Paris Pierre Morancé 1923-1925 3 vol. in f° (330 x 242 mm), en feuilles sous chemise éditeur de demi-toile grise titrée au dos et tamponnée à l'or sur les plats.1923 : [1] f. bl. - [1] f. - 157 pp. - [39] pl. - [3] pl. doubles - [6] ff. : 1924 : [1] f. bl. - 150 pp. - [29] pl. - [2] pl. doubles - [8] ff. / 1925 : [1] f. bl. - 148 pp - [1] f. bl. - xxvii pp. - [38] pl. - [4] pl. doubles.
3 ANNÉES COMPLÈTES DE CETTE REVUE ILLUSTRÉE CONSACRÉE À LA GRAVURE. 3 années complètes (1923, 1924, 1925) en 4 numéros chacune de Byblis. Miroir des arts du livre et de l'estampe, revue savante consacrée à la gravure et à la typographie. Elle parut trimestriellement entre 1922 et 1931. Tirage limité à 600 exemplaires, celui-ci un des 500 exemplaires sur vélin Lafuma ; les 100 premiers exemplaires, sur Arches, contiennent quelques gravures supplémentaires. Exemplaires en feuilles bien complets des 115 planches (dont 9 doubles) en héliotypie : Daubigny, Marcel Roux, Georges Gobô, Marcellin Desboutin, Jean Émile Laboureur, Jacques Callot, François-Louis Schmied, Varadi, Steinlein, Franck Brangwyn, Maximilien Vox, Othon Coubine, Jean Frélaut, Marcel Vertès, Paul Renouard, Gavarni, Edmond Morin... Dirigée par Pierre Gusman, historien de l'art et de la gravure, Byblis comprend des articles consacrés aux grands noms de la gravure ancienne et contemporaine, à l'histoire de l'estampe en France et ailleurs (« Lestampe primitive dans les anciens Pays-bas », « La gravure sur cuivre en Chine au XVIIIe siècle »...), à la reliure, aux procédés de gravure (« La gravure à leau-forte sur acier », « La gravure sur bois de bout »...), aux publications des sociétés bibliophiliques... On y trouve en outre plusieurs extraits de catalogues raisonnés d'oeuvre gravée. Quelques rousseurs à certains tirages. Une planche en double. Une planche supplémentaire, en double, non-annoncée à la table (Georges Braque, extrait de Les Fâcheux).
Monaco 1943-44 2 vol. in-f° (342 x 258 mm), en feuilles sous couvertures titrées.
UNE IMPORTANTE DOCUMENTATION SUR MATISSE. Ensemble complet en deux numéros de cette revue d'art dirigée par Philippe Fontana, parue sous l'Occupation. Elle contient de nombreux documents consacrés à Matisse, dont plusieurs planches de reproductions de dessins et une photographie originale par Brassaï. N°1 (Décembre 43) / [1] f -[5] ff. - [8] pl - [4] ff / Tirage limité à 1000 exemplaires (celui-ci le n°52) et 30 exemplaires hors-commerce. Ce numéro comprend une étude de Pierre Bonnard (1 pl.), une « symphonie » de Raoul Dufy (1 pl. double), deux nus d'Aristide Maillol (1 pl. + 1 pl. double), deux « expressions » de Matisse (2 pl.), une « satire » de Picasso (1 pl. double) et un poème de Pierre Emmanuel en facsimilé autographe (4 ff.) illustré d'une planche par Léon Zack. Complet du bulletin de souscription. Rousseurs, notamment sur le plat supérieur, et pales mouillures à la couverture. Rares rousseurs. N°2 (Juin 44) / [1] f. - [1] pl. photo - [2] ff. - [12] pl. - [4] ff. / Tirage limité à 1000 exemplaires (celui-ci le n°195) et 50 exemplaires hors-commerce. Ce numéro comprend une photographie originale de Matisse par Brassaï, un texte de Rouveyre « Portrait de Matisse », 10 planches de reproductions de dessins Matisse (plus 2 reproductions explicatives sur calque), une lettre de Matisse en facsimilé, et un poème d'Éluard en facsimilé autographe (4 ff.) illustré d'un dessin de Leonor Fini.
Paris Le Cheval ailé 1997 In-4° (268 x 207 mm), 35 pp. - [1] f. - [1] f. bl, en feuilles, couverture titrée, chemise éditeur de basane fauve titrée au plat supérieur.
SUR UN CHIEN ET UN HÉROS. Édition originale de ce recueil de 5 textes consacrés à la figure mythologique de Jason mais aussi au chien de l'artiste, qui porte ce nom. L'ouvrage est illustré de 7 gravures de George Ball (5 compositions à pleine page et 2 vignettes). Il comprend un texte inédit de Michel Déon, un extrait des Argonautiques (texte grec et traduction), un texte d'Ambroise Negrel, des extraits des Dictionnaires de mythologie de Michel Wiedemann et une Lettre à Jason de Claude Francillon. Édition limitée à 64 exemplaires sur vélin d'Arches (celui-ci le n°11) signés au colophon par l'artiste. Les 10 premiers exemplaires et les 10 derniers sont enrichis d'une gravure supplémentaire. Envoi autographe signé « à Antoinette Levêque / mes amitiés / Michel Déon ». Formé comme peintre paysagiste aux États-Unis, George Ball gagne Paris en 1958 et s'initie à la gravure à l'Atelier 17, où il devient enseignant. C'est au cours d'un séjour à lermitage franciscain de la Cordelle à Vézelay qu'il fait la connaissance du frère Ambroise Négrel, auteur de l'un des textes de l'ouvrage (« Référence à Jason, dans l'Ancien et le Nouveau Testament »), qui encourage sa reconversion religieuse. Ball rencontre Michel Déon en 1944 ; ils collaborent à plusieurs projets (De Nazaré, 1995 ; Une île au loin, 2004...) et échangent une longue correspondance. Un exemplaire au CCFr : BnF (Tolbiac) Quelques frottements.
1982 19 vol. in-8° (205 x 150 mm environ), dos à 4 faux-nerfs à décor à froid à la plaque, décor à froid à la plaque sur les plats, encadrement intérieur de filets à froids et pour certains avec fleurons en écoinçons, contregardes et gardes de papier marbré, couvertures et dos conservés, tête dorée, 3 d'entre eux avec étui bordé, (reliure signée RENÉ KIEFFER au contreplat supérieur et avec son étiquette estampée ou dorée sur la première garde blanche).
La seule collection proposée par Kieffer. 1. STENDHAL [BEYLE (Henri)] / THOMAS (Auguste Henri, ill.) De l'amour. 2 volumes. 1924 (maroquin grenat, étui). Sanjuan 47. 2. BÉRAUD (Henri) / ALBRIZIO (P, ill.) Le martyre de l'obèse. 1925 (maroquin saumon). Sanjuan 55. 3. DUHAMEL (Georges) / LAGIER (M, ill.) Les hommes abandonnés. 1925 (maroquin citron). 2 lettres autographes signées de Duhamel et Paul Baudier. Sanjuan 59. 4. ROUSSEAU (Jean-Jacques) / NAUDIN (Bernard, ill.) Réveries d'un promeneur solitaire. 1925 (maroquin rouge vif). Sanjuan 60. 5. GOURMONT (Rémy de) / PINTA (Gabriel, ill.) Le problème de style. 1925 (maroquin bordeaux). Sanjuan 61. 6. KIPLING (Rudyard) / TIRMAN (Henriette, ill.) / FABULET (Louis, trad.) / AUSTIN-JACKSON (Arthur, trad.) Lettres du Japon. 1925 (maroquin rouge vif). Une lettre autographe signée d'Henriette Tirman. Sanjuan 63. 7. ELDER (Marc) / BAUDIER (Paul, ill.) La maison du pas périlleux. 1925 (maroquin vert pomme). 3 lettres autographes signées de de Marc Elder au sujet de la réédition de La maison du pas périlleux, de la typographie et de l'illustrateur, d'une suggestion d'un livre à éditer La croisière de Fume-la-Pipe. Sanjuan 64. 8. CHARBONNEAU (Louis) / VÉRGELY (Jean, ill.) Mambu et son amour. 1925 (maroquin noir). Sanjuan 65. 9. TOUSSAINT (Franz) / VÉRGELY (Jean, ill.) Les pins chantent, quâtre nâ. 1925 (maroquin gris perle avec étui pour sa bibliothèque), Une lettre autographie signée de Franz Toussaint demandant à envoyer les exemplaires aux imprimeurs, au préfacier et à Claudel. Sanjuan 66. 10. SAINTE-BEUVE (Charles-Augustin) / MATHIEU (Lucien, ill.). Vie poésies et pensées de Joseph Delorme. 1925 (maroquin noir). Une lettre autographe signée de Sainte-Beuve à Henri Lavoix au sujet de Victor Jacquemont (9bre 1865) : « vous parlerez mieux que moi de Jacquemont. Je l'ai vu une seule fois dans sa très grande jeunesse. Il ne me revenait qu'à demi. Il y a un peu du genre Stendhal dans son esprit. Il s'en serait peut-être débarrassé en vieillissant : cependant ceux que Stendhal avait mordus sont restés mordus [...] » (Correspondance CDXIVII). Sanjuan 69. 11. VERHAEREN (Émile) / BRAUN (Georges, ill.) Les villes tentaculaires. 1926 (maroquin grenat). Sanjuan 72. 12. VERHAEREN (Émile) / BRAUN (Georges, ill.) Les campagnes hallucinées. 1926 (maroquin bleu-noir). Sanjuan 73. 13. LARROUY (Maurice) / BRAUN (Georges, ill.) L'odyssée d'un transport torpillé. 1926 ( maroquin vert pomme). Une lettre autographe signée de Paul-Louis Guilbert au sujet d'illustrations pour une suite à part de l'odyssée d'un transport torpillé ou d'un autre volume. Sanjuan 76. 14. GUÉRIN (Charles) / BRAUN (Georges, ill.) L'homme intérieur. 1926 (maroquin havane). Sanjuan 77. 15. HAMP (Pierre) / LATOUR (Alfred, ill.) La Peine des Hommes : Le Rail. 1926 (maroquin bleu nuit). Contrat souscrit avec Gallimard pour les droits sur l'ouvrage. Sanjuan 85. 16. POUCHKINE (Alexandre) / BRAUN (Georges, ill.) / VIVIER-KOUSNETZOFF (E, trad.) Boris Godounov. 1928 (maroquin bleu marine). Sanjuan 98. 17. GAUTIER (Théophile) / BRAUN (Georges, ill.) Émaux et camées. 1929 (maroquin olive). Sanjuan 107. 18. MAC ORLAN (Pierre) / BRAUN (Georges, ill.) La Maison du retour écoeurant. 1929 (maroquin violet, étui). 3 lettres autographes signées de Pierre Marc Orlan à René Kieffer concernant le projet d'édition ; l'écrivain y propose notamment, sans succès, de faire illustrer le livre par son ami Pierre Devaux : « Je trouve ces illustrations très curieuses et d'un ton humoristique qui concourt très bien le mien. Il a fait ces illustration de son plein gré [...] » (7 mai 1927). Sanjuan 108 Planche XI. Seule « collection » jamais proposée par les éditions René Kieffer, « L'amour des livres » comprend 20 volumes, parus entre 1924 et 1929. Les ouvrages qui la composent se ressemblent plus par la maquette que par le texte : auteurs contemporains y côtoient Stendhal ou Pouchkine. En outre, « L'amour des livres » détonne du reste de la production des éditions Kieffer en ce que l'illustration se limite à quelques ornements en début et fin de chapitres ou à un encadrement du texte. Présentés comme des éditions « demi-luxe », les ouvrages de la collection sont vendus à des prix plus bas que le reste des productions Kieffer. Le coût des exemplaires sur vélin tourne autour de cinquante francs, celui des exemplaires sur Japon autour de cent francs ; cela n'empêche pas le critique Clément-Janin de louer la prestation de l'éditeur : « Cette collection est intéressante et comme texte et comme présentation. La typographie y est maîtresse. Le décor lui est subordonné, ce qui est une bonne discipline ». Les couvertures arborent des motifs simples, géométriques ou emblématiques. Chaque édition est tirée à 50 exemplaires sur Japon Impérial et à 1000 sur vélin de cuve, ce qui permet de toucher un public plus large et de le fidéliser durant quelques années. Kieffer semble avoir proposé pour la collection deux reliures éditeurs ornées à la plaque : la présente arborant un décor de faisceaux sur les plats et le dos, et une seconde un décor d'emblèmes : coeurs, livres, étoiles, etc. Sanjuan : Planches XCII et XCII. Certains dos insolés
Aix Estienne David 1639 In-16° (150 x 105 mm), 238 pp. - [1] f. bl., vélin à la hollandaise, titre manuscrit en tête au dos (reliure de l'époque)
RARE THRESOR AIXOIS. Édition originale de ce recueil de 365 pensées sur l'amour divin tirées des écritures saintes ou de divers travaux de théologie. Suit le sermon 43e de Saint Bernard sur les Cantiques. Ces pensées sont divisées en 4 thématiques définies ainsi dans le « dessein de l'autheur » : la nécessité et l'utilité de l'amour divin (Amour commerçant), l'effet purifiant de cet amour sur l'âme (Amour purgeant), « des adresses et lumières pour conduire et affermir une âme en l'amour divin » (Amour illuminant), et enfin « des eslans d'amour qui, sans beaucoup de discours, l'unissent intimement à son souverain bien » (Amour unissant). « Vitrine éditoriale de la culture française » selon Anne Réach-Ngô, les thresors (compilations en langue vernaculaire) se multiplient au cours du XVIe siècle, contribuant à la diffusion des savoirs et à l'élaboration d'une langue nationale. Produits d'une sélection et d'une hiérarchisation des connaissances, ces thresors constituent un précieux témoignage de « la représentation que la société française se fait de sa propre culture ». (Site « Thresors de la Renaissance », « Présentation du projet de recherche »). On doit ce rare ouvrage à David Estienne, successeur de Jean Tholosan et l'un des premiers imprimeurs-typographes à s'établir à Aix. Comme le souligne Léon Honoré Labande, « il est surprenant de constater combien tardive fut l'introduction de l'art typographique d'abord à Aix, puis à Marseille » (Les Origines de l'imprimerie à Aix-en-Provence, p. 269) : ce n'est en effet qu'en 1574 que la ville passe contrat avec l'avignonnais Pierre Roux, qui installe le premier atelier typographique aixois. Entré en apprentissage en 1616 auprès de Jean Tholosan, « imprimeur de la ville », David Estienne épouse sa fille et reprend l'affaire en 1628, date de la mort de son beau-père. La dynastie des David dirigera la maison jusqu'en 1839. Un seul exemplaire en bibliothèque : Vatican Apostolic Library. Quelques marques au crayon dans les marges.
Avreliae Allobrogum [Genève] - Genevae [Genève] Sumptibus Caldorianae Societatis [Pierre de la Rouière] - Apud Petrum Rouaerianum [Pierre de la Rouière] 1606 - 1614 4 tomes reliés en 2 vol. in-f°, [2] ff. - [1] f. bl. - [9] ff. - 737 pp. (numérotées 1-739 avec erreurs de numérotation) - 624 pp. - [24] ff. + [6] ff. - 1022 pp. - [1] f. bl. - 753 pp. - [26] ff., veau marbré, dos à 6 nerfs ornés, encadrement d'un triple filet sur les plats, filets sur les coupes, roulette intérieure, tranches rouges (reliure postérieure, XVIIIe siècle)
UN RARE FLORILÈGE DE POÈTES GRECS BIEN COMPLET DE SES DEUX VOLUMES. Rare exemplaire, en reliure uniforme du XVIIIe siècle. Première édition bilingue gréco-latine (sur deux colonnes), de cette anthologie des poètes grecs. L'ouvrage constitue une précieuse synthèse des travaux d'analyse et de traduction effectués à la Renaissance sur les auteurs anciens. Les deux premiers volumes, consacrés aux poètes épiques, sont établis par Jacques Lect d'après le florilège grec du même titre compilé par Henri Estienne et publié pour la première fois en 1566 : on y trouve les oeuvres d'Homère, les Argonautiques orphiques, les oeuvres de Callimaque, Bion, Aratos de Soles, Nicandre (une pièce n'est présente qu'en grec, le compilateur n'en ayant pas trouvé une traduction latine satisfaisante), Denys le PÃrigÚte, Coluthos, Tryphiodore, Theognis, Apollonios de Rhodes, Oppien de Syrie, Quintus de Smyrne, Nonnos de Panapolis...Les volumes 3 et 4 sont consacrés aux tragédiens, auteurs de comédies et compositeurs d'épigrammes on y trouve leses oeuvres de Sophocle, Euripide, Eschyle, Aristophane, Ezechiel, Pindare, Manuel Philès, Georges de Pisidie, Jean Tzétzès, Clément d'Alexandrie, et plusieurs compilations. Les auteurs des traductions du grec en latin n'étant que rarement cités par les compilateurs, leurs sources mériteraient d'être étudiées plus avant. Une édition des tomes 1 et 2 parue à la même date porte au titre du premier volume l'adresse « Petrus de la Rouière » cette-dernière est presque en tous points identique, mais le feuillet (blanc ici) après la dédicace y est imprimé (avis au lecteur, « Poetarum Graecorum Lectoris »). Toutes deux portent in fine la mention « Execudebat Petrus de la Rouiere ». Provenance : Guy Rachet (né à Narbonne en 1930), écrivain. Ex-libris manuscrit moderne « Guy Rachet 1958 » à l'encre noire sur la première garde blanche du vol. 2. Notes au crayon et à l'encre bleue, principalement concentrées sur les pages 704-715 (Theognis) ; ces pages portent la mention « notes faites à Cannes en 1958-59 ». Historien et archéologue autodidacte, auteur de romans historiques, Guy Rachet spécialisé dans l'Égypte ancienne, publia également plusieurs ouvrages consacrés à la Grèce : Dictionnaire de la civilisation Grecque (1968), Archéologie de la Grèce préhistorique (1969), La Tragédie grecque (1973)... Mors fendus, coins arasés, manques aux coiffes du vol. 1 : quelques mouillures marginales, quelques feuillets roussis (principalement au vol. 2), galeries de xylophage sur quelques feuillets au second tome du vol. 1 ayant emporté quelques lettres.
s. l. s. n. s. d. (vers 1860) In-16° (158 x 100 mm), [322] ff. - [31] ff. bl. [14] ff. de table, demi-basane vert sombre, dos lisse muet orné de filets dorés et roulettes à froid, plats de papier gaufré à motif floral (reliure de l'époque).
Un panorama de la chanson populaire au milieu du XIXe siècle. Recueil soigneusement manuscrit de 555 textes de chansons populaires (numérotation fautive), composés pour la plupart entre 1820 et 1860. 160 environ ne semblent pas avoir été documentées dans les principaux recueils numérisés. Titre calligraphié, table alphabétique reliée in-fine. A l'aube du XIXe siècle, la chanson, précédemment transmise principalement par l'oral, envahit le monde de l'imprimé ; dès les années 1830 sont entreprises plusieurs démarches de collection et préservation des textes de chansons « populaires », perçus par les annalistes comme « une vision assez fidèle de l'état d'esprit de ceux qui écrivent peu et dont les opinions ne sont généralement parvenues jusqu'à nous que par l'intermédiaire d'observateurs lettrés extérieurs à leurs préoccupations » (La muse du peuple, p.14). Reflet ou construction d'une « voix du peuple » et d'une identité nationale, témoignage ou acteur de mutations sociales, la chanson est omniprésente, et « se fait entendre partout où des groupes se constituent » (p.1)Ce recueil, par sa richesse et son étendue, propose un véritable panorama de la chanson française au milieu du XIXe siècle : pièces bluettes ou tendant au mélodrame, contes de Perrault mis en musique, chants militaires ou ouvriers, chants anti-monarchiques ou hymnes à la gloire de Napoléon, récits de vendettas corses, odes aux paysages des Hautes-Alpes, moqueries à l'endroit des auvergnats, romances arabisantes ou espagnolisantes, chansons de pêcheurs et de flibustiers, chansons-parades grivoises, amphigouris demi-parlés, monologues chantés du « roi des dandys » ou du brigand des montagnes, sonnets, vers pieux ou gauloiseries, airs de l'opéra-comique L'inévitable Béranger est bien représenté, de même que Marc-Antoine Désaugiers (environ 40 pièces chacun). Parmi les auteurs cités, on relève également Hippolyte Guérin, Francis Tourte, Gustave Lemoine, Eugène de Lonlay, Eugène Scribe, Gustave Nadaud, Victor Rabineau, Edmond Lhuillier, Frédéric Bérat, Marc Constantin, Frédéric de Courcy ainsi que Lamartine, Victor Hugo, François René de Chateaubriand, Alexandre Dumas ou encore la Reine Hortense. Certaines des pièces non-documentées dans les principaux recueils retiennent notre attention : - Une curieuse ode au café (n°57), « tige divine » dont « chaque goutte bronzée » a inspiré Rousseau, Voltaire, Lamartine et Béranger ; - Une épopée en XII chants à la gloire de Napoléon (n°199), composée par Léon Quentin (il s'agit de l'une des seules pièces pour laquelle le copiste identifie l'auteur) ; - Une pièce sentimentale anti-esclavagiste, « Le fils de l'Esclave nègre » (n°267 bis) ; - « Le zéphyr joyeux » (n°443), chanson des Bataillons d'infanterie légère en Afrique (ou Bat' d'Af) ; - 2 pièces demi-parlées, « Le tambour du village » (428) et « Le feu d'artifice » (472), qui empruntent au « parades » du XVIIIe siècle à la fois le parler zozotant et la pratique de l'amphigouri ; - 5 pièces à double-sens grivois, « Le pot au feu » (442), « La jarretière » (491), « La charge en 12 temps » (494), « Le jeu de billard » (495) et « La mécanique » (496). Frottements, manque de papier au plat inférieur. Quelques rousseurs. Dariulat, Philippe. La muse du peuple. Chansons politiques et sociales en France, 1815-1871. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2010.
Paris / Neubourg 1854-1866 Grand in-8° (249 x 171 mm), [1] f. (98 pp. [1] pl. dép. [1] f.) in-16° réenmargés - ([1] pl. - 66 pp. - [1] pl.) in-16° réenmargés - 72 pp. in-8° réenmargées 63 pp. in-8° réenmargées [1] f. 30 pp. [1] f. bl. 8 pp. 16 pp. in-8° réenmargées [1] f. 32 pp. 32 pp. réenmargées 72 pp. réenmargées 36 pp. réenmargées [1] f. réenmargé [1] f. bl. [2] ff. [1] f. - [1] f. - [1] f. [1] f. bl. [8] ff. dont [2] ff. de couverture 14 pp. [1] f., demi-chagrin rouge à coins, dos à 5 nerfs orné, double filt sur les plats, tête dorée (reliure de l'époque).
Un recueil factice d'ouvrages rares, documents et articles de presse sur Béranger Recueil factice consacré à Pierre Jean de Béranger, comprenant 10 ouvrages et plaquettes (biographies, ouvrages critiques), 78 pages de coupures de presse, et 6 documents divers (textes de chansons, partitions) dont un texte de chanson manuscrit. La plupart des pièces sont réenmargées ou rognées au format grand in-8°, tandis que d'autres sont insérées à la reliure. Certaines sont enrichies des notes manuscrites du compilateur. L'ouvrage s'organise comme suit : - Note du compilateur, manuscrite à l'encre rose sur la première garde blanche « Ce recueil sur l'immortel chansonnier est fort intéressant, pour le faire entrer dans la collection complète de ses oeuvres, j'ai été obligé, comme on le voit, de remonter presque toutes les pièces qui le composent dans le format grand in 8° - ce volume est curieux. Lisez-le ami lecteur, vous ne perdrez pas votre temps / 15 janvier 1867 / Lebert / membre de la société d'histoire de Normandie et de basse Normandie »- Titre manuscrit « Biographies de Béranger. Notes, Pamphlets et Documents Divers Recueillis par J. A. Lebert, Médecin Vétérinaire. Neubourg, 1866 » - DE MIRECOURT, Eugène. Béranger (collection "Les Contemporains"). Paris : J. P. Roret et cie, 1854. 98 pp. [1] pl. dép. [1] f. É. O., bien complète du facsimile. Manque le portrait en frontispice, remplacé par un portrait de Béranger gravé par Leguay d'après Sandon, issu de la biographie parue chez Ferdinand Sartorius (sous-citée). Réenmargé. Rousseurs, mouillures pâles. - CASTILLE, Hippolyte. Béranger (collection "Portraits historiques au dix-neuvième siècle"). Paris : Ferdinand Sartorius, 1857. [1] pl. - 66 pp. - [1] pl. É. O., bien complet du frontispice (portrait de Béranger gravé par Leguay d'après Sandon) et du facsimile d'une lettre autographe de Béranger. Réenmargé. Rousseurs, mouillures pâles. - TRAVERS, Julien. Béranger, Littérateur et Critique, d'après sa correspondance. Paris : Chez Frédéric Henry & Chez A. Hardel, 1861. 72 pp. É. O. Réenmargé. Quelques rousseurs. - ANONYME. Revue Trentenaire à Béranger, Satires Politiques, par un Paysan. Toulouse : L. Jougla, 1848. 63 pp. É. O. , rare recueil de 12 pièces satiriques en vers dédiées à Béranger « qui au temps de nos revers redonna un peu d'espoir au soldat et au laboureur »(p. 4). Rares rousseurs. Réenmargé. - Titre manuscrit « Mort de Béranger. Compte rendu de ses funérailles et Notices historiques, Extrait des journaux de l'époque. Paris 1857 ». - 30 pp. avec coupures d'articles réenmargées relatives à la mort de Béranger, datées du 5 juillet (date à laquelle sa maladie est rapportée par les journaux) au 22 juillet 1857. Manques complétés par le compilateur à l'encre brune. Note du compilateur à l'encre rose en marge de l'un des articles : « cet art. signé Veuillot, l'ultramontain L'hypocrite, m'est suspect : il est douteux que Béranger ait démenti le principe de toute sa vie. » Un article manuscrit à l'encre rose, daté du 12 juillet 1865. - Une notice de 8 pp. sur Béranger, Biographie de P. J. de Béranger, numéro de presse hors-série paru chez Durand. - BOITEAU, Paul. Lettre à M. Renan [] sur son article du Journal des Débats du 17 décembre 1859. Paris : Perrotin, 1859. Virulente diatribe contre un article de Renan, fort sévère envers Béranger. « Je n'ai pas appris le syriaque et je n'en étais ni fâché, ni aise ; mais je n'hésite plus : j'en suis fier. [] A force d'aller loin chercher des dialectes, on ne sait plus penser en français ; et il paraît que l'étude approfondie de la symbolique d'Asie transforme tout doucement les esprits d'Europe réputés les plus vigoureux en des espèces indiennes qui ne comprennent plus grand'chose au mouvement de la civilisation » (p.3). É. O., 16 pp. Réenmargé. Ex-libris « Lebert » à l'encre rose sur la page de titre. Tampon « Timbre Impérial ». - Titre manuscrit « M. Pelletan (de la Presse) contre Béranger, défendu par M. Louis Jourdan (du Siècle), Paris 1860. Note explicative du compilateur au dos : « On ne peut se dissimuler que [Pelletan], assez malveillant d'ailleurs, n'ait parfois raison dans le jugement sévère qu'il porte sur Béranger ; mais le Démocrate aurait dû laisser cette tâche aux Dévots, aux ultramontains et aux partisans du Droit divin ». - 32 pp. de coupures d'articles de presse réenmargées au format grand in-8°. Comprenant 3 articles issus de La Presse (12, 22 et 29 avril 1860), 2 articles du Siècle (14 avril et 1e mai 1860), un article du Journal de Rouen (13 juillet 1862) et un fragment de poésie par Justin Couroux Després. Dates et sources à l'encre rose, une note à l'encre bleue. Un petit manque complété à l'encre brune. - PELLETAN, Eugène. Une Étoile filante. Paris : E. Dentu, 1860. Mention de 2e édition. Quelques rousseurs. 32 pp.. Réenmargé. - BOITEAU, Paul. L'équité de M. Pelletan. [Perrotin : Paris, 1860]. 16 pp. Réenmargé. Tampon « Timbre Impérial ». - MIROY, Constant. La lune Rousse, réponse à Une Étoile filante. Paris : Frédéric Henri, 1860. 72 pp. É. O. Réenmargé. Rousseurs, tampon « Timbre Impérial ». Note du compilateur à l'encre rose au faux titre : « j'ai [démonté] cette Brochure en 1862. Lebert ». - POMPERY, Édouard de. Béranger, sa biographie, son caractère. Paris : Librairie du Petit Journal , 1865. É. O., 36 pp. Réenmargé. Légère mouillure, commentaire du compilateur à l'encre, notice bibliographique contrecollée au dos du titre. - Coupure de presse réenmargée, article paru dans Le Moniteur universel du soir le 13 mai 1866. 5 pp. - LECLERC, Théodore. « La Tombe de Béranger, Romance ». pp. 115-116 (soit 1 f.) d'un recueil non-indentifié. Réenmargé. - HOUSSAYE, Arsène (texte), CHAUTAGNE, J. Marc (musique). « Béranger et L'Académie ». [Ledentu]. 5e édition augmentée d'un nouveau couplet (mention au titre). Partition et paroles. [2] ff. rognés au format in-8°. - FROSSARD, Émile. « Les cheveux blancs de Béranger ». Paris : chez Nez. Paroles de chanson. [1] f. - LIMAYRAC, Paulin « Béranger ». Coupure de presse. Article paru dans Le Feuilleton de la presse du 21 mai 1865. [1] f. - Manuscrit, signé L. S., daté de juin 1849 et vraisemblablement inédit, d'un texte de chanson en hommage à Béranger. [1] f. recto-verso. Encre brune. - La Marseillaise, chant patriotique [] Dessins de Charlet. Paris : Jules Laisné. 1848. [6] ff., couverture conservée. Partition et paroles, avec une notice de Félix Pyat. Illustré de dessins de Charlet gravés par Hébert, Guillaumot, Lavoignat, Pibaraud, Porret et Breval. Mention de 5e édition sur la couverture. Rogné au format grand in-8°. Rousseurs. - 14 pp. de coupures de presse (dont Le Siècle et Patrie Littéraire) datés du 1861, 1863 et 1866, réenmargées au format grand in-8°. Dates à l'encre rose. Manque complété à l'encre brune. - [1] f. de table manuscrit, recto-verso. J. A. Lebert, vétérinaire de Neubourg, membre des sociétés d'histoire de Normandie et de basse Normandie, possédait une bibliothèque de plus de 2000 ouvrages. Il en fit paraître un catalogue, tiré à 100 exemplaires. PROVENANCE : Institut catholique de Lille, Tampon humide vert "ARCHIGYMNASII - INSULENSIS CATHOL" au titre et à plusieurs pages.
Bruxelles Kistemaeckers (imprimé par Vanbuggenhoudt) s. d. [1888] ln-16° (201 x 137 mm), 159 - [1] ff., br., sous couverture rempliée de fragile parchemin végétal
Un rarissime exemplaire sur Japon du plus curieux des livres d'heures Exemplaire imprimé anopistographiquement sur papier du Japon de cette édition unique tirée à petit nombre et non mise dans le commerce. L'éditeur annonce début 1888 2 qu'il « prépare une édition de haut ragoût [qui] parodie page par page un livre d'heures [...] avec des encadrements miniatures à chaque page [dont il] garde provisoirement l'anonyme ; quant au dessinateur... il ne signera pas. Mais le secret sera bientôt celui de Polichinelle. ». L'illustration se compose de 16 encadrements miniatures en couleurs reprenant les codes des missels de l'époque en y insérant des scènes libertines inspirées, entre autres, d'oeuvres de Félicien Rops telle que Pornokratès - La Dame au cochon. Mais si l'illustrateur n'est apparemment pas Rops, ne s'agirait-il pas de Louis Legrand ? En 1889, le missel impie fut fortuitement découvert chez Kistemaeckers, alors que les autorités pistaient deux livres licencieux publiés anonymement. Une descente de police chez l'éditeur met à jour le stock d'un des deux livres recherchés et en dévoile l'existence d'un troisième, ledit Livre d'heures, réservé à des souscripteurs prêts à débourser le prix exorbitant de 40 francs. Sur la couverture du présent exemplaire le 40 est minutieusement remplacé à l'encre rouge par un 100, voila donc le prix d'un tel exemplaire. L'ouvrage est peu courant mais souvent mis en avant de par sa singularité. On le retrouve dans de grandes collections (Piat, Massicot, Nordmann) ou chez plusieurs libraires (Berès) mais toujours sur papier courant. Malgré nos recherches nous n'avons pu trouver d'autres exemplaires sur grand papier. Abrégé des devoirs d'un libertin pour le cours de chaque journée ; Prières du matin ; Méditation I ; Prières du soir ; Exhortation ; Les litanies de la vierge ; Méditation II ; La sainte messe ; Messe de communion ; Retraite en cabinet ; Méditation III ; Voluptueuses lamentations ; Litanies des saints ; Méditations IV ; Pschutt dominical ; Messe de mariage ; Conversations intimes entre la mère Fessembois et soeur Confite de la communauté du Saint-Coccyx, sur la personne de frère Catulle, leur confesseur conventuel ; Histoire édifiante ; Le verset de la fin ; tels en sont les chapitres. Petits manques à la frêle couverture, quelques rares rousseurs
Toulouse Augustin Manavit 1820 In-8° (220 x 138 mm), 19 pp. - [1] p. bl., br., sous couverture cartonnée de papier dominoté avec étiquette au titre manuscrit à l'encre brune sur le plat supérieur, chemise demi-maroquin vert à dos lisse et intérieur de tissu velouté Lavallière, étui de papier vert avec armes au centre des plats (travail de l'époque).
L'exemplaire de l'aide de camp du duc de Berry, témoin direct de son assassinat Cette brochure fut rédigée « à chaud » notamment d'après les témoignages, du comte de Clermont-Lodève et du vicomte de Montélégier, gentilshommes du duc, du comte de Ménard, premier écuyer de la duchesse de Berry et du comte César de Choiseul, aide de camp du Prince, tous présents au moment de l'attentat de l'ouvrier bonapartiste Louvel qui coûta la vie, dans la nuit du 13 au 14 février 1820, au duc de Berry, fils du comte d'Artois (futur Charles X), neveu du roi Louis XVIII et héritier potentiel au trône de France. L'assassinat eut un fort retentissement dans le pays car c'est sur le duc de Berry que l'avenir de la dynastie des Bourbon reposait, l'opinion le perçu donc comme un régicide. PROVENANCE : César (Louis Marie Joseph Gabriel César) comte de Choiseul-Beaupré (1781-1823), avec ses armes (d'azur à la croix d'or, cantonnée de dix-huit billettes du même, cinq dans chaque canton du chef, ordonnées 2, 1 et 2, et quatre dans chaque canton de la pointe, ordonnées 2 et 2.), colonel, aide-de-camp du duc de Berry. Rousseurs, dos de la chemise fendu avec petits manques.
Paris Capelle et Renand 1809 In-16° (145 x 89 mm), 216 pp. - [1] f. de frontispice, veau marbré, dos lisse orné, roulette en encadrement sur les plats avec chiffre couronné au centre, filet sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque)
L'exemplaire du roi Jérôme et de la reine Catherine de Westphalie sauvé des flammes de l'incendie des Tuileries Édition originale de ce dixième volume d'une série à succès débutée en 1800. PROVENANCE : Jérôme Bonaparte et Catherine de Wurtemberg, avec leur chiffre couronné 1. Roi et reine consort de Westphalie de 1807 à 1813 puis prince et princesse consort de Montfort en 1816. Napoléon Joseph Charles Paul Bonaparte, dit Napoléon-Jérôme ou « Plon-Plon » avec son tampon humide (gratté) sur le titre. Prince français, comte de Montfort, de Meudon et de Moncalieri. Fils du précédent. Reliure noircie, cuir rétracté avec petits manques, mors fendus sont ici les dommages consécutifs à l'incendie des Tuileries par les communards en 1871. Ce sont alors là que se trouvaient les bibliothèques des princes. Il s'agit donc de l'un des rares exemplaires qui fut sauvé des flammes.
Paris éditions Amélie 1975-79 In-8°, 41 volumes de trois formats distincts : 208 x 142 mm (n°1-12), 240 x 173 mm (n°13-19), 232 x 154 mm (n°20-41)
Intéressante revue ésotérique Rare tête de collection (du n°1, publié en décembre 1975, au n°41, publié en juin 1979) de cette intéressante revue ésotérique recoupant un vaste éventail de thématiques : sociétés secrètes, OVNIs, parapsychologie, spiritualité, réincarnation, cryptides, maisons hantées, médecine alternative, astrologie On citera par exemple « Initiation à la marche sur le feu », « les voyantes et les hommes politiques », ou encore « exorcisme Luciférien à bordeaux 1978 » Petits manques et frottements au dos, abrasion à la couverture du numéro 4, manque au plat inférieur de la couverture du n°13
Paris Veuve Duchêne s. d. [1781] In-12° (166 x 105 mm) de vi - 332 pp., maroquin rouge, dos lisse orné, encadrement d'un triple filet sur les plats, filet sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque).
Rare exemplaire sur papier de Hollande en maroquin de l'époque Rare édition originale illustrée d'un titre gravé de Marillier. Elle présente les pièces qui devaient figurer entre 1765 à 1780 au sein des seize premiers volumes dudit almanach mais qui pour diverses raisons n'avaient pu être publiées. On rencontre dans l'Almanach des Muses les productions de tous ceux qui se mêlent alors d'écrire des vers : Piron, La Dixmerie, Colardeau, Saint-Lambert, Voisenon, La Harpe, Roucher, Laclos, Sedaine, Parny, Chamfort, etc. On y trouve assez souvent des pièces de Voltaire, de Dorat, de Baculard d'Arnaud. Publié sans interruption de 1765 à 1833, ce célèbre almanach est le porte-drapeau de la poésie française durant la période pré-romantique. Il fut lancé par Sautreau de Marsy qui a présidé à sa destinée de 1765 à 1793 avec le concours de Joseph Mathon de la Cour pour les années 1766, 1767, 1768, 1769. Etienne Vigée lui a succédé pour la période 1794-1820, après avoir été le collaborateur de l'Almanach depuis 1778 et probablement son éditeur responsable à partir de 1789. Viennent ensuite Justin Gensoul de 1821 à 1829 et Jules Lesguillon de 1830 à 1833. PROVENANCE : « Made. DE PINIEUX. », ex-libris gravé au contre-plat supérieur, XVIIIe siècle. Petit manque superficiel à la coiffe supérieure, petits manques à deux coins.
S. l. 1833-1850 In-12° (156 x 92 mm), 9 ff., boîte en carton vert et or imitant une reliure oblongue, basane verte, dos muet orné d'un motif doré rayonnant, « Souvenir » en pièce de titre avec un cadre rayonnant sur le plat supérieur, fleurons à froid représentant des têtes de chinois en écoinçons
Charmant album amicorum Germano-néerlandophone avec ouvrage en cheveux et fines broderies La boîte s'ouvre au recto sur une gravure représentant les berges de Nord-ouest de Hambourg. Au verso, un coussinet de satin bleu porte l'inscription « Erinnerung an meine theuren ». L'album renferme 9 feuillets : Sur le premier, une mèche de cheveux tressés, brodée de perles bleues et rouges, entoure un message d'amitié signé par Charlotte Overmann (1850). Le deuxième est brodé d'une guirlande en perles et fils dorés ; de fins morceaux de parchemin figurent les pétales. Cette guirlande entour un poème en anglais (1833). Le troisième feuillet présente une fine broderie de branches où éclosent des bourgeons oranges, jaunes et mauves. Elle orne un poème en néerlandais daté de 1839. Sur le quatrième, une broderie figure une riche composition florale de camélias, de crocus, d'azalées et de pervenches rehaussées par plusieurs sortes de verts. Un poème d'amitié en néerlandais, signé par G. A. Broedelet, complète la composition. Ce charmant voyage à travers les souvenirs et les amitiés d'une jeune fille se conclut par une série de cinq paysages dessinés au crayon (deux sur feuillets de couleur). Ils sont signés par I. W. Brands, MacDonalds, et Jean le Perre. Le dernier croquis porte les initiales M. E. O. est la date de 1833 Quelques très légers frottements, mors supérieur un peu fragile, petit manque à la gravure, quelques très petites taches sur les feuillets
Paris janvier 1629 In-f° (339 x 278 mm), [78] ff. manuscrits sur parchemin à l'encre brune vraisemblablement d'une seule main et [1] f. manuscrit sur papier à l'encre brune collé au recto du contreplat inférieur d'une autre main, annotations en marge à l'encre brune d'une graphie différente, réglure à froid, titre et note au verso du dernier feuillet de deux mains différentes, veau brun, dos à 6 nerfs orné, gardes de vélin, tranches rouges (relié en 1734).
Expédition d'importance historique de la célèbre ordonnance de 1629 dite "Code Michau" superbement calligraphié pour son auteur, garde des sceaux sous Louis XIII Expédition d'importance historique de l'ordonnance de 1629 collationnée sur l'original par [Nicolas ?] Fardoil, conseiller et secrétaire du roi à l'attention du garde des sceaux Michel de Marillac. L'ordonnance de janvier 1629, dernière ordonnance générale dite « de réformation » composée de quatre cent soixante-et-un articles envisageait tous les aspects du gouvernement. Cette première tentative de la monarchie visant à entreprendre autant de réformes en un seul texte se présentait comme l'oeuvre d'un homme : le garde des sceaux Michel de Marillac. Issue des volontés réformatrices des états-généraux de 1614 et des deux assemblées des notables de 1617 et 1626, cette ordonnance se voulait également une réponse à deux précédents échecs : l'édit de juillet 1617 du garde des sceaux Guillaume Du Vair puis l'édit de juin 1627 de réformation de la justice de Michel de Marillac, qui avaient tous deux échoué suite à l'opposition du Parlement de Paris. L'hostilité des robins (magistrats du Parlement) qui lui reprochèrent d'avoir tenté de réduire, à travers l'ordonnance, leurs pouvoirs se matérialisa par le refus de plusieurs parlements de province d'enregistrer l'ordonnance. Le lit de justice du 15 janvier 1629, destiné à l'enregistrer de force à Paris à la demande du souverain, la discrédita définitivement. L'ordonnance de Marillac, trop libérale pour l'époque, et portant atteinte à trop d'abus ou de privilèges, ne fut malgré la procédure jamais enregistré, créant un précédent retentissant. Un feuillet collé au contreplat inférieur indique les « parlements ou conseils supérieurs » qui auraient enregistré, enregistré avec modifications ou refusé l'enregistrement de l'ordonnance. On y apprend que le seul qui l'aurait observé après l'avoir enregistré (avec modifications) serait celui de Dijon. A la suite de cet échec, on personnifia l'ouvrage en l'affublant du sobriquet de « Code Michau » et on tenta d'en faire une simple compilation alors qu'il s'agit d'un véritable travail intellectuel. Marillac chercha dès lors, à rebours de l'assignation personnelle du texte, à montrer combien il s'agissait au contraire d'un travail issu d'une élaboration collective, longue, et qui a puisé à toutes les sources de légitimité (ministres ; experts et praticiens, reconnus pour leurs compétences juridiques ; un cardinal pour les questions d'Église, puisque c'est Richelieu qui a supervisé cette partie, et un général pour les règlements militaires, puisqu'on a repris le règlement écrit à La Rochelle par Schomberg). À plus long terme, en revanche, le code constitua une sorte de référence constante, mais souvent souterraine ; admiré par beaucoup, il resta longtemps peu cité. Il faut donc distinguer le destin du « Code Michau » du texte de l'ordonnance : si le premier souffre d'une irrémédiable condamnation politique, parfaitement connu depuis longtemps, la seconde a continué à cheminer. Et ce mouvement annonçait les grandes ordonnances du Grand Siècle et la volonté unificatrice de Louis XIV. Ainsi, au sein même de l'administration monarchique, lorsque Colbert demande des mémoires afin de préparer l'ordonnance de 1670, ceux-ci citent abondamment l'ordonnance de 1629 et la définissent comme très bien conçue. Colbert, lui-même, la citera en ces termes : J'estime que nous devons spécialement nous attacher aux dernières Ordonnances, entre lesquelles est celle de M. le garde des sceaux de Marillac, qu'il faut avouer avoir esté dressée avec grand soin et avec un esprit plein de zèle et de justice. Michel de Marillac (1560-1632) est l'héritier d'une vieille famille d'Auvergne traditionnellement au service des ducs de Bourbon et de la monarchie française. Son père Guillaume de Marillac est contrôleur général des finances en 1569. Avec l'approbation du nouveau roi Henri IV, Marillac devient maître des requêtes en 1595. Dans cette fonction, il remplit de nombreuses missions auprès du Conseil du roi, en particulier dans les provinces et préside de nombreuses commissions juridiques et financières, spécialement sous le Chancelier Nicolas Brûlart de Sillery. Quand Marillac démissionne en tant que maître des requêtes en 1612, Sillery le nomme Conseiller d'État, il se spécialise dans les affaires financières. Cette promotion est encouragée par Marie de Médicis, alors régente, à qui la famille de Marillac était déjà liée par des mariages et des liens de service. Marillac, ligueur chevronné, devient l'une des figures emblématiques du mouvement, il dirige le parti dévot à la suite du cardinal de Bérulle. Il est nommé surintendant des finances en 1624 puis garde des sceaux à partir de 1626 à une époque où Marie de Médicis retrouve toute sa puissance politique. Ses efforts de réforme, visant notamment à faire plier les parlements et États provinciaux, lui confèrent une réputation d'autoritarisme, plus grand encore que celle de Richelieu. Ce travail de juriste privilégiant la réforme intérieure de l'État et la défense du catholicisme l'oppose à Richelieu dont la politique est centrée avant tout sur la résolution des problèmes internationaux de l'époque. Dès la fin de la révolte protestante en 1629, les deux ministres se livrent une guerre larvée. Richelieu encourage le Parlement à ne pas enregistrer la présente ordonnance et Marillac s'oppose à l'intervention française en Piémont et à la guerre contre l'Espagne. Malgré l'appui de Marie de Médicis, La journée des Dupes et le triomphe du Premier ministre et de ses orientations scellent le sort de Marillac. Il est exilé, déplacé, puis finalement enfermé au château de Châteaudun. Il y meurt le 7 août 1632. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages politiques et religieux, dont de traductions pour ces derniers. PROVENANCE (d'après la note manuscrite au verso du dernier f.) : Michel de Marillac, copie personnelle, par descendance qui en 1725 en fit don au suivant, Barthélemy-Joseph Bretonnier (1656-1722), jurisconsulte à Lyon, avocat de la suivante, Magdeleine Philiberte Grumel, dame Depiney, veuve de Louis Depiney (d'Epiney, d'Epinay), qui le produisit en la Grande chambre devant René Pucelle, dit « l'abbé Pucelle », conseiller-rapporteur au Parlement de Paris, et en fit don au suivant, « Dejoly » ?, signataire non identifié de la note, qui le fit relié en 1734. Comme dit précédemment, le Parlement de Paris n'a jamais transcrit l'ordonnance sur ses registres. Les Archives nationales ne dispose donc d'aucune copie officielle du texte. Seuls demeure vraisemblablement, quelques actes isolés y faisant référence et en citant des bribes dans le but de la « neutraliser ». Le texte fut quant à lui publié sous le titre d'Ordonnance du roy Louis XIII . Roy de France & de Navarre, sur les plaintes & doleances faittes par les deputez des Estats de son royaume convoquez & assemblez en la ville de Paris en l'année 1614. & sur les advis donnez à sa Majesté par les assemblées des notables tenuës à Roüen en l'année 1617. & à Paris en l'annéee 1626. Publiée en Parlement le 15. janvier 1629 (Paris : A. Estienne, P. Mettayer & C. Prevost, 1629). Mors, coins et coiffes restaurés, premier feuillet taché, quelques taches au second.
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Londres Clements 1710 In-12° (149 x 88 mm) de [4] ff. - 362 pp - [1] f. verso bl., maroquin rouge, dos lisse orné, triple filet doré en encadrement sur les plats avec fleurette en écoinçons, filet sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. (Reliure vers 1750, une fiche ancienne ainsi que plusieurs notes l'attribuant à Derome).
L'exemplaire d'Henry Drury en maroquin de l'époque Cette célèbre collection de lettres latines satiriques apparues en 1515-1519 à Hagenau en Allemagne soutient l'humaniste allemand Johann Reuchlin, se moquant des doctrines et des modes de vie des scolastiques et des moines, principalement en prétendant être des lettres de théologiens chrétiens fanatiques discutant du fait de savoir si tous les livres juifs devraient être brûlés comme non-chrétiens. L'ouvrage se base sur la dispute publique réelle entre l'humaniste allemand Johann Reuchlin et certains moines dominicains, en particulier l'ancien juif converti Johannes Pfefferkorn qui avait obtenu de l'empereur romain Maximilien Ier l'autorisation de brûler tous les exemplaires connus du Talmud en 1509. Le titre fait référence au livre Epistolae clarorum virorum de Reuchlin, publié en 1514, qui contenait une collection de lettres à Reuchlin sur des questions savantes et intellectuelles d'éminents humanistes allemands comme Ulrich von Hutten, Johann Crotus, Konrad Mutian, Helius Eobanus Hessus et autres, pour montrer que sa position dans cette controverse avec les moines était acceptée par les savants. Le terme moderne d'obscurantisme dérive du titre de cet ouvrage. Comme les théologiens du livre avaient l'intention de brûler les oeuvres « non-chrétiennes », les philosophes des Lumières utilisèrent le terme pour désigner les ennemis conservateurs, en particulier les ennemis religieux des Lumières progressistes et leur concept de la diffusion libérale de la connaissance. Cette édition les fait suivre de deux pièces satiriques attaquant Pierre Lizet, premier président au Parlement de Paris, à l'origine de la Chambre ardente contre les protestants, toutes deux attribuées à Théodore de Bèze parues respectivement en 1553 et 1584 bien que celle-ci fut probablement écrite à la même époque que la première. Le Passavant, lettre fictive en latin d'un serviteur, Benoît Passavant, à son maître Pierre Lizet, envoyé en espion à Genève pour voir comment ses livres y sont reçus prétextant être là pour s'informer de l'opinion de Calvin qui failli involontairement être entraîné par les critiques convaincantes des protestants. Bèze en profite pour dessiner avec une main de maître le portrait caricatural de Lizet dont le nez est tuméfié et rouge par suite de l'ivresse et de la maladie vénérienne. Et la burlesque Complainte de Messire Lizet, en vers français heptasyllabiques, éloge sérieux d'une chose dérisoire, à savoir le nez, victime de la syphilis, de Pierre Lizet. PROVENANCE : De la fameuse collection d'Henry Joseph Thomas « Harry » Drury (1778-1841) avec la note autographe « Coll. per. H. Drury /. Harroviae. 1818. [...] » en 1ère garde blanche. Éducateur anglais, érudit, professeur à Harrow pendant 41 ans, de 1801 à 1841, où il a été le tuteur de Lord Byron, dont il est ensuite devenu un ami proche et correspondant. Catalogue Drury, n°1322. Ex. cité par Lowndes. 1 « MYERS & CO., 59A High Holborn, LONDON, W. C. RARE BOOKS-FINE PRINTS. », étiquette au bas du contreplat supérieur. Petit manque à la pointe du mors supérieur.
Paris Claude Barbin 1680 In-18° (143 x 91 mm), [2] ff. - 160 pp., maroquin vert-canard, dos à cinq nerfs orné, encadrement d'un triple filet sur les plats, roulette intérieure, tranches dorées (reliure postérieure signée DURU ET CHAMBOLLE 1862)
Un rêve "précieux" en reliure de Chambolle et Duru Première édition collective de ce recueil de 85 pièces galantes dont une majorité de petites formes en vers (quatrains, madrigaux...). Lachèvre (Bibliographie des recueils collectifs de poésies, T. III, p. 15) identifie 58 pièces n'étant pas parues dans des recueils antérieurs, dont une qu'il attribue à Charles Perrault.Une préface signée par une amie de la poétesse dédie à titre posthume l'ouvrage à la Marquise de Neuville, dont Madame de Lauvergne aurait été la protégée : «Vous eûtes autrefois tant de bonté pour celle qui a composé ces petits Ouvrages, que je n'ay pas crû vous déplaire en vous les présentant, & en les faisant paroître au jour avec vôtre Nom ». L'identité de cette poétesse, cependant, a mené à la confusion même l'auteur du Grand dictionnaire des précieuses, et Lachèvre détermine qu'au moins cinq personnes auraient contribué à l'écriture du recueil. Il note, en outre, que Barbin « extrait » des poèmes publiés précédemment : il reprend notamment une série de 23 poèmes du Recueil La Suze-Pelisson (G. Quinet, 1664), à l'édition duquel il avait contribué. Stéphanie Bung suggère ainsi que la commercialisation du Recueil Lauvergne serait orchestrée de manière à re-contextualiser artificiellement les poèmesà travers une fiction d'amitiés saphiques et d'écriture collective autour d'une femme de la noblesse En cela, le Recueil Lauvergne anticipe le Recueil des plus belles pièces des poètes françois publié par Barbin en 1692 et souvent considéré comme la première anthologie de la poésie française ; du Recueil de Lauvergne à l'anthologie, en effet, il n'y a que l'admission d'une démarche de collection plutôt que sa dissimulation. La reliure porte la signature de René Victor Chambolle (1834-1898) et Hippolyte Duru (1803-1884), qui s'associèrent en 1861. Leur travail, très apprécié par Henri d'Orléans duc d'Aumale, figurait dans l'exposition de 180 livres qu'il organisa en 1862 pour les membres du Fine Arts Club de Twickenham dans son château de Chantilly. PROVENANCE : Gustave Mouravit (1840-1920), avec cachet humide violet au titre. Bibliophile. On recense 4 bibliothèques possédant l'ouvrage en France : BnF ( 2 ex., Arsenal - Tolbiac), Bibliothèque Mazarine, Tours, et 7 à l'étranger : British Library, Boston University, Harvard, Yale, Cornell, UPenn, Newberry. Infimes frottements à la coiffe supérieure et aux coins ; Bung, Stéphanie. « Le Recueil Lauvergne (1680) de Claude Barbin. Écriture en groupe ou coup d'éditeur ? », Les Dossiers du Grihl. 29 juillet 2021.
Basel Joannem Oporinum s. d. (au colophon : aout 1560) In-8° (161 x 106 mm), 119 pp. - [1] p. bl. (signatures: A-G8 H4), basane maroquinée verte foncée à grain long, dos à quatre faux-nerfs orné avec lieu et date de publication en queue, encadrement d'un double-filet sur les plats avec armes au centre et chiffre couronné en écoinçons, tranches dorées (reliure du XIXe siècle)
Rare recueil de poésies néolatines composées pour le mariage en 1557 de l'humaniste Georg Fabricius Édition originale rare, apparemment unique, vraisemblablement publiée concomitamment à une nouvelle édition en trois parties de la « Roma » de Fabricius publiée à Bâle à la même adresse la même année. Elle est joliment imprimée en caractères italiques.L'ouvrage débute par une épître de Jakob Fabricius, frère de Georg Fabricius, à Joannes Schultetus, datée d'octobre 1557. Suivent des vers grecs liminaires de Joannes Claius, puis le recueil des poèmes en latin auxquels s'ajoutent quelques-uns en grec composés pour célébrer le mariage en 1557 de Georg Fabricius et Magdalena Faust, fille de l'administrateur scolaire Johann Faust. Les auteurs en sont : Johannes Claius, Christoph Schellenberg, Jakob Fabricius, Jakob Strasburg, Martin Heinrich, Hieronymus Schein, Gregor Bersmann, Johannes Andreas, Georg Trepta, Philipp Camerarius der Altere, Thomas Faber, Andreas Agricola, Simon Sten, Hiob Magdeburg, Adam Siber, Martin, Crusius, Blasius Fabricius, Christoph Anesorg, Matthias Brevius, Christoph von Schleinitz, Paul Mader, Andreas Cellarius, Philipp Melanchthon, Georg Fabricius et Andreas Fabricius. Georg Fabricius (1516-1571), poète, historien, épigraphe et antiquaire allemand protestant, fils de l'orfèvre Georg Goldschmied ( 1534), fréquenta d'abord l'école Thomas de Leipzig, puis l'école latine de Chemnitz. En 1534, il devint l'élève de Johannes Rivius à Annaberg. Condisciple de Job Magdeburg, il se lia d'amitié avec Adam Siber. En 1536, il s'inscrit à l'université de Wittenberg, passe à l'université de Leipzig en 1538, puis enseigne à Chemnitz et Freiberg. En 1539, il entreprit un voyage en Italie avec Wolfgang von Werthern et fit jusqu'en 1543 des études approfondies sur les antiquités romaines. Le résultat de ses recherches fut publié en 1550 sous le nom de Roma, retraçant en détail le lien entre chaque vestige de la ville digne d'être mentionné et ses références dans la littérature ancienne. En 1544, il devint précepteur à Strasbourg et au château de Beichlingen auprès de ses mécènes von Werthern. En 1546, il fut nommé recteur de l'école princière de St. Afra à Meissen, fondée en 1543, poste qu'il occupa jusqu'à sa mort. Avec un zèle inhabituel, il oeuvra malgré de nombreuses difficultés pour le progrès de ses élèves et a ainsi non seulement exercé un effet formateur sur l'école princière elle-même, mais a également eu une influence considérable sur le développement du système scolaire saxon. En tant qu'inspecteur de Heinrich von Witzleben, Fabricius fut chargé en 1549 de créer une école de garçons dans le monastère de Roßleben. En 1549, il publia la première sélection succincte d'inscriptions romaines, se concentrant surtout sur les textes juridiques. Un jalon dans l'histoire de l'épigraphie classique car pour la première fois, un humaniste démontra explicitement la valeur de telles reliques archéologiques pour l'histoire du droit sous forme imprimée, concédant tacitement aux inscriptions gravées dans la pierre le même rang que les manuscrits. En 1569, son Annalium urbis Misnae (Annales de la ville de Meissen) fut publié, établissant l'historiographie de la ville de Meissen et fournissant la seule source pour de nombreux événements de son époque. Petrus Albinus poursuivit ce travail après sa mort. Dans ses poèmes spirituels, il évite tout mot qui pourrait avoir la moindre tare de paganisme, il n'hésite pas d'ailleurs à réprimander les poètes pour leurs allusions aux divinités païennes. En 1570, il fut couronné poeta laureatus par l'empereur Maximilien II à la Diète de Spire. PROVENANCE : Joaquim Gomez de la Cortina avec ses armes et chiffre répétés et son ex-libris armorié doré sur pièce de maroquin vert au contreplat supérieur. N°2497 de son catalogue (1872) qui le décrit comme suit : « charmant exemplaire à grandes marges d'une édition imprimée en beaux caractères italiques. » Frottements aux coiffes, coins et extrémités des mors, infime manque en pointe du mors inférieur, exemplaire probablement lavé, rousseurs principalement en début et fin d'ouvrage.
Atelier Broch D'occasion tr¿s bon tat 12/04/2018 100 pages
<p class="p1"><span class="s1">Le collectif Cèdre Photographe s’est formé en janvier 2022 à partir<span></span></span><span class="s1">d’un projet de témoignage visant à mettre l’outil photographique à leur<span></span></span><span class="s1">service. Ce projet, conçu et mené par Joseph Aimard, étudiant et bénévole au Secours catholique, a été mis en place avec<span></span></span><span class="s1">le concours du CEDRE (Centre d’entraide pour les demandeurs d’asile</span><span class="s1">et les réfugiés), une antenne du Secours catholique dans le XIX<sup>e</sup><span></span>arrondissement de Paris. Le collectif compte huit membres</span></p><p class="p1"><span>issus de l’Afrique subsaharienne, du Maghreb et de l’Asie du Sud :</span><span class="s1">Harouna S., Khalid M., Mamadou Lamine D., Ousmane B., Riadh D.,</span><span class="s1">Richard C., Seydou D. et Tidjane D.<br></span><span class="s1">Ces huit photographes migrants, ainsi que Joseph Aimard et Isis Khan,<span></span></span><span class="s1">jeune professionnelle et bénévole au Secours catholique, se sont réunis chaque dimanche au cours de l’année 2022, animés par le désir<span></span></span><span class="s1">de témoigner grâce à la photographie. Ainsi, le collectif est devenu source de création,<span></span></span><span class="s1">de partage<span class="Apple-converted-space"><span></span></span>et de solidarité pour ces artistes-amateurs exilés, dont l’existence, souvent tragique, est marquée par la solitude et la difficulté</span><span class="s1">de se sentir écoutés ou compris. Par le biais d’un regard franc et nouveau, le collectif a souhaité mettre en lumière ce que la distance – linguistique, culturelle, sociale – empêche souvent de saisir dans la réalité de l’exil.</span><span class="s1"></span></p><p class="p1"><span class="s1">De cette aventure commune s’est construit cet ouvrage, les photographies<span></span></span><span class="s1">ayant été prises par le collectif et les textes écrits par Joseph Aimard.</span><span class="s1"></span></p><p class="p1"><span class="s1"><em>Je suis courage</em><span></span>est</span><span class="s1">le récit d’une traversée méconnue et incertaine.<span></span></span><span class="s1">Une traversée, car ce travail photographique s’inscrit<span></span></span><span class="s1">avant tout dans le mouvement, un mouvement par-delà</span><span class="s1">les frontières, et ici un mouvement d’errance dans un Paris</span><span class="s1">de contrastes: on y croise des visages, plus ou moins familiers, dans des lieux tantôt reconnaissables et touristiques, tantôt mystérieux et intimes.</span></p> Chantepie, 2024 Les Editions de Juillet 96 p., relié coutures apparentes 21 x 24,5
Neuf
Ouvrage collectif présenté par la Délégation à l'Action Artistique de la Ville de Paris. (Le cimetière, l'église, le marché, le square, le quartier).Nombreuses illustrations en noir et en couleurs suivi d'une Iconographie et d'une Bibliographie.Paris, Délégation à l'Action Artistique de la Ville de Paris, non daté, vers 1992 - 200 pages. Diffusion Hachette.Cartonnage de l'éditeur pleine percaline bleue. Jaquette illustrée. Très bon état. Format in-4°(28x25).
COLLECTIF - FLEURY - LEPROUX
[# ILLUSTRATEUR: collectif] - # AUTEUR: Jean d'Auvergne (collectif)
Reference : 0538
(1963)
# AUTEUR: Jean d'Auvergne (collectif) # ILLUSTRATEUR: collectif # ÉDITEUR: Ed. Jean d'Auvergne Saint-Etienne # ANNÉE ÉDITION: 1963 # ENVOI, BEAUX PAPIERS: Vélin crème de Renage # COUVERTURE: chemise impr. # DÉTAILS: In 4° en feuilles sous chemise et étui CXVI + XXIX planches ht (manque les planches 1 et 2 souvent manquantes). Tirage total de 1777 exemplaires, celui-ci n° 376 des 1000 sur vélin crème de Renage. Tome 1 seul paru. # PHOTOS visibles sur www.latourinfernal.com
# ÉTAT: Bon état
"Jacques Darras et Collectif Photographie au Quotidien (Claire Asselin Marie Lombart Jean-Marie Lantez Jean-Michel Foujols et Michel Gombart) Collectif Photographie au Quotidien (Claire Asselin"
Reference : 19310
(1982)
"1982. Amiens DRAC Picardie et le Collectif 1982 - Broché 21 cm x 25 5 cm 80 pages (non paginé) - Texte de Jacques Darras photographies du Collectif Photographie au Quotidien (Claire Asselin Marie Lombart Jean-Marie Lantez Jean-Michel Foujols et Michel Gombart) - Bon état; ouvrage réalisé à l'occasion d'une exposition à la Maison de la Culture d'Amiens"
BORDEAUX CULTURE. 2009. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 46 pages - nombreuses illustrations en couleurs dans le texte.. . . . Classification Dewey : 908.447-Régionalisme : Aquitaine
SOMMAIRE : Galerie de portraits Portraits croisés Evento 2009 : Intime Collectif par Didier Faustino La légèreté vibrante de la fête par Didier Arnaudet Le collectif et l'intimevus par les artistes d’Evento Bordeaux à l’heure de la culture angolaise Héritages historiques et culturels, par Hubert Bonin La fondation Dokolo ou les prémisses d'une aventure artistique, par Cédric Vincent Champs populaires. Caroline Melon et Jean-Paul Castaing, par Xavier Quéron Métier de la culture Du bon usage du domaine public, par Marc BertinActeur culturel Quel cirque ! Ivan Quezada, Virginie Broustéra et Pascale Lejeune, par Hélène FiszpanHistoire de l’artAttractions foraines, par Cédric VincentMécénatQuand l’art inspire les entreprises, par Isabelle BunissetActualitésAdressesÉvénements incontournablesÉditopar Alain Juppé, maire de Bordeaux Classification Dewey : 908.447-Régionalisme : Aquitaine