Leide, Pierre Vander Aa, [1729]. 226 x 300 mm.
Reference : LBW-6233
Belle carte de l’Angleterre, dressée d’après les observations de l’Académie Royale des Sciences. Elle est issue de La Géographie moderne, naturelle, historique & politique, par Abraham du Bois, publiée par Pierre van der Aa en 1729. Elle est ornée d'un ravissant cartouche de titre décoré des armoiries de l’Angleterre, d’un paysage maritime animé et de deux bulldogs. Bel exemplaire, replié.
Librairie Le Bail
Didier Le Bail
13 rue Frédéric Sauton
75005 Paris
France
33 01 43 29 72 59
Paris, Au Bureau de la Revue Britannique, 1850. 80 g In-8 broché, 86 pp.. Extrait de la Revue Britannique. Usures en bordure de la couverture. . (Catégories : Histoire, 1848, )
[Révolution d'Angleterre 1649] Boulay de la Meurthe,JB Salaville, Benjamin Constant, C Millon, J Chas
Reference : 010940
[Révolution d'Angleterre 1649] Réunion d'ouvrages sur le sujet publiés pendant la révolution française : -Boulay de la Meurthe, Essai sur les causes qui, en 1649, amenèrent en Angleterre l'établissement de la république ; sur celles qui devaient l'y consolider ; sur celles qui l'y firent périr. Paris, Baudoui, an VII. [2]-132p. -J.B. Salaville, De la révolution française comparée à celle d'Angleterre ou lettre au représentant du peuple Boulay sur la différence de ces deux révolutions. Paris, Revol & Vatar, an VII. [2]-44p. -Benjamin Constant, Des suites de la contre-révolution de 1660 en Angleterre. Paris, Buisson, an VII. 94p -C Millon, Histoire de la révolution et de la contre-révolution d'Angleterre. Paris, Moutardier, Cordier & Legras, an VII. XVI-240p. -J. Chas, Tableau historique et politique de la dissolution et du rétablissement de la monarchie anglaise depuis 1625 jusqu'en 1702. Paris, Pilardeau, Lefort & Surosne, an VIII. [2]-IV-288p -Anonyme, Adresse à tous les amis de la France sur la brochure de Benjamin Constant [etc.]. Paris, Les marchands de nouveautés, 1799. [2]-33p. Publié dans la foulée de la pièce de Constant. Reliure demi-basane d'époque. Belle réunion, bel exemplaire.
P., Didier et Cie, 1884, in-12, vi-257 pp, 2e édition revue, un fac similé dépliant hors texte, broché, qqs rares rousseurs, bon état
Henriette-Marie est la fille de Henri IV et l'épouse de Charles Ier d'Angleterre. Elle naquit au Louvre le 25 novembre 1609, soit un an avant l'assassinat de son père. Elle était la sixième enfant et la troisième fille d'Henri IV et de Marie de Médicis. Elle épouse sur la volonté de son frère Louis XIII, en 1626, Charles Ier d'Angleterre qui était le petit fils de Marie Stuart. Ce fut Buckingham qui vint chercher la jeune reine à Paris pour la présenter à son mari le roi d'Angleterre qui n'avait pas pu se déplacer. C'est au cours de cette cérémonie qui eut lieu au Louvre que se tissèrent les liens mystérieux entre le duc de Buckingham et Anne d'Autriche, raconté à sa façon par Alexandre Dumas dans “Les trois mousquetaires”. La première partie de la vie d'Henriette-Marie, dont le portrait se trouve à l'ambassade d'Angleterre à Paris, fut assez mouvementée, jusqu'au moment où elle fut obligée de fuir l'Angleterre à cause des rivalités entre son mari et Cromwell qui finira par le faire exécuter. Henriette-Marie, qui a donné son nom à un état des États-Unis, le Maryland, sera obligée de quitter l'Angleterre avec ses deux enfants dont l'un Charles, deviendra Charles II, pour échapper aux poursuites de Cromwell. C'est auprès de son frère Louis XIII, qu'elle vivra cette période chaotique de l'Angleterre qui le fut également pour la France, puisque ce fut celle de la Fronde. C'est un miracle pour elle de survivre à l'assassina de son mari, s'assumer la protection de ses enfants, bravant le dénuement le plus complet. Son fils put gagner l'île de Jersey puis l'Écosse et l'Irlande et réussit après la mort de Cromwell à regagner son trône. Mais ceci ne facilita pas la vie d'Henriette-Marie qui malgré la sollicitude d'Anne d'Autriche, était tiraillée entre les tensions de la cour de France notamment au moment de la Fronde. La mort de Cromwell le 13 septembre 1758, va changer sa destinée et le 29 mai 1660 Charles revient triomphalement à Londres, date coïncidant avec le mariage de Louis XIV avec l'infante d'Espagne, Marie-Thérèse. Henriette-Marie se décide alors, accompagnée de sa fille Henriette à rejoindre son fils à Londres. Elle vécut encore pendant dix ans entre Londres et Paris, assez peinée de voir les dilapidations des finances du royaume d'Angleterre par son fils Charles II. Elle devait mourir le 3 août 1669 à l'âge de soixante ans, un deuil général fut ordonné dans toute l'Angleterre et quarante huit heures plus tard, Bossuet montra en chaire pour prononcer l'oraison funèbre d'Henriette-Marie de France, reine d'Angleterre.
Hachette, 1961, in-8°, 300 pp, biblio, broché, couv. illustrée, qqs rousseurs, bon état
20 juin 1837 : Victoria monte sur le trône d'Angleterre. – 1er mai 1851 : La reine inaugure la première Exposition Universelle. Ces deux dates limitent la « Early Victorian period », époque attachante qui a vu l'Angleterre se transformer radicalement sous le seul effet de l'industrialisation. À la « Old Merry England » se substitue une Angleterre manufacturière et bourgeoise qui va se débarrasser des entraves au commerce et remplacer ses « coaches » par les chemins de fer. L'esprit religieux et traditionaliste des Anglais pour qui l'ordre social établi – et d'ailleurs nullement étanche – et voulu par Dieu, leur permettra l'économie d'une révolution. Un contexte humain aussi riche a poussé M. Jacques Chastenet à s'attacher surtout à la vie des hommes de l'époque victorienne. Grands seigneurs déployant encore un faste royal, fermiers hauts en couleur et bons vivants, derniers témoins de la Vieille Angleterre, paysans souvent malheureux mais conformistes, prolétariat urbain entassé dans des taudis, et dont l'Opéra de Quat'sous ne donne qu'une image poétisée, bourgeois récemment enrichis et fleurant encore l'odeur du vernis d'un ameublement tout neuf, tous revivent avec leur grandeur et leurs préjugés, fidèles agissants d'un Dieu qui est un Dieu anglais et bon comptable, loyaux sujets d'une Reine qui incarne leur idéal : la respectabilité... — "... Dès sa jeunesse, l’Angleterre l’avait fasciné, aussi bien par les vicissitudes originales de son histoire que par ses institutions... De cet intérêt sont sortis, en 1946, une belle étude sur “Le Parlement d’Angleterre” ; puis, distribués sur vingt ans à partir de 1947, “Le siècle de Victoria”, “Elisabeth Ire”, “Winston Churchill”, “La vie quotidienne en Angleterre au début du règne de Victoria”, et, enfin en 1965, “L’Angleterre d’aujourd’hui”. À l’exception de deux, ces livres traitent donc de sujets anciens, où Chastenet rencontrait d’illustres prédécesseurs en langue anglaise, mais aussi en langue française, et même en langue allemande avec Emil Ludwig, tardif et sévère chevalier servant de Marie Stuart. Son service en est-il déprécié ? Certainement non. La reprise fréquente, presque périodique, des matières historiques les plus importantes est légitime et nécessaire. Une époque lointaine, une haute figure, analysée en 1920 ou analysée en 1950, n’ont ni même formule ni même saveur et les bons historiens ne s’y répètent pas plus que ne font les bons peintres quand ils se lèguent de siècle en siècle des scènes traditionnelles. La vaste expérience que Chastenet avait acquise des hommes publics, des mouvements économiques, des méthodes de la diplomatie, le mettaient à même de percevoir l’ossature des événements, ce plan sans finalité, ce bilan de données profondes dont les contemporains n’ont pas toujours conscience et qui pourtant décide du succès ou de la perte de leurs entreprises..." (Georges Dumézil, Discours de réception à l'Académie française, 14 juin 1979)
La Haye, Alexandre de Rogissart, 1727 (tomes 1 à 10) - La Haye, Jean Van Duren et Pierre de Hondt, 1735 (tomes 11 à 13) - La Haye, Gosse et J. Neaulne, 1733 (2 volumes de supplément). 15 volumes in-4. Veau brun, dos à nerfs ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin marron. Illustré de 7 cartes dépliantes, 5 portraits, 13 tableaux généalogiques, 8 bandeaux historiés, 1 planche allégorique, 13 vignettes de titre et 1 cul-de-lampe (gravés en taille douce). Collation : I : 4 ff.-XXXVI-525 pp.-1 f. - 4 tableaux généalogiques dont 1 dépliant - 1 tableau généalogique dépliant (Heptarchie)-2 cartes dépliantes - 2 portraits, 1 planche allégorique, 4 bandeaux, 1 vignette de titre et 1 cul-de-lampe dessinés et gravés en taille douce par François Morellon de La Cave. 1 bandeau en tête de la dédicace gravé par D. Coster. II : 2 ff.-538 pp. - 1 tableau généalogique dépliant, 1 portrait, 1 carte dépliante, 1 bandeau. Vignette de titre. III : 2 ff.-506 pp. - 1 tableau généalogique dépliant, 2 portraits, 1 carte dépliante, 1 bandeau. Vignette de titre. IV : 2 ff.-557 pp. - 1 tableau généalogique dépliant, 1 carte dépliante, 1 bandeaux. Vignette de titre. Pâle mouillure marginale en pied. V : 2 ff.-471 pp. - 1 tableau généalogique dépliant, 1 bandeaux. Vignette de titre. VI : 2 ff.-496 pp. - 1 tableau généalogique dépliant, 1 bandeaux. Vignette de titre. VII :2 ff.-632 pp. - 1 tableau généalogique dépliant, 1 bandeaux. Vignette de titre. VIII : 2 ff.-724 pp. - 1 tableau généalogique dépliant, 1 bandeaux. Vignette de titre. IX : 2 ff.-584 pp. - Vignette de titre. X : 2 ff.-511 pp. - 232 pp. (Contient la fin de l'histoire d'Angleterre jusqu'à Guillaume II, une lettre sur la vie de M. de Rapin-Thoyras et les tables des 10 volumes). XI : 10 ff.-579 pp. - 1 grande carte dépliante - 1 vignette de titre gravée par D. Coster. XII : 2 ff.-628 pp. - 1 carte dépliante. 1 vignette de titre. XIII : 2 ff.-560 pp.-123 pp. (Fastes d'Angleterre). 1 vignette de titre. Supplément T 1 : 3 ff.-380 pp.-325 pp. Supp. T 2 : 2 ff. (dont 1 bl.)-383 pp.-348 pp.
Seconde édition après celle de 1724, augmentée de la "Suite" et des "Remarques historiques". Paul Rapin de Thoyars ( 1661-1725 ) était avocat de formation mais voulu s'engager dans les armes. De religion protestante il dû s'expatrier en Angleterre où il entra dans la Compagnie du Prince d'Orange, participa à plusieurs batailles, rejoignit les troupes de Lord Portland, vicomte de Woodstock... avant de se retirer en Hollande, à La Haye, en 1707, où il travailla à son Histoire de l'Angleterre, pour laquelle il avait réuni une importante documentation. Elle fut d'abord publiée à La Haye en 1724 en 8 volumes et est considérée comme la première étude d'un historien français sur les institutions anglaises, précurseur de Montesquieu. (Nelly Girard dAlbissin, "Rapin-Thoyras un précurseur de Montesquieu", Paris, Klincksieck, coll. « Société d'histoire du droit », 1969, 129 p.). Les rééditions en 10 volumes furent complétées d'une suite de cette histoire par David Durand et Dupard (3 volumes) et par un "Abrégé du recueil des actes publics d'Angleterre" par Thomas Rymer, avec des "Remarques" de N. Tindal (2 vol. 1733). (Dictionnaire historique, critique et bibliographique. Paris, Ménar et Desenne, 1822, t. 23, pp. 76-77 - Brunet IN, 1114). Le titre complet des deux volumes de supplément est : "Remarques historiques et critiques sur l'Histoire d'Angleterre de Mr. de Rapin Thoyras, par Mr. N. Tndal, Maître ès Arts [...] et Abrégé historique du recueil des actes publics d'Angleterre, de Thomas Rymer ; par Mr. de Rapin Thoyras. Avec des notes de Mr. Etienne Whatley".