854 books for « camus albert »Edit

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‎[LITTERATURE] - CAMUS (Albert) - ‎

Reference : 201901568

‎Der gluckliche Tod. ‎

‎s.l., Roman rowohlt, 1972; in-12, 187 pp., cartonnage de l'éditeur. En bon état avec sa jaquette - cahier Albert Camus 1 - en Allemand.‎


‎En bon état avec sa jaquette - cahier Albert Camus 1 - en Allemand.‎

Phone number : 03 89 24 16 78

EUR9.00 (€9.00 )

‎CAMUS Albert‎

Reference : 9782845225250

‎Albert Camus - Théâtre, récits, nouvelles‎

‎1962, nrf Gallimard, in-12 reliure éditeur cuir marron de 2082 pages, jaquette, rhodoïd, étui cartonné, 161ème volume de la collection de la Bibliothèque de la Pléiade, préface par Jean Grenier, textes établis et annotés par Roger Quilliot | Etat : Très bon état général, complet (jaquette, rhodoïd, étui cartonné) jaquette proprement découpée pour laisser apparaître le dos, petits accrocs sur l'étui cartonné (Ref.: ref96896)‎


‎nrf Gallimard‎

Les Kiosques - Toulon

Phone number : 04 94 913 130

EUR30.00 (€30.00 )

‎CAMUS Albert‎

Reference : 9782845223616

(1967)

‎Albert Camus - Essais‎

‎1967, nrf Gallimard, in-12 reliure éditeur cuir marron, jaquette, rhodoïd, 183ème volume de la collection de la Bibliothèque de la Pléiade | Etat : bon état, coiffe supérieure abîmée (Ref.: KH6996)‎


‎nrf Gallimard‎

Les Kiosques - Toulon

Phone number : 04 94 913 130

EUR30.00 (€30.00 )

‎Camus Albert‎

Reference : ct2340

(2006)

‎Oeuvres complètes de Camus, Tome I-II-III-IV (La Pléiade)‎

‎NRF Gallimard La Pléiade Reliure d'éditeur 2006 Quatre volumes in-12 (11 x 17,5 cm), reliure d'éditeur pleine peau sous rhodoïd et emboîtage illustré d'un portrait de l'auteur, vol. I, CIV-1477 pages, édition publiée sous la direction de Jacqueline Lévi-Valensi, ce volume contient : Révolte dans les Asturies - L'Envers et l'Endroit - Noces - L'Étranger - Le Mythe de Sisyphe - Caligula - Le Malentendu - Articles, préfaces, conférences (1931-1944). Écrits posthumes : Premiers écrits (1932-1936) - Le théâtre du travail - Le théâtre de l'équipe - La Mort heureuse, vol. II, 1407 pages édition publiée sous la direction de Jacqueline Lévi-Valensi, ce volume contient, repères chronologiques-lettres à un ami allemand-la peste-l'état de siège-actuelles, chroniques 1944-1948, vol. III, XX, 1483 pages, édition publiée sous la direction de Raymond Gay-Crozier, ce volume contient : les juste-l'homme révolté-actuelles II, chroniques 1948-1953-les esprits-la dévotion à la croix-l'été-un cas intéressant-la chute-requiem pour une nonne-articles, préfaces, conférences 1949-1956-écrits posthumes, textes épars 1949-1956-les silences de Paris-orgueil, vol IV, XIV, 1600 pages, édition publiée sous la direction de Raymond Gay-Crozier, ce volume contient : l'exil et le royaume-réflexions sur la guillotine-le chevalier d'Olmedo-discours de Suède-actuelles III, chroniques algériennes 1939-1958-les possédés-articles, préfaces, conférences 1957-1959-textes épars 1957-1959-la postérité du soleil-le premier homme-carnets 1949-1959-articles divers-écrits posthumes ; excellent état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.‎


Abraxas-Libris - Bécherel
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Phone number : 33 02 99 66 78 68

EUR180.00 (€180.00 )

‎Bowles Paul,Camus Albert,Cocteau Jean,Cohen Albert,Collectif‎

Reference : vm1219

(1984)

‎Cahiers de l'énergumène. 4‎

‎Cahiers de l'Energumène Cahiers de l'Energumène Dos carré collé 1984 Grand in-8 à dos carré collé, couverture rempliée illustrée, 263 pp., bel exemplaire de cette revue ; très bel état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.‎


Abraxas-Libris - Bécherel
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Phone number : 33 02 99 66 78 68

EUR45.00 (€45.00 )

‎[Précieux et émouvant exemplaire de Max-Pol Fouchet : ils se rencontrent à Alger, au sortir du lycée, en 1932 ; " deux adolescents passionnés, c'est miracle, qui réclament " le droit d'aimer sans mesure " les Lettres et les femmes. Camus lui volera sa fiancée, Simone Hié, en 1934, qu'il épousera en juin de la même année. ] - ‎ ‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 28670

(1936)

‎Révolte dans les Asturies‎

‎ À Alger, pour les amis du théâtre du travail, [mai 1936]. 1 vol. (140 x 200 mm) de 1 f et 25 f. Broché. Édition originale. Tirage unique [à 500 exemplaires] sur papier vergé. ‎


‎Il s'agit de l'exemplaire de Max-Pol Fouchet. Le théâtre a toujours été la grande affaire de la vie de Camus. Lorsqu'est créée, par la cellule communiste de Mustapha, la troupe du Théâtre du Travail en 1935, Albert Camus propose d'en devenir l'animateur. En quelques mois furent créés et joués Le Temps du mépris, Les Bas-fonds, Prométhée enchaîné et La Femme silencieuse. Révolte dans les Asturies connaîtra un sort plus chaotique, mais déterminant. Le sujet - une insurrection de mineurs réprimée en 1934 par le gouvernement espagnol - inspire Camus et ses ami(e)s : deux professeurs du lycée d'Alger, Bourgeois et Poignant, et Jeanne Sicard, qui en seront les principaux rédacteurs. « Quant au titre, il fut l'objet de discussions sans fin. Nous hésitâmes longtemps entre La Neige et La Vie brève. Nous finîmes par nous rallier à celui de Révolte dans les Asturies par lassitude » (Jeanne-Paule Sicard, lettre à Francine Camus). Mais le maire d'Alger, Augustin Rozis - élu en 1935, il enverra à Daladier un télégramme, refusant d'accueillir des réfugiés espagnols républicains - interdit la représentation. Afin de couvrir les frais engagés, le groupe décide de faire publier la pièce et Camus se tourne alors vers un jeune éditeur en devenir, ancien condisciple de lycée, Edmond Charlot. Ce dernier, poussé par Jean Grenier, vient tout juste de fonder sa maison d'édition. Il n'a pour l'heure ni local ni argent, mais trouve un accord avec un petit imprimeur et publie cet essai de création collective « pour les amis du Théâtre du Travail », qu'il signe de ses initiales e.c. 500 exemplaires de Révolte dans les Asturies sont ainsi imprimés en mai 1936. Rapidement épuisée, cette première édition encourage le jeune protégé Edmond Charlot à monter son commerce. Albert Camus, quant à lui, a déjà commencé la rédaction de certains essais de L'Envers et l'Endroit et quelques lignes des nouvelles de Noces, que Charlot publiera en 1939 et 1937. Émouvant exemplaire, celui de Max-Pol Fouchet : les deux hommes se rencontrent tôt, très tôt, à Alger. Au sortir du lycée Hoche, en 1930, Fouchet et Camus se côtoient aux Jeunesses socialistes. Grands adolescents, exigeants, contestataires, assoiffés d'absolu et de justice, ils voient tous les jours le spectacle d'Arabes méprisés, bafoués, - ils trouvent leurs idéaux, leur raison de vivre et de lutter dans les livres, dont ils font une consommation avide. À Alger, « dans cette ville pauvre en structures intellectuelles », deux adolescents passionnés, c'est miracle, qui réclament « le droit d'aimer sans mesure » (Fouchet, Un jour, je m'en souviens). L'un des textes les plus anciens de Camus, Beriha ou le rêveur, est publié dans Sud, vers 1932, et Fouchet en fera une critique, à laquelle Camus répondra, en toute amitié. Camus est alors secrétaire de la section algérienne du Mouvement Amsterdam-Pleyel et, avec Louis Bénisti, Jean de Maisonseul, Claude de Fréminville, Max-Pol Fouchet et Louis Miquel, ils forment une bande de jeunes garçons attirés par les lettres, le soleil et... les jeunes femmes. Les deux hommes se fâcheront pour ce motif : Max-Pol Fouchet est en couple, et même fiancé, avec Simone Hié, une starlette algéroise de bonne famille, hélas toxicomane. Mais Camus, en 1933, lui ravit l'accorte fiancée, l'épouse et lui consacre, l'année suivante, Le livre de Mélusine, son seul conte. Il s'en séparera très vite, avant de faire la connaissance d'une autre femme fatale, Christiane Galindo. Mais le mal est fait et Fouchet et Camus resteront brouillés plusieurs années. Néanmoins, comme en témoigne cet exemplaire, Fouchet suivra toujours l'itinéraire de son ancien ami. Ils se retrouveront après-guerre, et les deux hommes, par dédicaces interposées, s'échangeront leurs livres. Le 13 janvier 1960, neuf jours après la mort d'Albert Camus, Lectures pour tous s'ouvre exceptionnellement sur le visage grave et ému de Max- Pol Fouchet, dont la chronique clôt habituellement l'émission. Le fond est noir et, la voix nouée, Fouchet commence ainsi son éloge de Camus, long de treize minutes : « Je sais que quelque chose en ce monde a du sens, et c'est l'homme, car il est le seul à chercher à en avoir. » L'écrivain qui nous a laissé ces lignes, vous le savez, est mort, c'est Albert Camus (...) Chacun a ses souvenirs de Camus, j'ai les miens et il me semble que je le vois ce soir, devant moi, à une époque où il n'était pas encore Albert Camus, mais où il se préparait à le devenir. C'était vers 1932, nous étions jeunes et nous avions l'habitude d'aller nous promener sur les chemins qui surplombent la baie d'Alger. Il y avait un chemin que Camus aimait particulièrement, c'était celui de la Bouzaréah. » Max-Pol Fouchet aura toujours conservé de cette époque l'exemplaire de Révolte des les Asturies, qu'il complète d'une petite étiquette qu'il plaça au dos muet du volume. Comme un besoin de s'y replonger de temps à autres et de ne jamais le perdre de vue. La couverture, abîmée par les multiples déménagements de Fouchet, a été très habilement restaurée. ‎

Librairie Walden - Orléans
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Phone number : 09 54 22 34 75

EUR9,000.00 (€9,000.00 )

‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 27991

(1956)

‎La Chute‎

‎ Paris, Gallimard, (mai) 1956. 1 vol. (115 x 185 mm) de 169 p., [1] et 2 f. Buffle anthracite, titre à l'oeser beige sur le premier plat, dos lisse, auteur et titre sur le plat, doublures et gardes de chèvre velours beige, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés, chemise et étui bordés (reliure signée de Renaud Vernier ; titrage de Claude Ribal et dorure sur tranches de Jean-Luc Bongrain, 2023). Édition originale. Un des 35 exemplaires sur vélin de Hollande (n° 26) - après dix exemplaires d'auteur sur alfa. ‎


‎En 1956, outre ses activités journalistiques, Albert Camus écrit pour le théâtre et multiplie les nouvelles, qu’il rédige entre 1954 et 1956. Il les destine à L’Exil et le Royaume, qui paraîtra l’année suivante. Car l’une d’elle le détourne du but premier : « La Chute, avant de devenir un long récit, faisait partie de L’Exil et le Royaume. Ce recueil comprend six nouvelles (…). Un seul thème pourtant, celui de l’exil, depuis le monologue intérieur jusqu’au récit réaliste. Les six récits ont d’ailleurs été écrits à la suite, bien qu’ils aient été repris et travaillés séparément (…). L’exil, à sa manière, nous en montre les chemins, à la seule condition que nous sachions y refuser en même temps la servitude et la possession. » La Chute – dont on ignore le titre primitif – est dès le début de l’année 1956 écarté du recueil à venir, car trop long, et Camus en développe le texte jusqu’à en faire le roman que l’on sait. Sous un titre proposé par Roger Martin du Gard, La Chute est mis en vente le 16 mai et connaît un immense succès de librairie. Ceux qui prédisaient ironiquement « la chute de Camus » font silence. La plupart ont vu dans ce texte une sorte d’autobiographie, ainsi que ses contemporains tentent de lui faire admettre. Camus leur répondra invaria¬blement par la négative : « Mon seul point commun avec Jean-Baptiste Clamence – auquel on s’obstine à vouloir m’identifier – serait son manque d’imagination » déclare-t-il dans Le Monde. Très bel exemplaire enrichi en tête d’un important brouillon de travail, primitif, avec plusieurs variantes et corrections (16 lignes, à l’encre bleue). Le texte est celui du cinquième paragraphe du début du roman : le « héros », Jean-Baptiste Clamence, s’y présente, et décrit son environnement, celui d’Amsterdam, où il aborde un compatriote dans un bar douteux de la ville, le Mexico-City, et lui propose de lui servir d’interprète auprès du barman. « Resterez-vous un temps à Amsterdam ? Belle ville, n’est-ce pas ? Fascinante ? Voilà un adjectif que je n’ai pas entendu depuis longtemps. Depuis que j’ai quitté Paris, justement, il y a des années de cela. Mais le cœur a sa mémoire et je n’ai rien oublié de notre belle capitale. Paris est un superbe décor habité par quatre millions de silhouettes […]. Les Hollandais eux sont beaucoup moins modernes. Ils ont le temps, regardent au jour le jour. Que font-ils ? Hé bien ces messieurs vivent du travail de ces dames-là. Ce sont d’ailleurs, mâles et femelles, de fort bourgeoises créatures, venues ici, comme [d’habitude, par mythomanie ou par bêtise]. » C’est le dernier roman achevé par Camus, découpé en six parties, pour un récit dont les événements ont lieu sur cinq jours successifs. Un an plus tard, il recevra le prix Nobel de littérature. Nous accompagnons l’ensemble d’une lettre dactylographiée et signée par Suzanne Agnely, la secrétaire d’Albert Camus, rédigée en son nom et adressée à André Devaux : Paris, 21 février 1958. 1 p. en 1 feuillet (135 x 210 mm), sur papier à en-tête imprimé de la NRF. « M. Albert Camus vient de quitter Paris pour un voyage d’environ trois mois. Avant son départ, il m’a priée de vous écrire en son nom pour vous remercier de votre lettre et de votre intérêt, et pour vous faire parvenir une page manuscrite de La Chute. […] ». Hypokhâgneux au lycée Henri-IV, à Paris, André Devaux est, durant la Seconde Guerre mondiale, l’élève de Ferdinand Alquié. Il se spécialise alors en philosophie et continue ses études à la Sorbonne, où il suit l’enseignement de René Le Senne. Agrégé de l’université, il commence à professer en lycée à Laon et Rouen, ainsi qu’à l’Ecole normale d’instituteurs de Besançon. Il est ensuite nommé maître de conférences à la Sorbonne où il est longtemps directeur adjoint du département de philosophie. Philosophe et spécialiste de l’œuvre de Pierre Teilhard de Chardin et de René Le Senne, il produisit des textes fondamentaux sur Saint-Exupéry et Charles Péguy et était le spécialiste de l’œuvre de Simone Weil. Il donnera plusieurs textes consacrés à Albert Camus (Albert Camus devant le christianisme et les chrétiens, 1968, Albert Camus et l’hellénisme, 1970) et ses textes sur Weil proposent de nombreuses citations de l’œuvre de Camus. Il citera, dans le texte paru dans Science et Esprit, plusieurs passages de La Chute, roman dans lequel, selon lui, « Camus honore le crucifié, mais ne parvient pas à voir le Rédempteur ». Exemplaire parfaitement établi par Renaud Vernier. ‎

Librairie Walden - Orléans
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Phone number : 09 54 22 34 75

EUR28,000.00 (€28,000.00 )

‎[Belle provenance : René Lalou était professeur d'anglais à Oran, au lycée Lamoricière, face aux appartements de la rue Paixhans où Camus enseigna quelques mois grâce à l'aide d'André Benichou, professeur de philosophie au même lycée Lamoricière. Lalou et Camus auront une relation suivie après la guerre, quand Lalou, conjointement à ses activités professorales (au lycée Lakanal et au lycée Henri-IV), devient un critique littéraire reconnu. ] - ‎ ‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 28825

(1947)

‎La Peste‎

‎ Paris, Gallimard, (24 mai) 1947. 1 vol. (115 x 180 mm) de 337 p. et [1] f. Demi-maroquin vert à coins, dos à nerfs sertis de filets à froid, titre doré, date en pied, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée de Mercher, 1967). Édition originale. Exemplaire imprimé du service de presse. Envoi signé : « à M. René Lalou avec la gratitude et les sentiments de vive sympathie d’Albert Camus ». ‎


‎L’après-guerre est marqué pour Camus par une période de notoriété croissante. De L’Étranger aux écrits engagés de Combat, il reste fidèle à ses valeurs, à ses amis, et à ceux à qui il doit beaucoup. La « gratitude » ici évoquée envers René Lalou est la même que celle qu’il évoquera au même moment à ses autres « maîtres » : ses professeurs d’Alger et d’Oran, Louis Germain, Paul Mathieu, Jean Grenier, et René Lalou lui-même, professeur d’anglais en poste à Oran, au lycée Lamoricière. La ville où, à la fin de l’année 1940, Francine et Albert Camus – qui viennent de se marier, à Lyon –, s’installent, au 67 rue d’Arzew. Le couple y restera sans discontinuer jusqu’au 28 mars 1942. Mais aux noces doivent succéder le travail et les besoins d’activité, et d’argent. L’Étranger n’est pas encore paru, et Camus est sans le sou. Grâce à la famille Faure, il fait la rencontre d’André Benichou, professeur de philosophie au même lycée Lamoricière d’Oran. Après le vote par le gouvernement de Vichy des lois antisémites, abrogeant notamment le décret Crémieux et retirant la nationalité française aux Juifs d’Algérie (désormais « Juifs indigènes »), Benichou décide de créer un cours privé avec d’autres professeurs radiés : ce cours, qui deviendra le Cours Descartes après la guerre, accueillait les enfants juifs chassés des écoles publiques. Camus y assure l’enseignement du français – la littérature française du Moyen Âge –, d’abord dans des appartements privés de la rue Etienne, puis au 18 de la rue Paixhans, face au lycée Lamoricière. Pendant cette période, Camus fréquente assidûment les Bénichou, Choucroun, la famille Faure, et le docteur Henri Cohen : alors qu’Oran subit une épidémie de typhus, cette vie et ces événements formeront la « rampe de lancement » de La Peste, qui sera publié six ans plus tard mais dont les premières ébauches seront lues dès le début de l’année 1942 à André Bénichou. Camus en donnera une publication, « Les Exilés dans la peste », dans l’anthologie littéraire publiée en Suisse en 1943, Domaine français, de la revue Messages. Sans aucun doute, Camus aura mis à profit les connaissances de René Lalou, auteur d’une Histoire de la littérature française contemporaine (1922) et d’un Panorama de la littérature anglaise contemporaine (1927), fin connaisseur de Wilde, Conrad, Orwell, Stevenson ou Whitman. Ce double agrégé de lettres et d’anglais aura donné dans les années 1930 plusieurs articles importants sur Nietzsche, (« Ecce homo et Lettres », Quinzaine critique, n°36, 10-25 septembre 1931, p. 76. ; « Œuvres posthumes de Nietzsche », Les Nouvelles littéraires, 19 janvier 1935), à un moment où Camus s’y intéresse et dévore, à Alger, le Gai savoir. Les deux hommes poursuivront une relation d’amitié après la guerre, quand Lalou, parallèlement à ses responsabilités professorales (au lycée Lakanal et au lycée Henri-IV), devient un critique littéraire reconnu. Camus lui écrira longuement en novembre 1949, lorsque ce dernier le questionne sur la question du pacifisme, de ses rapports avec Sartre ou l’engagement : « je suis entré au groupe Combat en 1943 (…) je n’ai jamais touché une arme… Sur Sartre : « Je trouve à Sartre le plus grand et le plus persuasif des talents, mais ses livres n’ont jamais eu la moindre influence sur moi pour la raison fort simple que nos climats sont incompatibles. Du point de vue de l’art, disons seulement que le ciel du Havre n’est pas celui d’Alger (…) Je ne crois pas qu’adhérer au mouvement de Garry Davis soit le seul moyen d’éviter le retour de la peste… ». Cette belle lettre, exposée entre mars et mai 1981 au Centre Pompidou à l’occasion du vingtième anniversaire de la mort de Camus, rendait justice à l’enseignant qui servit de père à l’orphelin de guerre – après l’instituteur Louis Germain : « Mon vrai maître est un des plus beaux écrivains (méconnus) de notre temps, Jean Grenier. Il a été mon professeur, dans des temps reculés, mais, jusqu’à ce jour, je n’ai jamais cessé d’apprendre auprès de lui. » Le texte définitif de La Peste est achevé dans le courant de décembre 1946 ; ce sera ensuite un long travail sur épreuves jusqu’à un premier « bon à composer » de février 1947 et la version définitive, imprimée le 24 mai suivant. Le point final est apposé sans joie : « J’ai l’idée que ce livre est totalement manqué, que j’ai péché par ambition et cet échec m’est très pénible. Je garde ça dans mon tiroir, comme quelque chose d’un peu dégoûtant. » Camus est loin d’imaginer qu’il deviendra un best-seller et un classique populaire, le troisième titre le plus vendu des éditions Gallimard, après Le Petit Prince et L’Étranger. C’est la première fois pour Camus, qui se dit… « déconcerté ». Traduit dans des dizaines de langues, le cycle de « La Révolte » pèsera dans l’attribution du Nobel de littérature, dix ans plus tard. « Ce que l’on apprend au milieu des fléaux, c’est qu’il y a dans les hommes plus à admirer qu’à mépriser » écrit-il dans La Peste. Tout en montrant les capacités humaines de solidarité, de combat, Camus alerte pour ne jamais oublier les leçons des épreuves : « Le bacille de la peste ne meurt ni ne disparaît jamais ». Le service de presse sera fait dans la foulée rue Sébastien-Bottin par Camus. Qui n’oublie personne, et sûrement pas ses amis d’Oran. Bel exemplaire, très bien établi par Mercher en 1967. ‎

Librairie Walden - Orléans
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EUR4,000.00 (€4,000.00 )

‎[Seule épreuve originale connue, longtemps détenue par René Char, qui a ajouté au verso la mention : "Albert Camus jeune homme". Il a alors 35 ans et se trouve au sanatorium du Grand Hôtel à Leysin, en Suisse (canton de Vaud), où il rejoint Michel Gallimard qui y séjourne pour les mêmes raisons. La photographie est prise par l'épouse de ce dernier ; Janine Gallimard. Le cliché sera repris, notamment aux éditions Gallimard, à des fins iconographiques. ] - ‎ ‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 28930

(1948)

‎Portrait photographique‎

‎ [Leysin, Alpes Vaudoises, janvier 1948]. Tirage argentique d'époque (90 x 120 mm), mention manuscrite au dos, sous encadrement. Épreuve originale du « portrait de Leysin ». Exemplaire René Char, avec ses initiales au verso, et cette note : « Albert Camus jeune homme ». ‎


‎Nous sommes en janvier 1948 et Albert Camus doit soigner sa tuberculose. Il a alors trente-cinq ans et se rend au sanatorium du Grand Hôtel à Leysin, en Suisse (canton de Vaud), où il rejoint Michel Gallimard qui y séjourne pour les mêmes raisons, accompagné de son épouse, Janine. La photographie est prise par cette dernière. Ils resteront sur place du 19 janvier jusqu’au 8 février. C’est pendant ce temps que Camus termine L’État de siège et commence la rédaction des Justes. Ce célèbre portrait, dont un contretype est ensuite entré aux archives Gallimard, a été utilisé par l’éditeur après l’obtention du Nobel ; il donnera alors lieu à plusieurs agrandissements (175 x 230 mm) et sera communiqué à la presse à ce moment-là. On en connaît plusieurs épreuves, certaines dédicacées ou simplement signées et datées par Camus (toutes datées 1958, au moment du Nobel ; au moins trois). Une épreuve, non signée, était également présente dans la collection Gisèle et Mario Prassinos (Paris, Auction Art, février 2014, n° 47). Ce tirage fut-il offert à René Char par Albert Camus ? C’est peu probable – et la note au verso fait pencher pour une cession posthume et non une offrande faite de son vivant. La piste privilégiée étant que Char, au moment de déménager le bureau rue Sébastien Bottin ou le studio de la rue de Chanaleilles après la mort de Camus, l’ait récupéré à ce moment, ou que Francine le lui ait donné, en souvenir de son amitié. La photographie est ensuite restée la propriété du poète jusqu’à sa mort. ‎

Librairie Walden - Orléans
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EUR9,000.00 (€9,000.00 )

‎[Belle provenance sur l'adaptation du roman de Dostoïevski : Bataille fut l'un des rares à défendre Camus lors de la publication de l'Homme révolté, en 1952. Les échanges entre les deux hommes furent espacés, mais constants, et ils s'envoyèrent plusieurs de leurs ouvrages : L'Abbé C., Le Bleu du ciel, Le coupable, La part maudite et Sur Nietzsche seront envoyés dédicacés à Camus, tandis que Camus lui offrira - au moins - son étude sur Chamfort, Les Esprits, La Dévotion de la croix, Actuelles II et ces Possédés. ] - ‎ ‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 28866

(1959)

‎Les PossédésPièce en trois actes adaptée du roman de Dostoïevski‎

‎ Paris, Gallimard, coll. « le Manteau et l'Arlequin », (27 mars) 1959. 1 vol. (120 x 190 mm) de 297 p. et [3] f. Broché, chemise et étui. Édition originale. Envoi signé : « à Georges Bataille, son vieil ami, Albert Camus ». ‎


‎« En 1951-1952, au moment où a lieu la polémique sur Lautréamont et où paraît L’Homme révolté (…) une autre voix se fait entendre : celle de l’auteur de Madame Edwarda, de L’Expérience intérieure et de La Part maudite : la voix de Georges Bataille. Dans les numéros 55 (décembre 1951) et 56 (janvier 1952) de la revue qu’il dirige – Critique –, Bataille défend en effet Camus et L’Homme révolté (dans lequel il voit un livre capital), contre Breton, mais entend aussi « montrer non seulement l’accord essentiel de Breton et de Camus, mais une coïncidence de la position qui leur est commune avec celle [qu’il a] prise de [son] côté (…) Un an plus tard, en décembre 1952, suite au numéro de mai des Temps Modernes consacré à Camus, Bataille prendra à nouveau la défense de Camus dans le n° 67 de Critique : c’est L’affaire de « L’Homme révolté ». (Albert Gauvin, « Bataille à propos de Camus : Le temps de la révolte », Rédact, en ligne, décembre 2012) Les échanges entre les deux hommes furent espacés, mais constants, et ils s’envoyèrent plusieurs de leurs ouvrages : L’Abbé C., Le Bleu du ciel, Le Coupable, La Part maudite et Sur Nietzsche lui seront dédicacés, tandis que Camus lui offrira, d’après la bibliothèque cataloguée par notre con¬frère Henri Vignes, son étude sur Chamfort, Les Esprits, La Dévotion de la croix, Actuelles II et ces Possédés. ‎

Librairie Walden - Orléans
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Phone number : 09 54 22 34 75

EUR3,000.00 (€3,000.00 )

‎Malraux André, Camus Albert‎

Reference : lr1267

(2016)

‎Correspondance (1941-1959) et autres textes‎

‎Gallimard Dos carré collé 2016 In-8 (14,1 x 20,5 cm), dos carré collé, 152 pages ; dos un peu insolé, par ailleurs très bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.‎


Abraxas-Libris - Bécherel
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EUR13.60 (€13.60 )

‎Camus Albert, Grenier Jean‎

Reference : vk2374

(1981)

‎Correspondance, 1932-1960‎

‎Gallimard Broché 1981 In-8 (14,2 x 22,5 cm), broché, 280 pages, édition originale, pas de grand papier, exemplaire du service de presse ; pliure au dos et sur le bord des plats, petite réparation au ruban adhésif au dos en queue, par ailleurs assez bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.‎


Abraxas-Libris - Bécherel
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Phone number : 33 02 99 66 78 68

EUR70.00 (€70.00 )

‎Camus Albert,Gard Roger Martin du‎

Reference : ve465

(2013)

‎Correspondance, 1944-1958‎

‎Gallimard Dos carré collé 2013 In-8 (14,1 x 20,5 cm), dos carré collé, 265 pages ; pliures au dos, quelques petites traces sur les plats, par ailleurs assez bel état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.‎


Abraxas-Libris - Bécherel
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Phone number : 33 02 99 66 78 68

EUR12.50 (€12.50 )

‎CAMUS Albert‎

Reference : 9782845233468

(1958)

‎Récits et Théâtre‎

‎1958, nrf Gallimard, in-8 reliure éditeur beige avec décors dorés, d'après la maquette de Paul Bonnet, au sommaire : L'envers et l'endroit - Noces - L'étranger - La peste - L'été - La chute - L'exil et le royaume - Caligula - Le malentendu - L'état de siège - Les Justes - avec 32 aquarelles par C. Caillard, Edy Legrand, R. Tamayo... Exemplaire n°10315 | Etat : bon état, défraîchi, mors fendus, accroc coiffe supérieure (Ref.: J13572)‎


‎nrf Gallimard‎

Les Kiosques - Toulon

Phone number : 04 94 913 130

EUR40.00 (€40.00 )

‎[PLEIADE] - CAMUS (Albert) - ‎

Reference : 202201266

‎Theatre recits nouvelles. ‎

‎Paris, NRF Gallimard bibliothèque de la pleiade, 1962; in-12, 2080 pp., cartonnage de l'éditeur. Avec jaquette rodhoide et etui.‎


‎Avec jaquette rodhoide et etui.‎

Phone number : 03 89 24 16 78

EUR30.00 (€30.00 )

‎Camus Albert‎

Reference : ve394

(1979)

‎Le Malentendu, suivi de Caligula et de Les Justes‎

‎Bibliothèque des Chefs-d'oeuvre, Gallimard Présence de la littérature Cartonné 1979 In-8 (18,6 x 23,4 cm), cartonné, au dos et au premier plat, 223 pages, illustrations en couleurs hors texte ; très bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.‎


Abraxas-Libris - Bécherel
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Phone number : 33 02 99 66 78 68

EUR24.00 (€24.00 )

‎CAMUS Albert‎

Reference : 9782845216493

(1963)

‎Théâtre, récits, nouvelles‎

‎1963, nrf Gallimard, in-12 pleine peau havane de XXXVII+2070 pages, 161ème de la «Bibliothèque de la Pléiade «, jaquette, rhodoïd, préface de Jean Grenier, textes établis et annotés par Roger Quilliot, ce volume contient : Théâtre : Caligula - Le Malentendu - L'État de siège - Les Justes - Révolte dans les Asturies. Adaptations : Les Esprits - La Dévotion à la croix - Un Cas intéressant - Le Chevalier d'Olmedo - Requiem pour une nonne - Les Possédés. Récits et nouvelles : L'Étranger - La Peste - La Chute - L'Exil et le royaume. | Etat : bon état (Ref.: KH6803)‎


‎Bibliothèque de la Pléiade, nrf Gallimard‎

Les Kiosques - Toulon

Phone number : 04 94 913 130

EUR30.00 (€30.00 )

‎[LITTERATURE] - CAMUS (Albert) - ‎

Reference : 202004119

‎Carnets III mars 1951- décembre 1959. ‎

‎Paris, NRF Gallimard, 1989; in-8, 301 pp., br.‎


‎.‎

Phone number : 03 89 24 16 78

EUR40.00 (€40.00 )

‎CAMUS Albert‎

Reference : 64002

(1944)

‎Pièce autographe signée d'Albert Camus "J'en suis bien content du moins"‎

‎s.d. [1944], 21x26,7cm, une feuille.‎


‎Pièce autographe signée d'Albert Camus, une feuille à l'encre noire. Albert Camus, interrogé sur son uvre parHenri Corbière, laisse ici trois réponses aussi concises qu'intrigantes, révélatrices de son sens aigu de la répartie. Méfiant des tentatives d'intrusion dans sa vie, qu'elle soit privée ou littéraire, Camus élude les questions par des détours où pointe l'ironie,l'un des piliers stylistiques de l'auteur: «Vos débuts littéraires furent-ils heureux ou difficiles? J'en suis bien content, du moins.» Sous le laconisme des réponses se distingue le lien inextricable qui unit le journalisme et la littérature au sein de l'écriture de Camus, contestant le bien-fondé de la distinction qu'établit son interlocuteur : «Des moyens d'existence [...] vous permirent-ils de vous faire un nom dans les lettres ou ne vécûtes-vous que de votre plume?Je suis journaliste de métier». Déjà auteur de deux monuments littéraires, L'Etranger et le Mythe de Sisyphe, Camus reste prudent quant à sa postérité «J'ai publié trop peu de livres pour répondre à cette question». Dérobant aux regards les coulisses de son uvre, Camus demeure fidèle à sa propre formule: «Il n'est pas de vraie création sans secret» (Le Mythe de Sisyphe) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR2,300.00 (€2,300.00 )

‎BABEY (Stéphane) - [CAMUS (Albert)].‎

Reference : 15766

(2010)

‎Camus, une passion algérienne.‎

‎ S.l., Koutoubia, (2010). Un vol. au format in-8 étroit (228 x 138 mm) de 189 pp., broché, sous couverture à rabats rempliés.‎


‎ L'ouvrage s'agrémente de planches photographiques hors-texte. ''Cinquante ans après la mort d'Albert Camus, que reste-t-il de son oeuvre ? Par l'itinéraire qu'il nous propose entre l'Algérie d'hier et celle d'aujourd'hui, sur les lieux-mêmes où Camus se confronta à la condition humaine et aux drames de l'histoire, Stéphane Babey montre la force et la pertinence d'une pensée trop longtemps vouée à la vindicte et à l'incompréhension. D'Annaba où le destin de Camus rencontre celui de saint Augustin à Alger la blanche en passant par Oran la pestiférée, ce livre est un voyage au coeur de la passion algérienne qui anima Camus jusque dans l'exil. Sur les pas d'Albert Camus par le texte et par l'image.'' Excellente condition. ‎

Babel Librairie - Périgueux
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Phone number : 06.84.15.59.05

EUR12.00 (€12.00 )

‎[PROSA] - CAMUS (Albert) - ‎

Reference : 201807577

‎KLEINE PROSA. ‎

‎Reinbek, Ro Ro Ro, 2013; in-12, 190 pp., br. Comme neuf -en allemand.‎


‎Comme neuf -en allemand.‎

Phone number : 03 89 24 16 78

EUR5.00 (€5.00 )

‎[LITTERATURE] - CAMUS (Albert) - ‎

Reference : 201800170

‎L'exil et le royaume nouvelles. ‎

‎Paris, Gallimard, 1957; in-12, 231 pp., br.‎


‎.‎

Phone number : 03 89 24 16 78

EUR10.00 (€10.00 )

‎[LITTERATURE] - CAMUS (Albert) - ‎

Reference : 201604382

‎Le premier homme. ‎

‎Paris, Le grand livre du mois, 1994; in-8, 331 pp., br. Broché très bon état.‎


‎Broché très bon état.‎

Phone number : 03 89 24 16 78

EUR12.00 (€12.00 )

‎[PLEIADE] - CAMUS (Albert) - ‎

Reference : 201320062

‎Théatre récits nouvelles. ‎

‎Paris, NRF Gallimard - biblliothèque de la pleiade, 1963; in-12, 2080 pp., cartonnage de l'éditeur. Bon état sans sa jaquette et sans rhodoide (traces légères de pliure sur le dos- préface par Jean Grenier, textes établis et annotés par Roger Quilliot -161e vol de la collection - épuisée.‎


‎Bon état sans sa jaquette et sans rhodoide (traces légères de pliure sur le dos- préface par Jean Grenier, textes établis et annotés par Roger Quilliot -161e vol de la collection - épuisée.‎

Phone number : 03 89 24 16 78

EUR40.00 (€40.00 )

‎CAMUS Albert‎

Reference : 23846

(1971)

‎Carnets 1 - Mai 1935 - Février 1942‎

‎1971, ed nrf Gallimard, 100ème volume de la coll'Soleil', in-8 broché de 254 pages. | Etat : Très bon état. (Ref.: ref11968)‎


‎nrf Gallimard‎

Les Kiosques - Toulon

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