Leide, Pierre Vander Aa, [1729]. 225 x 299 mm.
Reference : LBW-6235
Belle carte de la Prusse, région historique partagée entre l’Allemagne, la Pologne, la Russie et la Lituanie, dressée d’après les observations de l’Académie Royale des Sciences. Elle est issue de La Géographie moderne, naturelle, historique & politique, par Abraham du Bois, publiée par Pierre van der Aa en 1729. Elle est ornée d'un ravissant cartouche de titre décoré des armoiries du royaume de Prusse et d’une vue de ville, probablement Königsberg, actuelle Kaliningrad, en Russie. Bel exemplaire, replié.
Librairie Le Bail
Didier Le Bail
13 rue Frédéric Sauton
75005 Paris
France
33 01 43 29 72 59
Sans lieu ni nom, 1789, 13 vol. in-8°, reliures demi-veau acajou à petits coins, dos lisses ornés de filets dorés, pièces de titres et de tomaison basane crème et noire, tranches mouchetées, (rel. de l'époque), bon état
Deuxième édition publiée à Bâle en 12 tomes, plus complète pour la correspondance que la seconde édition de Berlin et dans laquelle on trouve les “Pensées sur la religion”. Dans cette édition les réponses aux lettres de Frédéric sont placées après chacune des lettres : Tomes I-III : Mémoires sur le règne de Frédéric II, roi de Prusse, écrits par lui-même. 1. Histoire de mon temps. 2. Histoire de la guerre de Sept ans. 3. Histoire de la guerre de Sept ans. Mémoires depuis la paix de Hubertsbourg jusqu'à 1778. – Tomes IV-X : Correspondance. 1. Lettres du prince royal de Prusse et de M. de Voltaire. 2-3. Lettres du roi de Prusse et de M. de Voltaire. 4. Lettres du roi de Prusse et de M. d'Alembert. 1760-1774. 5. Lettres du roi de Prusse et de M. d'Alembert. 1775-1783. 6. Lettres du roi de Prusse et du Marquis d'Argens. 7. Lettres à divers. (M. Jordan, la Marquise du Chatelet, M. Rollin, Condorcet, Grimm) – Tomes XI-XII : Mélanges en vers et en prose. 1. Considérations sur l'état présent du corps politique de l'Europe. Essai sur les formes de gouvernement et sur les devoirs des souverains. Dialogues des morts. Examen critique du Système de la nature. Avant-propos sur la Henriade de M. de Voltaire. Dissertation sur l'innocence des erreurs de l'esprit. Poésies. 2. Le Palladion, poème. Pensées sur la religion (par La Serre). Épîtres. L'École du monde, comédie. – XIII. Correspondance du roi de Prusse et du baron de La Motte Fouqué, général d'infanterie prussienne. Réflexions du roi de Prusse sur le caractère et les talents militaires de Charles XII. (1788) — Par Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand (1712-1786), de la maison de Hohenzollern, simultanément Frédéric IV de Brandebourg, 14e prince-électeur de Brandebourg et Frédéric II de Prusse, troisième roi de Prusse (1740-1786). Le Brandebourg constituait le coeur du royaume de Prusse, intimement lié au royaume depuis que le Grand Electeur Frédéric III devint roi de Prusse en 1701 sous le nom de Frédéric Ier. Après avoir un temps fréquenté Voltaire, Frédéric II devint célèbre pour avoir été l'un des porteurs de l'idéal du prince des lumières en tant que « despote éclairé ». Dès 1736, il part s'installer à Rheinsberg. Il s'entoure là d'une cour qu'il choisit parmi des philosophes et des gens de lettres, il comble les lacunes laissées par l'éducation imposée par son père, rédige de la poésie en français. Il entame une longue correspondance avec Voltaire qui supervise et fait publier en 1740 l'Anti-Machiavel où le prince expose ses idées sur une monarchie contractuelle, soucieuse du bien des citoyens. Il gagne ainsi, l'année même où il succède à son père le titre de roi-philosophe.
[Bâle], sans nom, 1789. 12 volumes in-8°, environ 5000 pages au total. Reliures plein veau racinés, dos lisses ornés d'un décor doré, pièces de titre et de tomaison vertes.
Deuxième édition publiée à Bâle en 12 tomes, plus complète pour la correspondance que la seconde édition de Berlin et dans laquelle on trouve les Pensées sur la religion. Dans cette édition les réponses aux lettres de Frédéric sont placées après chacune des lettres : I-III. Mémoires sur le règne de Frédéric II, roi de Prusse, écrits par lui-même. 1. Histoire de mon temps. 2. Histoire de la guerre de Sept ans. 3. Histoire de la guerre de Sept ans. Mémoires depuis la paix de Hubertsbourg jusqu'à 1778. ; IV-X. Correspondance. 1. Lettres du prince royal de Prusse et de M. de Voltaire. 2-3. Lettres du roi de Prusse et de M. de Voltaire. 4. Lettres du roi de Prusse et de M. d'Alembert. 1760-1774. 5. Lettres du roi de Prusse et de M. d'Alembert. 1775-1783. 6. Lettres du roi de Prusse et du Mis d'Argens. 7. Lettres à divers. (M. Jordan, Marquise du Chatelet, M. Rollin, Condorcet, Grimm) ; XI-XII. Mélanges en vers et en prose. 1. Considérations sur l'état présent du corps politique de l'Europe. Essai sur les formes de gouvernement et sur les devoirs des souverains. Dialogues des morts. Examen critique du Système de la nature. Avant-propos sur la Henriade de M. de Voltaire. Dissertation sur l'innocence des erreurs de l'esprit. Poésies. 2. Le Palladion, poème. Pensées sur la religion (par La Serre). Épîtres. L'École du monde, comédie.
Hachette, 1924, gr. in-8°, xviii-366 pp, pièces justificatives, broché, bon état
"M. Charles Lesage, inspecteur général des finances, est, en outre, historien. Depuis longtemps, M. Lesage avait reconnu le lien étroit qui rattache, dans le passé comme aujourd'hui, les négociations financières aux pourparlers diplomatiques. Il a eu l'idée d'examiner, de ce point de vue, les rapports de la France et de la Prusse après Tilsit, jusqu'en 1814, et les procédés employés par Napoléon pour recouvrer la créance de 150 millions environ résultant du traité. Cette étude, faite au moyen des documents d'archives, est singulièrement intéressante. On y assiste d'abord aux négociations franco-prussiennes pour fixer le montant de la dette, le mode de paiement et la nature des garanties, travail qui se prolonge à cause de l'ergotage et de la mauvaise foi du gouvernement prussien. Un premier plan est arrêté, qui fait l'objet d'une convention dite de Königsberg ; puis, après une mission du prince Guillaume de Prusse auprès de Napoléon, un second accord, conclu à Paris, réduit le total des paiements, sans que la Prusse renonce, tant qu'elle peut espérer un appui de la Russie ou de l'Autriche, à ses procédés dilatoires. Après Wagram seulement, Hardenberg semble entrer dans la voie de l'exécution des traités ; mais au moment de la guerre de Russie Napoléon accepte, au lieu de paiements en numéraire, des fournitures pour l'armée. Cela permettra à Frédéric-Guillaume de réclamer en 1814, vainement d'ailleurs, quelque 120 millions qu'il prétend avoir fournis en sus de sa dette, alors que le trésor français s'estime créancier de plus de quarante millions. Le plus curieux de cette histoire, pleine d'enseignements et contée par M. Lesage avec autant de précision que d'élégance, est le chapitre sur l'emprunt d'Amsterdam. En novembre 1807, l'historien Niebuhr fut chargé par Stein de négocier en Hollande un emprunt prussien qui fut autorisé seulement en 1810, et dont les titres devaient être remis à la France en paiement. Le taux élevé de l'intérêt (8 %) n'attira pas des souscripteurs, sauf Napoléon, qui voulut d'abord prendre (en grand secret) pour dix millions de cet emprunt, dont il croyait tirer 11 % de revenu; il se limita plus tard, l'erreur découverte, à une souscription d'un million, la seule importante. L'ouvrage de M. Lesage est un parfait exemple du grand profit que l'historien politique peut tirer de l'étude des négociations financières." (Raymond Guyot, Revue historique, 1924) — "Ce livre, remarquablement documenté, est très suggestif. Il montre comment Napoléon Ier, créancier de la Prusse, ne put, pendant sept ans (1807-1815), parvenir à se faire payer. La convention de Kôuigsberg, signée en son nom par le maréchal Berthier, avait prévu la nomination d’un commissaire spécial, qui devait surveiller le versement des contributions imposées. Le comte Daru, désigné à cet effet, se heurta à une incroyable résistance. L’Empereur ordonna au maréchal Victor, gouverneur de Berlin, de préparer une opération militaire. Nouvelle discussion. « Le cabinet prussien est étrange, écrivait Napoléon au roi de Saxe, il regarde toujours ce qu’il a signé comme non avenu. » Napoléon fit des concessions, il souscrivit même largement à un emprunt prussien du 15 mai 1810. Et peu à peu la Prusse en vint à se dire créancière de la France, estimant que les réquisitions et les transports des troupes françaises à travers son territoire, dépassaient ses dettes. Après la retraite de Russie, la Prusse nous déclara la guerre, sous prétexte, que nous n’acquittions pas nos dettes envers elle. Finalement le traité du 30 mai ayant annulé les créances des divers États les uns vis-à-vis des autres, la Prusse fut libérée, et nous ne fûmes jamais payés ! Le travail de M. Lesage, rédigé avec beaucoup de clarté et de méthode, jette une vive lumière sur la mentalité des gens de Berlin. Il met en relief leur esprit tortueux et leur mauvaise foi. A plus de cent ans d’intervalle nous retrouvons la même psychologie aboutissant à des conséquences analogues. En racontant le passé avec une complète impartialité, M. Lesage nous permet de faire des rapprochements très utiles avec lé présent." (Georges Blondel, Revue internationale de l'enseignement, 1926)
1789 15 Sans lieu, 1789. 15 vol. in-8, veau blond moucheté, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, guirlande dorée d'encadrement sur les plats guillochis dorés sur les coupes (reliure de l'époque).
Deuxième édition publiée à Bâle en 12 tomes, plus complète pour la correspondance que la seconde édition de Berlin et dans laquelle on trouve les Pensées sur la religion. Dans cette édition les réponses aux lettres de Frédéric sont placées après chacune des lettres : I-III. Mémoires sur le règne de Frédéric II, roi de Prusse, écrits par lui-même. 1. Histoire de mon temps. 2. Histoire de la guerre de Sept ans. 3. Histoire de la guerre de Sept ans. Mémoires depuis la paix de Hubertsbourg jusqu'à 1778. ; IV-X. Correspondance. 1. Lettres du prince royal de Prusse et de M. de Voltaire. 2-3. Lettres du roi de Prusse et de M. de Voltaire. 4. Lettres du roi de Prusse et de M. d'Alembert. 1760-1774. 5. Lettres du roi de Prusse et de M. d'Alembert. 1775-1783. 6. Lettres du roi de Prusse et du Mis d'Argens. 7. Lettres à divers. (M. Jordan, Marquise du Chatelet, M. Rollin, Condorcet, Grimm) ; XI-XII. Mélanges en vers et en prose. 1. Considérations sur l'état présent du corps politique de l'Europe. Essai sur les formes de gouvernement et sur les devoirs des souverains. Dialogues des morts. Examen critique du Système de la nature. Avant-propos sur la Henriade de M. de Voltaire. Dissertation sur l'innocence des erreurs de l'esprit. Poésies. 2. Le Palladion, poème. Pensées sur la religion (par La Serre). Épîtres. L'École du monde, comédie. XIII. Lettres du Roi de Prusse et du Général Fouqué. Exemplaire auquel ont été réunis les tomes XIV et XV de l'édition originale publiée par Jean-Charles Laveaux, à Berlin, chez Voss et Fils et Decker et Fils, 1788 : Correspondance Lettres de M. d'Alembert au roi. Bel exemplaire. Dos insolés, rousseurs.
Hachette, 1879, in-8°, xi-324 pp, reliure demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés, encadrements à frois sur les plats, fer doré du Lycée Henri IV au 1er plat (rel. de l'époque), pt accroc à la coiffe sup., ex. bien relié et sans rousseurs, bon état. Edition originale (Ouvrage couronné par l'Académie française)
Les prédécesseurs des Hohenzollern en Brandebourg. - Les prédécesseurs des Hohenzollern en Prusse. - Les princes colonisateurs de la Prusse. - La fondation de l'Université de Berlin. — "La fin du XIXe et le début du XXe siècle voient une véritable floraison de l'historiographie française relative à l'Allemagne moderne et contemporaine. Cette historiographie est engendrée par la guerre franco-allemande et ses conséquences. (...) L'histoire de la vieille Prusse reste le domaine exclusif des historiens professionnels. C'est Ernest Lavisse qui ouvre ce chantier en soutenant en 1875 ses thèses en Sorbonne “Etude sur l'une des origines de la monarchie prussienne ou la Marche de Brandebourg sous la dynastie ascanienne” et “De Hermanno Salzensi, ordinis teutonici magistro”. En 1879 il publie, outre les résumés de ces thèses, un essai sur la politique colonisatrice des Hohenzollern et un autre essai sur la fondation de l'Université de Berlin sous le titre – “Etudes sur l'histoire de Prusse”. Ces études, rééditées plusieurs fois, seront le point de départ – au double sens du mot – d'une historiographie remarquable..." (Beate Gödde-Baumanns, La Prusse et les Allemands dans l'historiographie française des années 1871 à 1914 : une image inversée de la France, 1988)