René Bazin, lettre autographe signée adressée à l'écrivaine et journaliste féministe Andrée Viollis, Les Rangeardières par St Barthélémy (Maine-et-Loire), 15 août 1893, 1 double f., 4 p. Bazin, qui vient de publier son roman Madame Corentine, remercie chaleureusement Andrée Viollis pour le rôle de "marraine" qu'elle a assuré dans la promotion du roman. Il évoque l'article élogieux de "M. André Tory" à ce sujet. André Tory n'est autre que le pseudonyme de l'époux d'Andrée Viollis : Gustave Téry. L'article a manifestement paru dans le quotidien "L'Estafette". Bazin évoque ensuite ses doutes quant à Léon Daudet : il ne sait plus s'il l'a remercié pour son article, mais reste persuadé de lui avoir adressé un exemplaire du roman. Il charge également Andrée Viollis de transmettre ses amitiés à M. et Madame Aman-Jean. Rappelons qu'en 1890, Thadée-Caroline Jacquet, la soeur d'Andrée Viollis, a épousé le peintre Edmond Aman-Jean, portraitiste de Verlaine à l'Hopital Broussais. Très belle lettre de 4 pages. * ** Né à Angers, le 26 décembre 1853, René Bazin est un écrivain français. Plusieurs fois lauréat de l’Académie, professeur de droit à la Faculté libre d'Angers, il a publié des romans, des livres de voyages, et collaboré à la Revue des Deux Mondes et à divers journaux. Il a été élu à l'Académie, après le succès de son livre Les Oberlé, le 18 juin 1903, en remplacement d'Ernest Legouvé, au troisième tour de scrutin par 21 voix contre 8 à Larroumet et 7 à Émile Gebhart. Il a été reçu le 28 avril 1904 par Ferdinand Brunetière. * ** Fille d’un ancien préfet du Second Empire et d’une mère qui tenait un salon littéraire accueillant écrivains et journalistes de la IIIe République, Andrée Françoise Claudius Jacquet de la Verryere, dite Andrée Viollis, fit des études de lettres à la Sorbonne où elle obtint une double licence et fut diplômée de l’Université d’Oxford. Elle épousa le directeur de L’œuvre, Gustave Téry dont elle eut une fille Simone Téry, née en janvier 1897. Elle débuta dans le journalisme en donnant des contes et des études au Petit Parisien, à L’Écho de Paris, Excelsior ; elle prit position en faveur de l’émancipation de la femme et des droits de la mère, et elle écrivit dans La Fronde de Marguerite Durand. Andrée Téry divorça de Gustave Téry quand sa fille eut quatre ans. Après la guerre durant laquelle elle fut infirmière au front de 1914 à 1916 et dans les villes bombardées de Bar-le-Duc et Sainte-Ménehould, elle fut attachée de rédaction au Times et au Daily Mail (de 1919 à 1922) ; tentée par le grand reportage, elle entra comme envoyée spéciale au Petit Parisien où elle resta vingt ans. Elle épousa en secondes noces Henri d’Ardenne de Tizac, historien de l’art chinois classique, conservateur du musée Cernuschi, dont le pseudonyme en littérature était Jean Viollis et avec lequel elle écrivit des romans en collaboration. Ses reportages, son intrépidité et son courage la rendirent célèbre (elle franchit en 1929 l’Himalaya dans un frêle avion de bois et de toile). Citons Seule en Russie (1927), premier grand reportage sur la Russie soviétique, Tourmente sur l’Afghanistan (1930) dans lequel elle raconta la révolte de Kaboul dont elle fut le seul journaliste témoin, L’Inde contre les Anglais (1930) écrit après avoir passé cinq mois en Inde au moment de la marche à la mer de Gandhi et dans lequel elle prévoyait que l’Angleterre perdrait l’Inde. Chargée en 1932 d’accompagner Paul Reynaud, ministre des Colonies, en Indochine, elle donna à son retour à la revue Esprit ses « Quelques notes sur l’Indochine » (parues le 1er décembre 1933 dans un numéro consacré à « La Vérité en Extrême Orient ») dans lesquelles elle révélait les cruautés de la répression, les méthodes de l’administration française, le refus des libertés élémentaires pour les indigènes ; elle publia ensuite son fameux Indochine SOS, chez Gallimard, avec une préface d’André Malraux. L’anticolonialisme devint un des points forts de son engagement. Elle fit partie de nombreux comités pour la défense des peuples coloniaux et opprimés comme le Comité d’amnistie et de défense des Indochinois, de l’Association des amis du peuple chinois constituée en mars 1935. Elle se trouva en Chine au moment de l’agression japonaise, puis passa au Japon où elle resta cinq mois ; elle dénonça l’impérialisme militaire japonais dans Le Japon et son empire(1933). Proche du Parti communiste auquel adhéra sa fille Simone Téry en 1935, elle signa l’appel pour le Congrès international des écrivains pour la défense de la culture qui se réunit à Paris, en juin 1935. Elle fit partie du comité national du Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme. Elle présida le premier congrès de l’Union des jeunes filles de France à Paris, le 26 décembre 1936. Andrée Viollis fut choisie en 1935 par André Chamson, avec l’appui de Jean Guéhenno, pour être le troisième directeur de l’hebdomadaire Vendredi (lancé le 8 novembre 1935) comme devant représenter la tendance du Front populaire proche du Parti communiste. Voici comment Lucie Mazauric la décrit dans ses mémoires : « Très féminine d’aspect et de caractère, très “petite dame”, d’un naturel impulsif et généreux qui l’entraînait vers le communisme (...). Elle apportait au journal une fantaisie de bon aloi et un charme sans mièvrerie. Malgré ses convictions extrémistes, elle se défendait d’être doctrinaire et n’aimait pas qu’on la taxe de sectarisme politique... » Elle ne prit pas une part active à la rédaction de Vendredi mais fit profiter l’hebdomadaire de ses reportages. Grand reporter au Petit Parisien pendant la guerre d’Espagne, Andrée Viollis fit plusieurs voyages en Espagne ; elle publia des reportages sur ce pays dans Vendredi en septembre et novembre 1936, ainsi qu’en mars-avril 1937. Elle participa à des comités pour l’aide aux réfugiés politiques d’Allemagne et d’Espagne. Le 12 novembre 1936, elle présida la manifestation pour la levée de l’embargo, organisée par la Maison de la Culture à la Mutualité. Elle publia encore dans Vendredi des reportages sur le Japon, et en mars 1938 sur « Vienne sous la botte nazie ». Après la disparition de Vendredi en novembre 1938, elle rejoignit La Lumière, hebdomadaire de gauche, en même temps que Louis Martin-Chauffier et André Wurmser. Elle collabora à Ce Soir, quotidien dirigé par Louis Aragon et Jean-Richard Bloch. Durant la Seconde Guerre mondiale, Andrée Viollis écrivit une brochure sur le racisme hitlérien, publiée clandestinement sous l’égide du Mouvement national contre le racisme. À la Libération, elle se retrouva aux côtés des communistes. En février 1945, elle fut envoyée par l’Humanité aux États-Unis à la section française de l’Office of War Information. Quelques mois avant sa mort, l’Humanité publia un fac-similé d’une lettre où elle déclarait signer l’Appel de Stockholm.
René Bazin, lettre autographe signée adressée à l'écrivaine et journaliste féministe Andrée Viollis, Angers, 15 mars 1893, 1 double f., 2 p. Bazin vient de publier son roman Madame Corentine et se propose de lui porter. Il évoque Brunetière. Il prend des nouvelles des "jeunes époux" et de la "nouvelle licenciée". En effet, Andrée Viollis Claudius Jacquet vient d'épouser Gustave Téry et d'obtenir une licence ès lettres. Très beau document. * ** Né à Angers, le 26 décembre 1853, René Bazin est un écrivain français. Plusieurs fois lauréat de l’Académie, professeur de droit à la Faculté libre d'Angers, il a publié des romans, des livres de voyages, et collaboré à la Revue des Deux Mondes et à divers journaux. Il a été élu à l'Académie, après le succès de son livre Les Oberlé, le 18 juin 1903, en remplacement d'Ernest Legouvé, au troisième tour de scrutin par 21 voix contre 8 à Larroumet et 7 à Émile Gebhart. Il a été reçu le 28 avril 1904 par Ferdinand Brunetière. * ** Fille d’un ancien préfet du Second Empire et d’une mère qui tenait un salon littéraire accueillant écrivains et journalistes de la IIIe République, Andrée Françoise Claudius Jacquet de la Verryere, dite Andrée Viollis, fit des études de lettres à la Sorbonne où elle obtint une double licence et fut diplômée de l’Université d’Oxford. Elle épousa le directeur de L’œuvre, Gustave Téry dont elle eut une fille Simone Téry, née en janvier 1897. Elle débuta dans le journalisme en donnant des contes et des études au Petit Parisien, à L’Écho de Paris, Excelsior ; elle prit position en faveur de l’émancipation de la femme et des droits de la mère, et elle écrivit dans La Fronde de Marguerite Durand. Andrée Téry divorça de Gustave Téry quand sa fille eut quatre ans. Après la guerre durant laquelle elle fut infirmière au front de 1914 à 1916 et dans les villes bombardées de Bar-le-Duc et Sainte-Ménehould, elle fut attachée de rédaction au Times et au Daily Mail (de 1919 à 1922) ; tentée par le grand reportage, elle entra comme envoyée spéciale au Petit Parisien où elle resta vingt ans. Elle épousa en secondes noces Henri d’Ardenne de Tizac, historien de l’art chinois classique, conservateur du musée Cernuschi, dont le pseudonyme en littérature était Jean Viollis et avec lequel elle écrivit des romans en collaboration. Ses reportages, son intrépidité et son courage la rendirent célèbre (elle franchit en 1929 l’Himalaya dans un frêle avion de bois et de toile). Citons Seule en Russie (1927), premier grand reportage sur la Russie soviétique, Tourmente sur l’Afghanistan (1930) dans lequel elle raconta la révolte de Kaboul dont elle fut le seul journaliste témoin, L’Inde contre les Anglais (1930) écrit après avoir passé cinq mois en Inde au moment de la marche à la mer de Gandhi et dans lequel elle prévoyait que l’Angleterre perdrait l’Inde. Chargée en 1932 d’accompagner Paul Reynaud, ministre des Colonies, en Indochine, elle donna à son retour à la revue Esprit ses « Quelques notes sur l’Indochine » (parues le 1er décembre 1933 dans un numéro consacré à « La Vérité en Extrême Orient ») dans lesquelles elle révélait les cruautés de la répression, les méthodes de l’administration française, le refus des libertés élémentaires pour les indigènes ; elle publia ensuite son fameux Indochine SOS, chez Gallimard, avec une préface d’André Malraux. L’anticolonialisme devint un des points forts de son engagement. Elle fit partie de nombreux comités pour la défense des peuples coloniaux et opprimés comme le Comité d’amnistie et de défense des Indochinois, de l’Association des amis du peuple chinois constituée en mars 1935. Elle se trouva en Chine au moment de l’agression japonaise, puis passa au Japon où elle resta cinq mois ; elle dénonça l’impérialisme militaire japonais dans Le Japon et son empire(1933). Proche du Parti communiste auquel adhéra sa fille Simone Téry en 1935, elle signa l’appel pour le Congrès international des écrivains pour la défense de la culture qui se réunit à Paris, en juin 1935. Elle fit partie du comité national du Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme. Elle présida le premier congrès de l’Union des jeunes filles de France à Paris, le 26 décembre 1936. Andrée Viollis fut choisie en 1935 par André Chamson, avec l’appui de Jean Guéhenno, pour être le troisième directeur de l’hebdomadaire Vendredi (lancé le 8 novembre 1935) comme devant représenter la tendance du Front populaire proche du Parti communiste. Voici comment Lucie Mazauric la décrit dans ses mémoires : « Très féminine d’aspect et de caractère, très “petite dame”, d’un naturel impulsif et généreux qui l’entraînait vers le communisme (...). Elle apportait au journal une fantaisie de bon aloi et un charme sans mièvrerie. Malgré ses convictions extrémistes, elle se défendait d’être doctrinaire et n’aimait pas qu’on la taxe de sectarisme politique... » Elle ne prit pas une part active à la rédaction de Vendredi mais fit profiter l’hebdomadaire de ses reportages. Grand reporter au Petit Parisien pendant la guerre d’Espagne, Andrée Viollis fit plusieurs voyages en Espagne ; elle publia des reportages sur ce pays dans Vendredi en septembre et novembre 1936, ainsi qu’en mars-avril 1937. Elle participa à des comités pour l’aide aux réfugiés politiques d’Allemagne et d’Espagne. Le 12 novembre 1936, elle présida la manifestation pour la levée de l’embargo, organisée par la Maison de la Culture à la Mutualité. Elle publia encore dans Vendredi des reportages sur le Japon, et en mars 1938 sur « Vienne sous la botte nazie ». Après la disparition de Vendredi en novembre 1938, elle rejoignit La Lumière, hebdomadaire de gauche, en même temps que Louis Martin-Chauffier et André Wurmser. Elle collabora à Ce Soir, quotidien dirigé par Louis Aragon et Jean-Richard Bloch. Durant la Seconde Guerre mondiale, Andrée Viollis écrivit une brochure sur le racisme hitlérien, publiée clandestinement sous l’égide du Mouvement national contre le racisme. À la Libération, elle se retrouva aux côtés des communistes. En février 1945, elle fut envoyée par l’Humanité aux États-Unis à la section française de l’Office of War Information. Quelques mois avant sa mort, l’Humanité publia un fac-similé d’une lettre où elle déclarait signer l’Appel de Stockholm.
Paris, A L'Enseigne du Chardon d'Or, Editions Radot, Collection " Nos Jeunes Maitres ", 1926. In-4, broché, couverture rempliée marbrée et illustrée d'un chardon doré, 113 pp.
Un des 230 exemplaires sur Vergé d'Arches. 10 planches hors-texte bois gravés en noir par Andrée Sikorska. Bel exemplaire.Andrée SIKORSKA (1899-) Romancière, peintre et illustratrice. - A exposé au Salon d'automne. - Épouse du peintre Jean Sikorski, fille du philosophe Victor Boy (1856-19..) et petite-fille de l'écrivain André Theuriet (1833-1907). A aussi utilisé le pseudonyme d'André Narat. Autre forme du nom : Andrée Boy (1899-19..) Photos sur demande.
René Bazin, carte de visite autographe, "avec ses plus affectueux compliments", 2 octobre 1892, adressée l'écrivaine et journaliste féministe Andrée Viollis, probablement à la suite de son mariage avec Gustave Téry. Né à Angers, le 26 décembre 1853, René Bazin est un écrivain français. Plusieurs fois lauréat de l’Académie, professeur de droit à la Faculté libre d'Angers, il a publié des romans, des livres de voyages, et collaboré à la Revue des Deux Mondes et à divers journaux. Il a été élu à l'Académie, après le succès de son livre Les Oberlé, le 18 juin 1903, en remplacement d'Ernest Legouvé, au troisième tour de scrutin par 21 voix contre 8 à Larroumet et 7 à Émile Gebhart. Il a été reçu le 28 avril 1904 par Ferdinand Brunetière. * ** Fille d’un ancien préfet du Second Empire et d’une mère qui tenait un salon littéraire accueillant écrivains et journalistes de la IIIe République, Andrée Françoise Claudius Jacquet de la Verryere, dite Andrée Viollis, fit des études de lettres à la Sorbonne où elle obtint une double licence et fut diplômée de l’Université d’Oxford. Elle épousa le directeur de L’œuvre, Gustave Téry dont elle eut une fille Simone Téry, née en janvier 1897. Elle débuta dans le journalisme en donnant des contes et des études au Petit Parisien, à L’Écho de Paris, Excelsior ; elle prit position en faveur de l’émancipation de la femme et des droits de la mère, et elle écrivit dans La Fronde de Marguerite Durand. Andrée Téry divorça de Gustave Téry quand sa fille eut quatre ans. Après la guerre durant laquelle elle fut infirmière au front de 1914 à 1916 et dans les villes bombardées de Bar-le-Duc et Sainte-Ménehould, elle fut attachée de rédaction au Times et au Daily Mail (de 1919 à 1922) ; tentée par le grand reportage, elle entra comme envoyée spéciale au Petit Parisien où elle resta vingt ans. Elle épousa en secondes noces Henri d’Ardenne de Tizac, historien de l’art chinois classique, conservateur du musée Cernuschi, dont le pseudonyme en littérature était Jean Viollis et avec lequel elle écrivit des romans en collaboration. Ses reportages, son intrépidité et son courage la rendirent célèbre (elle franchit en 1929 l’Himalaya dans un frêle avion de bois et de toile). Citons Seule en Russie (1927), premier grand reportage sur la Russie soviétique, Tourmente sur l’Afghanistan (1930) dans lequel elle raconta la révolte de Kaboul dont elle fut le seul journaliste témoin, L’Inde contre les Anglais (1930) écrit après avoir passé cinq mois en Inde au moment de la marche à la mer de Gandhi et dans lequel elle prévoyait que l’Angleterre perdrait l’Inde. Chargée en 1932 d’accompagner Paul Reynaud, ministre des Colonies, en Indochine, elle donna à son retour à la revue Esprit ses « Quelques notes sur l’Indochine » (parues le 1er décembre 1933 dans un numéro consacré à « La Vérité en Extrême Orient ») dans lesquelles elle révélait les cruautés de la répression, les méthodes de l’administration française, le refus des libertés élémentaires pour les indigènes ; elle publia ensuite son fameux Indochine SOS, chez Gallimard, avec une préface d’André Malraux. L’anticolonialisme devint un des points forts de son engagement. Elle fit partie de nombreux comités pour la défense des peuples coloniaux et opprimés comme le Comité d’amnistie et de défense des Indochinois, de l’Association des amis du peuple chinois constituée en mars 1935. Elle se trouva en Chine au moment de l’agression japonaise, puis passa au Japon où elle resta cinq mois ; elle dénonça l’impérialisme militaire japonais dans Le Japon et son empire(1933). Proche du Parti communiste auquel adhéra sa fille Simone Téry en 1935, elle signa l’appel pour le Congrès international des écrivains pour la défense de la culture qui se réunit à Paris, en juin 1935. Elle fit partie du comité national du Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme. Elle présida le premier congrès de l’Union des jeunes filles de France à Paris, le 26 décembre 1936. Andrée Viollis fut choisie en 1935 par André Chamson, avec l’appui de Jean Guéhenno, pour être le troisième directeur de l’hebdomadaire Vendredi (lancé le 8 novembre 1935) comme devant représenter la tendance du Front populaire proche du Parti communiste. Voici comment Lucie Mazauric la décrit dans ses mémoires : « Très féminine d’aspect et de caractère, très “petite dame”, d’un naturel impulsif et généreux qui l’entraînait vers le communisme (...). Elle apportait au journal une fantaisie de bon aloi et un charme sans mièvrerie. Malgré ses convictions extrémistes, elle se défendait d’être doctrinaire et n’aimait pas qu’on la taxe de sectarisme politique... » Elle ne prit pas une part active à la rédaction de Vendredi mais fit profiter l’hebdomadaire de ses reportages. Grand reporter au Petit Parisien pendant la guerre d’Espagne, Andrée Viollis fit plusieurs voyages en Espagne ; elle publia des reportages sur ce pays dans Vendredi en septembre et novembre 1936, ainsi qu’en mars-avril 1937. Elle participa à des comités pour l’aide aux réfugiés politiques d’Allemagne et d’Espagne. Le 12 novembre 1936, elle présida la manifestation pour la levée de l’embargo, organisée par la Maison de la Culture à la Mutualité. Elle publia encore dans Vendredi des reportages sur le Japon, et en mars 1938 sur « Vienne sous la botte nazie ». Après la disparition de Vendredi en novembre 1938, elle rejoignit La Lumière, hebdomadaire de gauche, en même temps que Louis Martin-Chauffier et André Wurmser. Elle collabora à Ce Soir, quotidien dirigé par Louis Aragon et Jean-Richard Bloch. Durant la Seconde Guerre mondiale, Andrée Viollis écrivit une brochure sur le racisme hitlérien, publiée clandestinement sous l’égide du Mouvement national contre le racisme. À la Libération, elle se retrouva aux côtés des communistes. En février 1945, elle fut envoyée par l’Humanité aux États-Unis à la section française de l’Office of War Information. Quelques mois avant sa mort, l’Humanité publia un fac-similé d’une lettre où elle déclarait signer l’Appel de Stockholm.
Paris, Editions Seghers / Collection " Poètes d'Aujourd'hui " n° 232 de 1977. In-12 broché, carré, de 201 pages au format 16 x 13,5 cm. Couverture illustrée par une photo de la poétesse. Dos carré avec petits frottis. Plats et intérieur frais. Etude sur Andrée Chedid par Jacques Izoard, avec quelques photos en noir hors texte. Contient de très nombreux textes, d'Andrée Chedid, avec quelques inédits. Bibliographie en fin d'ouvrage. Edition originale, enrichie d'une belle dédicace autographe, signée, de Andrée Chedid sur le livre ainsi que sur une carte de visite de l'auteure, destinée à l'écrivain et dramaturge Pierre Silvain. Provenance idéale.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs MoruesLivres
Romillé, Editions Folle avoine, (7 avril) 1983. 1 vol. (195 x 260 mm) non paginé de 1, [18] et 1 ff. En feuilles. Edition originale. 7 gravues reproduites hors texte de Tanguy Dohollau. Un des 500 exemplaires sur vélin de Lana. Envoi signé : " à Jeanne et Jean Cayrol, pour vous redire mon amitié. Andrée C."
Née en 1920 au Caire de parents libanais, Andrée Chédid s'installe en France en 1946. Pour y avoir vécu et fait des études, elle connaît aussi intimement le Moyen-Orient que la France ; son oeuvre entière porte les marques de ce multiculturalisme. Son tout premier livre - un recueil de poèmes, rédigé et publié en anglais - avait paru au Caire en 1943 (On the Trails of my Fancy), sous la simple signature de son initiale. C'est sous une autre initiale, M, que soixante plus tard son petit-fils Mathieu entame sa carrière musicale, sur les traces de son père Louis Chédid. Le texte de son premier grand succès, Je dis Aime, est l'oeuvre d'Andrée Chédid. Le poème de la grand-mère mis en musique par le petit-fils, bel exemple du " pont " que l'écrivain s'est de tout temps attaché à établir entre les générations. Bel exemplaire. De la bibliothèque Jean Cayrol.
Flammarion, 1951, 212 p., demi-chagrin à coins, couverture d'origine conservée, édition originale numérotée 6 (l'un des 20 alfa, seul papier), dos insolé, bon état.
Andrée Sikorska, dite Andrée Boy, est romancière et peintre. Elle a été mariée à Raymond Millet, essayiste politique et participant au Maquis des Glières. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Editions de la Borne, 1991. In/4 broché, couverture illustrée en couleur, illustrations en couleur, 28 feuillets non paginés.
Seghers, Poètes d'Aujourd'hui, 2004, 267 pp., illustrations, broché, traces d'usage, pli de lecture sur le dos, état correct.
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
Louise Andrée Toutut, Poésies, Edité à compte d'Auteur, s.d., reliure toile pêche, vignette de titre sur le dos, 4 peintures de l'Auteur en vignettes contrecollées, ouvrage dédicacé plus une carte de visite de l'Auteur présentant ses vœux pour l'année 1980, 90 pages, bon exemplaire.
Plus de photos sur demande.
TZARA (Tristan) - CORSO (Gregory) - BARRET (Andrée) - LOWENFELS (Walter) - CLERY (Gérard) - DOBZYNSKI (Charles) - GUIDI (Pierre) - LIBERATI (André) - ROSSI (Paul-Louis) - ROUBAUD (Jacques) - BRAUN (Volker) -
Reference : 43761
Revue trimestrielle. Honfleur, Editions Pierre Jean Oswald. Rédacteur en chef : Henri Deluy. Comité de rédaction : Andrée Barret, Gabriel Cousin, André Libérati, Jean Malrieu, Jacques Roubaud, Jean-Jacques Viton, Charles Dobzynski, Jean Todrani, etc. Un volume 13,7x21cm broché de 77 pages. Bon état. Poème inédit de Tristan Tzara : Chant de guerre, traduit du roumain par Claude Sernet. La révolution littéraire aux USA par Gregory Corso. Exemplaire avec un envoi autographe signé de Andrée Barret.
Fondée au début des années 1950 à Marseille par Gérald Neveu, Action poétique est une des revues de poésie de la seconde moitié du XXème siècle en France qui connut la plus grande longévité. Animée par Henri Deluy, de 1958 jusqu'à sa dernière livraison en 2012 (210 numéros), Action poétique inscrit la poésie dans le champ théorique de la création française : désir de changer le monde, de s’ouvrir à lui, à travers des traductions défricheuses, et d’interroger la langue qui permet de lui donner forme. "Une des plus vastes encyclopédies de la poésie, couvrant tous les âges, tous les pays, de Gilgamesh à la poésie multimédia." (Jean-Yves Lacroix, Catalogue Revues, janvier 2019, p.4).
Paris Librairie Baudinière, Littérature et Art français, coll. "Les Maîtres de la Plume", s.d. [1925] 1 vol. broché in-12, broché, couverture illustrée d'un dessin en noir par André Guillaume, 222 pp. Edition originale de ce roman écrit à quatre mains par Andrée Violllis, grand reporter antifasciste et féministe, et son second mari, Jean-Henri d'Ardenne de Tizac dit Jean Viollis, critique d'art et spécialiste des arts chinois. En bonne condition.
Paris Stock 1999 1 vol. broché in-4, broché, couverture illustrée à rabats, 110 pp. Edition originale de ces lettres d'Egypte illustrées de photographies de Fouad Elkoury. Bel envoi autographe signé d'Andrée Chedid à Maurice Nadeau, contresigné par Louis Antoine Chedid. En excellent état.
Charenton : Flohic (Collection "musées secrets"), 1992 - un volume 25x32cm broché sous jaquette illustrée en couleurs, 80 pages sur papier couché avec 38 hors texte en couleurs - très bon état - Edition originale du texte d'Andrée Chedid -
État : Très bon état - Année : 1952 - Format : in 12° - Pages : 254pp - Editeur : Stock - Lieu d'édition : Paris - Type : Reliure demi-percaline - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/andree-chedid/9352-le-sommeil-delivre?lrb
Echapper à sa condition de femme, à son mariage arrangé par son père, à son existence d'épouse, dans un petit village au bord du Nil, à la maternité, puis à la douleur de perdre son enfant. Mais est-il possible de se rebeller, quand on n'a connu que la soumission, sans participer à sa propre destruction ? La condition de la femme dans l'Orient traditionnel. Andrée Chedid détaille avec délicatesse et subtilité le destin tragique d'une femme condamnée au malheur. Edition originale un des 1000 exemplaires numérotés (N°600) tirés sur Corvol l'Orgueilleux pour les membres du Prix des Lecteurs de La ˮGazette des Lettresˮ 1952 établie dans une reliure en demi toile (skyvertex) verte à dos plat avec titre et auteur lettres or en excellent état.
Phone number : 09 63 58 85 14
Genève, Slatkine, 1995. In-8 broché, couverture couleurs. A l'état de neuf. Illustrations hors-texte, en noir et en couleurs. Préface de Roger Frison-Roche.
"Etre gardienne de cabane, c'est d'abord aimer les grands espaces, là où le regard se perd dans l'infini du ciel. Gardienne, c'est aimer les rencontres, la communication. La vie dans la cabane, c'est aussi aller à la découverte de soi, à travers la découverte des autres. Andrée Fauchère, elle-même ancienne gardienne de cabane, nous invite à rendre visite aux «Dames de Là-haut», comme elle les appelle: à Danièle, de la cabane de la Tsa à 2607 m, à Françoise et Laure, des Aiguilles Rouges à 2810 m, A Yvonne et Véronique, de la cabane des Dix à 2928 m, à Élisabeth des Vignettes à 3157 m, à Christine de Bertol à 3311 mètres et à Martine, toute seule là-haut à la cabane de la Dent Blanche à 3507 mètres. A travers les pages de son livre, Andrée Fauchère nous fait partager la vie de ces femmes, gardiennes de cabane, restant entre trois et huit mois de l'année, là-haut, dans cet univers fait de vide, de roc, de glace, de vent et de soleil. Un récit passionnant que tout amoureux de la montagne aimera lire."
Genève, Slatkine, 2002. In-8 broché, couverture photographique. Inscription sur garde, pour le reste en belle condition. Illustrations hors-texte en noir.
"Dans cet ouvrage, Andrée Fauchère nous emmène à travers le Val d'Hérens, à la rencontre des . Depuis l'introduction d'ordonnances sanitaires venues bouleverser l'économie d'exploitations ancestrales, Andrée Fauchère est allée interroger les paysans de Haute Montagne, se rendant d'écurie en écurie, au mayen et à l'alpage à l'écoute de leur cri!".
[Andrée S. de Groot] - Monique Miville-Deschênes, d'Andrée S. de Groot (illustrations)
Reference : QPJ-225
(1974)
Monique Miville-Deschênes, d'Andrée S. de Groot (illustrations) Une croix de chemin. Montréal, Fidès 1974, Broché 21x18cm, 67 pages, dessins d'Andrée S. de Groot.Petite marque à un coin sans gravité. Bon état. Expédition très soignée avec suivi.
Phone number : 33 6 33 70 77 23
Sans date. L'Autre - Andrée Chedid / Castor Poche
Très bon état
Editions Gallimard 1961 1961. Andrée Martinerie: Les autres jours/ Gallimard 1961 . Andrée Martinerie: Les autres jours/ Gallimard 1961
Sans date. Le survivant - Andree Chedid / Castor Poche
Très bon état
1988 1988. Andrée Chedid: Nefertiti et le rêve d'Akhnaton / G-F 1988 . bon état
Très bon état
Sans date. Le Sixième Jour - Andrée Chedid / Castor Poche
Très bon état
BARRET (Jean) - CHATAIN (Jacques) - Andrée Barret, Jean-Louis Baudry, Gérard Vallerey, Jacques Chatain, Jean-Louis Houdebine, Guy Scarpetta
Reference : 42376
Poitiers : Promesse, 1972 - comité de rédaction : Andrée Barret, Jacques Chatain, Jean-Louis Houdebine, Jacques Kerno, Guy Scarpetta - in-8 broché (17,3x23,5 cm), 80 pages - textes de Andrée Barret, Jean-Louis Baudry, Gérard Vallerey, Jacques Chatain, Jean-Louis Houdebine, Guy Scarpetta et documents politiques : Lutte idéologique à Nantes et à Lille "Pour que se constituent partout des fronts maoïstes de lutte idéologique" - bon état -
Paris, Editions des Portiques, 1928. in-12, 110pp. Broché. (Collection Le coffret des amoureuses).
Édition originale. Andrée Magdeleine Husson, André Corthis de son nom de plume, reçut le prix Fémina en 1906 pour son recueil de poésies Gemmes et Moires.