C'est l'ouvrage qui valut à Chateaubriand la perte de son poste de ministre, reliée avec ses célèbres Mémoires du Duc de Berry. Paris, Le Normant, 1816. In-8 de vi pp., 304 pp. Pte déchirure p. 19 sans manque, mouillure pâle en haut de qq. ff. [Suivi de:] Mémoires, lettres et pièces authentiques touchant la vie et la mort de S.A.R. Monseigneur Charles-Ferdinand-D’Artois, fils de France, Duc de Berry. Paris, Le Normant, 1820. (2) ff., ii pp., 1 portrait à pleine page, 299 pp. 3 ff. brunis. Maroquin vert, plats ornés d’un riche encadrement de double filet et roulettes dorés, dos lisse orné, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, gardes de tabis rose, tranches dorées. Reliure de l’époque. 205 x 125 mm.
I/ Édition originale de la plus grande rareté de ce pamphlet politique de Chateaubriand qui provoqua la colère de Louis XVIII et valut à son auteur d’être destitué de son poste ministériel. Le pamphlet fut interdit le 18 septembre 1816, les exemplaires saisis et détruits. Elle est si rare qu’elle a échappé à Vicaire et à Carteret. Avec le feuillet de titre imprimé contenant la mention «Ministre d’Etat» qui sera supprimée par la suite. « Toutes les éditions, tous les tirages de ce pamphlet exécutés chez Le Normant portent uniformément le titre ci-dessus. Elles sont toutes considérées comme éditions originales; elles furent saisies par ordre de Décazes.» (Talvart, III, 10) «Œuvre politique de François-René de Chateaubriand (1768-1848), parue en 1816 et immédiatement interdite par la police des Bourbons. L’auteur qui avait montré, notamment dans son écrit ‘De Buonaparte et des Bourbons’, son attachement à la cause des souverains ‘légitimes’ de la France, ne pouvait pas, - après les déceptions apportées par la Restauration et spécialement par la politique réactionnaire des ultra-royalistes – ne pas montrer son esprit de rébellion, en se faisant le défenseur de nouvelles idées sociales; certes, il le fit d’une manière toute personnelle, se laissant emporter par l’impétuosité de sa vision fortement égocentriste des choses. Dans ce libelle, il défend la Charte constitutionnelle, grâce à laquelle les libéraux de France avaient accueilli le retour de Louis XVIII et le début de son gouvernement. Un retour à l’ancien régime n’était plus possible. Comme ministre, l’auteur veut, dans cette publication, dire ‘la vérité au roi’; car le Conseil dont il fait partie ne se réunit malheureusement point dans le but de permettre à ses membres de faire valoir leur opinion personnelle sur les questions les plus importantes de la nation. C’est précisément parce qu’il entend défendre la légitimité, qu’il se sent le devoir d’affirmer une fois de plus la nécessité où est la monarchie d’être constitutionnelle (retour des partis, liberté de presse et autres prérogatives parlementaires). Les maux du despotisme seraient en fait pires que ceux d’un libéralisme qui, guidé sainement – à la façon anglaise, - apporterait une nouvelle gloire au roi et au pays. L’ouvrage, publié quelques jours après la dissolution de la fameuse ‘Chambre introuvable’, souleva l’indignation de Louis XVIII qui, sous l’influence de ses partisans ultra, destitua tout simplement l’auteur de son poste ministériel». (Dictionnaire des Œuvres, IV, 603). Trois mois après la publication de De Buonaparte et des Bourbons, en juillet 1814, ses relations dans la haute aristocratie et l’amitié de Madame de Duras lui avaient valu d’être nommé ambassadeur en Suède, poste qu’il ne rejoignit jamais mais dont il perçut le traitement. En avril 1815, le Roi lui permit de le suivre à Gand et l’admit au conseil « pour parler de l’intérieur». Au retour de Gand, après les Cent Jours, il devint ministre d’État, fonction honorifique mais bien rémunérée qui avait été reprise de la pratique de l’Ancien régime, et il fit partie de la première fournée de la Chambre des pairs. Mais Chateaubriand, qui sous la première Restauration avait été proche du centre et avait défendu la Charte avec éloquence et habileté dans ses Réflexions politiques d’octobre 1814, ce qui lui avait attiré la bienveillance de Louis XVIII, se rapprocha alors de la droite ultra qui venait de gagner les élections à la Chambre des députés. Il devint l’un des principaux porte-parole de ce parti à la Chambre des pairs. Il avait été révolté par l’entrée de Fouché dans le ministère et considérait que les Cent Jours avaient montré qu’il était devenu nécessaire de refonder la société française sur des bases traditionnelles. Le Roi ayant décidé de maintenir un gouvernement du centre pour des raisons tant de politique étrangère que de politique intérieure, Chateaubriand se trouva assez vite rejeté dans l’opposition au ministère et, de façon sourde, au souverain. La rupture intervint en septembre 1816, lorsqu’il publia La monarchie selon la Charte où, malgré le conseil que lui avait fait passer Louis XVIII, il critiquait le ministère Richelieu-Decazes, trop complaisant selon lui pour les « intérêts révolutionnaires», et la décision de dissoudre la Chambre introuvable. En représailles, il fut destitué de son titre de ministre d’État, ce qui l’obligea à vendre sa chère Vallée-aux-Loups. L’ouvrage est une machine de guerre dressée contre Decazes et sa politique. L’auteur dénonce la censure de la presse tout en s’attaquant au Ministère de la police générale. L’ouvrage critique sévèrement les trois Ministères de la Restauration. L’ouvrage connaitra un succès foudroyant et provoquera la colère de Louis XVIII et de Decazes qui l’interdira et fera détruire les exemplaires saisis. Chateaubriand sera rayé de la liste des ministres d’Etat et perdra ses honoraires. Les Mémoires d’Outre-tombe comportent la lettre adressée au comte Decazes par Chateaubriand le 18 septembre 1816 lorsque ce dernier apprend que son ouvrage De la Monarchie selon la Charte a été saisisur son ordre. En voici un extrait : «Monsieur le comte, J’ai été chez vous pour vous témoigner ma surprise. J’ai trouvé à midi chez M. Le Normant, mon libraire, des hommes qui m’ont dit être envoyés par vous pour saisir mon ouvrage intitulé: De la Monarchie selon la Charte. Ne voyant pas d’ordre écrit, j’ai déclaré que je ne souffrirais pas l’enlèvement de ma propriété, à moins que des gens d’armes ne la saisissent de force. Des gens d’armes sont arrivés, et j’ai ordonné à mon libraire de laisser enlever l’ouvrage. Cet acte de déférence à l’autorité, Monsieur le comte, n’a pas pu me laisser oublier ce que je devais à ma dignité de pair. Si j’avais pu n’apercevoir que mon intérêt personnel, je n’aurais fait aucune démarche; mais les droits de la pensée étant compromis, j’ai dû protester, et j’ai l’honneur de vous adresser copie de ma protestation. Je réclame, à titre de justice, mon ouvrage; et ma franchise doit ajouter que, si je ne l’obtiens pas, j’emploierai tous les moyens que les lois politiques et civiles mettent en mon pouvoir. J’ai l’honneur d’être, etc. Vte de Chateaubriand.» II/ Édition originale de ces célèbres et vibrants mémoires commandés par la famille royale à Chateaubriand en hommage au duc de Berry. Talvart, III, 19; manque à Carteret et à Vicaire. Cette biographie du duc de Berry, fils de Charles X, parut l'année de son assassinat par Louvel à la sortie de l’Opéra, rue de Richelieu, le 13 février 1820. Père de deux petites filles anglaises par un premier mariage, il les présenta à son épouse, la duchesse de Berry, sur son lit de mort. Composés « sur les documents originaux les plus précieux » (Avertissement), ces Mémoires renferment des lettres de Louis XVIII, de Charles X, du duc d’Angoulême, du duc de Berry, du prince de Condé, et un fragment de journal inédit. L’ouvrage reçut une récompense inestimable. La duchesse de Berry voulut en effet que les Mémoires fussent ensevelis avec le cœur de la victime de Louvel. Précieux exemplaire conservé dans une élégante reliure en maroquin vert finement orné de l’époque.
L’exemplaire de l’abbé Aubenas, intéressante provenance pour le chef-d’œuvre de l’auteur du « Génie du christianisme ». Bruxelles, Meline, Cans et Compagnie, 1848-1850. 6 tomes en 12 volumes in-12 de : I/ (2) ff., 140 pp. ; II/ pp. 141-356 ; III/ (2) ff., 180 pp. ; IV/ pp.181-374 ; V/ (2) ff., 232 pp. ; VI/ pp.233-471 ; VII/ (2) ff., 228 pp. ; VIII/ pp. 229-490 ; IX/ (2) ff., 180 pp. ; X/ pp.181-483 ; XI/ (2) ff., 212 pp. ; XII/ pp.213-516. Brochures d’origine, chemises et étuis. Brochures de l’époque. 191 x 120 mm.
Rarissime pré-originale de « l’un des textes les plus importants de la littérature du XIXème siècle. » (Clouzot). Elle est la seule édition complète dont le texte du premier volume a été publié avant l’édition de Paris. Paul Van der Perre, Les préfaçons des Mémoires d’Outre-Tombe, Bulletin du bibliophile, 1931. « Édition recherchée dont les premiers volumes ont paru avant l’édition française ». Clouzot, 66 ; En Français dans le texte, 268. Cette préfaçon est si rare que dans un article qu’il fit paraître dans le Bulletin du bibliophile de 1931, Paul van der Perre dit avoir cherché vainement cette édition sans avoir jamais pu la trouver. Chef-d’œuvre autobiographique de Chateaubriand destiné par l’auteur à n’être publié qu’après sa mort, les Mémoires d'outre-tombe, commenceront à paraître en feuilleton, trois mois après le décès de Chateaubriand, survenu en juillet 1848. « Ces Mémoires ont été l'objet de ma prédilection. Saint Bonaventure obtint du ciel la permission de continuer les siens après sa mort : je n'espère pas une telle faveur mais je désirerais ressusciter à l'heure des fantômes pour corriger au moins les épreuves... ». En juillet 1817, dans le parc du château de Montboissier, le chant d'un oiseau réveille en lui des souvenirs de jeunesse : « Je fus tiré de mes réflexions par le gazouillement d'une grive perchée sur la plus haute branche d'un bouleau. A l'instant, ce son magique fit reparaître à mes yeux le domaine paternel; transporté subitement dans le passé, je revis ces campagnes où j'entendis si souvent siffler la grive... ». « L’Œuvre et la personnalité de Chateaubriand (1768-1848) dominent tout le XIXe siècle littéraire. Il était né, dit Barbey d’Aurevilly, comme Napoléon, avec une étoile sur la tête, et quand celle de l’empereur pâlit et s’éclipsa, la sienne resta lumineuse. Chateaubriand eut l’admiration, l’influence, les yeux du monde fixés sur lui et une minute dans le gouvernement de son pays. Et, chose prodigieuse, il resta poétique. Une nouvelle manière de sentir et de penser, de s’exprimer et de comprendre date de Chateaubriand. Il ouvrit l’ère du Romantisme. » (Talvart). Œuvre unique au style d’une extraordinaire variété écrite en plein romantisme, Les Mémoires sont façonnés de cette alchimie subtile mêlant le réel à l'imaginaire, l'investigation psychologique aux admirables portraits et aux descriptions de paysages qui sont parmi les plus belles de toute notre littérature. Séduisant exemplaire de cette très rare pré-originale du chef-d’œuvre de Chateaubriand conservé dans ses brochures d’origine. Provenance : Bibliothèque de l’abbé Aubenas, avec ex-libris manuscrit sur les couvertures de chaque volume. Ad. Aubenas était le neveu de l’abbé Bonnefoi qui publia en 1784 « De l’état religieux, son esprit, son établissement et ses progrès ». « Il y traite avec profondeur et courage diverses questions que l’opinion publique à la veille de la révolution de 1789 devaient ne pas accepter avec faveur et qui, peut-être, comme le dit Ad. Aubenas, son neveu, ont fait naître chez M. de Chateaubriand l’idée de son génie du christianisme » (C. F. H. Barjavel, Dictionnaire historique, biographique et bibliographique, I, p.17).
François-René de CHATEAUBRIAND, Joseph FIÉVÉE, Marie-Barthélémy DE CASTELBAJAC, le comte O’MAHONY, le vicomte DE BONALD, l’Abbé DE LAMENAIS, VILLÈLE, Charles-Marie D’IRUMBERRY DE SALABERRY, etc.
Reference : LCS-18520
Le Conservateur a cessé de paraître en 1820, afin de protester contre le projet de loi sur le rétablissement de la censure. Paris, Au bureau du Conservateur, chez le Normant Fils (Rue de Seine), 1818-1820. 6 volumes in-8 de 632, 656 (erreur de pagination entre 93 et 113 - sans manque - conforme aux autres exemplaires), 624, 640, 632 et 640 pages (déchirure en marge de la p. 31 sans manque de texte). Pleine basane racinée, dos lisses finement ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, haut des charnières et deux coiffes frottées. Reliure de l’époque. 200 x 123 mm.
Rare tirage unique et complet de ce périodique «ultra-royaliste» dont Chateaubriand fut le chef de file. Face au succès du journal libéral La Minerve, le parti royaliste ne voulait pas rester désarmé et ses membres décidèrent donc de la création d’un journal qu’ils nommèrent Le Conservateur. Ensemble bien complet de tout ce qui a paru de ce périodique ultra-royaliste dirigé par Chateaubriand et quelques amis liés à la cause monarchique. Soit au total 78 livraisons imprimées d'octobre 1818 à mars 1820. La devise de ce journal est imprimée en exergue de chaque page de titre : "Le Roi, la Charte et les Honnêtes Gens". Cet organe réunit d'octobre 1818 à mars 1820 les meilleures plumes du parti des ultras : le cardinal de la Luzerne, l'abbe de Lamennais, le duc de Fitz-James, le marquis d'Herbouville, le comte de Salaberry, les vicomtes de Bonald et de Castelbajac, Genoude, Berryer fils, etc., Les auteurs dénonçaient principalement la politique du gouvernement d'Armand Emmanuel du Plessis de Richelieu puis celle d'Elie Decazes, accusés de défendre des intérêts révolutionnaires mettant en péril la Charte de 1814. Dans ses Mémoires d'Outre-tombe, Chateaubriand estime que la «révolution opérée par ce journal fut inouïe : en France, il changea la majorité dans les Chambres ; à l'étranger il transforma l'esprit des cabinets». Il rencontra à la fois un vif succès de presse mais aussi d’opinion puisqu’il eut un impact notable sur le public. Le journal fut tiré à trois mille exemplaires lors des premières livraisons, puis il oscilla entre sept mille et huit mille cinq cents à partir de novembre 1818. Il cessa de paraître, lorsque la censure fut rétablie en février 1820 à la suite de l'assassinat du duc de Berry. Cette résolution fut annoncée aux souscripteurs par une lettre de Chateaubriand achevant la 78e et dernière livraison. «En résumé, c'est dans ce recueil justement célèbre, foyer ouvert à tous les regrets, à tous les ressentiments à toutes les exagérations des ultras, qu'il faut surtout chercher la politique royaliste pendant les dix-huit mois qu'il vécut. À sa dissolution, quelques-uns de ses rédacteurs, en tête desquels était Lamennais, fondèrent Le Défenseur, journal religieux, politique et littéraire. 1er mars 1820-11 oct. 1821. 6 vol. in-8°. Cette nouvelle feuille devint le champion ardent, passionné et pour ainsi dire officiel de la philosophie de Lamennais. Il y eut pour collaborateurs MM. de Bonald, Saint-Victor, Genoude, le cardinal de la Luzerne, Lamartine, etc.» (Hatin, Bibliographie historique et critique de la presse périodique française etc., pp. 338-340). «Quant à nous, nous ne craignons rien. Nos principes sont ceux de la religion, de l'ordre et de la justice : tôt ou tard nous triompherons avec ces principes. La vérité renversera toujours l'édifice de l'erreur et du mensonge. Partout où le paganisme avait placé ses faux dieux, le ciel envoya un destructeur ; chaque temple païen vit un Barbare armé à ses portes. La Providence n'arrêta la torche et le levier que quand la race infidèle fut changée : alors une croix s'éleva sur les monuments, et tout fut dit.» (Chateaubriand, extrait du Conservateur). Exemplaire de qualité en reliure de l’époque.
Paris, Delloye & Leipzig, Brockhaus et Avenarius, 1838. 2 vol. in-8, III-488 pp. + 476 pp., demi-basane havane d'Ottmann, dos à nerfs orné de filets dorés, pièces de titre et de tomaisons noires (quelques minuscules épidermures, petites et pâles rousseurs).
Rare édition originale de cette biographie politique. Dans son avertissement, l'auteur différencie ses Mémoires et le présent ouvrage en précisant qu'il n'avait jusqu'ici évoqué sa vie politique et que sa vie littéraire était déjà bien connue et qu'"à la tombe le reste". Dans ce récit à la première personne (du pluriel et du singulier de façon interchangeable), Chateaubriand expose les détails de son implication dans le Congrès de Vérone et la guerre contre les libéraux d'Espagne, après la Révolution espagnole de 1820. Lorsque les débats s'ouvrent le 20 octobre 1822, il est Ambassadeur de France à Londres mais vise le poste de ministre des Affaires étrangères. Le ministre d'alors, Montmorency, a lui aussi assisté au Congrès et obtenu de l'alliance de la France à l'Autriche, la Prusse et la Russie ce qui lui valut d'être forcé à la démission. Chateaubriand reprend le titre et s'engage dans la guerre contre l'Espagne ainsi que les négociations concernant ses colonies restantes. En effet, son but est d'asseoir la Restauration des Bourbons et d'empêcher la propagation de la flamme révolutionnaire en Europe. Il est également critiqué pour son action à droite et à gauche et rédige le présent ouvrage pour justifier son action politique a posteriori. Le livre ne connut pas le succès à sa parution en dépit de son importance historique, politique et biographique et ce, malgré les petits arrangements avec la réalité que Chateaubriand y a parfois semé. Il comprend une listes des actionnaires de la Société pour l'acquisition des Mémoires et Oeuvres inédites de M. de Chateaubriand et le catalogue de l'éditeur en fin du second volume. Vicaire, II, 289; Clouzot, 66: "Texte dont l'importance a fini par apparaître, c'est en effet une partie, et non négligeable, des Mémoires d'Outre-tombe."; Sédouy (Jacques-Alain de), "Le Congrès de Vérone de Chateaubriand" in Revue des Deux Mondes, juillet 2014, pp. 101-109 [en ligne]. Ex-libris héraldique des Harcourt, de la bibliothèque du château de St Eusoge, propriété de la famille. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, Delloye, 1838. 2 vol. in-8, III-488 p. + 476 pp., broché, couverture originale imprimée (couvertures et marges empoussiérées, petits manques et déchirures marginaux, 1er vol. débroché)
Édition originale rare dans son aspect broché d'origine. Dans son avertissement, l'auteur différencie ses Mémoires et le présent ouvrage en précisant qu'il n'avait jusqu'ici évoqué sa vie politique et que sa vie littéraire était déjà bien connue et qu'"à la tombe le reste". Dans ce récit à la première personne (du pluriel et du singulier de façon interchangeable), Chateaubriand expose les détails de son implication dans le Congrès de Vérone et la guerre contre les libéraux d'Espagne, après la Révolution espagnole de 1820. Lorsque les débats s'ouvrent le 20 octobre 1822, il est Ambassadeur de France à Londres mais vise le poste de ministre des Affaires étrangères. Le ministre d'alors, Montmorency, a lui aussi assisté au Congrès et obtenu de l'alliance de la France à l'Autriche, la Prusse et la Russie ce qui lui valut d'être forcé à la démission. Chateaubriand reprend le titre et s'engage dans la guerre contre l'Espagne ainsi que les négociations concernant ses colonies restantes. En effet, son but est d'asseoir la Restauration des Bourbons et d'empêcher la propagation de la flamme révolutionnaire en Europe. Il est également critiqué pour son action à droite et à gauche et rédige le présent ouvrage pour justifier son action politique a posteriori. L'ouvrage ne connut pas le succès à sa parution en dépit de son importance historique, politique et biographique et ce, malgré les petits arrangements avec la réalité que Chateaubriand y a parfois semé. Il comprend une listes des actionnaires de la Société pour l'acquisition des Mémoires et Oeuvres inédites de M. de Chateaubriand et le catalogue de l'éditeur en fin du second volume. Vicaire, II, 289; Clouzot, 66: "Texte dont l'importance a fini par apparaître, c'est en effet une partie, et non négligeable, des Mémoires d'Outre-tombe."; Sédouy (Jacques-Alain de), "Le Congrès de Vérone de Chateaubriand" in Revue des Deux Mondes, juillet 2014, pp. 101-109 [en ligne]. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Édition originale de ce « texte dont l’importance a fini par apparaître ». Paris chez Delloye et Leipzig chez Brockhaus et Avenarius, 1838. 2 volumes in-8 de : I/ (2) ff., III pp., 488 pp. ; II/ (2) ff., 476 pp., (2) ff. Qq. ff. brunis dans le tome 2. Demi-veau aubergine, dos lisses ornés, tranches jaspées. Reliure de l’époque. 208 x 125 mm.
Édition originale de ce « texte dont l’importance a fini par apparaître ». Vicaire. Manuel de l’amateur, I, 289 ; Carteret, I, 163 ; Sabin 12252. « Texte dont l’importance a fini par apparaître, c'est en effet une partie, et non négligeable, des ‘Mémoires d'Outre-tombe’ ». (Clouzot, p. 66) Châteaubriand le publia en 1838 pour justifier devant l’opinion publique son activité de ministre des Affaires étrangères. On y retrouve le style éblouissant de l’écrivain, la verve du polémiste, l’imagination du poète. L’ouvrage contient de nombreux passages des Mémoires d’Outre-tombe, Chateaubriand ayant hésité longtemps à réintégrer ce texte dans son œuvre majeure. « This book is by no means void of interest; it is really written with great cleverness; and although somewhat affected, and very much filled with egotism, as all such works must indeed be from their very nature, yet it is lively, and full of original pieces, in support of the author’s statements respecting the important transactions in which he was engaged. Of the three parts into which it is divided, -the Congress of Verona, the Spanish War, and the Spanish Colonies, - the two first are by far the most interesting; and it is to the matters relating to them that we shall feel it necessary to direct the reader’s attention”. (The Edinburgh Review: Or Critical Journal, vol. 67, p. 587). « Ce que l’ambassadeur révèle du congrès de Vérone, des vœux, des incertitudes et des craintes de tant de ministres et de tant de rois ; les confidences qu’il a cru pouvoir faire au public en avancement d’hoirie sur l’histoire, tant de tableaux si grands par les illustres acteurs qu’il met en scène, si chétifs et si petits par leurs passions, tout cela est fait pour inspirer à la France une sorte d’immense orgueil d’elle-même. Ce livre aura pour effet de révéler au dernier des cabinets de lecture ce que les hommes politiques savaient seuls, l’universelle terreur qui s’attachait aux moindres mouvements de la France, alors qu’elle respirait pour la première fois, à peine dégagée de l’étreinte d’airain des deux invasions ». (Revue des deux mondes, 1838, II, p. 478) « On sait qu’à Vérone, en 1823, le Congrès des souverains d’Europe souleva un problème voisin de celui du Congrès de Vienne et de la Sainte-Alliance ; comment empêcher la propagation et le triomphe des idées de liberté d’indépendance nationale. Il s’agissait en particulier d’intervenir en Espagne pour rétablir sur le trône le roi Ferdinand VII. L’éclat de cette œuvre, des raisonnements et des péroraisons qu’elle contient, est soutenu par une langue chaude et colorée, où la raison d’État se fond avec les considérations personnelles. » (Laffont-Bompiani). Exemplaire bien complet de la liste des souscripteurs à la fin du second volume. Bel exemplaire conservé dans son élégante reliure de l’époque.
Paris, Ambroise Dupont et Cie, 1828, in-8, 364 pp, Broché, couverture imprimée en noir, emboîtage de demi-basane rouge, dos romantique orné de fleurons à froid et frises dorées, Édition originale de ce recueil comprenant : la Lettre sur l'Art du dessins dans les paysages, la traduction de Trois poëmes d'Ossian, le Traité de politique historique sur les quatre Stuart, un Recueil de pensées et des poèmes. Elle forme ainsi le 22e tome des Oeuvres de Chateaubriand parues chez Dupont et Cie. Petites rousseurs, petites déchirures marginales et taches, étui manquant. Couverture rigide
Bon 364 pp.
Paris, chez Lefèvre & Ledentu, 1838. 6 vol. in-8, 728 pp. + 718 pp. + 590 pp. + 611 pp. + 807 pp. + 595 pp., demi-chagrin vert foncé, dos à nerfs ornés de filets et caissons dorés, tranches mouchetées (minuscules épidermures et frottements, rousseurs).
Nouvelle édition des oeuvres de Chateaubriand. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Bruxelles 1850 Half-Leather Good
Atala, René, Le Dernier Abencerrage par M. De Chateaubriand. Nouvelle édition. 197p.
Paris, Le Normant fils, octobre 1831. In-8, 155 pp., bradel de toile bleue, dos lisse, pièce de titre noire, couverture insolée (dos insolé, taches, ex-libris gratté, petit manque du papier, manques et taches à la couverture).
Édition originale de ce que Chateaubriand décrit comme la suite naturelle à De la Restauration et de la Monarchie élective, publiée en mars 1831, soit quelques mois à peine avant le présent ouvrage. Il s'y dresse contre la proposition d'exil du roi et de sa famille, lue à la Chambre 14 septembre 1931. Le catalogue de l'éditeur se trouve in fine. Ex-libris Gabriel Puaux. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, les éditions du Cadran, 1946. In-4 feuilles de 30-[6] p. sous chemise grise rempliée ornée d'une étiquette de titre. Quelques déchirures sans manque à la chemise.
Un des 450 exemplaires numérotés sur vergé pur chiffon à la forme (89).
Paris, Gallimard, coll. Albums de la Pléiade, 1988. In-12 pleine peau dorée à l'or fin, rhodoïd, étui illustré d'un portrait.
457 illustrations in-texte en noir. Edition originale hors-commerce de ce 27e volume de la collection. En très belle condition.
Paris, Lefèvre et Pourrat frères, 1833. 20 volumes petit in-8, demi-maroquin à grains longs, à coins, dos lisses ornés de filets et fleurons dorés, couvertures conservées. Bel exemplaire totalement exempt de rousseurs. La reliure est signée J. Kauffmann.
27 volumes, formats et éditions diverses, constituant 26 titres différents (biographiques ou critiques) sur CHATEAUBRIAND. 1. CHATEAUBRIAND par A. Bardoux. 2. CHATEAUBRIAND par Georges Painter. 3. Catalogue exposition du centenaire CHATEAUBRIAND 1948 à Paris. 4. CHATEAUBRIAND AU PAYS DE SES ANCETRES. Catalogue d'exposition 1968-1969. 5. MADAME DE CHATEAUBRIAND Catalogue d'exposition 1990. 6. LA MAISON DE CHATEAUBRIAND Catalogue d'exposition. 7. SUR LES PAS DE CHATEAUBRIAND EN EXIL par P. Christophorov. 8. LA VIEILLESSE DE CHATEAUBRIAND par Durry. 9. CHATEAUBRIAND par Ed. Biré. 10. CHATEAUBRIAND 98 livre de l'exposition Bretagne. 11. Giraud. LA VIE ROMANESQUE DE CHATEAUBRIAND. 12. CHATEAUBRIAND OU L'OBSESSION DE LA PURETÉ. 13. LATREILLE: CHATEAUBRIAND Etudes biog. Et litt - Le Romantisme à Lyon. 14. LA CONVERSION DE CHATEAUBRIAND. 15. RENÉ DE CHATEAUBRIAND UN NOUVEAU ROMAN. 16. Vinet. CHATEAUBRIAND. 17. Lescure. CHATEAUBRIAND. 18. Maurois. CHATEAUBRIAND. 19. LES DERNIERES ANNES DE CHATEAUBRIAND par Ed. Biré. 20. Clément. CHATEAUBRIAND POLITIQUE. 21. Beau de Loménie. LA CARRIERE POLITIQUE DE CHATEAUBRIAND. 2 TOMES. 22. F. Sieburg. CHATEAUBRIAND (english) . 23. LE CHEVALIER DE CAUD, EPOUX DE LUCILE DE CHATEAUBRIAND. 24. L'AMBASSADE ROMAINE DE CHATEAUBRIAND. 25&26. (Articles sur CHATEAUBRIAND dans 1 volume par Ed. Biré. & dans 1 volume de Revue des sciences Humaines. Nombreux autres ouvrages disponibles de/sur Chateaubriand. Etat divers, de mauvais à bon, vendus en état d'usage.
JOUBERT (Joseph), CHATEAUBRIAND (François-René, vicomte de) éditeur
Reference : 39086
In-8 (215 x 135 cm), demi-maroquin Lavallière, dos janséniste à 5 nerfs soulignés de filets à froid, titre doré, plats de papier marbré, tête dorée (rel. vers 1880), 394 pages, (1) f. blanc, faux-titre et titre compris. Paris, Imprimerie Le Normant, 1838.
Edition originale posthume, publiée, préfacée et distribuée par Chateaubriand lui-même. Tirée à seulement une cinquantaine d'exemplaires, tous hors commerce, cette publication a été réalisée par Chateaubriand pour honorer et perpétuer la mémoire de Joseph Joubert, son ami. Plusieurs des pensées contenues dans cette édition nont pas été réimprimées dans les suivantes. Le jour suivant la mort de Joubert, le 3 mai 1824, Chateaubriand écrivit à son frère Arnaud : "Je ne me consolerai jamais !".Témoignant de sa fidélité au-delà de la mort, il publia ce recueil, plaçant d'emblée Joubert dans la lignée des grands moralistes français et lui procurant une célébrité que l'auteur n'avait pas recherchée (cf. J. Joubert, Catalogue de l'exposition, Bibliothèque nationale, 1954)."Ancien secrétaire de Diderot, Joseph Joubert (1754-1824) doit son salut littéraire à son ami Chateaubriand. Esprit libre, il avait la plume alerte et le regard vif. Il avait coutume de dire: 'Souviens-toi de cuver ton encre'. Plus tard, il a suscité ladmiration de Cioran, Maurice Blanchot ou Elias Canetti, lequel loua 'le plus léger, le plus délicat des moralistes français', prince de laphorisme égrenant ses 'gouttes de lumière' au fil de ses pensées" (Thierry Clermont, préface, éd. Rivages).(Clouzot, 161. Escoffier, 'Le Mouvement romantique', p. 294. Talvart et Place, X, 160-161).WorldCat ne recense que 4 exemplaires de cette édition dans le monde (BnF, BCU Dorigny, Yale, et Syracuse U.). Précieux exemplaire offert par Chateaubriand à Edmond de Cazalès (1804-1876), portant la mention manuscrite de ce dernier: "Donné par Mr de Chateaubriand" suivi de sa signature autographe.Edmond de Cazalès, journaliste, homme politique et député, entretint des liens étroits avec Chateaubriand. Né en 1804, il était le fils dun célèbre constituant émigré et conseiller du roi Louis XVIII. En tant que journaliste, il fut lun des fondateurs du "Correspondant", un périodique catholique et royaliste modéré, ainsi que de la "Revue Européenne", dans laquelle il publia plusieurs textes de Chateaubriand.Très bel exemplaire, très frais, non rogné, témoins conservés, dans une fine et élégante reliure de maître.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Conseil général des Hauts-de-Seine, in-4 carré, br., ill. in-t. en noir et en couleurs. (GI13) Chacun 20 EUR :
- 1989: Chateaubriand et la Révolution française. 180 pp. - 1990: Madame de Chateaubriand (1774-1847). 136 pp. - 1991: Chateaubriand et le sentiment de la nature. 168 pp. - 1992: Il y a 185 ans Chateaubriand s'inst allait à la Vallée-aux-Loups. Chateaux et salons sous le Consulat et l'Empire. 134 pp. - 1998: Les deux visages de Chateaubriand. 96 pp. - 2002: Un livre, un siècle: le bicentenaire du Génie du Christianisme. 255 pp. (*) - 2004: Chateaubriand romain (1803-1804, 1828-1829). 240 pp. - 2006: Chateaubriand en Orient. Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1806-1807. 344 pp.
2 volumes in-8 (228 × 130 mm) de [4]-463 et [4]-448 pp. ; demi-veau aubergine, dos lisse orné de filets dorés et à froid, tranches mouchetées (reliure de l’époque).
Deuxième édition, revue et corrigée. Le maître livre d’Augustin Thierry (1795-1856), d’abord paru dans la Revue des Deux Mondes à partir de 1833, puis publié en librairie en 1840. Cette réécriture de quelques-unes parmi les plus célèbres chroniques de Grégoire de Tours fut l’un des grands succès de l’historiographie romantique narrative et pittoresque. Dans un long prologue intitulé Considérations sur l’histoire de France, l’auteur développe sa propre philosophie politique, reprenant et prolongeant des théories qu’il avait élaborées dès les années 1820 en étudiant l’histoire du Moyen Âge et les débuts de la monarchie française (opposition entre les « races conquérantes » et « races conquises », entre « esprit de discipline civique » des Romains et « instincts violents de la barbarie » propres aux Francs, etc.). Envoi autographe de l’auteur, non signé, à François-René de Chateaubriand : "A Monsieur le vicomte de Chateaubriand Hommage de vive et respectueuse admiration". [Sous l’envoi, d’une autre main :] "Acheté chez le bouquiniste 14 février 1844". Chateaubriand était, on le sait, l’idole d’Augustin Thierry. Ce dernier lui rendit un vibrant hommage dans la préface de ses Récits des temps mérovingiens (il en avait communiqué les bonnes feuilles à l’auteur de la Vie de Rancé). Chateaubriand remercia son admirateur dans une lettre datée 5 mars 1840 : « Je serais trop fier, monsieur, ma pauvre vieille tête tournerait, si je pouvais croire que j’ai eu l’insigne honneur de vous initier à votre admirable talent. Mais, monsieur, vous êtes né de vous-même et de votre propre génie. Je n’en montrerai pas moins cette page avec orgueil, sinon comme un titre légitime de gloire, du moins comme une preuve précieuse de votre indulgente amitié. » Un petit feuillet joint à ce volume contient une notice manuscrite dans laquelle le scripteur (probablement Marcel Duchemin, spécialiste de Chateaubriand) souligne l’intérêt de l’exemplaire, déclarant entre autres : « Cet exemplaire de l’édition de 1842, offert vraisemblablement dès cette époque à Chateaubriand, a été, dès 1844, acheté par un amateur chez un bouquiniste, qui a daté son achat (14 février 1844). On voit que la détresse de Chateaubriand à cette date de sa vie, où il était aux abois, l’obligeait de faire argent des hommages, même les plus flatteurs. Le livre avait été coté 15 francs chez le bouquiniste – (Je l’ai acquis en juin 1912). » Au verso du feuillet, cette note autographe signée du libraire et bibliographe Maurice Chalvet, expert et collectionneur de Chateaubriand : « Ce livre a été acheté par [Ronald] Davis probablement à [Marcel] Duchemin dont je crois reconnaître l’écriture sur cette fiche. Madame Davis, à la mort si brutale de son mari, me l’a offert en souvenir de la bonne amitié, vieille de 10 ans, qui nous liait. Maurice Chalvet. Paris, mercredi 2 septembre 1931. » Rousseurs ; agréable reliure du temps. Provenance : François-René, vicomte de Chateaubriand, 1768-1848, envoi. – Bibliophile inconnu (note manuscrite datée de 1844). – Marcel Duchemin, essayiste (notice manuscrite et note autographe de Maurice Chalvet). – Ronald Davis, bibliophile et collectionneur d’art, 1886-1931 (note autographe de Maurice Chalvet). – Maurice Chalvet, 1898-1982 (ex-libris et note autographe).
1814-1831 In-8, cartonnage à la Bradel.
Le recueil comprend : Fragmens d'un nouvel écrit de M. de Chateaubriand, intitulé : Réflexions politiques sur quelques Ecrits du jour, et sur les intérêts de tous les Français. Marseille, Antoine Ricard, 1814. In-8 de 32 pp. Du système politique suivi par le ministère. Paris, Le Normant, 1817. In-8 de 64 pp. Edition originale. Chateaubriand reprend et développe les thèmes de la Monarchie selon la Charte. Dans cette brochure dont il avait différé la parution, espérant un accord avec le gouvernement, Chateaubriand dénonce les malversations électorales et l'alliance à gauche du gouvernement. Il le met en garde contre cette politique qui exclut les royalistes et avantage les anciens révolutionnaires. Le pamphlet connut un grand succès. Talvart, 17. Proposition faite à la chambre des pairs… Paris, Dentu, 1816. In-8 de (2) ff., III, 80 pp. Edition originale. Si sa proposition fut rejetée, la brochure devait être diffusée à profusion malgré les tentatives d'intimidation de la police. Didot, imprimeur de la Chambre des pairs, s'étant récusé, c'est le libraire-imprimeur Dentu, spécialiste des brochures politiques, qui en assuma le risque. Rapport sur l'état de la France, fait au roi dans son conseil… Réfutation par M. Regnault de Warin… Paris, Plancher, juin 1815. In-8 de 62 pp. Lettre à un pair de France… Paris, Le Normant, 1824. In-8 de 88 pp. Edition originale. Importante brochure relative à l'indemnisation des émigrés qui fut l'un des grands débats de la Restauration. Talvart, 28. Lettre de M. le vicomte de Chateaubriand à Mr le rédacteur du Journal des débats. Paris, Ladvocat, 1827. In-8 de 16 pp. Opinion de M. le vicomte de Chateaubriand sur le projet de loi relatif aux journaux. Paris, Le Normant, 1817. In-8 de (2) ff., 35 pp. Remarques sur les affaires du moment. Paris, Le Normant, 1818. In-8 de (2) ff., 36 pp. Edition originale. Talvart, 18. Opinion de M. le vicomte de Chateaubriand, pair de France, sur le projet de loi relatif aux finances. Paris, Le Normant, 1817. In-8 de (1) f., 34 pp. Aux lecteurs. Paris, Le Normant fils, novembre 1831. In-8 de 16 pp. Edition originale. Talvart, 43B.
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[Mame Frères, le Normant, etc.] - CHATEAUBRIAND, François René de
Reference : 66514
(1814)
12 vol. in-8 br. : De Buonaparte, des Bourbons et de la nécessité de se rallier à nos Princes légitimes, pour le bonheur de la France et celui de l'Europe, Mame Frères, Et se trouve chez Le Normant, H. Nicole, Paris, 1814, 87 pp. sous couv. blanche muette [ On joint : ] Du Système politique suivi par le Ministère. Par M. le Vicomte de Chateaubriand Pair de France, Le Normant, Paris, 1817, 64 pp. sous couv. muette [ Edition originale ] [ On joint : ] Remarques sur les Affaires du Moment, Chez le Normant, Paris, 1818, 36 pp. sous couv. muette[ Edition originale ] [ On joint :] Lettre à un Pair de France, [ 1ère lettre ] Le Normant Père, Paris, 1824, 44 pp. ous couv. muette [ Edition originale ] [ On joint : ] Lettre à un Pair de France,[ 2e lettre ] Le Normant Père, Paris, 1824, 88 pp. sous couv. muette [ Edition originale ] [ On joint : ] De la Censure que l'on vient d'établir en vertu de l'article 4 de la loi du 17 mars 1822, Troisième édition, Le Normant Père, Paris, 1824, 44 pp. [ On joint : ] Les Amis de la Liberté de la Presse. Marche et Effets de la Censure, Le Normant Père, Paris, 1827, 32 pp. [ Edition originale ] [ On joint : ] Opinion de M. le Vicomte de Chateaubriand Pair de France, sur le Projet de Loi relatif à la Police de la Presse. Deuxième édition, Chez Ladvocat, Paris, 1827, 104-16 pp. (Prospectus des Oeuvres complètes) sous couv. imprimée [ On joint : ] De la Restauration et de la Monarchie élective, ou Réponse à l'interpellation de quelques journaux sur mon refus de servir le nouveau gouvernement, Chez Le Normant Fils, Paris, 24 mars 1831, 48 pp. sous couv. muette [ Edition originale ] [ On joint : ] De la nouvelle Proposition relative au Bannissement de Charles X et de sa Famille, ou Suite de mon dernier écrit : De la Restauration et de la Monarchie élective, Le Normant Fils, Paris, octobre 1831, 155 pp. et 2 ff. sous couv. imprimée [ Edition originale ] [ On joint : ] Mémoire sur la Captivité de Mme la Duchesse de Berry, Le Normant Editeur, Paris, 1833, 121 pp. et 2 ff. sous couv. imprimée [ Edition originale ] [ On joint : ] Discours prononcé à la Chambre des Pairs par M. le Vicomte de Chateaubriand à l'occasion de la mort de M. le Comte de Sèze le 18 juin 1828, (Extrait du Moniteur de 1828), Typographie de Firmin Didot Frères, Paris, 1861, 30 pp. sous couv. imprimée
Intéressante réunion de 12 brochures et volumes brochés dont 8 éditions originales, parmi lesquelles les deux éditions de la "Lettre à un Pair de France", à savoir celle s'opposant à la poursuite de la politique de Villèle et la second relative à l'indemnisation des émigrés. Une partie des brochures est conservée sous un étui moderne.
P., Crédit Lyonnais, 1964, in-4 carré, reliure en tissu créé par Pierre Frey, 146 pp., Luxueuse publication offrant une sélection des pages les plus évocatrices des Mémoires d'outre-tombe. Elle est illustrée de nombreuses reproductions in et hors-texte en noir et en couleurs. Préface par Maurice Mogenet et étude critique de Pierre Clarac.
bon etat, Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 100 €
JANIN Jules; BAZIN A.; NODIER Charles; BERANGER; CHATEAUBRIAND Alphonse de; MONNIER Henry; SAINTE BEUVE; DUMAS Alexandre; LAMARTINE Alphonse de; GOETHE; SUE Eugène; CONSTANT B.; HUGO Victor; FENIMORE COOPER James; DEBORDES-VALMORE; ARAGO et al:
Reference : 8266
A Paris, Chez Ladvocat, 1831 à 1833. 13 volumes petit in-8 de XV-407 / [4]-422-[2] / [4]-397-[2] / VIII-401-[2] / [4]-399 / [4]-399 / [4]-396-[2] / [4]-396-[2] / [4]-415 / [4]-407 / 4-392 / [4]-402-[2] et [6]-414-[2] pages, cartonnage fantaisie, étiquette manuscrite de titre et tomaison au dos. Dos passés avec quelques plis et frottements, coiffes et têtes un peu frottés, minimes manques de papier à quelques plats. Rousseurs éparses, auréoles sur 7 pages de titre.
Chaque volume est illustré d'une vignette d'Henry Monnier gravée sur bois par Thomson. Bandeaux et culs-de-lampe, vignette représentant le Château de Buschtiérad au volume 13. Le libraire Ladvocat se trouvant dans une situation critique, un certain nombre d'écrivains entreprirent de lui porter secours en donnant chacun à l'éditeur un article pour le Livre des Cent-et-Un... Ici, 13 volumes sur les 15 ayant paru.
Paris, Lefèvre et Ladvocat, 1830, in-8, [4]-XXIV-376 pp, Veau glacé romantique, dos orné de fleurons à froid et roulettes dorées, composition estampée à froid sur les plats et filet d'encadrement, quadruple filet en bordure des contreplats, tranches dorées, Nouvelle édition de ce recueil de trois nouvelles, publiées ensemble pour la première fois en 1827 (chez Ladvocat); elles sont suivies des Poèmes traduits du gallique en anglois pas John Smith. Sans les 4 planches gravées sur acier, qui manquent souvent. Cachet ex-libris "L.G." Jolie reliure romantique à plaque de l'époque. Charnière supérieure fendue. Rousseurs. Vicaire II, 280. Couverture rigide
Bon [4]-XXIV-376 pp.