ENSEMBLE DE 234 NUMEROS DE " GRINGOIRE ". Du n° 313 (2 novembre 1934) au n° 795 et dernier paru (26 mai 1944). Ensemble en état convenable. Les numéros ont été pliés horizontalement et verticalement ce qui est inévitable en raison du très grand format de ce journal. Certains numéros sont un peu usés à lendroit de ces pliures. La mauvaise qualité du papier de guerre a aussi rendu la conservation de ces journaux difficile. Mais, répétons-le, lensemble est en condition très acceptable. /// Ninsistons pas sur la rareté de ces journaux proscrits à la Libération. Beaucoup de collections, qui pouvaient se transformer en dangereuses pièces à conviction, entre les mains dépurateurs expéditifs, ont fini dans les cheminées ou les poêles à charbon. Doù la rareté de " Gringoire ", malgré limportance exorbitante de ses tirages et de ses ventes. /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Reference : 11786
Le journal hebdomadaire " Gringoire " fut fondé en 1928 par Horace de Carbuccia. Horace de Carbuccia, Corse dascendance aristocratique génoise, doté dun indéniable sens des affaires, fera de ce journal un des plus populaires de son temps, atteignant un tirage de 700.000 exemplaires. Parallèlement, il développe une activité déditeur, elle aussi couronnée de succès, avec les éditions de France. Il sera député de la Corse de 1932 à 1936. Son salon de lavenue Foch fut un des plus courus de lépoque, où fréquentait le meilleur monde politique et littéraire. A ses débuts, " Gringoire " se situe politiquement au centre droit. Son style est déjà pamphlétaire, avec le communisme comme cible principale. Foncièrement germanophobe et antihitlérien, Gringoire prend pourtant position contre la guerre avec lAllemagne, en raison de la faiblesse militaire française. A partir de 1936, lidéologie droitiste et nationaliste de " Gringoire " saccentue. Le journal soppose ouvertement au gouvernement de Front populaire. Antijudaïsme et xénophobie saccentuent (alors même que plusieurs auteurs juifs collaborent à " Gringoire " : Romain Gary, Joseph Kessel, Irène Némirovsky). /// Une campagne, restée fameuse, est menée contre Roger Salengro (accusé de désertion pendant la Première Guerre mondiale), qui conduira au suicide le ministre de lIntérieur du gouvernement Blum. /// Après la défaite de juin 1940, " Gringoire " se replie à Marseille, puis à Clermont-Ferrand (pas trop loin de Vichy). Notons que jamais le journal ne sera diffusé en zone occupée. Sa ligne politique suit fidèlement le programme de la Révolution nationale, jusquen 1943. Le 795e et dernier numéro de Gringoire parait le 26 mai 1944. /// Cest en 1928 que Béraud, alors un des plus célèbres et des mieux payés journalistes de France, rejoint la rédaction de " Gringoire " notamment pour y retrouver son ami Joseph Kessel. Lévolution politique de Béraud qui, venu de la gauche socialiste penche de plus en plus à droite après laffaire Stavisky, suit lévolution politique de " Gringoire ". Il en devient, avec André Tardieu, un des plus virulents éditorialistes, mettant ses talents de polémiste au service de causes quil avait naguère combattues. Cela lui vaudra, en septembre 1944, dêtre arrêté puis jugé en deux jours, cest-à-dire : condamné à mort pour intelligences avec lennemi. Ce qua dexagéré et de fallacieux cette décision judiciaire est manifeste. Béraud na eu aucun contact avec loccupant. Deux de ses livres ont figuré sur la liste Otto : " Trois ans de colère " et " Vienne, clef du monde ". Ce procès ne peut cacher sa dimension de règlement de comptes ; sous le prétexte infamant de « collaboration avec loccupant », les nombreux ennemis quil a su sattacher font payer à Béraud des années décrits polémiques et, éventuellement, diffamatoires. La campagne contre Salengro pèse lourd dans ce jugement. Et aussi le pamphlet " Faut-il réduire lAngleterre en esclavage ? " Lamiral marseillais Emile Muselier « inventeur » du symbole de la Croix de Lorraine réclame sa mort : Béraud avait osé le traiter d « amiral de bateau-lavoir ». De nombreux intellectuels trouvent injuste ce procès particulièrement François Mauriac et interviennent en faveur du condamné à mort. In extremis, le général de Gaulle lui accordera sa grâce et la peine de mort sera commuée en détention à perpétuité. Horace de Carbuccia, moins naïf et ballot que Béraud et surtout ancien député, pourvu dun des meilleurs carnet dadresses de Paris se fera discret, prendra le maquis dans son île, et ne sera « jugé » quen 1955, le calme revenu et la soif de vengeance assouvie. Citons à ce propos larticle plein dironie de Jean-Marc Théolleyre, chroniqueur judiciaire du " Monde ", paru le 21 octobre 1955 : « Il paraît que les défenseurs et les amis de M. Horace de Carbuccia souhaitaient que le procès de lancien directeur de " Gringoire " se déroulât à linsu des chroniqueurs judiciaires et avec le minimum de publicité. On peut se demander pourquoi, car si jamais un accusé dintelligences avec lennemi fut autant loué, célébré, vanté pour son patriotisme, sa générosité, sa résistance, ce fut bien celui-là. Des témoins de laccusation, qui nen avaient que le nom, à ceux de la défense, ce fut un palmarès déloges. Ce fut à qui raconterait comment le directeur de ce journal pourfendeur de juifs, de francs-maçons, de résistants, abrita des juifs, sauva des francs-maçons, aida des résistants. Les juges militaires ont donc prononcé lacquittement, et leur jugement a été accueilli sans surprise, tout comme en 1945 [sic pour 1944, le 29 décembre 1944] lopinion publique avait accueilli sans surprise la condamnation à mort de Henri Béraud, collaborateur du même Gringoire. Pourtant, entre la condamnation de Béraud, qui nétait pas la justice, et cet acquittement, la marge est quand même un peu trop grande... M. de Carbuccia sest plu à dire quil laissait toute liberté à ses rédacteurs pour exprimer des sentiments quil a reconnu avoir été les siens de 1940 à 1942. Mais il a attendu 1955 pour venir le proclamer devant la justice. Il a bien fait, dira-t-on, puisque cet « attentisme » lui vaut labsolution totale. Cest bien la morale de ce procès : la fuite, labandon des anciens amis, se révèlent parfois payants. » /// Fin 1942, après linvasion de la zone libre par larmée allemande (en réponse au débarquement anglo-américain en Afrique du Nord), la ligne politique de " Gringoire " sinfléchit et cesse son soutien absolu au gouvernement de Vichy. Béraud ignore ces consignes, dictées par le propriétaire du titre, son ami Horace de Carbuccia. Il poursuit ses articles polémiques, particulièrement hostiles à lAngleterre. Après plusieurs interruptions, les articles de Béraud cessent définitivement de paraître dans Gringoire en octobre 1943. Horace de Carbuccia pense déjà à lheure où il devra rendre quelques comptes, et cet inconscient de Béraud, qui a fait le succès de son journal, devient gênant, en prévision des temps à venir. On le réduit au silence. De plus, une clause de non-concurrence interdit à Béraud de donner ses articles à un autre journal. Béraud explique cette situation, à ceux qui « depuis dix mois cherchent en vain ma signature dans le journal où jécrivais depuis dix ans », par un libelle, " les Raisons dun silence ", quil confie à une officine éditoriale collaborationniste, les éditions Inter-France (dirigée par Dominique Sordet). « Le 12 janvier 1934, je me suis jeté dans la bataille. Jétais un homme heureux, comblé par la vie, jeune encore, tout à sa tâche, et qui, loin des agitations du forum, poursuivait une uvre entreprise depuis ses débuts dans la vie littéraire. [] Un jour de janvier, en 1934, jai posé la plume du romancier et jai consacré mes veilles aux centaines darticles quon a pu lire dans " Gringoire ". Au service dun idéal qui pouvait contrarier bien des gens parmi les meilleurs, jai renoncé à bien des joies, jai rompu de chères amitiés. [] Quoi quil en soit, lhomme que jétais, absolument étranger à la politique, sest tout à coup jeté dans la mêlée. Pourquoi ? Reportons-nous, je vous prie, à ces jours lointains qui chez tant doublieux ont laissé si peu de traces. On était à la veille du 6 février. Aux miasmes dun régime en pleine crevaison, le cadavre de Stavisky mêlait ses puanteurs. Tout annonçait la guerre et le désastre. A qui voulait ouvrir les yeux, il était clair que le pays légal allait entrainer le pays réel aux catastrophes. On désarmait, on démoralisait notre peuple avant de lenvoyer à la boucherie. [] Que faire ? Ce que nous fîmes : sarcbouter, tenir tête, braver outrages et menaces, dire et redire la vérité, crier infatigablement malheur sur la cité, maudire la guerre, déshonorer les bellicistes, dévoiler leur rôle souterrain dans la préparation du malheur universel, montrer au doigt les stipendiés du massacre. Tel fut le combat nécessaire. [] Or, à la date du 12 novembre 1943, on put lire, en tête de " Gringoire ", un article au titre sibyllin. Ordre durgence exposait un programme assez imprévu. En deux colonnes harmonieusement balancées, le plus violent de nos journaux exhortait sa clientèle à la douceur. Il se plaçait, disait-il, à la pointe du combat pour la réconciliation française. [] Si les mots ont un sens, cette phrase voulait dire : Tout ce qui fut écrit à cette place nétait que mensonge et foutaise. Nous avons, il est vrai, traité de fripouilles un grand nombre dindividus, que nous tenions pour responsables des malheurs de la France. Il nous est même arrivé de réclamer leurs têtes. Nous les prions très humblement de bien vouloir accepter nos excuses. » La diplomatie, le style précautionneux, les demi-mesures, ne furent jamais les premières qualités dHenri Béraud. Il en devrait bientôt payer le prix fort. Horace de Carbuccia rédigea, après la condamnation de Béraud, un " Mémoire en réponse aux Raisons dun silence " (demeuré inédit jusquà sa publication en annexe des " Ecrits de Gringoire ", éditions Consep, 2004-2005. Les jeux étants faits et les sentences tombant (Carbuccia, pour éviter la sienne, est en fuite et ne se rendra quen 1955, le calme revenu), Carbuccia « charge » Béraud (alors que Béraud avait évité de trop le malmener dans les Raisons dun silence, refusant de croire à sa malicieuse stratégie : « Non, réellement, non, Horace de Carbuccia na pas voulu ces choses. Moins que personne jen crois mon vieil ami capable. Il connaît mes sentiments, je connais les siens »). Aux accusations de reniement et dopportuniste retournement de veste, Horace de Carbuccia répond : « La vérité est que dans les dernières semaines de 1942 [] jai progressivement modifié la politique de mon journal et bientôt cessé de soutenir le gouvernement de Vichy, et que jai développé la partie littéraire au détriment de la partie politique. [] A quels mobiles ai-je donc obéi ? Pour les comprendre, il faut se souvenir que, dans les dernières semaines de 1942, il se produisit dans le monde des événements auxquels " les Raisons dun silence " ne font aucune allusion : invasion de la zone libre, tentative de rapt par les Allemands de la flotte française de Toulon, licenciement imposé de larmée darmistice, occupation par les Italiens de la Corse, du sud-est de la France, de la Tunisie, odieuses revendications territoriales italiennes. Jai alors pensé quil fallait renoncer à tout espoir de réconciliation avec lAllemagne, que larmée qui se constituait en Afrique, serait larmée de la libération, que les Français devaient sunir face à loccupant [] Bref, il mapparut impossible de faire en zone militairement occupée le même journal quen zone libre. » Les uvres de Carbuccia étaient mieux écrites et plus convaincantes, quand Béraud tenait sa plume.
Librairie du Scalaire
M. Marc Malfant
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Couverture souple. Hebdomadaire 42 x 60 cm. 18 pages. Plis brunis.
Périodique. Gringoire, 30 octobre 1936.
Petit Echo de la Mode. 1932. In-8. En feuillets. Etat d'usage, Coins frottés, Agraffes rouillées, Papier jauni. 48 pages - illustrations et bandes dessinées en couleurs et en noir et blanc - texte sur 2 à 3 colonnes - manque au dos. . . . Classification Dewey : 0-GENERALITES
"La tempête par Claude Renaudy - Le poignard chinois par Morgan - L'obsession de Ninikoff par Eugène Le Mouel - Au cou Monte par Gringoire - Le nénuphar par péroka - ""?"" par Gringoire - ... Classification Dewey : 0-GENERALITES"
12 feuillets tapuscrits avec de nombreuses corrections manuscrites (et signature manuscrite in fine), rédigés au seul recto, réunis sous chemise. Ce tapuscrit est celui dune version transitoire de larticle, différent en plusieurs points de larticle publié. Sont jointes 7 pages (sur papier vert deau) du manuscrit ; elles sont foliotées de 10 à 17 et constituent la partie centrale de larticle. Provenance : Bibliothèque du médecin homéopathe lyonnais Henri Jarricot. Très bon état.
Premier de trois articles formant un ensemble anti-anglais ; les deux autres sont : « Non » (GRINGOIRE n° 363) et « Inintelligence Service » (GRINGOIRE n° 364). Il sagit dun des plus fameux articles dHenri Béraud, dont le titre (sinon le fond) est passé à la postérité. La haine de Béraud pour lAngleterre est sans doute la cause quil a défendue avec le plus de constance et dacharnement. Elle semble trouver un début dans la terrible répression de la Révolution irlandaise par les Anglais, à laquelle Béraud assista lors de son premier grand reportage, en 1920, pour le Petit Parisien (pendant lequel il rencontra Kessel, lui aussi envoyé ; tous les deux sympathisèrent dans leur défense de la cause irlandaise et lhorreur des meurtres anglais auxquels ils ssistèrent). Mais Béraud ne cache pas que sa haine de lAngleterre (et de ses insulaires) lui est consubstantielle et pourrait se passer des nombreux motifs qui lui sont pourtant offerts. Evidemment, cette opinion envers les alliés de la victoire sur lAllemagne (pays que Béraud nestimait pas plus que lAngleterre), narrangea pas ses affaires à la Libération. « Je suis de ceux qui pensent que lamitié anglaise est le plus cruel cadeau que les dieux puissent faire à un peuple. [] Il va sans dire que jécris ces choses sous ma seule responsabilité. Ajouterai-je que je les écris très sérieusement. Aussi sérieusement que Swift quand il proposait à lAngleterre de débiter les Irlandais en viande de boucherie. Je dis donc et je répète quil faut réduire lAngleterre en esclavage puisquen vérité la grandeur de lEmpire a pour conditions loppression et labaissement des autres peuples. Je dis donc que lheure est venue de les asservir à leur tour, ces tyrans réputés invincibles. Et pourquoi pas ? La raison de leur invincibilité, chacun la connaît. Depuis le temps quils organisent les coalitions, ne serait-il pas juste quau bout du compte ils soient victimes dune coalition : Vous périrez comme la superbe république de Venise ! leur a crié de Sainte-Hélène, celui qui mourant sur cet affreux rocher, légua lhorreur et lopprobre de sa mort à la famille régnante dAngleterre. Qui sait ? Peut-être les temps sont-ils proches. Une entente de huit jours entre les victimes, et le colosse serait à bas. Faut-il réduire lAngleterre en esclavage ? Oui. Le Négus, au besoin, pourrait sen charger. » /// Larticle « Faut-il réduire lAngleterre en esclavage ? » a été repris intégralement et sans corrections au chapitre I du livre portant le même titre, paru peu de temps après aux Editions de France.
Réunion, en un volume in-4° sous reliure demi-toile bleue avec pièce de titre en maroquin rouge, du manuscrit de cet article et de ses cinq versions tapuscrites successives. Les 31 pages du manuscrit, sur papier vert deau, rédigées au seul recto, sont montées sur onglets, de même que les 60 pages des cinq versions tapuscrites. Les versions tapuscrites successives sont abondamment corrigées, de la main de Béraud, et modifiées par ajouts ou suppressions. Sur la page de garde, envoi autographe dHenri Béraud « à Josiane et Henri [Jarricot] ce souvenir de Noël, pour Pâques ». Provenance : Bibliothèque du médecin homéopathe lyonnais Henri Jarricot. Bon document, en parfait état.
Il sagit dun article important, qui fut riche en conséquences néfastes pour son auteur. Il pèsera dans son procès en faveur de sa condamnation. Dès sa publication, cet article suscita une vague de protestations, dont celle de Joseph Kessel (lettre ouverte parue dans GRINGOIRE n° 430 du 5 février 1937) qui en prit motif pour mettre fin à leur ancienne amitié (rappelons que cest Kessel, sans doute missionné par Carbuccia, qui avait demandé à Béraud de le rejoindre à Gringoire. Dans " les Derniers beaux jours " (II, VI), Béraud dira de Kessel, sans daigner le nommer, quil fut, « le seul homme réellement méprisable à qui jai fait laumône aveugle de mon amitié »). /// Larticle commence, préventivement, sur un rappel par Béraud du discours quil prononça, le 7 octobre 1923, à Médan, en commémoration de lanniversaire dEmile Zola. Le souvenir de lAffaire Dreyfus était alors encore vif, et Béraud célébra le rôle de Zola et la victoire du droit sur les préjugé de race et de confession. A la fin de son discours, un inconnu vint lui serrer la main et le remercier : le commandant Alfred Dreyfus lui-même. Puis, après ce «flashback», Béraud revient à son temps présent, à la France du Front populaire. Dans un article précédent, Béraud sen était pris à Léon Blum en le qualifiant de « chef des Hébreux » - ce dont certains de ses coreligionnaires sétaient émus. Béraud se défend daucune intention raciste ; il ne fait que souligner la mainmise dun groupe religieux sur les rouages de létat : « Il sagit, sil vous plaît, daller aux rouages essentiels de la machine gouvernementale ; il sagit de nous rendre aux points où se tiennent les leviers de commande et de demander à ceux qui manuvrent ces leviers de bien vouloir nous montrer leurs états-civils ». Sensuit une longue liste de chefs de cabinets et de conseillers ministériels aux patronymes juifs, et ainsi désignés. Et Béraud de préciser : « La plupart dentre eux, pour ne pas dire tous, nont dautres titres à se trouver où ils sont que la faveur du maître qui les y a mis ». « Lan prochain, à Parisalem, les élèves des grandes écoles pourront se préparer au commerce des ceintures. [] Maints commis, blanchis sous le harnois, se feront un plaisir de laisser leur place aux vrais élus du Front populaire. Et tous se consoleront, en lisant aux lueurs du chandelier à sept branches, la liste officielle et complète des gagnants de la loterie du 6 mai. » /// « Minuit, Chrétiens ! » fut recueilli en 1938 dans Popu-Roi (Chapitre III : « Une Histoire juive »).
Versailles. Editions Consep. 2004-2005. 3 tomes en 3 volumes forts in8° brochés. 427 & 445 & 491 pages. Edition originale collective. 1/50 de tête sur Rives. [50 Rives / 250 bouffant]. Pages non coupées. Etat neuf. /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Réunion des 239 articles dHenri Béraud parus dans Gringoire de 1928 à 1943, accompagnés de leur éventuelle illustration originale (ici à pleine page, en regard de larticle). Index et tables en fin de chaque tome. /// En annexe : " Les Raisons dun silence " (1944), dHenri Béraud, et dHorace de Carbuccia, " Mémoire en réponse aux Raisons dun silence " [1946] demeuré inédit jusquà cette publication.