Nancy, Imagerie Delhalt, [vers 1895]. 240 x 365 mm ; monté sur bristol.
Reference : LBW-8559
Planche lithographiée en couleurs d'un jeu de l'oie traditionnel en 63 cases avec la règle au milieu. En 1879, Jean Jules Delhalt succéda à Paulin Didion à la tête de la maison Nicolas Gangel à Metz, imprimeur spécialisé dans la production d'images populaires et religieuses. En 1892, elle passa sous la direction d'Alfred Delhalt, et quitta Metz pour Nancy (Bouquin & Parinet, Dictionnaire des imprimeurs-lithographes du XIXe siècle). Papier jauni, déchirures sans manque grossièrement renforcées par du papier adhésif.
Librairie Le Bail
Didier Le Bail
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Paris, Mr Vancortenberghen, 1870. 513 x 726 mm.
Rare jeu de l'oie lithographié en couleurs, faisant la satire des mœurs parlementaires. Il représente le Corps législatif en séance, pendant l’année 1870, et prend donc la forme d’un hémicycle partagé en deux parties, comme à la Chambre : la droite et la gauche. Chaque partie se divise en 49 cases, ornées soit de portraits de députés, soit d’attributs législatifs variés, tels que : bravos, crédits extraordinaires, applaudissements, murmures, rires, ballottage, très bien !, amendement, hilarité bruyante, dissolution, etc. Au sommet de l'hémicycle se trouvent les tribunes du public, des journalistes et du Sénat. Au bas de l’hémicycle figurent la tribune supportant le verre d’eau sucrée traditionnel, ainsi que le bureau du président avec la sonnette. Le triomphe de la gauche est représenté par changement de cabinet, le triomphe de la droite par vote de confiance. Il y a donc deux jeux séparés, le jeu de la gauche et le jeu de la droite, chacun avec ses propres règles. Pour gagner le jeu de la gauche, le joueur doit arriver jusqu’au changement de cabinet, avant que l’adversaire ne soit arrivé au vote de confiance. Pour gagner le jeu de la droite, le joueur doit arriver au vote de confiance avant que l’adversaire ne soit arrivé au changement de cabinet. Caricaturiste, dessinateur et lithographe, André Belloguet fut actif sous le Second Empire, la Commune de Paris et la IIIème République. Il collabora à divers périodiques, tels que Le Journal Amusant (1868), Le Monde Comique (1868-1872), La Chanson Illustrée (1869-1870), Le Grelot (1871), ou encore Petit Journal pour Rire (1872-1884). Exemplaire signé en bas à droite par l'éditeur avec la mention "Tout exemplaire non revêtu de la griffe ou signature de Mr Vancortenberghen sera poursuivi en contrefaçon". Bon exemplaire. Petits défauts à la pliure centrale, trace de pliure sur la largeur de l'estampe, petits froissements et déchirures dans les marges. D'Allemagne, Le Noble jeu de l'oie en France, de 1640 à 1950, Iconographie des jeux de l'oie (1638-1950) par René Poirier, 1950, p. 215 ; Bibliographie de la France, Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 21 mai 1870, p. 248, 579.
Paris, Crépy, 1767. 428 x 541 mm.
Rare jeu de l'oie à thème militaire, composé de 66 cases contenant des termes techniques et des opérations militaires, et pour certaines des illustrations. Le jeu peut se jouer de deux méthodes, l'une respectant les règles du jeu de l'oie, l'autre étant plus libre. Le titre du jeu se réfère à un ouvrage de l'ingénieur militaire Manesson-Mallet, Les travaux de Mars, ou l'Art de la guerre, publié pour la première fois en 1671 et qui connut plusieurs éditions. La guerre, aux XVIIe et XVIIIe siècles, c'est essentiellement la prise et la défense des villes et places fortes. Le jeune joueur est ainsi invité à se familiariser avec le vocabulaire militaire (tranchée, blocus, siège...) et le parcours d'un jeune officier, depuis l'École Royale Militaire jusqu'aux plus hautes dignités. Les règles du jeu sont décorées d'attributs militaires et d'une vignette montrant Louis XV, fondateur de l'École Royale Militaire en 1751. Bon exemplaire. Grand-Carteret, Vieux papiers Vieilles images, p. 265 ; D'Allemagne, Le Noble jeu de l'oie en France, de 1640 à 1950, Iconographie des jeux de l'oie (1638-1950) par René Poirier, 1950, p. 221.
Paris, Watilliaux, 1878. 450 x 600 mm ; en deux sections montées sur carton et pouvant être repliées ; étiquette de titre lithographiée au dos, et illustrée de deux oies.
Jeu de l'oie en 63 cases, dessiné par Bernard Coudert, lithographié en couleurs par Nicolas Henri Jannin, et publié à Paris par Charles Watilliaux en 1878. La date figure après le nom de l'auteur. De facture très classique, on y retrouve les cases avec les figures des oies, du pont, de l'hôtel, du puits, du labyrinthe, de la prison ou de la mort, qui sont autant d'obstacles ou d'avantages au cours du jeu. la mort est représentée par un squelette tenant une faux et un sablier. Les angles sont illustrés de scènes d'enfants jouant à des jeux d'adresse : jeu du passe-boules, jeu de quilles, tennis et jeu de tir. Ce jeu a été publié par Charles Watilliaux, successeur de la maison Coqueret en 1874. Watilliaux a fabriqué et publié de nombreux jeux de société et de jouets de 1874 jusqu'à son rachat en 1908 par Revenaz & Tabernat. Frottements et piqûres, dos passé avec manques à l'étiquette, coins et coupes usagés. D'Allemagne, Le Noble jeu de l'oie en France, de 1640 à 1950, Iconographie des jeux de l'oie (1638-1950) par René Poirier, 1950, p. 203.
[Paris], Les Jeux et Jouets Français, [vers 1905]. 520 x 615 mm ; en quatre sections montées sur carton et pouvant être pliées (montage de l'époque).
Jeu de l'oie en 63 cases, dessiné par Ludovic et lithographié en couleurs. Il a été publié par Les Jeux et Jouets Français, dont le monogramme JJF figure au niveau de la règle du jeu. Les cases sont toutes illustrées de petites vignettes montrant des personnages de différentes époques, et bien entendu des oies. Les angles sont illustrés de scènes montrant des joueurs autour d'un plateau de jeu de l'oie à différentes époques : sous l'Empire romain, au Moyen Âge, au XVIIIe siècle et au XIXe siècle. En fait, le jeu de l'oie a été inventé à la fin du XVIe siècle à Florence, et la mention « renouvelé des Grecs» que l'on trouve sur de nombreux jeux, est une astuce des marchands d'estampes pour flatter le goût de l'époque pour l'antique, et pour faire passer pour ancien un jeu qui ne l'était pas. En 1904, pour faire face à la concurrence étrangère, notamment allemande, huit fabricants de jouets français s'associent pour former la société Les Jeux et Jouets Français. Parmi ces fabricants figuraient Mauclair et Dacier, Wogue et Levy, Simonin Cuny, Perret, et Delhaye Frères. Elle semble avoir cessé ses activités en 1930. Frottements aux cases 2, 54 et 56, déchirure restaurée au niveau de la règle du jeu, bords du carton frottés.
[Turnhout, Brepols & Dierckx, circa 1880]. 372 x 312 mm.
Rare jeu de l'oie en flamand et en français, gravé sur bois en couleurs. Il est composé de 63 cases numérotées formées par des portiques à colonnettes. Les cases autres que les oies représentent un pont de droit (pont à péage), un logement, des dés, un puits, un dédale, une prison, et la mort, représentée par un squelette armé d'une faux. Les angles supérieurs sont décorés d'écoinçons feuillus. Les angles inférieurs et la fin de la spirale sont ornés de vignettes montrant un pierrot sonnant de la trompette, une gardeuse d'oies déroulant un jeu, et quatre joueurs attablés s'amusant au jeu de l'oie. Au centre du jeu se trouve la règle en flamand et en français. Bel exemplaire. Tampons au dos "Collection Louis Ferrand". Van Heurck & Boekenoogen, Histoire de l'imagerie populaire flamande et de ses rapports avec les imageries étrangères, 1910, pp. 110-111.