S. n. | s. l. 1888 | 24.50 x 31.50 cm | relié
Manuscrit autographe complet, de la main d'Ephraïm Mikhael, de 28 feuillets numérotés de papier cartonné souple. Reliure à la bradel en demi cartonnage à coins façon vélin , dos lisse orné de motifs typographiques en tête et en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée, couverture conservée. Notre manuscrit, dans sa majorité écrit de la main d'Ephraïm Mikhaël comporte des ratures, des ajouts de Mikhaël sur des placards encollés. Il présente également des ajouts à la plume et au crayon de la main du coauteur de la pièce, Bernard Lazare. On distingue la signature partielle «B Lazare» dans le coin supérieur gauche de la page de titre. Quelques petits manques de texte en raison de la fragilité du papier. A notre connaissance, aucun autre manuscrit de cette uvre n'a été conservé. Considéré par Victor Hugo comme «l'espoir de la poésie française»[1], ce Rimbaud méridional injustement oublié fut emporté par la tuberculose à l'âge de 23 ans. Ephraïm Mikhaël figura parmi les précurseurs du symbolisme et futunanimement acclamé et amèrement pleuré par le mouvement, qui perdit l'un de ses membres les plus prometteurs: «celui qui évoqua la nocturne dame déprise, l'hiérophante hautain et l'idéale vierge, n'est plus déjà.» (Préface de l'ouvrage posthume Poésies En Vers, Paris, Lemerre, 1890).» Comptant seulement trois ouvrages publiés du vivant de son auteur, l'uvre d'Ephraïm Mikhaël bénéficia d'une précoce notoriété en tant qu'émule du Parnasse, et fut exhumée il y a peu de temps après une longue période d'oubli. Cet ancien élève de l'école des Chartes épris de culture classique signa en effet un unique recueil de poèmes (L'automne), et composa les toutes premières pièces de théâtre symbolistes, notamment La fiancée de Corinthe, avec Bernard Lazare, qu'il adapta avec Catulle Mendès en opéra. Dans une France à l'aube de l'affaire Dreyfus, le jeune Mikhaël, originaire de la communauté juive toulousaine, fut également considéré par certains comme un ambassadeur du judaïsme, qu'il revendiqua en abandonnant définitivement son nom francisé «Georges Michel» pour sa forme hébraïque. Au sein du lycée Fontanes, futur lycée Condorcet, ce jeune poète en recherche d'absolu dirigea dans l'esprit joyeux d'Alfred Jarry le groupe de La Pléiade, avec, entre autres, Rodolphe Darzens, Pierre Quillard et Saint-Pol-Roux. Marqué par l'émulation intellectuelle des débuts du symbolisme et la liberté grisante des années 1880 dont il demeura l'éternelle incarnation, son talent fut très vite reconnu par ses pairs: on le compta parmi les habitués des fameux "mardis" du poète Stéphane Mallarmé qui enseignait aussi à Condorcet. Mikhael fréquenta également Heredia, se lia d'amitié avec Villiers de l'Isle-Adam dans les cafés de Montmartre et fut rapidement invité à contribuer aux revues symbolistes, notamment La Basoche, La Pléiade, ou La Jeune France dirigée par Paul Demeny, destinataire de la célèbre Lettre du voyant de Rimbaud(«JE est un autre [...]»). Durant ses huit années d'activités littéraire, Ephraïm Mikhael produisit une uvre conséquente, suggérant le mystère du monde, la magie et le prodige; on y rencontre des thèmes baudelairiens, des mythes antiques (Briséis, «La reine de Saba») et du moyen-âge chevaleresque sous l'influence de Wagner («Siegfried», «Florimond»). Mikhaël abandonna le mètre pour quelques uvres dramaturgiques, dont le Cor fleuri, sa «féerie en un acte» qu'il monta au Théâtre Libre en 1888. Souvent qualifié de Décadent au regard de son mélancolique recueil de poèmes L'automne, il suscita l'admiration de Mallarmé, Maeterlinck et surtout Catulle Mendès, qui signe une des plus belles élégies après sa tragique disparition : «Ses tristesses sont bien les siennes, et il pleure, le cher enfant, nostalgique de tant de ciels de jadis, l'automne, c'est le passé, des larmes que ses yeux seuls ont pleurées.» [1] Gilbert Lély, «Ephraïm Mikhaël», Nos Poètes, 15 fév. 1925, c
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Camille Dalou | Paris 1888 | 20 x 27.50 cm | relié
Edition originale, un des rares exemplaires sur Japon. Reliure à la bradel en demi cartonnage à coins façon vélin , dos lisse orné de motifs typographiques en tête et en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée, couverture conservée. Bel et rare exemplaire. Considéré par Victor Hugo comme «l'espoir de la poésie française»[1], ce Rimbaud méridional injustement oublié fut emporté par la tuberculose à l'âge de 23 ans. Ephraïm Mikhaël figura parmi les précurseurs du symbolisme et futunanimement acclamé et amèrement pleuré par le mouvement, qui perdit l'un de ses membres les plus prometteurs: «celui qui évoqua la nocturne dame déprise, l'hiérophante hautain et l'idéale vierge, n'est plus déjà.» (Préface de l'ouvrage posthume Poésies En Vers, Paris, Lemerre, 1890).» Comptant seulement trois ouvrages publiés du vivant de son auteur, l'uvre d'Ephraïm Mikhaël bénéficia d'une précoce notoriété en tant qu'émule du Parnasse, et fut exhumée il y a peu de temps après une longue période d'oubli. Cet ancien élève de l'école des Chartes épris de culture classique signa en effet un unique recueil de poèmes (L'automne), et composa les toutes premières pièces de théâtre symbolistes, notamment La fiancée de Corinthe, avec Bernard Lazare, qu'il adapta avec Catulle Mendès en opéra. Dans une France à l'aube de l'affaire Dreyfus, le jeune Mikhaël, originaire de la communauté juive toulousaine, fut également considéré par certains comme un ambassadeur du judaïsme, qu'il revendiqua en abandonnant définitivement son nom francisé «Georges Michel» pour sa forme hébraïque. Au sein du lycée Fontanes, futur lycée Condorcet, ce jeune poète en recherche d'absolu dirigea dans l'esprit joyeux d'Alfred Jarry le groupe de La Pléiade, avec, entre autres, Rodolphe Darzens, Pierre Quillard et Saint-Pol-Roux. Marqué par l'émulation intellectuelle des débuts du symbolisme et la liberté grisante des années 1880 dont il demeura l'éternelle incarnation, son talent fut très vite reconnu par ses pairs: on le compta parmi les habitués des fameux "mardis" du poète Stéphane Mallarmé qui enseignait aussi à Condorcet. Mikhael fréquenta également Heredia, se lia d'amitié avec Villiers de l'Isle-Adam dans les cafés de Montmartre et fut rapidement invité à contribuer aux revues symbolistes, notamment La Basoche, La Pléiade, ou La Jeune France dirigée par Paul Demeny, destinataire de la célèbre Lettre du voyant de Rimbaud(«JE est un autre [...]»). Durant ses huit années d'activités littéraire, Ephraïm Mikhael produisit une uvre conséquente, suggérant le mystère du monde, la magie et le prodige; on y rencontre des thèmes baudelairiens, des mythes antiques (Briséis, «La reine de Saba») et du moyen-âge chevaleresque sous l'influence de Wagner («Siegfried», «Florimond»). Mikhaël abandonna le mètre pour quelques uvres dramaturgiques, dont le Cor fleuri, sa «féerie en un acte» qu'il monta au Théâtre Libre en 1888. Souvent qualifié de Décadent au regard de son mélancolique recueil de poèmes L'automne, il suscita l'admiration de Mallarmé, Maeterlinck et surtout Catulle Mendès, qui signe une des plus belles élégies après sa tragique disparition : «Ses tristesses sont bien les siennes, et il pleure, le cher enfant, nostalgique de tant de ciels de jadis, l'automne, c'est le passé, des larmes que ses yeux seuls ont pleurées.» [1] Gilbert Lély, «Ephraïm Mikhaël», Nos Poètes, 15 fév. 1925, cité dans Ephraïm Mikhaël, Poèmes en vers et en prose, édités par Matthew Screech,Droz, 1994 - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Plaquette brochée de 62 pp. Dos légèrement passé sinon bon exemplaire. Contient un texte de Bernard Lazare "La télépathie et le Néo-spiritualisme".
Paris : Cahiers de la Quinzaine, mars 1903 - un volume 13x19cm broché de 85 pages - manque de 3x1cm au dos sans atteinte au texte sinon bon état -
"1897. Paris P.-V. Stock Editeur 1897 - Broché 17 cm x 25 5 cm 303 pages - Texte de Bernard Lazare - Bon état"
"Henri de Régnier Georges Lecomte Bernard Lazare Alphonse Germain Francis Vielé-Griffin"
Reference : 16664
(1890)
"1890. Paris Librairie de l'Art Indépendant 1 er novembre 1890 - Broché 14 cm x 20 cm 47 pages - Préface de Louis Ménard textes de Georges Lecomte Henri de Régnier Bernard Lazare Alphonse Germain Francis Vielé-Griffin - Bon état"
Paris, Editions Jean Crès, 1934, in-12, Broché, 293 pages. Bon état. Fca-similé d'une lettre de l'auteur.
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Librairie académique Didier, Perrin et Cie libraires-éditeurs, 1895. Recueil des critiques littéraires publiées en 1894 au Figaro du journaliste libertaire, premier défenseur de Dreyfus.
Un ouvrage de 246 pages, format 145 x 210 mm, broché, s.d., Artic, bon état
Réédition de l'édition originale
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Un ouvrage de 200 pages, format 140 x 230 mm, broché, publié en 1969, Documents et Témoignages, bon état
Réédition de l'édition originale
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2 volumes de 298 et 293 pages, format 120 x 190 mm, illustrés d'un portrait et d'un fac-similé d'une lettre de l'auteur, brochés, publiés en 1934, Editions Jean Crès, bon état, rares
Edition définitive. Etude d'André Fontainas
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1993 Paris, éditions Allia, 1993, 14 x 22 cm, 81 pp., bon état,comme neuf,
édition établie par Philippe Oriol.
La Wallonie, 1899. Une plaquette brochée (13,5 x 20 cm) de 30 pages. Couverture légèrement salie et usée sinon bon exemplaire non coupé. Textes de Camille Lemonnier, Bernard Lazare
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Paris, Editions Allia, 1992. In-8 broché blanc, couv. à rabat, xxv-225 p. 1 illustration : portrait de Lazare. Très bon état.
Lazar B. Anti-Semitism and the Revolution. In Russian (ask us if in doubt)/Lazar B. Antisemitizm i revolyutsiya. Translation from French by Prof. M. Reisner. Publishing House of the Petrograd Soviet of Workers and Red Army Deputies 1918. 24s. We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUalb8fceebec296880f4
Editions Allia 1992, in-8 broché, 226pp; quelques traits en marge - bon état
Editions Jean Crès Paris 1934 In-8 ( 185 X 120 mm ) de 298 pages, broché sous couverture imprimée. Edition définitive orné d'un portrait de l'auteur. Bon exemplaire.
Editions de la Vieille Taupe 1985, in-8 broché, 200 p. (pliure au premier plat de couverture, sinon très bon état ; épuisé) Un classique indispensable, écrit à l'époque par un des premiers défenseurs de Dreyfus pour répondre aux livres de Drumont.
P.-V. Stock. 1897. In-8. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Coins frottés, Dos satisfaisant, Papier jauni. 303 pages - nombreuses planches de facs-similé hors texte. Plats et contreplats jaspés. Dos cuir, coiffes toilées. Léger accroc sur le dos.. . . . Classification Dewey : 944.081-IIIe République, 1870-1945
Classification Dewey : 944.081-IIIe République, 1870-1945
Paris, 1895, in-8, 277pp, broché, Quelques défauts mineurs sinon très bel exemplaire! 277pp
Jean Crès. 1934. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos plié, Intérieur acceptable. 293 pages.. . . . Classification Dewey : 305.8-Racisme
Classification Dewey : 305.8-Racisme
1 vol. in-12 reliure bradel demi-toile verte, Armand Collin et Cie, Paris, 1897, 322 pp.
Bon état (coins frottés, pièce de titre frottée) pour ce très rare exemplaire de l'édition originale.