S.l.n.d. (1789) in-8, 31 pp., cousu.
Reference : 165503
Curieuse épître, signée par un sieur d'Astori, qui nous est inconnu, datée de Luvay, 30 janvier 1789, et censée émaner d'un vieillard de 91 ans, ayant exercé dans la magistrature. Il s'inquiète de la situation morale de la France, obnubilée, selon lui, par la question du déficit. L'ensemble respire la forgerie.Martin & Walter, 610.
Librairie Historique Fabrice Teissèdre
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In total 28 pieces in 1 volume. (4), 116 pp.; 34 pp.; 36 pp.; 2 pp.; 26 pp.; 21 pp.; 24 pp.; 16 pp.; 8 pp.; 16 pp.; 4 pp.; 8 pp.; 8 pp.; 7 pp.; 7 pp.; 6 pp.; 4 pp.; 6 pp.; 18 pp.; 14 pp.; 8 pp.; 16 pp.; 15 pp.; 30 pp.; 11 pp.; 38 pp.; 4 pp.; 20 pp. 4to. Contemporary half calf, spine with raised bands, marbled boards. First work: Not in Kress (cf.: B.360 & B.361); not in INED; not in Einaudi; Goldsmiths 12183 & 12184. At least three issues appeared in 1781: two from the Imprimerie Royale and 1 from the Imprimerie du Cabinet du Roi. The latter was intended for royal use only and was not put in the trade. The Compte rendu was published in Monday, February 19 and fell on such fertile soil that even Necker must have been astonished at the eagerness with which the public seized upon the treatise, noting minutely every figure in the account, toting up the sums of revenue and expenditure, seeing how much the king spent on favors and pensions, adn what the royal household cost, and exactly what tribute was levied upon the people. .... But there was much more than figures in the treatise. Necker surveyed for the king (and the public) everything he had accomplished during his ministry. He expressed his ideas on reform and summarized what had been accomplished, and what he hoped to accomplish when the war (the American War of Independence) ended. The principles of moderate reform generated strong public support.Second work: Goldsmiths 13421; Einaudi 798; cf. Kress B.1173; not in INED.Third work: Discourses by Louis XVI, De Lamoignon, Loménie de Brienne, Dillon, d'Aligre, a.o.5th text: Not in Kress; not in Goldsmiths; not in Einaudi.9th-16th text: Each text is the separate convocation of each individual province of France and it is interesting to note the differences of textual wording for each part of France.19th-20th texts: These are the formal texts with open spaces in the text where the names and dates were to be filled in.21st text: Not in Kress; not in Goldsmiths; not in Einaudi.22nd text: Not in Kress; not in Goldsmiths; not in Einaudi.23rd text: Kress B.1618; not in Goldsmiths; not in Einaudi.24th text: Kress B.1617; not in Goldsmiths; not in Einaudi.25th text: Kress B.1612; not in Goldsmiths; not in Einaudi.26th text: Not in Kress; not in Goldsmiths; not in Einaudi.27th text: Kress B.1615; not in Goldsmiths; not in Einaudi.28th text: Not in Kress; not in Goldsmiths; not in Einaudi.- At end one leaf loose. A very interesting collection detailing the financial situation, the convocation of the Estats and ending with the various financial reports to the thus assembled representatives.
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Reference : LCS-16221
L’acte initial de la Révolution Française. Paris, de l’Imprimerie Royale, le 24 Janvier 1789.Placard in-folio. La lettre est imprimée sur quatre colonnes séparées par un filet noir. Pts. manques de papier dus aux plis, qq. rousseurs. Encadré. 825 x 545 mm.
Précieux exemplaire de la lettre écrite par le roi le 24 janvier 1789, visant à expliciter le règlement d’élaboration des cahiers de doléances et les modalités d’élection des députés des 3 ordres à l’assemblée des États généraux qui se tiendra le 27 avril 1789 à Versailles. Il s’agit de l’acte initial de la Révolution Française. Depuis la crise commencée en septembre 1788 jusqu’à la réunion des Etats-Généraux le 5 mai 1789, le royaume était agité par la préparation des élections. Celles-ci se déroulèrent dans un climat d’angoisse en même temps que d’espoir. La Noblesse, le Clergé et le Tiers Etat apportaient chacun leurs voix dans les assemblées de baillages d’où allait naître le principe de la souveraineté nationale. Cette grande affiche règle les modalités d’élection des députés aux Etats-Généraux et la confection des cahiers de doléances. La convocation des états généraux est l'ensemble des actions requises pour assurer le succès des États généraux. Elle dura globalement une année, de la mi-juin 1788, avec les premières initiatives royales, à l'ouverture solennelle le 5 mai 1789. Cette période fut consacrée à la publication des directives à partir de janvier 1789, puis à leur mise en application sur tout le territoire, puisqu'il était entendu que l'habitant le plus éloigné de toutes les provinces aurait la possibilité de faire entendre sa voix. Le roi rappelle l'objectif assigné aux futurs états: «Nous avons besoin du concours de nos fidèles sujets pour Nous aider à surmonter toutes les difficultés où Nous Nous trouvons, relativement à l'état de nos finances, et pour établir, suivant nos vœux, un ordre constant et invariable dans toutes les parties du gouvernement qui intéressent le bonheur de nos sujets et la prospérité de notre royaume» et plus loin le roi invite à travailler à «l'établissement d'un ordre fixe et durable dans toutes les parties de l'administration.» Face à une situation politique et financière catastrophique, Louis XVI se voit contraint de convoquer les Etats-généraux, qui seuls peuvent décider la levée de nouveaux impôts et engager la réforme du pays. Leur ouverture, le 5 mai 1789 à Versailles, marque le début de la Révolution Française. Précieux exemplaire de la lettre du roi du 24 janvier 1789, acte initial de la Révolution Française.
Ensemble de 21 pièces imprimées, reliées en 1 vol. in-12. Veau brun marbré, dos à nerfs orné, pièce de titre rouges, tranches rouges, filets dorés sur les coupes. Très bon état.
Ce recueil rassemble diverses pièces intéressant la suppression de la Compagnie de Jésus, depuis l'attentat contre le roi Joseph 1er du Portugal en 1759, qui entraina leur expulsion de ce pays et le séquestre de leurs biens, jusqu'à leur bannissement du royaume de France en 1763.
Lyon, Impr. de Christophle Réguillat, Imprimeur du Comté, 1745, – in-8, 7 pp. – feuillet de 8 pages,
Beau document comportant une lettre du Roi, datant de 1745, suivi d'un arrêté du Parlement signé Ysabeau et d'un extrait des registres de Parlement signé Bicquet sur les rapports entre la Royauté et l'Église de Lyon. Très bon ex.
MUNI et André GIDE Photographie originale Tirage argentique d’époque, noir et blanc, [Saint-Paul de Vence], circa 1949 5,9x5,4 cm Tampon Gevaerts Ridax au dos, trace de colle Rare témoignage photographique de Muni dans les bras d’André Gide à l’occasion des répétitions de la pièce Amal et la lettre du Roi de Rabindranath Tagore, traduite par André Gide, à Saint-Paul de Vence, en 1949. Cliché extrêmement touchant de par la complicité manifeste des deux sujets et le geste très protecteur de l’écrivain pour la comédienne à qui il confia le rôle-titre dans sa pièce, initiative qui fut également prolongée à de nombreuses reprises par sa fille Catherine Gide jusque dans les années 60, allant jusque’à confier l’exclusivité du rôle d’Amal à Muni, notamment lorsque la pièce fut montée à nouveau au Théâtre de l’Œuvre par Pierre Valde, en 1961. La pièce, dans la mise en scène de Jean Marchat fut créée en juin 1949 au Théâtre des Mathurins avec des décors de Michel Juncar, une musique de Louis Martin et des costumes de Madame Grès, avec Muni, Charles Nissar et Jean-Pierre Darras. Gide traduisit cette pièce de Tagore en 1922 et l’édition originale française parut la même année chez Lucien Vogel avec des gravures sur bois de Foujita. Le texte sera repris en 1924 dans la petite collection Répertoire du Vieux-Colombier, aux Éditions de la N.R.F., ce qui confirme qu’Amal aurait dû être joué dans le théâtre de Copeau. Il n’en fut rien. La pièce a finalement été créée en 1934-1935 au Studio des Champs-Elysées, puis jouée à nouveau, à l’hiver 1936-1937, au théâtre des Mathurins. La mise en scène était signée de l’homme de théâtre, acteur, metteur en scène d’origine russe Georges Pitoëff, avec qui Gide retravaillera plus tard, et « augmentée » d’une musique de Darius Milhaud (1892-1974) qui n’était que « bruit » selon Gide. Le personnage d’Amal, interprété par Muni, est un jeune Bengali adopté par Madhav un riche marchand. Atteint d’une maladie incurable, il habite une belle maison qu’il n’est pas autorisé à quitter, sur la place principale de son village, là où le roi a fait construire un bureau de poste. Il le voit de la fenêtre de la pièce où il se tient tout le jour, conversant avec ceux qui passent à sa portée. L’enfant ne rêve que de voyages lointains et de métiers amusants, comme facteur, ou encore que le roi, « qui envoie des petites lettres aux petits garçons », lui en envoie une à lui, même s’il ne sait pas lire. Et qui sait ? le souverain en personne viendra peut-être lui rendre visite… Curieusement, du vivant de Gide, le personnage masculin d’Amal fut toujours interprété des femmes. Comme nous le précisions dans l’introduction de ce catalogue, quelques photos comme la nôtre de cette session de répétitions, assez intimes, montrant Gide et Muni complices, sortirent dans la presse de l’époque à l’initiative de la comédienne, ce qui ne manqua pas d’agacer l’écrivain qui lui fit savoir, sans non plus lui en tenir trop rigueur. Nous ajoutons à ce beau document photographique une une carte postale de Catherine Gide, datée du 3 janvier 1964, remerciant Muni pour l’envoi d’une corbeille de fleurs, à l’occasion des voeux de la nouvelle année : « Merci de tout coeur pour votre somptueuse corbeille, c’est une merveille et elle embaume délicieusement le salon. Ma fille ainée qui n’aime que les fleurs blanches était dans le ravissement. Chère Muni, je vous présente tous mes voeux les plus amicaux et que 64 vous apporte paix et joie. Catherine Gide »