1885. 590 x 386 mm.
Reference : LBW-6674
Beau plan détaillé du port de Rochefort, issu de l'Atlas des ports de France. Bel exemplaire aquarellé à l'époque.
Librairie Le Bail
Didier Le Bail
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Paris Jacques Chéreau 1770 Une Lithographie originale "vue d'optique" en couleurs (réhaussée). GRAVÉE A L'EAU-FORTE ET AQUARELLÉE, Format : 31 centimètres de haut par 49 centimètres de large, sur papier sur vergé crème, titre, En haut au centre : Caractères d'imprimerie à l'envers. : "Vue du port de Rochefort" , Vue d'optique gravée par Jacques Chéreau (1688-1776) rue St Jacques Paris vers 1770,
Les vues doptiques sont un type particulier destampes populaires publiées en Europe au XVIIIe siècle. Ces estampes étaient une forme de divertissement destinée à être vue à travers des appareils appelés « machines optiques », « optiques », « zograscopes ». Ces estampes étaient exposées par des forains ambulants dans les rues de toute lEurope et étaient également collectionnées par les professionnels et les classes supérieures qui possédaient des machines optiques chez eux. Il y avait une grande curiosité pour lapparence des villes européennes non visitées et des lieux exotiques aux confins du globe, et ces estampes étaient lun des seuls moyens pour le grand public davoir un aperçu du monde. Les machines optiques utilisées pour ces gravures étaient équipées d'une lentille qui améliorait pour les spectateurs le grossissement et la perception de la profondeur tridimensionnelle des scènes représentées. Un miroir était souvent utilisé pour que les gravures en perspective puissent être vues à plat, et dans ces cas, les images étaient vues à l'envers. Il n'est donc pas rare que les scènes représentées soient dessinées à l'envers, et il y a souvent aussi un titre imprimé à l'envers en haut, permettant aux spectateurs de le lire rapidement. Il y avait généralement un texte supplémentaire au bas des gravures, souvent en plusieurs langues, qui pouvait être lu par l'opérateur de l'optique au bénéfice de son public ..... RARE GRAVURE ........... en bon état (good condition). trés bon état
[Rochefort 1795] in-4 en feuille
4 pp. sur une feuille double.Curieux document donnant les signalements de 8 forçats évadés du bagne de Rochefort entre le 10 et le 25 brumaire an 4, soit entre le 1er et le 16 novembre 1795. Chaque signalement contient l'identité de l'individu, le nom de ses parents, sa situation familiale, son lieu de naissance, la description de son visage, les blessures et marques éventuelles, les motifs de son incarcération, les dates de son jugement et de son évasion. Presque tous les forçats évadés avaient été condamnés pour vol à une peine comprise entre 8 et 24 années de fers ; un seul l'a été pour meurtre et un autre pour désertion.Ancien établissement pénitentiaire aujourd'hui disparu, le bagne de Rochefort fut en activité de 1766 à 1852. Les forçats étaient employés à tous les travaux de l'arsenal, notamment aux plus pénibles. Avec les bagnes de Brest et de Toulon, celui de Rochefort faisait partie des trois bagnes les plus importants de France métropolitaine. Ils disparurent au milieu du XIXe siècle pour laisser place aux bagnes coloniaux.Rarissime. Non mentionné au CCFr
Rochefort.1828.In-8 .demi-relié.294 p. Dos à 5 nerfs avec fleurons et caractères dorés.BE.
Rochefort.Fleury.2 vols. demi-reliés.1845.468 et 528 p.Table.3 planches dépliantes.3 portraits.Jolie reliure.Rousseurs in-texte.
La Rochelle, Rumeur des Ages, 1988, broch. in-8 (21 x 21), 24 p., 1ère édition, coll. "Juste Mémoire, 1", 9 gravures, très bon état.
Ce fut en 1766 que M. le duc de Praslin, Ministre et Secrétaire-d'Etat au département de la marine, ayant représenté au roi Louis XV l'utilité d'avoir, à Rochefort, une chiourme pour servir, comme à Brest et à Toulon, aux travaux du port, Sa Majesté donna, le 12 septembre, ses ordres pour extraire de Brest une chaîne de quatre cents forçats, qui arrivèrent le 19 octobre. Le 9 du même mois, cent vingt-huit condamnés, provenant de la Guyenne, les avaient précédés. Cependant aucun établissement n'avait été fait pour les recevoir ; on fut obligé de les loger dans un magasin de la tonnellerie. Les choses restèrent dans cet état jusqu'en 1776, que le nombre des condamnés fut augmenté par l'arrivée de plusieurs chaînes de Paris, du midi et d'autres provinces. Le Ministre ordonna qu'il fut pris, pour prolonger le bagne, un hangar aux affûts. Il fut mis en état de recevoir des forçats, en 1777. Ce sont les deux salles actuelles qui peuvent contenir chacune cinq cent cinquante hommes ; mais à ce nombre, ils sont un peu gênés. "