Paul Montel Paris 1971 In-4 ( 310 X 205 mm ) de 41 feuillets non paginés, reliure éditeur toile blanche sous jaquette illustrée argentée. Abondamment illustré à pleine page, en noir et blanc, d'après les beaux clichés de nu artistique de BERAUD. Couverture frottée. Les illustrations sont accompagnées de textes d'Apollinaire, Baudelaire, Bérimont, la Bible, André Breton, Cadou, Danche Eluard, Gallez, Guilleric, Jouve, Lorca, Marot, Raideroth, Rimbaud, Ronsard, Verlaine, Voltaire.
Inter-France. 29 juin 1944. In-8° broché. Fac-simile dune lettre du Maréchal Pétain à Henri Béraud en frontispice. 69 pages. E.O. (pas de grand papier annoncé mais il existe des exemplaires dauteur sur hollande). Etat convenable. (Dupont, 51). /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Le journal hebdomadaire " Gringoire " fut fondé en 1928 par Horace de Carbuccia. Horace de Carbuccia, Corse dascendance aristocratique génoise, doté dun indéniable sens des affaires, fera de ce journal un des plus populaires de son temps, atteignant un tirage de 700.000 exemplaires. Parallèlement, il développe une activité déditeur, elle aussi couronnée de succès, avec les éditions de France. Il sera député de la Corse de 1932 à 1936. Son salon de lavenue Foch fut un des plus courus de lépoque, où fréquentait le meilleur monde politique et littéraire. A ses débuts, " Gringoire " se situe politiquement au centre droit. Son style est déjà pamphlétaire, avec le communisme comme cible principale. Foncièrement germanophobe et antihitlérien, " Gringoire " prend pourtant position contre la guerre avec lAllemagne, en raison de la faiblesse militaire française. A partir de 1936, lidéologie droitiste et nationaliste de " Gringoire " saccentue. Le journal soppose ouvertement au gouvernement de Front populaire. Antijudaïsme et xénophobie saccentuent (alors même que plusieurs auteurs juifs collaborent à " Gringoire " : Romain Gary, Joseph Kessel, Irène Némirovsky). Une campagne, restée fameuse, est menée contre Roger Salengro (accusé de désertion pendant la Première Guerre mondiale), qui conduira au suicide le ministre de lIntérieur du gouvernement Blum. Après la défaite de juin 1940, " Gringoire " se replie à Marseille, puis à Clermont-Ferrand (pas trop loin de Vichy). Notons que jamais le journal ne sera diffusé en zone occupée. Sa ligne politique suit fidèlement le programme de la Révolution nationale, jusquen 1943. Le 795e et dernier numéro de " Gringoire " parait le 26 mai 1944. Cest en 1928 que Béraud, alors un des plus célèbres et des mieux payés journalistes de France, rejoint la rédaction de " Gringoire " notamment pour y retrouver son ami Joseph Kessel. Lévolution politique de Béraud qui, venu de la gauche socialiste penche de plus en plus à droite après laffaire Stavisky, suit lévolution politique de " Gringoire ". Il en devient, avec André Tardieu, un des plus virulents éditorialistes, mettant ses talents de polémiste au service de causes quil avait naguère combattues. Cela lui vaudra, en septembre 1944, dêtre arrêté puis jugé en deux jours, cest-à-dire : condamné à mort pour intelligences avec lennemi. Ce qua dexagéré et de fallacieux cette décision judiciaire est manifeste. Béraud na eu aucun contact avec loccupant. Deux de ses livres ont figuré sur la liste Otto : " Trois ans de colère " et " Vienne, clef du monde ". Ce procès ne peut cacher sa dimension de règlement de comptes ; sous le prétexte infamant de « collaboration avec loccupant », les nombreux ennemis quil a su sattacher font payer à Béraud des années décrits polémiques et, éventuellement, diffamatoires. La campagne contre Salengro pèse lourd dans ce jugement. Et aussi le pamphlet " Faut-il réduire lAngleterre en esclavage ? " Lamiral marseillais Emile Muselier « inventeur » du symbole de la Croix de Lorraine réclame sa mort : Béraud avait osé le traiter d « amiral de bateau-lavoir ». De nombreux intellectuels trouvent injuste ce procès particulièrement François Mauriac et interviennent en faveur du condamné à mort. In extremis, le général de Gaulle lui accordera sa grâce et la peine de mort sera commuée en détention à perpétuité. Horace de Carbuccia, moins naïf et ballot que Béraud et surtout ancien député, pourvu dun des meilleurs carnet dadresses de Paris se fera discret, prendra le maquis dans son île, et ne sera « jugé » quen 1955, le calme revenu et la soif de vengeance assouvie. Citons à ce propos larticle plein dironie de Jean-Marc Théolleyre, chroniqueur judiciaire du " Monde ", paru le 21 octobre 1955 : « Il paraît que les défenseurs et les amis de M. Horace de Carbuccia souhaitaient que le procès de lancien directeur de Gringoire se déroulât à linsu des chroniqueurs judiciaires et avec le minimum de publicité. On peut se demander pourquoi, car si jamais un accusé dintelligences avec lennemi fut autant loué, célébré, vanté pour son patriotisme, sa générosité, sa résistance, ce fut bien celui-là. Des témoins de laccusation, qui nen avaient que le nom, à ceux de la défense, ce fut un palmarès déloges. Ce fut à qui raconterait comment le directeur de ce journal pourfendeur de juifs, de francs-maçons, de résistants, abrita des juifs, sauva des francs-maçons, aida des résistants. Les juges militaires ont donc prononcé lacquittement, et leur jugement a été accueilli sans surprise, tout comme en 1945 [sic pour 1944, le 29 décembre 1944] lopinion publique avait accueilli sans surprise la condamnation à mort de Henri Béraud, collaborateur du même " Gringoire ". Pourtant, entre la condamnation de Béraud, qui nétait pas la justice, et cet acquittement, la marge est quand même un peu trop grande. M. de Carbuccia sest plu à dire quil laissait toute liberté à ses rédacteurs pour exprimer des sentiments quil a reconnu avoir été les siens de 1940 à 1942. Mais il a attendu 1955 pour venir le proclamer devant la justice. Il a bien fait, dira-t-on, puisque cet « attentisme » lui vaut labsolution totale. Cest bien la morale de ce procès : la fuite, labandon des anciens amis, se révèlent parfois payants. » * * * Fin 1942, après linvasion de la zone libre par larmée allemande (en réponse au débarquement anglo-américain en Afrique du Nord), la ligne politique de " Gringoire " sinfléchit et cesse son soutien absolu au gouvernement de Vichy. Béraud ignore ces consignes, dictées par le propriétaire du titre, son ami Horace de Carbuccia. Il poursuit ses articles polémiques, particulièrement hostiles à lAngleterre. Après plusieurs interruptions, les articles de Béraud cessent définitivement de paraître dans " Gringoire " en octobre 1943. Horace de Carbuccia pense déjà à lheure où il devra rendre quelques comptes, et cet inconscient de Béraud, qui a fait le succès de son journal, devient gênant, en prévision des temps à venir. On le réduit au silence. De plus, une clause de non-concurrence interdit à Béraud de donner ses articles à un autre journal. Béraud explique cette situation, à ceux qui « depuis dix mois cherchent en vain ma signature dans le journal où jécrivais depuis dix ans », par un libelle, " les Raisons dun silence ", quil confie à une officine éditoriale collaborationniste, les éditions Inter-France (dirigée par Dominique Sordet). « Le 12 janvier 1934, je me suis jeté dans la bataille. Jétais un homme heureux, comblé par la vie, jeune encore, tout à sa tâche, et qui, loin des agitations du forum, poursuivait une uvre entreprise depuis ses débuts dans la vie littéraire. [] Un jour de janvier, en 1934, jai posé la plume du romancier et jai consacré mes veilles aux centaines darticles quon a pu lire dans " Gringoire ". Au service dun idéal qui pouvait contrarier bien des gens parmi les meilleurs, jai renoncé à bien des joies, jai rompu de chères amitiés. [] Quoi quil en soit, lhomme que jétais, absolument étranger à la politique, sest tout à coup jeté dans la mêlée. Pourquoi ? Reportons-nous, je vous prie, à ces jours lointains qui chez tant doublieux ont laissé si peu de traces. On était à la veille du 6 février. Aux miasmes dun régime en pleine crevaison, le cadavre de Stavisky mêlait ses puanteurs. Tout annonçait la guerre et le désastre. A qui voulait ouvrir les yeux, il était clair que le pays légal allait entrainer le pays réel aux catastrophes. On désarmait, on démoralisait notre peuple avant de lenvoyer à la boucherie. [] Que faire ? Ce que nous fîmes : sarcbouter, tenir tête, braver outrages et menaces, dire et redire la vérité, crier infatigablement malheur sur la cité, maudire la guerre, déshonorer les bellicistes, dévoiler leur rôle souterrain dans la préparation du malheur universel, montrer au doigt les stipendiés du massacre. Tel fut le combat nécessaire. [] Or, à la date du 12 novembre 1943, on put lire, en tête de " Gringoire ", un article au titre sibyllin. Ordre durgence exposait un programme assez imprévu. En deux colonnes harmonieusement balancées, le plus violent de nos journaux exhortait sa clientèle à la douceur. Il se plaçait, disait-il, à la pointe du combat pour la réconciliation française. [] Si les mots ont un sens, cette phrase voulait dire : Tout ce qui fut écrit à cette place nétait que mensonge et foutaise. Nous avons, il est vrai, traité de fripouilles un grand nombre dindividus, que nous tenions pour responsables des malheurs de la France. Il nous est même arrivé de réclamer leurs têtes. Nous les prions très humblement de bien vouloir accepter nos excuses. » La diplomatie, le style précautionneux, les demi-mesures, ne furent jamais les premières qualités dHenri Béraud. Il en devrait bientôt payer le prix fort. Horace de Carbuccia rédigea, après la condamnation de Béraud, un " Mémoire en réponse aux Raisons dun silence " (demeuré inédit jusquà sa publication en annexe des " Ecrits de Gringoire ", éditions Consep, 2004-2005). Les jeux étants faits et les sentences tombant (Carbuccia, pour éviter la sienne, est en fuite et ne se rendra quen 1955, le calme revenu), Carbuccia « charge » Béraud (alors que Béraud avait évité de trop le malmener dans les " Raisons dun silence ", refusant de croire à sa malicieuse stratégie : « Non, réellement, non, Horace de Carbuccia na pas voulu ces choses. Moins que personne jen crois mon vieil ami capable. Il connaît mes sentiments, je connais les siens »). Aux accusations de reniement et dopportuniste retournement de veste, Horace de Carbuccia répond : « La vérité est que dans les dernières semaines de 1942 [] jai progressivement modifié la politique de mon journal et bientôt cessé de soutenir le gouvernement de Vichy, et que jai développé la partie littéraire au détriment de la partie politique. [] A quels mobiles ai-je donc obéi ? Pour les comprendre, il faut se souvenir que, dans les dernières semaines de 1942, il se produisit dans le monde des événements auxquels " les Raisons dun silence " ne font aucune allusion : invasion de la zone libre, tentative de rapt par les Allemands de la flotte française de Toulon, licenciement imposé de larmée darmistice, occupation par les Italiens de la Corse, du sud-est de la France, de la Tunisie, odieuses revendications territoriales italiennes. Jai alors pensé quil fallait renoncer à tout espoir de réconciliation avec lAllemagne, que larmée qui se constituait en Afrique, serait larmée de la libération, que les Français devaient sunir face à loccupant [] Bref, il mapparut impossible de faire en zone militairement occupée le même journal quen zone libre. » Les uvres de Carbuccia étaient mieux écrites et plus convaincantes, quand Béraud tenait sa plume.
Paris B. Arthaud 1969 137 pages in-8. 1969. cartonné. 137 pages. In-8 oblong (176x190 mm) 137 pages. Cartonnage illustré. Avec 50 photographies en noir.Cartonnage en bon état général un peu frotté avec un code de bibliothèque en queue de dos. Intérieur propre avec de rares rousseurs. Poids : 490 gr
Editions G. Crès & Cie (Maitres et jeunes d'aujourd'hui - 2ème Série) 1924 229 pages in8. 1924. Broché. 229 pages. Frontispice en noir. Poids : 410 gr
Etat Correct Couverture brunie avec quelques rousseurs et de petites coupures aux mors intérieur avec rousseurs et pages mal coupées
Edition ARAHB 2001 38 pages in8. 2001. Broché. 38 pages.
Très Bon Etat
Editions du siècle 158 pages collection Les pamphlets du siècle. In-12. Sans date. broché. 158 pages. 5ème édition
Bon état malgré une tache d'eau claire en queue de tranche
Librairie Hachette - Collection "Le Passé Vivant" Paris 1929 In-12 ( 190 X 120 mm ) de 224 pages, broché sous couverture imprimée. Edition originale. Bel exemplaire, numéroté sur alfa.
Editions de France. Collection « Notre Temps ». 20 octobre 1926. In-8°, reliure bradel demi-chagrin, couverture conservée (reliure moderne). 244 pages. E.O. 1/18 sur japon impérial. [18 japon impérial / 80 hollande / 238 pur fil Lafuma / 1.525 alfa]. Très bel exemplaire. (Dupont, 25). /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Articles parus dans " le Journal " du 18 septembre au 15 octobre 1926. /// Si Béraud était allé en U.R.S.S. dans des dispositions favorables (mais terriblement déçues), il retournait en Allemagne (y étant déjà allé en reportage pour " luvre ", en 1919, pour assister aux derniers feux de la révolte spartakiste) dans un état desprit beaucoup plus hostile : il naimait guère ce pays et ses habitants qui, comme pour beaucoup dhommes de sa génération, resteraient toujours des «Boches ». Ce qui frappe dabord, dans le récit de Béraud, ce sont les similitudes avec son reportage en U.R.S.S. Même population conditionnée, hagarde, décérébrée. « Berlin se débauche lugubrement. Les enfants eux-mêmes jouent sans bruit. On y éprouve le même ennui, qui naît de luniformité et que lénormité dans la monotonie développe à linfini. » Mais le grand mérite de Béraud est davoir été un des premiers, lors de ce reportage, à avoir alerté ses lecteurs, et son pays, sur les dangers de la montée en puissance de lhitlérisme et de ses conséquences. Certes, en avril 1923, le putsch dHitler a échoué. Mais Béraud constate que le bellicisme revanchard quil incarne ne sest pas éteint pour autant. Au contraire. Il a vu « les reîtres chanteurs de Nuremberg, avec leurs bannières fascistes parées de têtes de morts et leurs drapeaux rouges à croix gammées ». Avec une prémonition étonnante (rappelons que nous sommes en 1926), Béraud va même plus loin dans sa mise en garde : « Nous navons aucune idée en France de ce que peut être lantisémitisme des réactionnaires allemands. Ce nest ni une opinion ni un sentiment, cest une passion, une véritable obsession dintoxiqués qui peut aller jusquau crime. Ils sont les Aryens contre les Sémites et ils se voudraient des âmes dexterminateurs. La croix gammée, qui est leur enseigne, ne symbolise pas autre chose quune impitoyable lutte de races. Contre le Juif, contre la République, un seul recours : la Hakenkreuz, la croix gammée. » « Faut-il rappeler tant de vains avertissements, tant dappels inutiles, tant de cris désespérés ? », demande rétrospectivement Béraud dans la préface de " Quas-tu fait de ta jeunesse ? " Dans le même temps, et même beaucoup plus tard, Léon Blum multipliait les commentaires lénifiants sur la montée du nazisme, stupidement persuadé quHitler « sinclinerait demain devant la légalité internationale ». /// Ici est peut-être le lieu daborder la question dHenri Béraud et lantisémitisme. Sa réputation nest plus à faire, mais elle est un peu simplificatrice, voire simpliste. Pour schématiser, disons quil y a deux Béraud. Le premier, fils dun homme de gauche dreyfusard, adopte les idées de son père. Aucune trace dantisémitisme dans la première partie de son uvre au contraire, comme on vient de le lire dans lextrait cité de " Ce que jai vu à Berlin ". La fracture a lieu en 1936 avec laffaire Stavisky. « Laffaire Stavisky et ses suites ont eu pour effet de pousser vers les extrêmes de larges secteurs dopinion issus des droites libérales ou conservatrices. La dérive de Béraud, comme celle de Carbuccia et de " Gringoire ", sinscrit dans le processus général de radicalisation xénophobe et antiparlementaire qui trouve son expression la plus spectaculaire dans les émeutes du 6 février 1934 et qui influe jusquen 1940 sur la vie politique française. » La précédente citation est extraite dun article de Simon Epstein, « Henri Béraud (1885-1958), un poids lourd de lantisémitisme », disponible sur le site web de Cairn.info.Nous y renvoyons, puisquil ny a rien de plus complet sur ce sujet.
Collection suivie et complète des 72 numéros en 72 fascicules. Ensemble en très bon état (seule la couverture du n° 3 est un peu défraîchie). Collection complète très difficile à réunir.
Lyon. Fondateurs : Henri Béraud & Edmond Locard. Directeurs : Henri Béraud & Edmond Locard (puis, à partir de juillet 1913, Edmond Locard seul. In-4° agrafé. 72 numéros ont paru en 72 livraisons, chaque dimanche, du 20 octobre 1912 au 8 mars 1914. /// En octobre 1912, Henri Béraud et Edmond Locard (le futur grand criminologue et précurseur de la police scientifique) fondent ensemble lhebdomadaire dominical " le Septième Jour ", qui obtient immédiatement un grand succès. Béraud soccupe de la critique artistique (il nest alors lauteur que de confidentielles plaquettes de poèmes et de quelques monographies sur les peintres lyonnais) et Locard de la critique musicale (fin connaisseur, il collabore également à la " Revue musicale " de Léon Vallas, et tient la même rubrique au " Lyon Républicain "). La collaboration entre les deux hommes dure jusquen juin 1913. A cette date, un différend les oppose (à propos de la musique de Massenet, que Béraud défendait et que Locard méprisait laffaire, dit-on, se régla par un duel). Béraud laissa donc " le Septième Jour " à Locard et partit fonder sa propre revue, " lOurs ". /// Dans " le Septième Jour ", Béraud a la possibilité décrire des articles de longue haleine (cest lui qui dirige !). Pour cette raison, lensemble de ces articles constitue une somme importante décrits peu connus (particulièrement décrits sur la peinture), jamais repris en volume. Deux collections en bibliothèques publiques, à la B.N. et à Lyon. /// Liste des articles de Béraud parus dans " le Septième Jour ", du n° 1 de la première année (20 octobre 1912) au n° 26 de la deuxième année (29 juin 1913) : - 1ère ANNEE : - N° 1 (20 oct. 1912). « A propos du Salon dAutomne Peintres et bourgeois ».- N° 2 (27 oct. 1912). « Au Salon dAutomne Peintres amateurs ».- N° 4 (10 nov. 1912). « Au Salon dAutomne Des peintres ».- N° 5 (17 nov. 1912). « Homais critique dart ».- N° 6 (24 nov. 1912). « Lauriers du Porche ».- N° 8 (8 déc. 1912). « Le Prix de la Gloire Claque et claqueurs ».- N° 10 (Noël 1912). « Monsieur Bigre, lhomme aux journaux ».- N° 11 (29 déc. 1912). « Une Insurrection ». - 2e ANNEE : - N° 1 (5 janv. 1913). « Emeutes et monômes ».- N° 3 (19 janv. 1913). « LExposition dEugène Brouillard » et « Jacques Martin ».- N° 6 (9 fév. 1913). « La Cavalcade imaginaire ».- N° 8 (23 fév. 1913). « Vlà lPrintemps ».- N° 9 (2 mars 1913). Les Jeux du cirque vers lan 1910 ap. J.-C., (signé « Henryk Sienkiewicz », Henry Béraud, trad.)- N° 13 (30 mars 1913). « M. Paul Duvivier ».- N° 15 (13 avril 1913). « M. Charles Moncharmont ».- N° 16 (20 avril 1913). « Physiologie du critique dart ».- N° 17 (27 avril 1913). « Défense et illustration des folliculaires ».- N° 18 (4 mai 1913). « Noblesse oblige ».- N° 19 (11 mai 1913). « Me Claude Valansio, le ténor du Palais».- N° 21 (25 mai 1913). « M. Lefranc naime pas Guignol ».- N° 23 (8 juin 1913). « M. Camille Roy, Prince des chansonniers lyonnais ».- N° 24 (15 juin 1913). « Mécène candidat ».- N° 26 (29 juin 1913). « Huit jours à Paris » [pendant lesquels Béraud assiste, admiratif, à la répétition générale du " Sacre du Printemps "]. /// Peut-être aussi sont-ils siens quelques articles, parmi ceux signés Saint-Jean dOcre, Louis Labbé, M. le Proviseur, Silex, Chiencrevet. Autres articles de : Emilien Comte, Paul Cuminal, Dalph & Marga, Charles Fénestrier, Franc-Nohain, Hop-Frog, Edmond Locard, Maurice-Mignon, Marc Sauzay, Louis Touchagues, Zanetto Dessins de : Emilien Comte, Ferdinand Fargeot, Gambier, Jules-Pierre, Francisque Laurent, Marc, Francis Martin, Sap, Touchagues, Barnabé X.
S. n. | Poissy 22 Septembre 1945 | 13.50 x 21 cm | trois pages
Belle lettre autographe datée et signée d'Henri Béraud adressée à sa belle-mère alors qu'il est incarcéré à la prison de Poissy (43 lignes à l'encre bleue sur une page recto-verso) au lendemain de son 60ème anniversaire. La lettre est à en-tête de l'infirmerie de la maison centrale de Poissy, trace de pliure inhérente à la mise sous pli, Henri Béraud a erronément indiqué dans la date l'année 1942 en lieu et place de l'année 1945. Henri Béraud se confond en remerciements : "... quel époustouflant colis cette semaine ! Il n'y manquait que les petites bougies du rituel gâteau..." et se projette dans un avenir plus heureux et libre : "Espérons qu'au 21 septembre prochain nous le mangerons en famille... avec une bougie de plus." Il se réjouit des réussites professionnelles de ses beaux-frères pour mieux se caricaturer en vilain petit canard :" ... vous seriez, chère maman comblée par la vie, si votre gendre ne vous donnait, à lui seul, plus de souci que toute la famille réunie ne vous en a jamais donné. Ce n'est pas mon moindre chagrin, vous le savez..." et en assisté: "... il m'est cruel, après toute une vie de travail, d'être une charge, pour les miens et de ne pouvoir leur apporter que le poids d'une destinée affreuse, encore qu'immeritée, pour vous plus encore que pour moi." Henri Béraud est également tourmenté par son épouse Germaine qu'il pressent malheureuse bien qu'elle veuille le lui cacher : "... il faut qu'elle me dise tout. J'ai tellement confiance en elle, qu'elle ne doit rien me cacher. Nous la savons si courageuse ! mais mon propre courage a besoin de tout savoir..." Après les préoccupations psychologiques, Henri Béraud bascule dans les impératifs matériels si cruciaux pour le prisonnier qu'il est : " j'aurais besoin d'un tube de brillantine, si toutefois il est possible d'en trouver. Je voudrais aussi que mes caleçons fussent prêts..." s'intéressant même au potager familial : "... il faudra utiliser, cette semaine au jardin, la seconde moitié des grains envoyés par Pierre. C'est le moyen qu'ils ne soient pas tous perdus..." Bon vivant natif de Lyon, Henri Béraud est un journaliste et reporter international (Le canard enchaîné, Le Crapouillot, Petit Parisien, France-Soir et Gringoire) et un écrivain prolifique (Prix Goncourt 1922 pour Le martyre de l'obèse et Le vitriol de lune paru un an plus tôt) dont l'évolution politique, passant de l'extrême gauche à l'extrême droite pro-collaborationniste, est caractéristique de l'inexorable montée en puissance des totalitarismes de l'entre-deux guerres et du dévoiement de nombreux intellectuels français. Ami de Roland Dorgelès, Albert Londres et surtout de Joseph Kessel qu'il rencontra en 1922 en Irlande alors récemment et partiellement libérée du joug britannique, Henri Béraud défend des opinions très à gauche. Mais après un voyage en U.R.S.S., il commence à réviser ses positions tout en dérivant vers l'antiparlementarisme, l'anglophobie (Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ? paru en 1935 et dédié à Joseph Kessel), l'antisémitisme "sans s'en rendre compte" selon son ami le journaliste Jean-Galtier Boissière. C'est l'affaire Stavisky et son corollaire les émeutes des ligues fascistes et antiparlementaristes du 6 Février 1934 qui déclenchent chez Henri Béraud son passage manifeste à l'extrême droite allant jusqu'à rompre son amitié avec son grand ami Joseph Kessel. En 1936, ses violents articles dans Gringoire conduiront au suicide du ministre de l'intérieur du Front Populaire Roger Salengro accusé de désertion pendant la Première Guerre Mondiale. Arrêté enseptembre 1944 etcondamné à mort le29 décembre 1944pour intelligence avec l'ennemi, il est gracié par le général De Gaulle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Roanne, Imprimerie Ferlay, 1873 ; in-32 (104 x 67 mm), broché ; 16 pp., couverture ocre, armes de Bresse au centre.
Edition originale de cet almanach-réclame, avec calendrier, édité par le pharmacien Béraud, inventeur du médicament miraculeux Thé-Béraud : "Je possède à Bourg (Ain) de grandes cultures de plantes nécessaires à mon produit et depuis cinquante années, le Thé-Béraud y est préparé sous mes yeux. [...] Le Thé Béraud est donc journellement ordonné : 1- comme purgatif... 2- pour expulser la bile... 3- comme laxatif... 4- comme dérivatif... 5- comme dépuratif... 6- pour absorber les gaz... 7- comme vermifuge... les sages femmes recommandent ce médicament aux femmes en couches...". Document édifiant. Il ne reste plus à la municipalité de Bourg en Bresse qu'à donner le nom de Thé-Béraud à une rue de la ville, en reconnaissance de la prospérité apportée pendant plus de 50 ans et à la découverte médicale qui est restée dans toutes les mémoires ! Amusant document en bel état.
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S. n. | Poissy 2 Juin 1945 | 13 x 21 cm | trois pages
Touchante lettre autographe datée et signée d'Henri Béraud adressée à sa belle-mère alors qu'il est incarcéré à la prison de Poissy (65 lignes à l'encre bleue puis noire sur trois pages) relatant sa situation de prisonnier tout en louant l'amour de cette dernière et de sa femme qui veillent sur lui et qui lui permettent d'envisager la vie carcérale sous de meilleurs auspices. La lettre est à en-tête de l'infirmerie de la maison centrale de Poissy, trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Henri Béraud se réjouit d'avoir pu voir sa belle-mère en bonne santé et s'inquiète des sacrifices qu'elle s'inflige pour le bien-être de son beau-fils détenu : "... j'ai été heureux jeudi de vous voir avec si bonne mine...je pense aux difficultés... je crains que toujours que vous ne vous priviez pour moi..." tout en restant lucide sur l'avanie de sa condition de prisonnier qui ne lui permet pas de protéger les siens : "... je compte tellement sur vous pour veiller sur notre Germaine (la femme d'Henri Béraud) pour l'obliger à se soigner et à se ménager..." Il estime son arrestation et son emprisonnement illégitimes et abusifs et se montre confiant pour son avenir avec sa mère et son épouse "à ses côtés" : "... le triste et injuste sort qui m'est fait. C'est cela qui me donne le plus de confiance dans l'avenir - cela et votre bonté à mon égard chère maman et, bien sûr, l'amour de la plus noble et de la plus belle des épouses..." Enfin, Henri Béraud poursuit à l'encre noire en se fendant d'une recommandation pour sa femme : "... en ce qui concerne sa visite à l'ami d'H. Espiau, je la laisse naturellement juge d'orienter cette conversation... au mieux de mes intérêts immédiats..." Bon vivant natif de Lyon, Henri Béraud est un journaliste et reporter international (Le canard enchaîné, Le Crapouillot, Petit Parisien, France-Soir et Gringoire) et un écrivain prolifique (Prix Goncourt 1922 pour Le martyre de l'obèse et Le vitriol de lune paru un an plus tôt) dont l'évolution politique, passant de l'extrême gauche à l'extrême droite pro-collaborationniste, est caractéristique de l'inexorable montée en puissance des totalitarismes de l'entre-deux guerres et du dévoiement de nombreux intellectuels français. Ami de Roland Dorgelès, Albert Londres et surtout de Joseph Kessel qu'il rencontra en 1922 en Irlande alors récemment et partiellement libérée du joug britannique, Henri Béraud défend des opinions très à gauche. Mais après un voyage en U.R.S.S., il commence à réviser ses positions tout en dérivant vers l'antiparlementarisme, l'anglophobie (Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ? paru en 1935 et dédié à Joseph Kessel), l'antisémitisme "sans s'en rendre compte" selon son ami le journaliste Jean-Galtier Boissière. C'est l'affaire Stavisky et son corollaire les émeutes des ligues fascistes et antiparlementaristes du 6 Février 1934 qui déclenchent chez Henri Béraud son passage manifeste à l'extrême droite allant jusqu'à rompre son amitié avec son grand ami Joseph Kessel. En 1936, ses violents articles dans Gringoire conduiront au suicide du ministre de l'intérieur du Front Populaire Roger Salengro accusé de désertion pendant la Première Guerre Mondiale. Arrêté enseptembre 1944 etcondamné à mort le29 décembre 1944pour intelligence avec l'ennemi, il est gracié par le général De Gaulle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Poissy 6 Octobre1945 | 13 x 21 cm | deux pages
Touchante lettre autographe datée et signée d'Henri Béraud adressée à sa belle-mère alors qu'il est incarcéré à la prison de Poissy (46 lignes à l'encre bleue sur une page recto-verso) relatant sa situation de prisonnier et s'inquiétant de la santé vacillante de sa belle-mère. La lettre est à en-tête de l'infirmerie de la maison centrale de Poissy, trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Henri Béraud est bien triste de n'avoir pu voir sa belle-mère qui rencontre quelques problèmes de santé lui interdisant ses réconfortantes visites à Poissy : "... j'ai été bien peiné de ne pas vous voir jeudi..." mais gage de la revoir bientôt en pleine forme : "... que du moins après cela je vous retrouve en belle santé et toute gaie, comme toujours..." Il demande des nouvelles de la famille de sa secourable belle-mère et se pose en vilain petit canard de la famille" :" ... seul, en somme, votre gendre vous donne du souci. Que voulez-vous, il faut bien que dans toutes les familles, y comprises les meilleures, on compte un mauvais sujet ..." Enfin, Henri Béraud ironise sur sa condition de manière à ne pas trop faire culpabiliser "sa chère maman" de manquer leurs rendez-vous au parloir, seule source d'évasion vers le monde exérieur d'Henri Béraud : "... ne vous fatiguez pas surtout, comme je vous soupçonne de le faire, pour les colis de ce chenapan. Il est infiniment trop gâté, et une fois de plus, il vous remercien de tout coeur, pour la peine que vous prenez..." Bon vivant natif de Lyon, Henri Béraud est un journaliste et reporter international (Le canard enchaîné, Le Crapouillot, Petit Parisien, France-Soir et Gringoire) et un écrivain prolifique (Prix Goncourt 1922 pour Le martyre de l'obèse et Le vitriol de lune paru un an plus tôt) dont l'évolution politique, passant de l'extrême gauche à l'extrême droite pro-collaborationniste, est caractéristique de l'inexorable montée en puissance des totalitarismes de l'entre-deux guerres et du dévoiement de nombreux intellectuels français. Ami de Roland Dorgelès, Albert Londres et surtout de Joseph Kessel qu'il rencontra en 1922 en Irlande alors récemment et partiellement libérée du joug britannique, Henri Béraud défend des opinions très à gauche. Mais après un voyage en U.R.S.S., il commence à réviser ses positions tout en dérivant vers l'antiparlementarisme, l'anglophobie (Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ? paru en 1935 et dédié à Joseph Kessel), l'antisémitisme "sans s'en rendre compte" selon son ami le journaliste Jean-Galtier Boissière. C'est l'affaire Stavisky et son corollaire les émeutes des ligues fascistes et antiparlementaristes du 6 Février 1934 qui déclenchent chez Henri Béraud son passage manifeste à l'extrême droite allant jusqu'à rompre son amitié avec son grand ami Joseph Kessel. En 1936, ses violents articles dans Gringoire conduiront au suicide du ministre de l'intérieur du Front Populaire Roger Salengro accusé de désertion pendant la Première Guerre Mondiale. Arrêté enseptembre 1944 etcondamné à mort le29 décembre 1944pour intelligence avec l'ennemi, il est gracié par le général De Gaulle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Catalogue de la compagnie phonographique « COLUMBIA ». Le texte de présentation dHenri Béraud a pour titre : « LYON EN PASTILLES NOIRES ». Sans nom déditeur. (Imprimerie LHoir, Paris). Sans date [vers 1935]. Plaquette in-8° agrafée. Couverture illustrée dune gravure sur bois représentant la cathédrale Saint-Jean. La préface dHenri Béraud est illustrée de son portrait par Don (caricature au monocle). 16 pages. E.O. sur papier ordinaire. [300 exemplaires sur papier de luxe réservés aux « Amis de Lyon »]. Très bon état. Rare. /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
La firme phonographique « Columbia » présente dans cette plaquette, destinée à être distribuée aux clients de ses revendeurs lyonnais, un choix de disques ayant un rapport avec Lyon : enregistrements de lOrchestre de la Société des Grands Concerts de Lyon (G. M. Witkowski, directeur), de la Maîtrise de la Primatiale de Lyon, du grand organiste Edouard Commette, du pianiste Ennemond Trillat, de saynètes du Guignol lyonnais, de monologues de canuts du comédien Benoist-Mary, de chansons populaires. 24 disques sont ainsi présentés. /// Relevons la proximité dHenri Béraud avec la firme « Columbia ». Outre la préface de ce catalogue, il enregistre pour cette compagnie phonographique, vers 1930, LYON, MON PAYS, « Propos sur Lyon et ses chants ». Cest encore pour « Columbia » quil rédige, en 1934, le texte dune luxueuse plaquette promotionnelle consacrée à la chanteuse Damia, illustrée de photographies de Germaine Krull .
Catalogue de la compagnie phonographique « COLUMBIA ». Le texte de présentation dHenri Béraud a pour titre : « LYON EN PASTILLES NOIRES ». Sans nom déditeur. (Imprimerie LHoir, Paris). Sans date [vers 1935]. Plaquette in-8° agrafée. Couverture illustrée dune gravure sur bois représentant la cathédrale Saint-Jean. La préface dHenri Béraud est illustrée de son portrait par Don (caricature au monocle). 16 pages. E.O. 1/300 exemplaires sur papier de luxe réservés aux « Amis de Lyon », seul grand papier. Très bon état. Rare. /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
La firme phonographique « Columbia » présente dans cette plaquette, destinée à être distribuée aux clients de ses revendeurs lyonnais, un choix de disques ayant un rapport avec Lyon : enregistrements de lOrchestre de la Société des Grands Concerts de Lyon (G. M. Witkowski, directeur), de la Maîtrise de la Primatiale de Lyon, du grand organiste Edouard Commette, du pianiste Ennemond Trillat, de saynètes du Guignol lyonnais, de monologues de canuts du comédien Benoist-Mary, de chansons populaires. 24 disques sont ainsi présentés. /// Relevons la proximité dHenri Béraud avec la firme « Columbia ». Outre la préface de ce catalogue, il enregistre pour cette compagnie phonographique, vers 1930, LYON, MON PAYS, « Propos sur Lyon et ses chants ». Cest encore pour « Columbia » quil rédige, en 1934, le texte dune luxueuse plaquette promotionnelle consacrée à la chanteuse Damia, illustrée de photographies de Germaine Krull .
Editions de France. Avril 1941. In-8° broché.VI + 231 pages. E.O. I/LX hors commerce sur alfa de Navarre ; exemplaire nominatif, « imprimé spécialement pour Marie Sambardier ». Envoi autographe signé dHenri Béraud au colophon. Couverture un peu passée. [50 pur fil Lafuma / 325 alfa de Navarre (+ LX H.C. sur le même papier)]. (Dupont, 48 A).
Deuxième volume des souvenirs dHenri Béraud, après " la Gerbe dor ". Il relate lentrée de Béraud dans la vie active, ses premières amitiés lyonnaises (Charles Dullin, Albert Londres, Adrien Bas), ses velléités artistiques, sa vocation de chef de bande, ses débuts dans la presse lyonnaise (par la critique dart), sa montée à Paris, ses rapides succès journalistiques. La plupart des biographes ou commentateurs de Béraud sinspirant de ce livre, autant lire loriginal. /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Editions de France. 25 octobre 1929. In-8° broché. VII + 260 pages. E.O. 1/817 sur alfa. [14 japon impérial / 43 hollande / 121 pur fil Lafuma / 817 alfa]. Bel exemplaire. (Dupont, 35). /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Articles parus dans " le Petit Parisien " du 1er septembre au 4 octobre 1929. Béraud avait déjà visité lItalie et rencontré Mussolini en 1922. Il put donc constater le résultat de six années de gouvernement fasciste évidemment peu au goût de lhomme de gauche quil était alors. « Avant de terminer lentretien, Béraud ne cacha pas à Mussolini les impressions désagréables que lui avaient laissées la contrainte et la morosité fascistes. Le Duce préféra éluder la question, protestant de son admiration pour la France. Mais, à son retour, Béraud apprend que les autorités italiennes ont fait saisir le numéro du " Petit Parisien " où était rapportée cette conversation. Son sang ne fait quun tour et il dédiera le livre au seul Italien à qui lon puisse dire encore la vérité, Benito Mussolini. Il y ajoutait quelques phrases à lintention du lecteur : Lauteur tient la liberté pour le bien le plus précieux. Il na donc pu trouver bon un régime qui, par la voix de son chef, se flatte hautement de fouler aux pieds le cadavre pourri de la déesse Liberté ! Et il souhaite à notre pays dautres emblèmes que les cordes, les verges et la hache [phrase rétrospectivement malencontreuse et paradoxale, quand on pense à la francisque et au faisceau de licteur (emblèmes de la Révolution nationale) pour lesquels Béraud prendra fait et cause]. » (Jean Butin, pp. 132-133)
S. n. | Poissy 29 Septembre 1945 | 13.50 x 21 cm | une page recto verso
Touchante lettre autographe datée et signée d'Henri Béraud adressée à sa belle-mère alors qu'il est incarcéré à la prison de Poissy (36 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso) relatant sa situation de prisonnier tout en louant l'amour de cette dernière et de sa femme qui veillent sur lui et qui lui permettent d'envisager la vie carcérale sous de meilleurs auspices, grâce notamment aux colis qui améliorent son ordinaire. La lettre est à en-tête de l'infirmerie de la maison centrale de Poissy où Henri Béraud est soigné, traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Henri Béraud sait sa belle-mère souffrante et déplore son absence au parloir de la semaine dernière : "... j'ai été peiné de ne pas vous voir jeudi..." et espère sa prompte guérison : "... je forme les voeux les plus fervents pour que vos piqûres donnent de bons résultats..." grâce notamment à son intervention : "... grâce à mon collègue, dont le père est pharmacien, vous aurez peut-être de l'endopancrine..." Il remercie sa chère belle-mère pour tous les soins affectifs et matériels dont elle l'entoure et qui embellissent sa condition de prisonnier malade : "... le colis de jeudi dernier était comme à l'ordinaire magnifique..." Combien je vous remercie toutes deux de tant de soins et de peine ! " Il réclame aussi papier et enveloppe pour s'évader épistolairement de la noirceur de son quotidien carcéral : "... ne manquez pas de mettre enveloppe et papier dans votre lettre..." et demande des nouvelles de ses proches : "donnez-moi des nouvelles de votre belle-famille, qui est aussi la mienne, et qui me manifeste tant de généreuse affection..." Bon vivant natif de Lyon, Henri Béraud est un journaliste et reporter international (Le canard enchaîné, Le Crapouillot, Petit Parisien, France-Soir et Gringoire) et un écrivain prolifique (Prix Goncourt 1922 pour Le martyre de l'obèse et Le vitriol de lune paru un an plus tôt) dont l'évolution politique, passant de l'extrême gauche à l'extrême droite pro-collaborationniste, est caractéristique de l'inexorable montée en puissance des totalitarismes de l'entre-deux guerres et du dévoiement de nombreux intellectuels français. Ami de Roland Dorgelès, Albert Londres et surtout de Joseph Kessel qu'il rencontra en 1922 en Irlande alors récemment et partiellement libérée du joug britannique, Henri Béraud défend des opinions très à gauche. Mais après un voyage en U.R.S.S., il commence à réviser ses positions tout en dérivant vers l'antiparlementarisme, l'anglophobie (Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ? paru en 1935 et dédié à Joseph Kessel), l'antisémitisme "sans s'en rendre compte" selon son ami le journaliste Jean-Galtier Boissière. C'est l'affaire Stavisky et son corollaire les émeutes des ligues fascistes et antiparlementaristes du 6 Février 1934 qui déclenchent chez Henri Béraud son passage manifeste à l'extrême droite allant jusqu'à rompre son amitié avec son grand ami Joseph Kessel. En 1936, ses violents articles dans Gringoire conduiront au suicide du ministre de l'intérieur du Front Populaire Roger Salengro accusé de désertion pendant la Première Guerre Mondiale. Arrêté enseptembre 1944 etcondamné à mort le29 décembre 1944pour intelligence avec l'ennemi, il est gracié par le général De Gaulle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Poissy 15 Juin 1946 | 13.50 x 21 cm | une page recto verso
Touchante lettre autographe datée et signée d'Henri Béraud adressée à sa belle-mère alors qu'il est incarcéré à la prison de Poissy (40 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso) relatant sa situation de prisonnier tout en louant l'amour de cette dernière et de sa femme qui veillent sur lui et qui lui permettent d'envisager la vie carcérale sous de meilleurs auspices, grâce notamment aux colis qui améliorent son ordinaire. La lettre est à en-tête de l'infirmerie de la maison centrale de Poissy où Henri Béraud est soigné, traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Un tampon imprimé de l'administration péniteintiaire "Vu et contrôlé" en marge gauche et supérieure de la lettre Henri Béraud se réjouit de la bonne santé de sa belle-mère qui l'autorise à le visiter à nouveau : "... A présent que vous avez retrouvé le chemin de Poissy, il ne faudra plus l'oublier..." même si le temps n'est pas de la partie :" ... On est à se demander si le soleil s'est mis en grève ou s'il est allé se promener au pays lointain de la vraie justice et du bon sens ..." établissant ainsi un parallèle entre sa sombre condition de prisonnier et la noirceur du ciel. Il espère revoir sa femme Germaine : "... avec la coiffure qui lui va si bien..." et recevoir de nouvelles photographies d'elle. L'auteur du Martyre de l'obèse veut rassurer sa famille grâce au soutien de laquelle il fait face : "Dites-leur que le moral est toujours ferme - et les colis admirables." et achève sa missive, en pamphlétaire qu'il reste, par une saillie anti-américaine : Je vous embrasse avec ma tendresse profonde et respectueuse, quoique respect et Mickey jurent un peu ! " Il réclame aussi papier et enveloppe pour s'évader épistolairement de la noirceur de son quotidien carcéral : "... ne manquez pas de mettre enveloppe et papier dans votre lettre..." et demande des nouvelles de ses proches : "donnez-moi des nouvelles de votre belle-famille, qui est aussi la mienne, et qui me manifeste tant de généreuse affection..." Bon vivant natif de Lyon, Henri Béraud est un journaliste et reporter international (Le canard enchaîné, Le Crapouillot, Petit Parisien, France-Soir et Gringoire) et un écrivain prolifique (Prix Goncourt 1922 pour Le martyre de l'obèse et Le vitriol de lune paru un an plus tôt) dont l'évolution politique, passant de l'extrême gauche à l'extrême droite pro-collaborationniste, est caractéristique de l'inexorable montée en puissance des totalitarismes de l'entre-deux guerres et du dévoiement de nombreux intellectuels français. Ami de Roland Dorgelès, Albert Londres et surtout de Joseph Kessel qu'il rencontra en 1922 en Irlande alors récemment et partiellement libérée du joug britannique, Henri Béraud défend des opinions très à gauche. Mais après un voyage en U.R.S.S., il commence à réviser ses positions tout en dérivant vers l'antiparlementarisme, l'anglophobie (Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ? paru en 1935 et dédié à Joseph Kessel), l'antisémitisme "sans s'en rendre compte" selon son ami le journaliste Jean-Galtier Boissière. C'est l'affaire Stavisky et son corollaire les émeutes des ligues fascistes et antiparlementaristes du 6 Février 1934 qui déclenchent chez Henri Béraud son passage manifeste à l'extrême droite allant jusqu'à rompre son amitié avec son grand ami Joseph Kessel. En 1936, ses violents articles dans Gringoire conduiront au suicide du ministre de l'intérieur du Front Populaire Roger Salengro accusé de désertion pendant la Première Guerre Mondiale. Arrêté enseptembre 1944 etcondamné à mort le29 décembre 1944pour intelligence avec l'ennemi, il est gracié par le général De Gaulle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Poissy 22 Juin 1946 | 13 x 21 cm | une page recto verso
Belle lettre autographe datée et signée d'Henri Béraud adressée à sa belle-mère alors qu'il est incarcéré à la prison de Poissy (43 lignes à l'encre bleue sur une page recto-verso) souffrant psychologiquement de sa situation de prisonnier. La lettre est à en-tête de l'infirmerie de la maison centrale de Poissy, trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Affecté moralement, le prisonnier Henri Béraud tente de faire preuve d'optimisme en relativisant sur ses avanies : "... Mauvaise période ! Mais après la pluie le beau temps. Celui qui a trouvé cela est un consolateur qui en vaut bien d'autre, et qui, somme toute, n'est pas le plus bête..." Il prie sa femme Germaine de lui faire parvenir :" ... Si elle en a la possibilité, elle peut forcer sur le pain d'épices, qui vraiment est d'un grand secours..." et se réjouit ironiquement de sa condition : "... Pour le reste, madame la marquise, tout va très bien, trop bien ! " Enfin, Henri Béraud attend impatiemment une nouvelle photographie de son épouse: "... pour cela, je suis insatiable. Et ma cellule, pourtant, en est illuminée dejà ! ..." Bon vivant natif de Lyon, Henri Béraud est un journaliste et reporter international (Le canard enchaîné, Le Crapouillot, Petit Parisien, France-Soir et Gringoire) et un écrivain prolifique (Prix Goncourt 1922 pour Le martyre de l'obèse et Le vitriol de lune paru un an plus tôt) dont l'évolution politique, passant de l'extrême gauche à l'extrême droite pro-collaborationniste, est caractéristique de l'inexorable montée en puissance des totalitarismes de l'entre-deux guerres et du dévoiement de nombreux intellectuels français. Ami de Roland Dorgelès, Albert Londres et surtout de Joseph Kessel qu'il rencontra en 1922 en Irlande alors récemment et partiellement libérée du joug britannique, Henri Béraud défend des opinions très à gauche. Mais après un voyage en U.R.S.S., il commence à réviser ses positions tout en dérivant vers l'antiparlementarisme, l'anglophobie (Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ? paru en 1935 et dédié à Joseph Kessel), l'antisémitisme "sans s'en rendre compte" selon son ami le journaliste Jean-Galtier Boissière. C'est l'affaire Stavisky et son corollaire les émeutes des ligues fascistes et antiparlementaristes du 6 Février 1934 qui déclenchent chez Henri Béraud son passage manifeste à l'extrême droite allant jusqu'à rompre son amitié avec son grand ami Joseph Kessel. En 1936, ses violents articles dans Gringoire conduiront au suicide du ministre de l'intérieur du Front Populaire Roger Salengro accusé de désertion pendant la Première Guerre Mondiale. Arrêté enseptembre 1944 etcondamné à mort le29 décembre 1944pour intelligence avec l'ennemi, il est gracié par le général De Gaulle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Poissy 8 Juin 1946 | 13 x 21 cm | une page recto verso
Belle lettre autographe datée et signée d'Henri Béraud adressée à sa belle-mère alors qu'il est incarcéré à la prison de Poissy (45 lignes à l'encre bleue sur une page recto-verso) souffrant psychologiquement de sa situation de prisonnier. La lettre est à en-tête de l'infirmerie de la maison centrale de Poissy, trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Le prisonnier Henri Béraud se remémore l'intense joie d'avoir eu la visite consolatrice de sa belle-mère de manière un peu plus privée qu'à l'accoutumée : "... l'heureux hasard qui nous donna ce parloir tout intime. Souhaitons que ce ne soit là qu'un coup d'essai, et que tout concourra désormais à en faire une réconfortante habitude..." Il prie sa femme Germaine de lui faire parvenir quelques objets qui permettraient de le soulager un peu de sa condition d'incarcéré :" Il me faudrait un flacon d'encre bleue-noire waterman pour remplir le bel encrier dû à la gentillesse de mon épouse ! Une ou deux têtes d'ail, un ou deux crayons très tendres..." Enfin, Henri Béraud, conscient de tout le soutien psychologique et matériel qu'on lui témoigne, manifeste sa reconnaissance : "... Chère maman Mickey, je vous embrasse avec toute ma tendresse en vous disant à bientôt ..." Bon vivant natif de Lyon, Henri Béraud est un journaliste et reporter international (Le canard enchaîné, Le Crapouillot, Petit Parisien, France-Soir et Gringoire) et un écrivain prolifique (Prix Goncourt 1922 pour Le martyre de l'obèse et Le vitriol de lune paru un an plus tôt) dont l'évolution politique, passant de l'extrême gauche à l'extrême droite pro-collaborationniste, est caractéristique de l'inexorable montée en puissance des totalitarismes de l'entre-deux guerres et du dévoiement de nombreux intellectuels français. Ami de Roland Dorgelès, Albert Londres et surtout de Joseph Kessel qu'il rencontra en 1922 en Irlande alors récemment et partiellement libérée du joug britannique, Henri Béraud défend des opinions très à gauche. Mais après un voyage en U.R.S.S., il commence à réviser ses positions tout en dérivant vers l'antiparlementarisme, l'anglophobie (Faut-il réduire l'Angleterre en esclavage ? paru en 1935 et dédié à Joseph Kessel), l'antisémitisme "sans s'en rendre compte" selon son ami le journaliste Jean-Galtier Boissière. C'est l'affaire Stavisky et son corollaire les émeutes des ligues fascistes et antiparlementaristes du 6 Février 1934 qui déclenchent chez Henri Béraud son passage manifeste à l'extrême droite allant jusqu'à rompre son amitié avec son grand ami Joseph Kessel. En 1936, ses violents articles dans Gringoire conduiront au suicide du ministre de l'intérieur du Front Populaire Roger Salengro accusé de désertion pendant la Première Guerre Mondiale. Arrêté enseptembre 1944 etcondamné à mort le29 décembre 1944pour intelligence avec l'ennemi, il est gracié par le général De Gaulle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Textes dHenry Béraud, Charles Dullin, David Cigalier, Jehan Marlieu, Frédéric Guitard, Frédéric Gunther. (Volume in-16 agrafé). Bon état.
LA HOULE. « Revue dart, de littérature et de combat ». Lyon (4, place des Terreaux). Direction : Henry Béraud, Charles Dullin, Frédéric Guitard, Frédéric Gunther, Jehan Marlieu. Correspondant à Paris : Albert Londres. Les premiers numéros sont de minces fascicules in-16 agrafés ; les suivants sont de grands in-8° en feuilles ou brochés. 9 numéros ont paru en 9 livraisons, de janvier 1904 à août 1905. (Le biographe et spécialiste dHenri Béraud, Jean Butin, ne recense que 5 numéros de " la Houle "). Revue de très grande rareté. Une seule collection complète en bibliothèque publique, à la B.N. /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Textes de Just Evelin, Bernard Clotaire, Henry Béraud, Jean Marlieu, Robert Galane, André Saget. (Volume in-16 agrafé). Bon état.
LA HOULE. « Revue dart, de littérature et de combat ». Lyon (4, place des Terreaux). Direction : Henry Béraud, Charles Dullin, Frédéric Guitard, Frédéric Gunther, Jehan Marlieu. Correspondant à Paris : Albert Londres. Les premiers numéros sont de minces fascicules in-16 agrafés ; les suivants sont de grands in-8° en feuilles ou brochés. 9 numéros ont paru en 9 livraisons, de janvier 1904 à août 1905. (Le biographe et spécialiste dHenri Béraud, Jean Butin, ne recense que 5 numéros de " la Houle "). Revue de très grande rareté. Une seule collection complète en bibliothèque publique, à la B.N. /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Textes dHenry Béraud, Alexandre Arnoux, Xavier Privas, David Cigalier, José Bloch, Pierre Vierge, André Saget, Just Evelin, Vertublineau, Robert Galane. (Volume grand in-8° en feuilles). Bon état.
LA HOULE. « Revue dart, de littérature et de combat ». Lyon (4, place des Terreaux). Direction : Henry Béraud, Charles Dullin, Frédéric Guitard, Frédéric Gunther, Jehan Marlieu. Correspondant à Paris : Albert Londres. Les premiers numéros sont de minces fascicules in-16 agrafés ; les suivants sont de grands in-8° en feuilles ou brochés. 9 numéros ont paru en 9 livraisons, de janvier 1904 à août 1905. (Le biographe et spécialiste dHenri Béraud, Jean Butin, ne recense que 5 numéros de " la Houle "). Revue de très grande rareté. Une seule collection complète en bibliothèque publique, à la B.N. /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Textes dHenry Béraud, Gustave Kahn, Gabriel Montoya, Robert Chanlis, Charles Franhor, Alexandre Arnoux, David Cigalier, Just Evelin, André Saget. (Volume grand in-8° broché). Bon état.
LA HOULE. « Revue dart, de littérature et de combat ». Lyon (4, place des Terreaux). Direction : Henry Béraud, Charles Dullin, Frédéric Guitard, Frédéric Gunther, Jehan Marlieu. Correspondant à Paris : Albert Londres. Les premiers numéros sont de minces fascicules in-16 agrafés ; les suivants sont de grands in-8° en feuilles ou brochés. 9 numéros ont paru en 9 livraisons, de janvier 1904 à août 1905. (Le biographe et spécialiste dHenri Béraud, Jean Butin, ne recense que 5 numéros de " la Houle "). Revue de très grande rareté. Une seule collection complète en bibliothèque publique, à la B.N. /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.