‎[MANUSCRIT]. ‎
‎Chansons anciennes et nouvelles écrites par J. L. D. "Sunt bona, sunt quaedam mediocra". Les chansons les plus libres sont marquées ainsi : :.:‎

‎Paris, aux dépens de ma plume, l'an quatrième de la liberté, 1792 in-12, [2] ff. n. ch., 454 pp., avec une collette p. 395, couvertes d'une écriture moyenne et très lisible (environ 20 lignes par page), quelques biffures, veau fauve marbré, dos lisse cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, encadrement de simple filet à froid sur les plats, simple filet doré sur les coupes, tranches marbrées Un mors inférieur fendu, coins abîmés. (reliure de l'époque).‎

Reference : 232141

‎Ce recueil de chansons, en dépit de la date indiquée au titre, ne contient rien de politique ou d'actualité, mais essentiellement des pièces consacrées à l'amour, aux romances, aux vaudevilles.Certaines sont délicatement érotiques, à l'instar de la première du recueil qui décrit le sexe féminin : "Je vis un jour dans l'isle fortunée / Un petit mont qu'on ne peut trop chérir, / Il a des fleurs tous les mois de l'année, / Et quelquefois est neuf mois sans fleurir. / Sur son penchant, un sentier le partage, / Environné des simples d'alentour. / Là, dans un fond à l'ombre d'un bocage, / On vient traiter le mystère d'amour. / De ce sentier jaillit une fontaine / Qui prend son cours dans un antre profond. / De le sonder on perd toujours sa peine, / Car on n'en peut jamais trouver le fonds. / Tout pèlerin qui fait ce long voyage / En y montant fait toujours l'empressé, / Mais descendant de ce bel hermitage, / Il n'en est pas qui ne sort essouflé !"Ex-libris manuscrit de l'auteur, J. L. D., daté de 1792. ‎