Pas de couverture
Reference : 427
Lettre autographe imprimée et manuscrite adressée au citoyen Defermon conseiller d'Etat président de la section des finances datée du 3 floréal de l'an 10 de la République. Belle marque postale ""Consulat de la République""
L'Oeil de Mercure
M. Bernard Le Borgne
9, rue Maître Albert
75005 Paris
France
01 43 54 48 77
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SERGENT MARCEAU, Antoine François Sergent dit Marceau ( Chartres 1751- 1847),graveur, dessinateur, homme politique, beau-frère du Général Marceau.
Reference : 11127
Lettre de 5 pages 1/2 in-4°, d'une écriture très serrée et très lisible au journaliste, écrivain et homme politique Noël Parfait ( Chartres 1813 - Paris 1896), dans laquelle il évoque le général Marceau,(François Séverin Marceau-Desgraviers), né le 1 mars 1769 à Chartres et mort le 21 septembre 1796 à Altenkirchen, général français de la Révolution, mort à 33 ans. Sergent Marceau, épousa Emira, la soeur du général, il fut député Montagnard à la Convention, fit partie du Comité des Arts et de l'Instruction et contribua à la Création du Musée Français et du Conservatoire.
Au début de la lettre Sergent Marceau parle du séjour qu'a fait Noêl Parfait en Algérie. Il a appris par les journaux l'admission de Parfait “dans l'Etat-major du Diable de Bugeaud qui partait pour aller sabrer des Kabiles…“ Il s'interroge sur ses motivations,pourquoi a -t il abandonné sa plume et leur monument . Il regrette qu'il ne soit pas revenu dans “ le Grand bâtiment Algérien qui a baigné trois jours sous mes fenêtres… mais sur un bâtiment qui apportaient des Arabes condamnés aux iles Ste Marguerite… “. Rassuré de savoir son ami de retour il évoque MMe Rassoin également de retour qui a cherché à joindre Noel Parfait. Il est ensuite question d'une lettre de M. de La Châtre dont il sait qu'il a invité Parfait à sa campagne près de Paris, “ il m'a fait cadeau d'un de ses écrits…Les Crimes des papes“… et parlant des Empereurs et des Rois “…il ne ménage ni les uns ni les autres…“. La Châtre a fait pour Sergent Marceau une demande de Pension de 600fr. au Ministre de l'Intérieur pour “le titre de créateur du Musée“ ( français). Quant au général Marceau il en évoque divers portrait . Il est le détendeur d'un seul autographe de lui et le léguera à la municipalité Puis il parle d'Emira, sa femme (soeur du Général Marceau). Il a envoyé à Noel parfait son texte “ Enfance de Marceau“, “je la continue mon coeur y est attaché , vous en tirerez ce qui vous conviendra pour le héros et la sublime femme qui l'a préparé pour être un modèle…“. Sa lettre se termine par des questions d'ordre personnel quelles sont les occupations de son correspondant : est -il dans la poésie, la littérature générale, écrit-il ? est-il attaché à un journal ou quelque administration… “ Pouvez-me favoriser de quelque chose qui vous fasse connaître tout entier? …“. Très belle lettre. (2 petites déchirures , l'un sans manque et l'autre manque deux lettres sans gêne pour la compréhension du texte).
COMBES Fernand, peintre, paysagiste, aquarelliste, décorateur (Les Herbiers Vendée, 1856 - Saint-Denis-Les-Bourgs 1943).
Reference : 12229
Longue lettre autobiographique autographe de 4 pages in-4° , rédigée à l'encre noire et illustrée de trois dessins à l'encre , l'un à mi-page: autoportrait assis, l'autre, scène religieuse, occupant 3/4 de page et une petite vignette légendée "le départ". Lettre non datée, mais les faits relatés laissent supposés que la lettre est écrite par un Fernand Combes déjà âgé, pleine de détails sur ses relations , son travail : " à mon retour en France, j'abandonnais la figure dans le paysage", les lieux qu'il a aimés, ses difficultés et ennuis de santé.
Dans cette lettre qui commence par la date de naissance du peintre vendéen " (1) le 4 août 1856. Je suis né aux Herbiers, Vendée (1), aux pieds du haut plateau de Gâtine et de la montage des Alouettes …", il raconte comment il décide de faire son Tour de France à 16 ans et les vicissitudes de l'apprentissage. A 18 ans il trouve enfin un emploi chez un Décorateur, puis entre aux Beaux-arts à Paris. Il évoque son atelier de peinture à Séville en Espagne où il reste six mois à peindre. Il parle de séjours et salons dans l'Allier, et en Bretagne " Je ne peux plus quitter cette terre, et j'y suis resté 10 ans" , puis l'hôpital, les maladies, le soutien de sa femme, et la pension de 600 frs du Ministère des Beaux-Arts. Il conclut " Et maintenant j'attends la Volonté de Dieu, qu'il lui plaise de retirer sa main de dessus moi. cependant je suis transporté de joie je puis recommencer ma vie d'autrefois. gravir les montagnes. aussi comme je regarde et avec quel oeil…". Et sous le dessin qui occupe la dernière page il écrit: " J'ai passé comme la fleur…J'ai séché comme l'herbe des champs… Job". ( Cl -Bur)
POURTALÈS Guy de (Berlin 1881 - Lausanne 1941), écrivain et musicographe.
Reference : 12248
Lettre à l'entête du "14 rue François 1er - VIII" à " Cher Monsieur et ami". Pourtalès ne pourra pas assister au concert de M. de Wahrlich, "veuillez le lui dire de ma part…désolé vraiment… Heureusement j'ai le grand plaisir d'habiter le même immeuble que ce délicat et grand chanteur, une bonne partie de la journée ( j'y ai une bibliothèque de travail) et je me rattrape ainsi chaque jour de ce que je manquerai vendredi.“. 1 page in-4°.
Le destinataire de la lettre à apposer un dateur rouge d'arrivée de la lettre du 10 DEC. 1931. Pourtalès ne manque pas d'humour dans son propos. (ClGr4)
Lettre adressée à "Madame" ?. Il l'assure qu'il a recommandé Mme Vve Paul au Consistoire d'Alger, lui - même et sa femme ont pris part à sa souffrance à l' occasion du décès de son mari.
François de Chabaud - Latour, né à Nimes en 1804, fit l' Ecole Polytechnique où il choisit le Génie. Il fut volontaire pour l'Expédition d'Algérie en 1830, après plusieurs campagnes en France et Belgique, il revint comme Commandant supérieur du Génie en Algérie en 1852 jusqu'en 1858. ( CL Gr)
Lettre autographe signée de 8 pages in-8°, datée de Paris 28 janvier 1896, à Monsieur le Président ( Cons), quelques ratures.Edouard Blanc répond son retour d'Asie, à une invitation du Président de l' Union Géographique du Nord à venir faire des conférences dans le Nord, sur ces voyages. Il est très occupé à rattraper le retard accumulé, à corriger les épreuves de ses livres " Je me rendrai à votre appel lorsque cela me sera possible...le temps matériel me manque pour la rédaction des rapports et des travaux que je dois à dates fixes...". Il doit rester deux mois à Paris...Mais il accepte le principe, en refusant toute rémunération "Je n'en ai jamais reçu de personne au monde.. la science est à mes yeux un sacerdoce...". Il acceptera à la rigueur un billet aller-retour. Il ne pourra donner qu'une conférence.
Belle lettre de ce géographe original, sorti de plusieurs grandes Ecoles ( St Cyr, Polytechnique, Normale, Ecole forestière de Nancy). Il fut envoyé en Tunisie pour le transsaharien, puis ensuite en Russie pour la construction du chemin de fer trancaspien, pendant qu'il parcourait toute l' Asie centrale, Samracande, Tachkent, puis le Turkestan chinois où il fut le premier Français à pénétrer. ( cf.Fierro. la société de géographie 1821-1946). Ed. Blanc est l'auteur de nombreuses communications et ouvrages sur l'Afrique et l' Asie. ( Cl Gr)