Paris, chez l'auteur, [1704]. 232 x 344 mm + feuillet de texte.
Reference : LBW0249a
Très belle carte gravée de la Jamaïque divisée en paroisses, dressée sur les mémoires anglais. Publiée dans l'Atlas Curieux de Nicolas de Fer, géographe, graveur et éditeur français ayant produit près de 600 cartes, très recherchées pour leur qualité décorative. Bel exemplaire accompagné de son feuillet de texte descriptif.
Librairie Le Bail
Didier Le Bail
13 rue Frédéric Sauton
75005 Paris
France
33 01 43 29 72 59
1758. 206 x 317 mm.
Carte gravée de l'île de la Jamaïque divisée en paroisses, publiée dans l'Histoire générale des voyages par Nicolas Bellin, ingénieur hydrographe français à la tête du Dépôt des cartes et plans de la Marine, chargé de dresser les cartes de toutes les côtes des mers connues. Bel exemplaire.
Dépots des Cartes et Plans de la Marine.1753.Sans réhauts de couleurs. Carte encadrée.TBE.
, , 1803. 2 pp. in-folio.
« Au Port-au Prince, le 6 thermidor an 11. 25 juillet 1803. St Domingue. P.C.E Parade, chef d'administration de la Marine, sous préfet colonial du département de l'Artibonite à son Excellence Monsieur l'amiral Duckworth chevalier de l'ordre du bain Commandant en chef les forces navales de sa Majesté Britannique à la Jamaïque. Monsieur l'Amiral. Deux députés choisis par le commerce de cette ville sous l'approbation du général Lavalette Commandant la Dividion de l'Artibonite, se rendent à la Jamaïque à l'effet de traiter avec les négociants de cette isle des moyens d'envoyer des bâtimens chargés de vivres pour la consommation de la population de la ville du Port-au Prince. Ces députés sont Messieurs Guyeu et ----Girale négociants probes et recommandables de cette ville. Ils sont porteurs de paquets pour son Excellence le gouverneur de la Jamaïque, qui contiennent les motifs qui ont nécessité cette mesure ; ces motifs ne vous sont pas inconnus. C'est notre détresse causée par la famine qui nous menace, et par l'imossibilité d'y obvier par les productions de l'intérieur de la colonie dont les brigands sont Maîtres: En attendant le succès de la mission dont j'ai l'honneur de vous prévenir, je prie votre excellence, au nom des habitants de cette dépendance qui invoquent votre humanité et votre bienfaisance, de vouloir bien user des moyens qui sont en votre pouvoir pour alimenter ou faire alimenter une population de plus de douze mille ames qui n'a de ressource que dans vos secours et dans ceux du gouvernement de la Jamaïque. Je prie votre excellence d'agréer mes respectueuses salutaions. Parade. Par le dous-préfet colonial. Le S. commisaire de navire Dusaulchoy ». Cachet. Des rousseurs.
, , 1803. 4 pp. in-8.
« Spanishtown le 21 octobre 1803. Le commodore Querangal, à Monsieur l'amiral Duckworth. Monsieur l'amiral. par la lettre dont vous m'avez honoré en date du 15 de ce mois, je vois avec plaisir et reconnoissance que je --- compter sur mon retour en angleterre par le premier convoi mais je vois avec peine que le nombre des officiers de marine qui doivent jouïr de cette faveur est peu considérable, puisque mon état major ne paroit pas devoir etre compris dans vos dispositions actuelles le nombre en est si petit. Ils ont déjà partis par la voie de l'amérique pour cause de maladie, que j'ose espérer qu'en regardant sur la liste que je vous adresse, vous ferez un nouvel effort pour me procurer l'agrément de n'en être pas séparés. Mais s'il vous est impossible Monsieur l'amiral, de m'accorder le passage de tous, je réclame particulièrement Monsieur Belleville mon adjudant, et Monsieur Savery mon agent comptable. Le premier est inséparable de la dignité de mon grade, et le second n'était en quelque sorte que mon premier secrétaire, chargé de la comptabilité générale d'un vaisseau que je commandois depuis cinq ans et demi, il est instant qu'il opere son retour avec moi, afin que je puisse rendre compte à mon gouvernement, remettre les inventaires des morts, et faire toucher aux familles des malheureux prisonniers des secours en a-compte de la solde qui leur est dûe. Quand a Messieurs Courvoisier et Fouquier, tous deux officiers d'infanterie passagers à mon bord pour cause de maladie, l'humanité autant que votre bienveillance… le… faveurs, puisqu'il est constant qu'ils ont toujours été malades depuis leur séjour a la Jamaïque, et qu'ils ne doivent point espérer de se rétablir parfaitement en cette isle. J'ai egalement l'honneur, Monsieur l'amiral, de vous adresser la liste de mes premiers maitres dont je demande avec instance le retour. Ces hommes servent sous mes ordres depuis plusieurs années, et ont acquis des droit à mon estime et a ma sollicitude. Je suis bien sincèrement affecté, Monsieur l'amiral, des difficultés qu'éprouve le retour en France des malheureuses femmes passagères a bord du Duquesne. Je conçois que vos lois s'opposent a ce qu'elles obtiennent leur passage sur les batiments de guerre mais ne seroit-il pas possible qu'elles passent sur les batiments de commerce faisant partie du convoi. Si vous leur refuter cette faveur que deviendront elles, puisqu'elles sont toutes dans l'impossibilité de payer leur passage, même pour l'amerique. Veuillez, Monsieur prendre ma lettre en considération, m'honorer d'une réponse définitive et agréer l'assurance des sentiments avec lesquels j'ai l'honneur d'Etre votre très humble et obéissant serviteur. Querangal ».