‎CERVONI (Jean-Baptiste)‎
‎L.S. au citoyen Ministre de la Guerre‎

‎L.A.S. au citoyen ministre de la guerre‎

‎Paris, 26 ventôse an V (16 mars 1797); in-8, 1 p 1/3. ‎

‎Lettre adressée au ministre de la guerre [Claude-Louis Petiet] concernant la démission d'un lieutenant du 3ème bataillon de la demi-brigade des Deux-Sèvres, dont Lecointe-Puyraveau (1764-1827) était le représentant au Conseil des Cinq-Cents. ‎

‎L.A.S. au citoyen ministre de la Guerre‎

‎Paris, 14 Brumaire an 5, 4 novembre, 1796 , 1 pp. in-4, apostilles. ‎

‎Lettre de recommandation concernant "le jeune Boudin, aide de camp du général de division Gilot, commandant à Nancy" ; (…) Il s'agit : 1° de lui accorder son brevet d'officier, et j'ai joint à une lettre, les pièces nécessaires pour son expédition ; 2° de lui procurer un cheval dans les dépôts de la République, son défaut de fortune ne lui permettant point de se monter absolument à ses frais ; 3° enfin, de décider si sa gratification d'aide de camp ne doit pas remonter à l'époque à laquelle il a été autorisé à faire provisoirement ce genre de service (…). En p.s., il presse le ministre de prendre des mesures, vue l'urgence des "circonstances militaires". ‎

‎L.A.S. au citoyen Bouchotte ministre de la Guerre‎

‎Paris, 25 juin, 1793 , 1 pp. in-folio. ‎

‎Requête auprès du ministre de la Guerre pour "délivrer deux chevaux au prix de l'estimation" pour l'adjudant-général Wolff qui fut l'aide de camp de Luckner puis de Kellermann ; Le citoyen Wolff, mon frère, que vous avez nommé adjudant-général, a servit la patrie comme aide de camp du Maréchal Lukner, ensuite à l'Armée des Alpes dans le même grade, d'où on l'a appelé comme adjoint à l'Armée du Rhin. Devant l'ennemis et par ces voyages pénibles, il a perdu deux de ses chevaux. Déjà il a employé une partie de sa fortune à son équipement. Il est de la justice nationale de lui remplacer les chevaux perdus (…). J'ai lieu d'espérer, citoyen ministre, que vous ne refuserez pas cette injustice à un républicain (…). Georges-Jacques Wolff (1775-1811) sera promu adjudant-général chef de Brigade en 1795, envoyé à l'Armée d'Italie ; il fut ensuite colonel du 14e régiment de Cavalerie (1798), commandant des remontes de Versailles puis de Compiègne sous le Consulat, promu adjudant-commandant à l'état-major de la 5e Division de dragons de la Grande Armée ; il fera les campagnes de 1805, 1806 et 1807, envoyé ensuite en Espagne comme chef d'état-major de la cavalerie légère de l'Armée du Centre. In Quintin, pp.887. Elu député de la Convention par le département du Bas-Rhin dès 1792, Dentzel (1755-1828) participera au siège de Landau comme commandant de la place. Arrêté pour ses actes arbitraires, il sera libéré après le 9 thermidor, réélu au Conseil des Anciens et assura plusieurs missions dont celle de mettre fin au régime de Terreur dans la Manche. Il embrassa la carrière militaire sous le Consulat comme adjudant général, fit la campagne de Prusse comme attaché à l'état major, et montra beaucoup d'humanité tant dans les échanges de prisonniers que dans son administration en pays conquis. Il fut nommé maréchal de camp en avril 1814, se ralliant aux Bourbons. ‎

‎L.A.S. au citoyen Du Bayet ministre de la Guerre ; avec apostille autographe du ministre‎

‎Paris, 25 nivôse an 4, 15 janvier 1796 , 1 pp. bi-feuillet in-folio, adresse au verso, cachet de cire noire et marques postales dont du "Conseil des Anciens" ; apostille. ‎

‎Lettre de recommandation du député Dusaulx en faveur de l'un de ses petits neveux, "appelé La Varenne, employé à l'hopital de Marmoutiers". (…) Quoique employé, il vient d'être mis en réquisition. s'il était possible sans que le service de la République en souffrît, de conserver ce très jeune homme dans son emploi, vous rendriez un grand service à toute ma famille (…). Vous me donnâtes des espérances à cet égard, lorsque vous m'adressâtes au citoyen Thureau (…) et il a eut la bonté de me promettre de vous en parler avec intérêt (…).Réponse en coin du général Aubert du Bayet (1757-1797) alors ministre de la Guerre ; il sera nommé ambassadeur à Constantinople en février 1796.Ecrivain, ami de Condillac, Piron et Rousseau, ancien secrétaire du duc d'Orléans, Jean-Joseph Dusaulx (1728-1799) fut élu suppléant à l'Assemblée législative en 1791, puis réélu par les électeurs parisiens à la Convention. Modéré proche des Girondins, il demanda la détention du Roi et son banissement à la paix, mais ne vota pas la mort, ce qui lui valut d'être inquiété sous la Terreur, mis en état d'arrestation et enfermé dans la prison des Madelonnettes, pour être libéré trois mois après le 9 Thermidor. Il reprit sa place à la Convention en novembre 1794, fut réélu député de la Seine au Conseil des Anciens dont il devint président. Il obtint à la fin de sa vie une place de bibliothécaire à l'Arsenal. ‎

‎BOYAVAL (Charles-Louis Laurent), 1736-1814. GOSSUIN (Constant Joseph Etienne), 1758-1827. POULTIER (François Martin, dit Poultier d’Elmotte), 1753-1827. LESAGE-SENAULT (Gaspard Jean Joseph), 1739-1823. Hommes politiques. Députés du Nord à la Convention. P.S. « Boyaval », « Gossuin », « Poultier », « Lesage-Senault » au « Citoyen Pache Ministre de la guerre ». S.l., 12 décembre 1792. 1 p. in-folio.‎

‎ 12/12/1792 Lettre écrite à Pache, en faveur du citoyen Cambrai, vaguemestre général de larmée de la Moselle, par les Citoyens députés du Département du Nord.Encouragé par une précédente lettre du ministre, le citoyen Cambrai sollicite ...lemploi dinspecteur général des chariots des armées françaises, tant pour les chevaux déquipages dartillerie que pour la nouvelle entreprise de Masson... Les députés appuient volontiers la demande de ce ...chaud patriote... qui na cessé dallier ...le courage civique au respect pour les loix. La conduite quil a tenue à larmée de Kellermann vous est connue par le témoignage du général même...‎