MOREAS (Jean) - REGNIER (Henri de) - MOCKEL (Albert) - TAILHADE (Laurent) - LERBERGHE (Charles van) - BARRES (Maurice) - DE VISAN (Tancrède) - SAINT-POL-ROUX - LE CARDONNEL (Louis) - THEVENIN (André) - FONTAINAS (André) - CLAUSSEN (Sophus) - OLIN (Pierre M.) - FORT (Paul) -
Reference : 33518
Directeur : Paul Fort - Secrétaires : André Salmon et Tancrède de Visan - grand in-8 broché de 124 pages - bon état - Exemplaire sur papier impérial du Japon (tirage non justifié) -
Revue phare, dans la sillage de la Revue blanche, qui comptera 36 numéros en 33 livraisons, 3 étant doubles. Durant le temps de cette publication, Paul Fort réussit à grouper à la Closerie des Lilas, au Quartier latin, 150 à 200 écrivains pour deviser de littérature. Parmi eux, Gide, Jarry, Moréas, Rosny, Apollinaire, Jules Romains... Autant d'auteurs, poètes lyriques ou symboliques, qui tentent d'infuser un sang nouveau au vers libre.Cet exemplaire comprend : Jean Moréas : En voyage - Henri de Régnier : Le départ - Albert Mockel : Contes : Fée Papillonne - Histoire d'une princesse admirable - La voix - Laurent Tailhade : Le blason de Flore - Ch. van Lerberghe : Conte : La Grâce du sommeil - Maurice Barrès : Préface aux "Lettres à l'Elue" - Tancrède de Visan : Lettres à l'Elue (Fragment) - Saint-Pol-Roux : Poesia - Louis Le Cardonnel : Orphica - André Thévenin : Conte : Voyage et triste fin de Notre Seigneur Hamlet - André Fontainas : Poèmes - Sophus Claussen (trad. Guy-Charles Cros) : A Ingebord Stuckenberg - Tancrède de Visan : Sur l'oeuvre de Paul Fort - Pierre M. Olin : Séquence et Allitérations - Paul Fort : Le voyage de Jason -
RACHILDE. JAMMES (Francis). ROSNY (J.-H.). SUARES (André). GOURMONT (Rémy). SAINT-POL-ROUX. ADAM (Paul). FARGUE (Léon-Paul). GILLOT (Marguerite). DUHAMEL (Georges). FARAMOND (Maurice de). BARRES (Maurice). SALMON (André). KEATS (John).
Reference : 45630
Paris, directeur : Paul Fort ; rédacteur en chef : André Salmon. Un volume 16,8x25cm broché de 222 pages sur papier vergé. Dos frotté sinon exemplaire en bon état.
Entre 1905 et 1914, la revue Vers et Prose de Paul Fort a publié tous les grands noms de la littérature. On y trouve tous les genres, toute l'Europe, toutes les écoles : Jarry, Valéry, Apollinaire, Claudel, Gide, Zweig, Stevenson, Mallarmé, etc.. C'est la revue où s'est élaborée la modernité. Between 1905 and 1914, the review Vers et Prose by Paul Fort published all the great literary names. Every genre, every school, every european litterature appeared in it. This undeservedly-forgotten review, compared by Jules Romains to the salons of Mme du Deffand, is a little-known site of modernity.
STEVENSON (Robert Louis). BARRES (Maurice). KAHN (Gustave). GIDE (André). REBELL (Hugues). DREYFUS (Albert). FORT (Paul). JAMMES (Francis). MOREAS (Jean).
Reference : 45622
Paris, directeur : Paul Fort ; rédacteur en chef : André Salmon. Un volume 16,8x25cm broché de 140 pages sur papier vergé. Petit manque au dos sinon exemplaire en bon état.
Entre 1905 et 1914, la revue Vers et Prose de Paul Fort a publié tous les grands noms de la littérature. On y trouve tous les genres, toute l'Europe, toutes les écoles : Jarry, Valéry, Apollinaire, Claudel, Gide, Zweig, Stevenson, Mallarmé, etc.. C'est la revue où s'est élaborée la modernité. Between 1905 and 1914, the review Vers et Prose by Paul Fort published all the great literary names. Every genre, every school, every european litterature appeared in it. This undeservedly-forgotten review, compared by Jules Romains to the salons of Mme du Deffand, is a little-known site of modernity.
MOREAS (Jean). MOCKEL (Albert). REGNIER (Henri de). TAILHADE (Laurent). VAN LERBERGHE (Charles). BARRES (Maurice). DE VISAN (Tancrède). SAINT-POL-ROUX. LE CARDONEL (Louis). FONTAINAS (André).
Reference : 45624
Paris, directeur : Paul Fort ; rédacteur en chef : André Salmon. Un volume 16,8x25cm broché de 124 pages sur papier vergé. Petit manque au dos (1x3cm) sans atteinte au texte sinon exemplaire en bon état.
Entre 1905 et 1914, la revue Vers et Prose de Paul Fort a publié tous les grands noms de la littérature. On y trouve tous les genres, toute l'Europe, toutes les écoles : Jarry, Valéry, Apollinaire, Claudel, Gide, Zweig, Stevenson, Mallarmé, etc.. C'est la revue où s'est élaborée la modernité. Between 1905 and 1914, the review Vers et Prose by Paul Fort published all the great literary names. Every genre, every school, every european litterature appeared in it. This undeservedly-forgotten review, compared by Jules Romains to the salons of Mme du Deffand, is a little-known site of modernity.
GAUGUIN (Paul). FORT (paul). BARRES (Maurice). DELARUE-MARDRUS (Lucie). MOREAS (Jean). HEREDIA (Marie de). BERNARD (Emile). ROMAINS (Jules). DUHAMEL (Georges). JALOUX (Edmond).
Reference : 45631
Paris, directeur : Paul Fort ; rédacteur en chef : André Salmon. Un volume 16,8x25cm broché de 126 pages sur papier vergé. Exemplaire en bon état.
Entre 1905 et 1914, la revue Vers et Prose de Paul Fort a publié tous les grands noms de la littérature. On y trouve tous les genres, toute l'Europe, toutes les écoles : Jarry, Valéry, Apollinaire, Claudel, Gide, Zweig, Stevenson, Mallarmé, etc.. C'est la revue où s'est élaborée la modernité. Between 1905 and 1914, the review Vers et Prose by Paul Fort published all the great literary names. Every genre, every school, every european litterature appeared in it. This undeservedly-forgotten review, compared by Jules Romains to the salons of Mme du Deffand, is a little-known site of modernity.
MOREAS (Jean). SALMON (André). DE VISAN (Tancrède). FORT (Paul). VERHAEREN (Emile). REGNIER (Henri de). LOUYS (Pierre). BARRES (Maurice). CLAUDEL (Paul). SAINT-POL-ROUX. JARRY (Alfred). D'ANNUNZIO (Gabriele). JALOUX (Edmond). DREYFUS (Albert). COLLIN (Isi). NAU (John-Antoine).
Reference : 45619
Paris, directeur : Paul Fort ; rédacteur en chef : André Salmon. Un volume 16,8x25cm broché de 124 pages sur papier vergé. Dos frotté avec un manque de 4x2cm sinon exemplaire en bon état. Comprend La Dragonne de Jarry et Connaissance du temps de Paul Claudel.
Entre 1905 et 1914, la revue Vers et Prose de Paul Fort a publié tous les grands noms de la littérature. On y trouve tous les genres, toute l'Europe, toutes les écoles : Jarry, Valéry, Apollinaire, Claudel, Gide, Zweig, Stevenson, Mallarmé, etc.. C'est la revue où s'est élaborée la modernité. Between 1905 and 1914, the review Vers et Prose by Paul Fort published all the great literary names. Every genre, every school, every european litterature appeared in it. This undeservedly-forgotten review, compared by Jules Romains to the salons of Mme du Deffand, is a little-known site of modernity.
Paris : Sansot, 1904 - un volume 9,6x15,4cm broché de 60 pages - Une étiquette collée au dos sinon bon état -
Paris : Sansot, 1904 - un volume 9,6x15,4cm broché de 108 pages - bon état -
Numéro spécial de la revue "La Plume" n° 47 1891 1 vol. broché in-8, en feuilles, p. 119 à 136. Texte sur double colonne et une illustration inédite de A.-F. Cazals. Au sommaire : Maurice Barrès (La littérature du " Moi "), Anatole France (Le Jardin de Bérénice), Charles Maurras (Une réponse de Lazare le réssucité à Sénèque le Philosophe), Léon Deschamps (Les théories de Maurice Barrès appréciées par M. Ernest Lavisse), Léon Dequillebecq (Le Bonheur de mourir), etc. Couverture très légèrement passée (comme toujours, sinon intérieur très correct. Ex-libris.
P., Emile-Paul Frères, 1917, pt in-8°, 110 pp, broché, couv. papier gris avec titres en noir, bon état
Barrès publie en 1917, dans l’Echo de Paris, une série de sept articles, intitulée « En regardant au fond des crevasses » dans lesquels il apostrophe le gouvernement. Les crevasses pour Maurice Barrès ce sont toutes les « affaires » d’espionnage et de trahison en cours comme celle dite « l’affaire du Bonnet Rouge ». Barrès et le journal "L'Action Française" accusent Louis Malvy, alors ministre de l'Intérieur, de trahir la France en fournissant à l'Allemagne des renseignements militaire et diplomatiques. Pour se défendre et se disculper, Malvy provoque un débat à la Chambre des Députés. Mais il sera forcé de démissionner en septembre 1917, et une juridiction d'exception sera créée en vue de son inculpation. Barrès rapporte avec véhémence les arguments de son attaque contre Malvy à la Chambre et divers éléments à charge. — "... Nous voici arrivés à 1917, aux moments sombres de la guerre : par une suite de fautes inconcevables, les généraux vainqueurs, les hommes de la Marne et de la Somme, se trouvent écartés. Un Gouvernement faible, d'économistes, d'idéologues ; à l'offensive manquée d'avril, à la chute de tant d'espérances succède un accès de découragement, qu'aggrave une redoutable attaque par l'intérieur. C'était un pullulement de louches personnages, d'aigrefins, de figures équivoques et véreuses; des allées et venues suspectes au delà des frontières, des complaisances inquiétantes et des complicités inavouables de la Sûreté ; une presse immonde au grand jour salissait la patrie, déshonorait la gloire, bafouait l'énergie, excusait l'abandon ; il y avait des chèques saisis et rendus par ordre à des bandits, des secrets étranglés au fond d'une prison avec un lacet de soulier; c'était une entreprise de démoralisation, derrière laquelle on devinait toujours le même personnage, qui pontait sur la défaite de la patrie. Le Gouvernement hésitait. Mais il faut lire dans Barrés l'histoire de ces dix mois. Ce fut l'heure la plus critique de la guerre : on faisait la guerre sur deux fronts, – contre l'ennemi du dehors et contre l'ennemi du dedans ; contre les gaz allemands et contre le défaitisme et le pacifisme à l'intérieur. C'est dans ces moments-là que Barrés est sublime. Pudique, retenu, un peu contraint dans l'enthousiasme, la colère le rend superbe : superbe de courage, d'indignation et de mépris. Le terrible pamphlétaire, le cruel polémiste n'eut jamais plus de génie : il a des paroles qui soufflettent, de ces mots qui sont des fers rouges. Les séances de la Chambre, la suite de scènes atroces qu'il intitule : “Dans le cloaque”, “En regardant au fond des crevasses”, valent les plus belles pages de Leurs figures : ce sont les Châtiments du régime parlementaire. « J'ai, disait-il, le don de voir clair. » (...) Mais Barrés ne s'en tint pas là : il eut aussi son heure d'histoire, le jour ou il dénonça en pleine Chambre la « canaille du Bonnet rouge », et où un ministre livide, devant son réquisitoire, s'abîma comme une loque, convaincu de forfaiture. Ce jour-là, la France respira mieux..." (Pierre Troyon, Revue des Deux Mondes, 1924)
P., Emile-Paul Frères, 1917, pt in-8°, 110 pp, broché, couv. salie (couverture papier ivoire avec auteur en noir, titre et éditeur en rouge), bon état. Edition originale, tirage numéroté sur vélin (n° 860), non justifié
Barrès publie en 1917, dans l’Echo de Paris, une série de sept articles, intitulée « En regardant au fond des crevasses » dans lesquels il apostrophe le gouvernement. Les crevasses pour Maurice Barrès ce sont toutes les « affaires » d’espionnage et de trahison en cours comme celle dite « l’affaire du Bonnet Rouge ». Barrès et le journal "L'Action Française" accusent Louis Malvy, alors ministre de l'Intérieur, de trahir la France en fournissant à l'Allemagne des renseignements militaire et diplomatiques. Pour se défendre et se disculper, Malvy provoque un débat à la Chambre des Députés. Mais il sera forcé de démissionner en septembre 1917, et une juridiction d'exception sera créée en vue de son inculpation. Barrès rapporte avec véhémence les arguments de son attaque contre Malvy à la Chambre et divers éléments à charge. — "... Nous voici arrivés à 1917, aux moments sombres de la guerre : par une suite de fautes inconcevables, les généraux vainqueurs, les hommes de la Marne et de la Somme, se trouvent écartés. Un Gouvernement faible, d'économistes, d'idéologues ; à l'offensive manquée d'avril, à la chute de tant d'espérances succède un accès de découragement, qu'aggrave une redoutable attaque par l'intérieur. C'était un pullulement de louches personnages, d'aigrefins, de figures équivoques et véreuses; des allées et venues suspectes au delà des frontières, des complaisances inquiétantes et des complicités inavouables de la Sûreté ; une presse immonde au grand jour salissait la patrie, déshonorait la gloire, bafouait l'énergie, excusait l'abandon ; il y avait des chèques saisis et rendus par ordre à des bandits, des secrets étranglés au fond d'une prison avec un lacet de soulier; c'était une entreprise de démoralisation, derrière laquelle on devinait toujours le même personnage, qui pontait sur la défaite de la patrie. Le Gouvernement hésitait. Mais il faut lire dans Barrés l'histoire de ces dix mois. Ce fut l'heure la plus critique de la guerre : on faisait la guerre sur deux fronts, – contre l'ennemi du dehors et contre l'ennemi du dedans ; contre les gaz allemands et contre le défaitisme et le pacifisme à l'intérieur. C'est dans ces moments-là que Barrés est sublime. Pudique, retenu, un peu contraint dans l'enthousiasme, la colère le rend superbe : superbe de courage, d'indignation et de mépris. Le terrible pamphlétaire, le cruel polémiste n'eut jamais plus de génie : il a des paroles qui soufflettent, de ces mots qui sont des fers rouges. Les séances de la Chambre, la suite de scènes atroces qu'il intitule : “Dans le cloaque”, “En regardant au fond des crevasses”, valent les plus belles pages de Leurs figures : ce sont les Châtiments du régime parlementaire. « J'ai, disait-il, le don de voir clair. » (...) Mais Barrés ne s'en tint pas là : il eut aussi son heure d'histoire, le jour ou il dénonça en pleine Chambre la « canaille du Bonnet rouge », et où un ministre livide, devant son réquisitoire, s'abîma comme une loque, convaincu de forfaiture. Ce jour-là, la France respira mieux..." (Pierre Troyon, Revue des Deux Mondes, 1924)
[Librairie Plon, Plon-Nourrit et Cie] - BARRES, Jean-Baptiste ; (BARRES, Maurice)
Reference : 68131
(1923)
Edition originale sur papier de fil, 1 vol. on-12 reliure plein maroquin noir, dos à 5 nerfs, couvertures conservées, Librairie Plon, Plon-Nourrit et Cie, Paris, s.d. [ 1923 ], XIX-331 pp.
Bel exemplaire. "Maurice Barrès a bien mis en lumière dans sa préface ce qu'il y a de naïf et de savoureux dans ces souvenirs de son grand-père, vélite de la Garde. On lira avec amusement le récit du sacre, celui d'Austerlitz et sa célèbre veillée, l'entrevue de Tilsit, la nomination au grade de sous-lieutenant, le Portugal en 1810, la campagne d'Allemagne [ ...]" (Tulard, 45).
Maurice Barrès, 1884, un volume in-12 broché. Tous les textes sont de Maurice BARRES. LES TACHES D'ENCRE seront absorbées par LA REVUE CONTEMPORAINE en 1885. Des rousseurs et une tache claire à quelques pages sur la marge. Bon état et solide.
[# ILLUSTRATEUR: Denis Maurice] - # AUTEUR: Barrès Maurice
Reference : 2867
(1930)
# AUTEUR: Barrès Maurice # ILLUSTRATEUR: Denis Maurice # ÉDITEUR: Eos - Paris # ANNÉE ÉDITION: 1930 # ENVOI, BEAUX PAPIERS: Vélin pur fil BFK filigrané Maurice Barrès # COUVERTURE: Souple illustrée à rabats - sous chemise cartonnée rouge brique illustrée - à double lacets - titre manuscrit au dos # DÉTAILS: In 4° en feuilles sous chemise à lacets de soie 2ff.vierges+ 2ff. (faux titre, titre)+ 88pp.+ 4ff.(dont 2 vierges) 20 bois gravés en couleurs dont 10 hors-texte, 6 vignettes et culs de lampe. N° 185 des 225 exemplaires tirés par l'imprimerie nationale. Les illustrations de Maurice Denis ont été gravées sur bois par les frères Beltrand et tirées sur leurs presses par M. Lacou, Lainé et Vaganay. Cet exemplaire porte les initiales E.H. # PHOTOS visibles sur www.latourinfernal.com
# ÉTAT: Bon état, non coupé.
Paris, Arthème Fayard, 1924. In-12, relié en demi-maroquin, tête dorée, couvertures et dos conservées, 193 pp.
Édition originale numérotée sur papier pur lin. Bel exemplaire. Photos sur demande.
Maurice Barrès Paris 1884 4 numéros in-12 brochés sous couvertures imprimées N°1: 5 novembre 1884. - N°2: 5 décembre 1884. - N°3: janvier 1885. - N°4: février 1885. Tous les textes sont de Maurice BARRES. Très rare collection complète. LES TACHES D'ENCRE seront absorbées par LA REVUE CONTEMPORAINE en 1885. Bons exemplaires.
Paris, Ventadour, 1956 1 volume 11,7 x 18,7cm Broché sous couverture rempliée au 1er plat orné d'un petit portrait. 201p., 3 feuillets. Bon état.
Edition originale. Enfance, jeunesse et débuts littéraires de Maurice Barrès (1862-1923), par le médecin et historien littéraire Henri MONDOR (1885-1962); avec citations de lettres inédites de l'écrivain (de 1881-1882) "où la narration juvénile des impatiences [...] a semblé [à l'auteur] d'un accent révélateur et persuasif". 1er plat orné d'un petit portrait d'après [Camille ?] DELETANG. Tirage à 1708 exemplaires; 1 des 1500 sur alfa mousse, justifié n°237 (après 1 sur japon, 11 sur Montval et 21 sur pur fil).
Ensemble comprenant : 1 carte postale autographe signée de Léon Reppelin (auteur de Sous les Ailes de la Mort, poèmes du front), datée du 31 août 1916 / 1 LAS de l'oncle d'un sous-lieutenant : "Monsieur le député... le 22 septembre dernier, j'apprenais par un de ses camarades que mon neveu, Louis de Montera, docteur en droit, sous-lieutenant de réserve au 1er tirailleurs, avait été tué le 12 septembre à Boucharesnes d'une balle en pleine tête au moment où, avec sa section de mitrailleurs, il atteignait la tranchée allemande. La confirmation de sa mort ne nous a pas encore été annoncée et sa pauvre mère affolée me demande si elle est bien réelle. ... Si j'ai bonne mémoire, M. Millerand, alors ministre de la Guerre, avait, à la suite d'une interpellation, annoncé que des instructions étaent données pour que les familles soient avisées dans le plus bref délai des malheurs qui les frappent [ ... ] " On joint un extrait des lettres du sous lieutenant Louis de Montera / 14 enveloppes de provenance diverses (Pierre Benoît, Jean Tharaud...) / Un discours format in-8 de 8 feuillets, un indication manuscrite précise : Imprimerie Sirven, 26 juillet 1915 (avec petit manque sur la pliure centrale)
Bon ensemble.
Plon, 1993, gr. in-8°, xxvii-1128 pp, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état
Les Cahiers sont un miroir le long de la vie et l’œuvre de Maurice Barrès, qui oscillèrent entre égotisme et nationalisme. C’est aussi la matrice de ses romans. L'un des derniers grands documents sur le monde littéraire et politique de la IIIe République. On y croise notamment Jean Jaurès, Émile Zola, Alphonse Daudet, Paul Bourget, Anatole France et tous les figurants d’un théâtre lyrique sur lequel roulent le feu de la vie, l’obsession de la mort, la vulnérabilité des hommes. — "Don prodigieux de 'reporter'. Admirable quand il relate (mariage d'Arthur Meyer). Pages surprenantes (récit d'une visite à l'hôpital de la Pitié), comparables aux meilleures de 'Choses vues' de Hugo... La connaissance et l'acceptation de ses limites, de ses manques, de ses faiblesses (souvent il se les exagère) donnent à ces pages un accent qui saisit le cœur. Et comment ne point admirer l'expression, presque toujours parfaite, d'une volonté si constamment appliquée à obtenir de soi le meilleur ?" (André Gide) — "Peut-on sauver Barrès, faire relire aujourd’hui ses Cahters ? Le temps serait-il venu de tirer l’auteur du Culte du moi et des Déracinés, mort en 1923, de l’enfer où il séjourne depuis un bon demi-siècle ? Barrès est un antimoderne exemplaire car nul ne fut plus ambivalent, plus joueur que lui à l'égard de la modernité, à la fois partie prenante de celle-ci, l'exténuant dans sa vie, mais lui résistant dans ses conséquences politiques et sociales, égotiste à la Stendhal ou à la Baudelaire, mais réactionnaire à la Balzac ou à la Barbey d'Aurevilly. Barrès entama la rédaction de ses cahiers le 11 janvier 1896, au lendemain des funérailles de Verlaine. Les Cahiers semblent relever du genre des souvenirs, mais l’entreprise se révèle vite plus diverse, plus complexe..." (Antoine Compagnon)
Félix Juven, éditeur. Sans date [1903]. In-8°, reliure demi-basane marron. VIII + 311 pages. E.O. sur papier ordinaire. Sur la page de garde ont été collées : une carte de visite de Maurice Barrès avec ses " Félicitations et remerciements " manuscrits, et l'enveloppe (avec adresse du destinataire écrite de la main de Barrès) ayant servi à l'envoi de cette carte.
Exemplaire modestement relié mais correct et exempt de rousseurs.
Paris Plon 1922 1 vol. relié in-12, demi-maroquin grenat à bandes bordé de listels de maroquin vert, dos lisse encadré d'un listel de maroquin vert, tête dorée, non rogné, couvertures conservées, 241 pp. Édition originale de ce roman considéré comme le chef-d'oeuvre de l'auteur. Barrès conduit son lecteur en Syrie et le plonge au temps des Croisés, décrivant la passion d'un chevalier pour Oriante, la perle du sérail de l'émir de Qalaat ! Un des 50 exemplaires de tête numérotés sur Chine comprenant un envoi de Barrès à Pierre Mainguet, directeur des éditions Plon. Restauration au plat supérieur de la couverture, sinon bel exemplaire dans une fine reliure qui aurait mérité d'être signée.
BARRES, Maurice - Annotations par Philippe Barrès - Préface de François Mauriac
Reference : 122567
(1965)
1965 Editions Au Club de l'Honnête Homme, à Paris - 1965 - Fort in-8, cartonnage de l'éditeur, sous protection plastique - 521 pages - Petit cahier de reproductions photographiques in-fine - Edition sur Chiffon du Marais des Papeteries Arjomari numérotés de I à CCCL, Exemplaire N°CCLXXI
Bon état bon
Paris, éd. Emile-Paul frères, 1914 (imprimé en novembre 1913), expl. n° 9397, in-12, demi-chagrin rouge, plats papier marbré "cailloux" dans les tons sombres, filets, auteur et titre dorés sur dos lisse, tranches "mouchetées", reliure de l'époque, III - (1 bl.) - 419 - (3 bl.) pp., notes, table des matières, Maurice Barrès (1862 - 1923) fut écrivain et homme politique français, figure de proue du Nationalisme français. "De 1910 à 1914, Barrès mène campagne pour la défense des églises menacées de ruine. La loi de Séparation de 1905 a des lacunes, le Pape refuse la constitution d'associations cultuelles, le patrimoine religieux français est en péril. L'antidreyfusard du tournant du siècle dépasse ici ses engagements antérieurs et le seul combat clérical. Avec des hommes politiques de différents bords, des artistes, des critiques et des historiens de l'art, il œuvre à une prise de conscience de l’opinion publique et à un amendement de la loi. N’excluant aucun des divers héritages qui ont façonné l’histoire de la France, Barrès considère les édifices religieux d’abord comme un « trésor national » qui constitue « la belle chaîne de l’art français » et doit, à ce titre, être préservé. C’est pourquoi il propose le classement global de toutes les églises – y compris les modestes églises de village – bâties avant 1800. Au musée, institution qui, selon lui, déracine, il préfère le patrimoine agissant in situ, qui incarne de manière concrète et immédiate la continuité historique de la nation et permet une adhésion de sentiment. La grande pitié des églises de France, texte hybride et original – fait de débats parlementaires, dialogues, lettres ouvertes, articles, méditations métaphysiques –, est le journal d’une campagne réussie qui a contribué au vote de la loi de 1913 sur les monuments historiques. Œuvre souvent citée et pourtant mal connue, elle marque la naissance d’une conscience patrimoniale nouvelle". Texte assez RARE en édition originale. Très bon état du papier; la reliure est légèrement défrapichie mais sans manque
Paris, Émile-Paul frères, 1910. In-12, 18 pp., bradel de papier marbré vert moderne, dos long, tête dorée, couverture conservée (petits frottements des coiffes, taches d'encre en regard de l'envoi).
Exceptionnel exemplaire de cette édition originale. Elle est tirée sur Japon spécialement pour l'auteur et enrichie d'un bel envoi autographe signé de l'auteur à Louis Barthou : "en souvenir de l'amitié qu'il a montrée si noblement à Moréas, la veille et le lendemain". Elle est truffée de trois lettres autographes signées de Jean Moréas. La première lettre autographe signée est en date du 10 décembre 1909, de Paris (2 pp. in-12), adressée à un ministre auquel il envoie son dossier de naturalisation pour en hâter le traitement. En effet, Jean Moréas (pseudonyme de Ioánnis Adamántiou Papadiamantópoulos) est grec et souhaite obtenir la nationalité française. Le destinataire de la lettre est Louis Barthou, alors Garde des Sceaux. La deuxième lettre est adressée à Barrès depuis Paris mais sans date (2 pp. in-12). Moréas remercie Barrès pour un compliment sur ses travaux. La dernière lettre est adressée à Louis Barthou, datée du 10 février 1910 (2 pp. in-12) depuis Paris. Moréas remercie chaleureusement Barthou pour sa naturalisation et exprime son attachement à la France et notamment à sa langue. Enfin, une dernière lettre autographe signée de Maurice Barrès à Louis Barthou est reliée avant la page de l'envoi (2 pp. in-12 sur papier à en-tête de la chambre des députés). L'auteur demande à Barthou de dire quelques mots à l'enterrement de Jean Moréas qui est décédé le 30 mars 1910, quelques semaines à peine après sa naturalisation. Unique exemplaire sur Japon truffé. Ex-libris illustrés Louis Barthou et R. Lagnier. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, Librairie Plon, "La Palatine," 1934 1 volume In-8° (12,7 x 19,5cm) Broché à grandes marges. 4 feuillets, VII + 336p., 2 feuillets. Bords des plats légèrement cornés et petites fentes de charnières (1,5cm), sinon bon état;
Notes, réflexions, projets, anecdotes... Edition originale posthume du huitième tome, soit 4 (n°s XXV, XXVI, XXVII et "Cahier pour la Sorbonne et pour les églises") d'une soixantaine de "Cahiers" que Maurice BARRES (1862-1923) a tenus de 1896 à sa mort; notice biographique (novembre 1909-janvier 1911); documents en appendice (interview, lettres, articles); notes et références; index. Ouvrage publié par Paule Barrès, Philippe Barrès, Raymonde Robert et Roger Sorg. Tirage à 2291 exemplaires; 1 des 1820 sur alfa, justifié n°251 (après 126 sur grands papiers et 345 sur pur fil).