‎COLLOMB (Édouard).‎
‎ [GÉOLOGIE] Carte géologique des environs de Paris.‎

‎[Paris, Librairie F. Savy], 1865. En 24 sections montées sur toile et repliées, formant une carte de 588 x 811 mm ; étiquette au dos.‎

Reference : LBW-7908

‎Belle et rare carte géologique des environs de Paris, dressée par Édouard Collomb d'après plusieurs cartes géologiques générales et départementales, publiées entre 1811 et 1865, dont la carte géologique de la France par Dufrénoy et de Beaumont publiée en 1841. Elle a été chromolithographiée par le procédé d'Avril Frères, et publiée en 1865. Les formations sont identifiées à l'aide d'un système de 16 couleurs. Cette légende est suivie d'une liste établie par le géologue, préhistorien et paléontologiste Édouard Lartet, indiquant les principales localités des environs de Paris où l'on a trouvé des vertèbres fossiles ou des silex taillés de main d'homme dans le terrain quaternaire (Auvers, Bicêtre, Étampes, Montmorency, Poissy, etc). La carte s'étend au nord jusqu'à Beauvais et Compiègne, au sud jusqu'à Beaune-la-Rolande et Villeneuve-sur-Yonne, à l'ouest jusqu'à Rouen et Évreux, et à l'est jusqu'à Châlons-en-Champagne. Au bas de la carte figurent des Observations. La cartographie géologique en France connut une impulsion décisive en 1841, lorsque Dufrénoy et de Beaumont réalisèrent la toute première carte géologique de la France. Cette carte servira de canevas au levé des cartes géologiques départementales. Édouard Collomb était un ingénieur chimiste qui a consacré ses loisirs à la géologie à partir de 1840. En 1849, il part pour l'Espagne et met au point la carte géologique de ce pays parue en 1864. Il a étudié les anciens glaciers des Vosges, et publié plusieurs études sur les glaciers de l'Europe. Sa carte géologique des environs de Paris est annoncée dans le journal La Liberté du 9 mai 1866 : "Cette carte, présentée par M. d'Archiac, le savant professeur du Muséum, est l'objet des plus grands éloges. Il y a vingt-neuf ans qu'aucun travail de cette nature n'a été exécuté [...] La carte de M. Colon, exécutée avec un soin infini, s'étend sur toute l'étendue de ce district si intéressant à étudier. C'est donc le vade mecum de toutes les personnes qui suivent les excursions scientifiques des dimanches, organisées depuis quelque temps par d'habiles professeurs." Bel exemplaire. La Liberté, Mercredi 9 mai 1866, p. 3 : Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des Sciences, Tome soixante-troisième, Juillet-Décembre 1866, 1866, p. 530 ; Mortillet, Matériaux pour l'histoire positive et philosophique de l'Homme, 1866, pp. 396-397.‎