Amsterdam, Erialed, 1785. 210 g In-12, pleine basane, 136 pp.; 101-[1] pp., [1] f.. L'éditeur fictif Erialed est identifié avec Delaire à Avignon depuis les Recherches bibliographiques sur Jean-Jacques Rousseau de Barbier. Dufour (I, 294) cite plusieurs éditions à l'adresse d'Erialed mais pose la question de l'existence réelle d'un imprimeur du nom de Delaire à Avignon et suppose que cela peut-être un simple nom imaginaire. Edition peu commune. Frottements, petits manques sur un plat. . (Catégories : Philosophie, )
Reference : 10324
Christophe Hüe - Livres Anciens
Christophe Hue
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L’un des 50 exemplaires de l’édition originale « très recherchée » des Pensées de Joubert, imprimée par Chateaubriand, l’ami intime de l’auteur, et réservée aux proches. Paris, Imprimerie Le Normant, 1838.In-8 de 394 pp. et (1) f.bl. Relié en demi-veau bleu marine de l’époque, dos lisse orné de filets dorés.200 x 125 mm.
Edition originale, « tirée à petit nombre et de la plus grande rareté. Joubert était mort en 1824, et c’est à la demande de Mme Joubert que Chateaubriand fit un choix dans les papiers de l’auteur pour publier ce Recueil qui fut distribué à des amis. Cette première édition est très rare ». (Escoffier, Le Mouvement romantique, p. 294). « Très rare, tiré à très petit nombre (50 exemplaires ?), et très recherché. Plusieurs pensées n’ont pas été réimprimées dans les éditions suivantes » (Clouzot 161). « Tiré à un petit nombre d’exemplaires et distribué à des amis. L’éditeur est M. de Chateaubriand, auquel Mme Joubert confia, après la mort de son mari, les petits cahiers écrits au crayon sur lesquels l’auteur avait déposé ses pensées, ses maximes et ses réflexions. M. Joubert n’avait publié pendant sa vie que quelques articles non signés dans les journaux » (La Littérature française contemporaine, p. 419). « Joseph Joubert (1754-1824) sera lié avec Fontanes jusqu’à sa mort par une tendre et fidèle amitié. Pendant quelques mois, Joubert servit de secrétaire à Diderot et travailla sous sa direction à l’Essai sur la bienveillance universelle. Il connut également Restif de la Bretonne et devint l’amant de sa femme. En 1793, Joubert épousa Mlle Moreau de Bussy, et l’année suivante, rencontra Pauline de Beaumont que, quelques années plus tard, il devait faire connaître à Fontanes, et celui-ci à Chateaubriand. En 1800, c’est autour de cette jolie femme et de ces trois hommes que devait se créer un salon qui eut son heure de célébrité. C’est là que Joubert commença à exercer un véritable ascendant sur Chateaubriand à qui il servit pendant des années de mentor, l’encourageant mais le critiquant parfois âprement. Joubert fut une des rares personnes dont Chateaubriand acceptât une telle sévérité ; il profita de ses conseils et lui témoigna un attachement indéfectible. Mais Joubert, aimé et estimé des hommes les plus remarquables de son temps, resta toujours dans l’ombre et, à l’exception des quelques articles parus dans sa jeunesse, ne publia jamais rien. Il écrivait pourtant avec continuité, au jour le jour, dans de petits carnets qu’il tint avec la plus grande régularité à partir de 1786 ; ce sont ces notes menues, raffinées, pleines de sel et de suc dont Chateaubriand devait tirer le petit ouvrage intitulé ‘Recueil des pensées procurées par Chateaubriand’ paru en 1838 ». (Dictionnaire des auteurs, II, p. 665). Dans ses Portraits littéraires, Sainte-Beuve consacre un chapitre entier à l’auteur de ces Pensées : « Bien que les ‘Pensées’ de l’homme remarquable, dont le nom apparaît dans la critique pour la première fois, ne soient imprimées que pour l’œil de l’amitié, et non publiées ni mises en vente, elles sont destinées, ce me semble, à voir tellement s’élargir le cercle des amis, que le public finira par y entrer. Parlons donc de ce volume que solennise d’abord au frontispice le nom de M. de Chateaubriand éditeur, parlons-en comme s’il était déjà public : trop heureux si nous hâtions ce moment et si nous provoquions une seconde édition accessible à la juste curiosité de tous les lecteurs […]. M. Joubert a été l’ami le plus intime de M. de Fontanes et aussi de M. de Chateaubriand […] En littérature, les enthousiasmes, les passions, les jugements de M. Joubert le marquaient entre les esprits de son siècle et en vont faire un critique à part… M. Joubert est un esprit délicat avec des pointes fréquentes vers le sublime […] Sur quantité de points qui reviennent sans cesse, sur bien des thèmes éternels, on ne saurait dire mieux ni plus singulièrement que lui. » (Sainte-Beuve, Portraits littéraires, pp. 306-326). A l’époque le possesseur de cet exemplaire a fait relier à la suite les Sentiment de Napoléon sur la divinité de Jésus-Christ par le Chevalier de Beauterne. (Paris, chez l’auteur, 1841. In-8 de (1) f., viii pp., xix, 32, 83, 8, 4, 3, (1)). Ce même possesseur a rédigé sur la première page de garde une longue notice documentée, à la fois biographique et bibliographique sur cette rare édition des œuvres de Joubert. Plaisant exemplaire réservé à l’un des amis de l’auteur, sans rousseurs, conservé dans sa demi-reliure de l’époque. Provenance : ex libris de la bibliothèque de M. Elie Petit. Le seul exemplaire de cette originale de Joubert répertorié dans ABPC fut vendu 23 000 F par Sotheby’s Monaco en 1989, soit 3500 € il y a 18 ans. Parmi les bibliothèques publiques françaises, seule la B.n.F. en possède un exemplaire. OCLC n’en répertorie aucun.
Amsterdam, Henry Wetstein, 1712 ; in-12. 43 pp.-28 ff.242 pp.-6 ff.-119 pp. Veau brun, dos à nerfs orné, pièce de titre fauve. Coiffe inférieure réparée. Bon exemplaire cependant.
Cette édition reprend le texte de l'édition de Port-Royal de 1678 qui avait été augmentée d'une quarantaine de fragments par rapport à la première parution de 1670. On trouve en plus en première partie "la Vie de Pascal" par sa soeur Madame Gilberte Périer (parue pour la première fois en 1684 puis repris systématiquement dans les éditions des "Pensées" par le libraire Desprez à partir de 1687), et à la fin un discours sur les "Pensées" par Dubois de Lacour, un "Discours sur les preuves des livres de Moïse" par Filleau de la Chaise, et un court texte : "Quil y a des démonstrations dune autre espèce et aussi certaines que celles de la géométrie" par le même Filleau de la Chaise.
A la Haye, chez Pierre Gosse, 1743. In-12 de52-[2]-[50]-266-[14]-128 pages, demi-veau moucheté, dos lisse orné de filets, roulettes et titre dorés, pièce de titre caramel, tranches jaunes mouchetées.
Belle vignette de titre, gravée. L'ouvrage s'ouvre sur "La vie de M. Pascal écrite par Mme Perier, sa soeur", suivi par "Pensées de M. Pascal sur la religion et sur quelques autres sujets, qui ont été trouvées après sa mort parmi ses papiers" et se termine par "Discours sur les Pensées de M. Pascal, où l'on essaye de faire voir quel étoit son dessein". Le Dsicours est attribué à Du Bois de la Cour, alias Filleau de la Chaise [Barbier I, 1048]. Dos un brin frotté, nom de possesseur à la plume sur garde.
Berlin, [sans nom], 1753. In-18 de 436-22-[2] pages, plein veau moucheté beige, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre rouge, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges. Ex-libris de H. Tronchin, signature de Charles Richard Tronchin sur la page de titre, étiquette de la bibliothèque du château de Bessinge.
Septième édition en partie originale, qui a ceci de remarquable par rapport aux précédentes éditions, c'est "que les lacunes des Pensées où se trouvent des initiales ou des points sont comblées dans un petit cahier de 22 pages, placé à la fin du volume". Barbier, t.III, col. 280. On peut également préciser que c'est cette édition qui comprend le plus grand nombre de pensées: 522. Le huitième édition n'en comprendra plus que 507. "Ce petit livre contient braucoup de choses hardies pour le temps ou il a paru. La Beaumelle y tranche du grand politique; il y discute les forces, les moyens et les intérêts de toutes les puissances de l'Europe, et prononce en dix lignes sur chacune d'elles." Un passage de "Mes Pensées" ouvrit les hostilités entre Voltaire et La Beaumelle, hostilités qui durèrent jusqu'à la mort de ce dernier: " Qu’on parcoure l’histoire ancienne et moderne, on ne trouvera point d’exemple de prince qui ait donné sept mille écus de pension à un homme de lettres, à titre d’homme de lettres. Il y a eu de plus grands poètes que Voltaire. Il n’y en a jamais eu de si bien récompensés, parce que le goût ne mit jamais de bornes à ses récompenses. Le roi de Prusse comble de bienfaits les hommes à talent, précisément par les mêmes raisons qui engagent un petit prince d’Allemagne à combler de bienfaits un bouffon ou un nain. » Quérard, vol. IV, p. 331.
Toutes les pensées du monde dans votre poche ![Livres Minuscules - Miniature books] - Kundig.
Reference : 14221
(1953)
1953 Genève, André Kundig imprimeur, 1953-1992, 34 vol. in-128° (38 x 27 mm), reliés en plein Skyvertex souple de couleurs différentes, titre doré au plat supérieur, de 96 pp. chacun, imprimés sur papier bible.Très bon état de lensemble.
Rare réunion de 34 titres de cette célèbre collection de livres minuscules éditée chez Kundig à Genève.Liste chronologique des titres proposés (le 1e publié en 1953, le dernier, 44e volume de la collection, publié en 1992) :1. Parole Vivante2. Goldene Worte (texte en allemand)3. Pensées grecques4. Pensées et maximes5. Pensées chinoises6. Pensées espagnoles7. Proverbes bantous8. Pensées hindoues9. Pensieri scelti (texte en italien)10. Pensées anglaises11. Pensées russes12. Pensées italiennes13. Pensées Germaniques14. Pensées suisses15. Pensées sur la gourmandise16. Pensées latines17. Pensées sur le mensonge18. Pensées japonaises19. Pensées sur le livre20. Pensées persanes21. Pensées du XVIIe siècle22. Pensées du XVIIIe siècle23. Pensées du XIXe siècle24. Pensées de Rousseau25. Pensées de Calvin26. Pensées de B. Constant27. Pensées de J.W. Goethe28. Pensées scandinaves29. Pensées sur le vin30. Pensées de V. Hugo31. Pensées slaves32. Pensées malgaches33. Pensées sur la Richesse34. Pensées sur léducation