René Bazin, lettre autographe signée adressée à l'écrivaine et journaliste féministe Andrée Viollis, Les Rangeardières par St Barthélémy (Maine-et-Loire), 15 août 1893, 1 double f., 4 p. Bazin, qui vient de publier son roman Madame Corentine, remercie chaleureusement Andrée Viollis pour le rôle de "marraine" qu'elle a assuré dans la promotion du roman. Il évoque l'article élogieux de "M. André Tory" à ce sujet. André Tory n'est autre que le pseudonyme de l'époux d'Andrée Viollis : Gustave Téry. L'article a manifestement paru dans le quotidien "L'Estafette". Bazin évoque ensuite ses doutes quant à Léon Daudet : il ne sait plus s'il l'a remercié pour son article, mais reste persuadé de lui avoir adressé un exemplaire du roman. Il charge également Andrée Viollis de transmettre ses amitiés à M. et Madame Aman-Jean. Rappelons qu'en 1890, Thadée-Caroline Jacquet, la soeur d'Andrée Viollis, a épousé le peintre Edmond Aman-Jean, portraitiste de Verlaine à l'Hopital Broussais. Très belle lettre de 4 pages. * ** Né à Angers, le 26 décembre 1853, René Bazin est un écrivain français. Plusieurs fois lauréat de l’Académie, professeur de droit à la Faculté libre d'Angers, il a publié des romans, des livres de voyages, et collaboré à la Revue des Deux Mondes et à divers journaux. Il a été élu à l'Académie, après le succès de son livre Les Oberlé, le 18 juin 1903, en remplacement d'Ernest Legouvé, au troisième tour de scrutin par 21 voix contre 8 à Larroumet et 7 à Émile Gebhart. Il a été reçu le 28 avril 1904 par Ferdinand Brunetière. * ** Fille d’un ancien préfet du Second Empire et d’une mère qui tenait un salon littéraire accueillant écrivains et journalistes de la IIIe République, Andrée Françoise Claudius Jacquet de la Verryere, dite Andrée Viollis, fit des études de lettres à la Sorbonne où elle obtint une double licence et fut diplômée de l’Université d’Oxford. Elle épousa le directeur de L’œuvre, Gustave Téry dont elle eut une fille Simone Téry, née en janvier 1897. Elle débuta dans le journalisme en donnant des contes et des études au Petit Parisien, à L’Écho de Paris, Excelsior ; elle prit position en faveur de l’émancipation de la femme et des droits de la mère, et elle écrivit dans La Fronde de Marguerite Durand. Andrée Téry divorça de Gustave Téry quand sa fille eut quatre ans. Après la guerre durant laquelle elle fut infirmière au front de 1914 à 1916 et dans les villes bombardées de Bar-le-Duc et Sainte-Ménehould, elle fut attachée de rédaction au Times et au Daily Mail (de 1919 à 1922) ; tentée par le grand reportage, elle entra comme envoyée spéciale au Petit Parisien où elle resta vingt ans. Elle épousa en secondes noces Henri d’Ardenne de Tizac, historien de l’art chinois classique, conservateur du musée Cernuschi, dont le pseudonyme en littérature était Jean Viollis et avec lequel elle écrivit des romans en collaboration. Ses reportages, son intrépidité et son courage la rendirent célèbre (elle franchit en 1929 l’Himalaya dans un frêle avion de bois et de toile). Citons Seule en Russie (1927), premier grand reportage sur la Russie soviétique, Tourmente sur l’Afghanistan (1930) dans lequel elle raconta la révolte de Kaboul dont elle fut le seul journaliste témoin, L’Inde contre les Anglais (1930) écrit après avoir passé cinq mois en Inde au moment de la marche à la mer de Gandhi et dans lequel elle prévoyait que l’Angleterre perdrait l’Inde. Chargée en 1932 d’accompagner Paul Reynaud, ministre des Colonies, en Indochine, elle donna à son retour à la revue Esprit ses « Quelques notes sur l’Indochine » (parues le 1er décembre 1933 dans un numéro consacré à « La Vérité en Extrême Orient ») dans lesquelles elle révélait les cruautés de la répression, les méthodes de l’administration française, le refus des libertés élémentaires pour les indigènes ; elle publia ensuite son fameux Indochine SOS, chez Gallimard, avec une préface d’André Malraux. L’anticolonialisme devint un des points forts de son engagement. Elle fit partie de nombreux comités pour la défense des peuples coloniaux et opprimés comme le Comité d’amnistie et de défense des Indochinois, de l’Association des amis du peuple chinois constituée en mars 1935. Elle se trouva en Chine au moment de l’agression japonaise, puis passa au Japon où elle resta cinq mois ; elle dénonça l’impérialisme militaire japonais dans Le Japon et son empire(1933). Proche du Parti communiste auquel adhéra sa fille Simone Téry en 1935, elle signa l’appel pour le Congrès international des écrivains pour la défense de la culture qui se réunit à Paris, en juin 1935. Elle fit partie du comité national du Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme. Elle présida le premier congrès de l’Union des jeunes filles de France à Paris, le 26 décembre 1936. Andrée Viollis fut choisie en 1935 par André Chamson, avec l’appui de Jean Guéhenno, pour être le troisième directeur de l’hebdomadaire Vendredi (lancé le 8 novembre 1935) comme devant représenter la tendance du Front populaire proche du Parti communiste. Voici comment Lucie Mazauric la décrit dans ses mémoires : « Très féminine d’aspect et de caractère, très “petite dame”, d’un naturel impulsif et généreux qui l’entraînait vers le communisme (...). Elle apportait au journal une fantaisie de bon aloi et un charme sans mièvrerie. Malgré ses convictions extrémistes, elle se défendait d’être doctrinaire et n’aimait pas qu’on la taxe de sectarisme politique... » Elle ne prit pas une part active à la rédaction de Vendredi mais fit profiter l’hebdomadaire de ses reportages. Grand reporter au Petit Parisien pendant la guerre d’Espagne, Andrée Viollis fit plusieurs voyages en Espagne ; elle publia des reportages sur ce pays dans Vendredi en septembre et novembre 1936, ainsi qu’en mars-avril 1937. Elle participa à des comités pour l’aide aux réfugiés politiques d’Allemagne et d’Espagne. Le 12 novembre 1936, elle présida la manifestation pour la levée de l’embargo, organisée par la Maison de la Culture à la Mutualité. Elle publia encore dans Vendredi des reportages sur le Japon, et en mars 1938 sur « Vienne sous la botte nazie ». Après la disparition de Vendredi en novembre 1938, elle rejoignit La Lumière, hebdomadaire de gauche, en même temps que Louis Martin-Chauffier et André Wurmser. Elle collabora à Ce Soir, quotidien dirigé par Louis Aragon et Jean-Richard Bloch. Durant la Seconde Guerre mondiale, Andrée Viollis écrivit une brochure sur le racisme hitlérien, publiée clandestinement sous l’égide du Mouvement national contre le racisme. À la Libération, elle se retrouva aux côtés des communistes. En février 1945, elle fut envoyée par l’Humanité aux États-Unis à la section française de l’Office of War Information. Quelques mois avant sa mort, l’Humanité publia un fac-similé d’une lettre où elle déclarait signer l’Appel de Stockholm.
René Bazin, lettre autographe signée adressée à l'écrivaine et journaliste féministe Andrée Viollis, Angers, 15 mars 1893, 1 double f., 2 p. Bazin vient de publier son roman Madame Corentine et se propose de lui porter. Il évoque Brunetière. Il prend des nouvelles des "jeunes époux" et de la "nouvelle licenciée". En effet, Andrée Viollis Claudius Jacquet vient d'épouser Gustave Téry et d'obtenir une licence ès lettres. Très beau document. * ** Né à Angers, le 26 décembre 1853, René Bazin est un écrivain français. Plusieurs fois lauréat de l’Académie, professeur de droit à la Faculté libre d'Angers, il a publié des romans, des livres de voyages, et collaboré à la Revue des Deux Mondes et à divers journaux. Il a été élu à l'Académie, après le succès de son livre Les Oberlé, le 18 juin 1903, en remplacement d'Ernest Legouvé, au troisième tour de scrutin par 21 voix contre 8 à Larroumet et 7 à Émile Gebhart. Il a été reçu le 28 avril 1904 par Ferdinand Brunetière. * ** Fille d’un ancien préfet du Second Empire et d’une mère qui tenait un salon littéraire accueillant écrivains et journalistes de la IIIe République, Andrée Françoise Claudius Jacquet de la Verryere, dite Andrée Viollis, fit des études de lettres à la Sorbonne où elle obtint une double licence et fut diplômée de l’Université d’Oxford. Elle épousa le directeur de L’œuvre, Gustave Téry dont elle eut une fille Simone Téry, née en janvier 1897. Elle débuta dans le journalisme en donnant des contes et des études au Petit Parisien, à L’Écho de Paris, Excelsior ; elle prit position en faveur de l’émancipation de la femme et des droits de la mère, et elle écrivit dans La Fronde de Marguerite Durand. Andrée Téry divorça de Gustave Téry quand sa fille eut quatre ans. Après la guerre durant laquelle elle fut infirmière au front de 1914 à 1916 et dans les villes bombardées de Bar-le-Duc et Sainte-Ménehould, elle fut attachée de rédaction au Times et au Daily Mail (de 1919 à 1922) ; tentée par le grand reportage, elle entra comme envoyée spéciale au Petit Parisien où elle resta vingt ans. Elle épousa en secondes noces Henri d’Ardenne de Tizac, historien de l’art chinois classique, conservateur du musée Cernuschi, dont le pseudonyme en littérature était Jean Viollis et avec lequel elle écrivit des romans en collaboration. Ses reportages, son intrépidité et son courage la rendirent célèbre (elle franchit en 1929 l’Himalaya dans un frêle avion de bois et de toile). Citons Seule en Russie (1927), premier grand reportage sur la Russie soviétique, Tourmente sur l’Afghanistan (1930) dans lequel elle raconta la révolte de Kaboul dont elle fut le seul journaliste témoin, L’Inde contre les Anglais (1930) écrit après avoir passé cinq mois en Inde au moment de la marche à la mer de Gandhi et dans lequel elle prévoyait que l’Angleterre perdrait l’Inde. Chargée en 1932 d’accompagner Paul Reynaud, ministre des Colonies, en Indochine, elle donna à son retour à la revue Esprit ses « Quelques notes sur l’Indochine » (parues le 1er décembre 1933 dans un numéro consacré à « La Vérité en Extrême Orient ») dans lesquelles elle révélait les cruautés de la répression, les méthodes de l’administration française, le refus des libertés élémentaires pour les indigènes ; elle publia ensuite son fameux Indochine SOS, chez Gallimard, avec une préface d’André Malraux. L’anticolonialisme devint un des points forts de son engagement. Elle fit partie de nombreux comités pour la défense des peuples coloniaux et opprimés comme le Comité d’amnistie et de défense des Indochinois, de l’Association des amis du peuple chinois constituée en mars 1935. Elle se trouva en Chine au moment de l’agression japonaise, puis passa au Japon où elle resta cinq mois ; elle dénonça l’impérialisme militaire japonais dans Le Japon et son empire(1933). Proche du Parti communiste auquel adhéra sa fille Simone Téry en 1935, elle signa l’appel pour le Congrès international des écrivains pour la défense de la culture qui se réunit à Paris, en juin 1935. Elle fit partie du comité national du Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme. Elle présida le premier congrès de l’Union des jeunes filles de France à Paris, le 26 décembre 1936. Andrée Viollis fut choisie en 1935 par André Chamson, avec l’appui de Jean Guéhenno, pour être le troisième directeur de l’hebdomadaire Vendredi (lancé le 8 novembre 1935) comme devant représenter la tendance du Front populaire proche du Parti communiste. Voici comment Lucie Mazauric la décrit dans ses mémoires : « Très féminine d’aspect et de caractère, très “petite dame”, d’un naturel impulsif et généreux qui l’entraînait vers le communisme (...). Elle apportait au journal une fantaisie de bon aloi et un charme sans mièvrerie. Malgré ses convictions extrémistes, elle se défendait d’être doctrinaire et n’aimait pas qu’on la taxe de sectarisme politique... » Elle ne prit pas une part active à la rédaction de Vendredi mais fit profiter l’hebdomadaire de ses reportages. Grand reporter au Petit Parisien pendant la guerre d’Espagne, Andrée Viollis fit plusieurs voyages en Espagne ; elle publia des reportages sur ce pays dans Vendredi en septembre et novembre 1936, ainsi qu’en mars-avril 1937. Elle participa à des comités pour l’aide aux réfugiés politiques d’Allemagne et d’Espagne. Le 12 novembre 1936, elle présida la manifestation pour la levée de l’embargo, organisée par la Maison de la Culture à la Mutualité. Elle publia encore dans Vendredi des reportages sur le Japon, et en mars 1938 sur « Vienne sous la botte nazie ». Après la disparition de Vendredi en novembre 1938, elle rejoignit La Lumière, hebdomadaire de gauche, en même temps que Louis Martin-Chauffier et André Wurmser. Elle collabora à Ce Soir, quotidien dirigé par Louis Aragon et Jean-Richard Bloch. Durant la Seconde Guerre mondiale, Andrée Viollis écrivit une brochure sur le racisme hitlérien, publiée clandestinement sous l’égide du Mouvement national contre le racisme. À la Libération, elle se retrouva aux côtés des communistes. En février 1945, elle fut envoyée par l’Humanité aux États-Unis à la section française de l’Office of War Information. Quelques mois avant sa mort, l’Humanité publia un fac-similé d’une lettre où elle déclarait signer l’Appel de Stockholm.
René Bazin, carte de visite autographe, "avec ses plus affectueux compliments", 2 octobre 1892, adressée l'écrivaine et journaliste féministe Andrée Viollis, probablement à la suite de son mariage avec Gustave Téry. Né à Angers, le 26 décembre 1853, René Bazin est un écrivain français. Plusieurs fois lauréat de l’Académie, professeur de droit à la Faculté libre d'Angers, il a publié des romans, des livres de voyages, et collaboré à la Revue des Deux Mondes et à divers journaux. Il a été élu à l'Académie, après le succès de son livre Les Oberlé, le 18 juin 1903, en remplacement d'Ernest Legouvé, au troisième tour de scrutin par 21 voix contre 8 à Larroumet et 7 à Émile Gebhart. Il a été reçu le 28 avril 1904 par Ferdinand Brunetière. * ** Fille d’un ancien préfet du Second Empire et d’une mère qui tenait un salon littéraire accueillant écrivains et journalistes de la IIIe République, Andrée Françoise Claudius Jacquet de la Verryere, dite Andrée Viollis, fit des études de lettres à la Sorbonne où elle obtint une double licence et fut diplômée de l’Université d’Oxford. Elle épousa le directeur de L’œuvre, Gustave Téry dont elle eut une fille Simone Téry, née en janvier 1897. Elle débuta dans le journalisme en donnant des contes et des études au Petit Parisien, à L’Écho de Paris, Excelsior ; elle prit position en faveur de l’émancipation de la femme et des droits de la mère, et elle écrivit dans La Fronde de Marguerite Durand. Andrée Téry divorça de Gustave Téry quand sa fille eut quatre ans. Après la guerre durant laquelle elle fut infirmière au front de 1914 à 1916 et dans les villes bombardées de Bar-le-Duc et Sainte-Ménehould, elle fut attachée de rédaction au Times et au Daily Mail (de 1919 à 1922) ; tentée par le grand reportage, elle entra comme envoyée spéciale au Petit Parisien où elle resta vingt ans. Elle épousa en secondes noces Henri d’Ardenne de Tizac, historien de l’art chinois classique, conservateur du musée Cernuschi, dont le pseudonyme en littérature était Jean Viollis et avec lequel elle écrivit des romans en collaboration. Ses reportages, son intrépidité et son courage la rendirent célèbre (elle franchit en 1929 l’Himalaya dans un frêle avion de bois et de toile). Citons Seule en Russie (1927), premier grand reportage sur la Russie soviétique, Tourmente sur l’Afghanistan (1930) dans lequel elle raconta la révolte de Kaboul dont elle fut le seul journaliste témoin, L’Inde contre les Anglais (1930) écrit après avoir passé cinq mois en Inde au moment de la marche à la mer de Gandhi et dans lequel elle prévoyait que l’Angleterre perdrait l’Inde. Chargée en 1932 d’accompagner Paul Reynaud, ministre des Colonies, en Indochine, elle donna à son retour à la revue Esprit ses « Quelques notes sur l’Indochine » (parues le 1er décembre 1933 dans un numéro consacré à « La Vérité en Extrême Orient ») dans lesquelles elle révélait les cruautés de la répression, les méthodes de l’administration française, le refus des libertés élémentaires pour les indigènes ; elle publia ensuite son fameux Indochine SOS, chez Gallimard, avec une préface d’André Malraux. L’anticolonialisme devint un des points forts de son engagement. Elle fit partie de nombreux comités pour la défense des peuples coloniaux et opprimés comme le Comité d’amnistie et de défense des Indochinois, de l’Association des amis du peuple chinois constituée en mars 1935. Elle se trouva en Chine au moment de l’agression japonaise, puis passa au Japon où elle resta cinq mois ; elle dénonça l’impérialisme militaire japonais dans Le Japon et son empire(1933). Proche du Parti communiste auquel adhéra sa fille Simone Téry en 1935, elle signa l’appel pour le Congrès international des écrivains pour la défense de la culture qui se réunit à Paris, en juin 1935. Elle fit partie du comité national du Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme. Elle présida le premier congrès de l’Union des jeunes filles de France à Paris, le 26 décembre 1936. Andrée Viollis fut choisie en 1935 par André Chamson, avec l’appui de Jean Guéhenno, pour être le troisième directeur de l’hebdomadaire Vendredi (lancé le 8 novembre 1935) comme devant représenter la tendance du Front populaire proche du Parti communiste. Voici comment Lucie Mazauric la décrit dans ses mémoires : « Très féminine d’aspect et de caractère, très “petite dame”, d’un naturel impulsif et généreux qui l’entraînait vers le communisme (...). Elle apportait au journal une fantaisie de bon aloi et un charme sans mièvrerie. Malgré ses convictions extrémistes, elle se défendait d’être doctrinaire et n’aimait pas qu’on la taxe de sectarisme politique... » Elle ne prit pas une part active à la rédaction de Vendredi mais fit profiter l’hebdomadaire de ses reportages. Grand reporter au Petit Parisien pendant la guerre d’Espagne, Andrée Viollis fit plusieurs voyages en Espagne ; elle publia des reportages sur ce pays dans Vendredi en septembre et novembre 1936, ainsi qu’en mars-avril 1937. Elle participa à des comités pour l’aide aux réfugiés politiques d’Allemagne et d’Espagne. Le 12 novembre 1936, elle présida la manifestation pour la levée de l’embargo, organisée par la Maison de la Culture à la Mutualité. Elle publia encore dans Vendredi des reportages sur le Japon, et en mars 1938 sur « Vienne sous la botte nazie ». Après la disparition de Vendredi en novembre 1938, elle rejoignit La Lumière, hebdomadaire de gauche, en même temps que Louis Martin-Chauffier et André Wurmser. Elle collabora à Ce Soir, quotidien dirigé par Louis Aragon et Jean-Richard Bloch. Durant la Seconde Guerre mondiale, Andrée Viollis écrivit une brochure sur le racisme hitlérien, publiée clandestinement sous l’égide du Mouvement national contre le racisme. À la Libération, elle se retrouva aux côtés des communistes. En février 1945, elle fut envoyée par l’Humanité aux États-Unis à la section française de l’Office of War Information. Quelques mois avant sa mort, l’Humanité publia un fac-similé d’une lettre où elle déclarait signer l’Appel de Stockholm.
"etc Maurice Barrès Alfred Capus Commandant de Civrieux Joseph Galtier Charles Humbert Jean Maistre Joseph Reinach Lieutenant-Colonel Rousset Andrée Viollis Henri Bidou Hugues Le Roux Général Pétain"
Reference : 9962
"Paris Librairie Jules Tallandier sans date - 5 volumes du n°40 au n°137 (dernier numéro paru) cartonnage éditeur percaline verte titre doré 24 5 cm x 32 cm 544+ 480 + 496 + 502 + 396 pages - Tome 3 : 810 photographies 50 portraits 25 scènes de batailles 50 plans et cartes géographiques et panoramiques et 21 planches hors-texte en camaieu et en couleurs ; tome 4 : 750 reproductions photographiques 70 portraits 40 scènes de batailles 40 plans et cartes géographiques et panoramiques et 20 planches hors texte en camaïeu et en couleurs ; tome 5 : 700 photographies 60 portraits 60 scènes de bataille 40 plans et cartes géographiques et panoramiques et 20 planches hors texte en camaieu et en couleurs ; tome 6 : 700 photographies 60 portraits 100 scenes de batailles 60 plans et cartes geographiques et panoramiques et 25 planches hors texte en camaieu et en couleurs ; tome 7 (supplément au Panorama de la Guerre précédée de l'Allemagne vaincue) 750 photographies 100 portraits 620 scenes et documents 15 plans et cartes geographiques et panoramiques et 15 planches hors texte en camaieu et en couleurs - Texte des légendes explicatives de Pierre Lévêque ; textes de Alfred Capus Commandant de Civrieux Joseph Galtier Charles Humbert Jean Maistre Joseph Reinach Lieutenant-Colonel Rousset Andrée Viollis Maurice Barrès Henri Bidou Hugues Le Roux Général Pétain etc - Bon état - De la bibliothèque d'Yves Gibeau"
Paris Corrêa 1933 190x120mm Broché Paris, Corrêa, 1933, 190x120mm, broché sous couverture illustrée. Petites fentes au dos, rousseurs en bas de couverture, intérieur correct.
Assez bon
Phone number : +33 1 48 01 02 37
Paris Hachette, Choses vues - Aventures vécues, 1948, in-12, broché, 254p. Nom au stylo sur la page de faux titre. Bon état, texte très frais.
Paris Librairie Baudinière, Littérature et Art français, coll. "Les Maîtres de la Plume", s.d. [1925] 1 vol. broché in-12, broché, couverture illustrée d'un dessin en noir par André Guillaume, 222 pp. Edition originale de ce roman écrit à quatre mains par Andrée Violllis, grand reporter antifasciste et féministe, et son second mari, Jean-Henri d'Ardenne de Tizac dit Jean Viollis, critique d'art et spécialiste des arts chinois. En bonne condition.
R.-A. Corrêa. 1933. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos abîmé, Papier jauni. 258 pages. 1er plat passé, désolidarisé. Dos plié, déchiré avec manques.. . . . Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi
Intro. par Henri Rohrer. Envoi d'Andrée Viollis et d'Henri Rohrer à Carlo Rim (romancier, essayiste, scénariste, réalisateur et dessinateur de presse français) en page de garde. Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi
Paris, Editions Bernard Grasset, 1933. 1 volume in-12, broché, 264 pp, bon état.
Etat politique et militaire du Japon, de 1900 à 1932, perçu et raconté par la célèbre journaliste Andrée Viollis. Collection "Les Ecrits" des Editions Grasset.
Paris Bloud & Gay, coll. "Les Cahiers féminins" n° 4 1926 1 vol. broché in-12 (190 x 120 mm), broché, 221 pp. Couverture défraîchie. Page de faux-titre découpée. Bon état intérieur.
Broché, 18X12 cm, 254 pages, 1949, illustrations en noir, éditions Hachette. Quelques petites marques d'usage sans gravité, bon état.
JUVEN FELIX / ARTHEME FAYARD. 1911. In-12. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 128+ 158 pages illustrées de nombreuses gravures en noir et blanc, hors et dans le texte.Frontispice en noir et blanc. Fronts de chapitres en noir et blanc. Cul-de lampe en noir et blanc. Relié dos toilé plat papier marbré pour bibliothèque du patronnage de nansouty.. Lettrines.. . . . Classification Dewey : 800-LITTERATURE (BELLES-LETTRES)
MONTEGUT : Le mur : illustrations de Ricardo FLORES / VIOLLIS : Puycerrampion : illustrations d'après les dessins de Georges LEPAPE Classification Dewey : 800-LITTERATURE (BELLES-LETTRES)
Couverture rigide. Reliure toile verte de l'éditeur. Couverture conservée. 158 pages. 17 x 24 cm. Couverture légèrement défraîchie.
Livre. Illustrations d'après les dessins de Georges Lepape. Editions Arthème Fayard (Collection : Les inédits de Modern-Bibliothèque. N° 18), 1911.
Couverture souple. Broché. 158 pages. 17 x 24 cm. Couverture factice. Légèrement défraîchi.
Livre. Illustrations d'après les dessins de Georges Lepape. Editions Arthème Fayard (Collection : Les inédits de Modern-Bibliothèque. N° 18), 1911.
Couverture souple. Broché. 223 pages. Papier légèrement bruni.
Livre. La Bibliothèque Française, 1947.
Editions des Portiques, 1930, in-12 br. (12 x 18,5), 270 p., 1ère édition, préface de Sylvain Lévi, dos passé, intérieur frais, bon état.
"En 1930, la reporter au journal ""Le petit parisien"" arrive en Inde où elle témoigne des prémices de l'indépendance du pays, à travers sa description des mouvements de résistance passive à la colonisation britannique. Elle met en lumière l'organisation des femmes, des jeunes ainsi que des individus de toutes castes ou religions vers une république laïque. ""L’Inde contre les Anglais"" est un reportage vivant, sur les lieux et au moment où l’Inde prépare son Indépendance. Les mouvements de résistance passive à la colonisation britannique, l’organisation des femmes, des jeunes, des individus de toutes castes, religions, pauvres et riches, éduqués et analphabètes, tous aspirent à une république laïque dans le respect des traditions de ses différentes communautés. Avec Andrée Viollis, nous assistons à des rencontres avec le Mahatma Gandhi, figure tutélaire de la non-violence, de la tolérance et de la justice pour tous, soutenu par les fameux Jawaharlal Nehru et le musulman Muhammad Ali Jinnah, fondateur du futur Pakistan. "
Fayard sd ( 1911 ), in-8 relié toile éditeur de la collection Modern-Bibliothèque, 158pp avec des illustrations de Georges Lepape - très bon état
Les Editeurs Français Réunis 1949, in-12 broché, 227 p. (4 pages soulignées au stylo mauve, sinon très bon état) Seconde édition d'un ouvrage paru originellement en 1935 et dénonçant les mauvais côtés de la présence française en Indochine.
Paris, Baudinière, sans date, volume in-12 broché, 222 pages, couverture illustrée par André Guillaume, collection les maitres de la plume, envoi des auteur sur le faux-titre, très bon état
Editions des Portiques. 1930. In-12. Relié. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Papier jauni. 270 pages. Contreplats jaspés. Dos et coins toilés. Titre et filets dorés. Papier imitation peau de reptiles sur les plats. Plats et coiffes légèrement frottés.. . . . Classification Dewey : 954-Asie du Sud, Inde
Préface de M. Sylvain Lévi. Classification Dewey : 954-Asie du Sud, Inde
Gallimard. 1939. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Papier jauni. 206 pages - une carte en noir et blanc en frontispice - plats jaunis - annotation sur la page de titre.. . . . Classification Dewey : 961-Tunisie et Lybie
Classification Dewey : 961-Tunisie et Lybie
FAYARD.. Non daté.. In-8. Broché. A relier, Couv. légèrement passée, Dos abîmé, Intérieur acceptable. 158 pages. 1ère de couverture illustrée en couleurs. Frontispice illustré en noir et blanc. Nombreuses illustrations dans le texte et hors texte. Manque le 1er plat de couverture. Manque sur la page de faux titre. Tâches sur la page de titre.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Illustrations d'après les dessins de Georges Lepape. Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
FAYARD.. Non daté.. In-8. Cartonnage d'éditeurs. Bon état, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 158 pages. Couverture conservée. Frontispice illustré en noir et blanc. Nombreuses illustrations en noir et blanc, dans le texte et hors texte. Tâches sur la couverture.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Edition illustrée. Illustrations d'après les aquarelles de Georges Lepape. Modern - Bibliothèque. Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
LIBRAIRIE BAUDINIERE. non précisé. In-12. Broché. Etat d'usage, Plats abîmés, Mors arrachés, Papier jauni. 222 pages.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Littérature et Art Français - Baudinière. Non daté. In-12. Broché. Etat d'usage, Tâchée, Dos frotté, Intérieur acceptable. 222 pages.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
'Les Maîtres de la plume'. Roman. Couverture d'André Guillaume. Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle