[Paris, 1771-1786]. 230 x 189 mm.
Reference : LBW-4348
Superbe planche issue de l'Histoire naturelle des oiseaux, dessinée et gravée par François-Nicolas Martinet, et très finement coloriée à la main. Elle est issue de l'Histoire naturelle des oiseaux de George-Louis Leclerc de Buffon, publiée entre 1771 et 1786. L'Histoire naturelle des oiseaux est l'un des plus beaux ouvrages d'ornithologie du XVIIIe siècle. Les gravures de François-Nicolas Martinet, peintre, dessinateur et graveur au Cabinet du Roi, sont restées célèbres pour la précision des proportions et le réalisme des couleurs. Martinet fut l'un des premiers à dessiner à partir de sujets morts, simplement éviscérés et rembourrés, sans autre procédés de conservation tels que vernis ou chauffage, qui retardaient la décomposition du sujet mais altéraient les couleurs. Bel exemplaire à très grandes marges, dans de brillants coloris de l'époque.
Librairie Le Bail
Didier Le Bail
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1801 Paris, Didot l’Aîné, 1801.
12 volumes in-8 (21 x 13,5 cm), veau raciné (reliure de l’époque), dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, roulette dorée encadrant les plats et sur les coupes, tranches marbrées, [4]-476 ; 413-[3] ; 498 ; 548 ; 4-xi-[1]-5 à 503-[1] ; 543-[1] ; 578 ; 440 pages (complet). Infimes frottements aux coins, quelques rousseurs. État très correct. Nouvelle édition. Pierre Corneille (1606-1684) est un dramaturge et poète français du XVIIe siècle. Son œuvre, 32 pièces au total, est variée : à côté de comédies proches de l'esthétique baroque, pleines d'invention théâtrale, il a su donner une puissance émotionnelle et réflexive toute nouvelle à la tragédie moderne. L'ouvrage comprend ses œuvres théâtrales, comme Nicomède, le célèbre Cid ou encore des pièces comiques, comme La Suivante. Le tome XII comprend également les œuvres de son plus jeune frère, Thomas Corneille (1625-1709). Agréable exemplaire.
1834 Paris, chez Lefèvre, 1834.
2 volumes grand in-8 (24,5 x 16,5 cm), veau blond (reliure romantique de l’époque), dos à nerfs orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin noir, grande plaque à froid sur les plats avec double filet doré, filet doré sur les coupes, roulette dorée sur les chasses, tranches dorées, texte sur double colonne, [4]-ix-[1]-694 ; [4]-760 pages (complet). Dos légèrement insolés, coins frottés, rousseurs. État très correct tout de même. BELLE RELIURE ROMANTIQUE. Nouvelle édition illustrée d'un portrait de Pierre en frontispice. Oeuvres complètes de Pierre Corneille (1606-1684), complétées de quelques pièces de son jeune frère Thomas (1625-1709), tous deux célèbres pour leurs tragédies mythologiques et historiques. Plaisant exemplaire.
1764 Sans lieu, sans nom, [Genève, chez Cramer], 1764.
12 volumes in-8 (20 cm x 11,5 cm), maroquin olive (reliure XIXe), dos lisse orné de motifs dorés, pièce de titre et de tomaison fauve, triple filet doré en encadrement des plats avec fleurons dorés en coins, tranches dorées sur marbrure, roulette dorée intérieure, ex-libris de Wallace of Carleton et de Lucien Tissot-Dupont contrecollés sur le contreplat. [8]-454-[1] ; [12]-413-[1]-2 bl.-9-1 bl.-[1] ; [4]-510 ; [4]-482-[1] ; [4]-429-[2] ; [4]-442 ; [4]-463-[1] ; [4]-388 ; [4]-443-[1] ; [4]-495-[1] ; [4]-500 ; [4]-355-[1]-47-1 bl. pages (complet). Légers frottements à la reliure, dos légèrement insolé, quelques feuillets brunis, piqures.Très bon état. Nouvelle édition, commentée par Voltaire, illustrée d’un frontispice ainsi que de 34 gravures hors-texte par Gravelot. Pierre Corneille (1606-1684) nous a livré quinze pièces de théâtre baroques, pleines de vie et d’invention ainsi que quatre tragédies héroïques (Le Cid, Horace, Cinna, Polyeucte). Mais c’est dans une dizaine de pièces tardives que son génie se déploie : Théodore, Rodogune, Héraclius, Othon... On y découvre le fond de l’expérience humaine : le tragique, et parfois le comique, se révèlent moins dans le coût du devoir ou de l’erreur que dans l’impossibilité de savoir quoi faire. Bel exemplaire.
1795 À Paris, de l’imprimerie de P. Didot l’aîné, 1795.
10 volumes in-folio (32 cm x 23,5 cm), demi-maroquin rouge à coins (reliure postérieure signée Boutigny), dos à nerfs orné de fleurons dorés, tête dorée, ex-libris du premier marquis de France contrecollé au contreplat. viii-550 ; [4]-462-[1] ; [4]-526 ; [4]-564 ; [4]-417[492] ; [4]-530 ; [4]-572 ; [4]-551-[1] ; [4]-427-[1] ; [4]-462-[2] pages (complet). Légers frottements à la reliure, épidermures sur les plats, quelques feuillets légèrement brunis, déchirures marginales. État très correct. Nouvelle édition, commentée par Voltaire, illustrée de 10 frontispices, 3 portraits, ainsi que de 43 planches hors-texte composé de la suite complète de 34 figures de Gravelot (gravées par Le Mire, Baquoy Lempereur etc., dont 9 frontispices), d’une suite de 18 figures gravée de Moreau Le Jeune (gravées par Bosq) et de 4 frontispices et portraits supplémentaires au tome I, gravés d’après Pierre, St Aubin, Le Brun et Devéria. La suite de Gravelot avait été tirée pour figurer dans l’édition genevoise de 1764. L’ensemble des gravures présente un bel encadrement. Pierre Corneille (1606-1684), nous a livré quinze pièces de théâtre baroques, pleines de vie et d’invention ainsi que quatre tragédies héroïques (Le Cid, Horace, Cinna, Polyeucte). Mais c’est dans une dizaine de pièces tardives que son génie se déploie : Théodore, Rodogune, Héraclius, Othon... On y découvre le fond de l’expérience humaine : le tragique, et parfois le comique, se révèlent moins dans le coût du devoir ou de l’erreur que dans l’impossibilité de savoir quoi faire. Bel exemplaire.
1748 "12 volumes in-12 de (2) ff., LXXXIV, 450 pp. - (2) ff., 536 pp. - (2) ff., 510 pp. - (2) ff., 468 pp. - (2) ff., 520 pp. - (2) ff., 469 pp. - 10, XXXV, 460 pp., (2) ff. ; (12) ff., 580 pp. - (6) ff., 605 pp. - (2) ff., 492 pp. - (2) ff., 615 pp. - (2) ff., 589, (3) pp., veau raciné, filet à froid en encadrement sur les plats, armes au centre, dos lisses ornés de caissons de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin citron, tranches marbrées bleues (reliures de l'époque)."
"Belle réunion complète du théâtre des frères Corneille. Cette édition du Théâtre de Pierre Corneille, fut publiée par les soins du censeur royal François-Antoine Jolly, pour la première fois en 1738. ""Un Avertissement, placé en tête du premier volume donne des renseignements sur l'époque de la représentation et de l'impression de chaque pièce. Jolly a pu recueillir, à ce sujet, un certain nombre de faits curieux, qui s'étaient conservés jusqu'à lui par tradition"" (Picot, 634). Cette nouvelle édition est complétée d'un volume consacré aux Œuvres diverses de Pierre Corneille. Cet ouvrage avait été édité originellement de façon autonome par l'abbé François Granet, en 1738 (Picot, 174). Il réunit des traductions, des poèmes - dont plusieurs célébrant les victoires du roi -, des madrigaux, des sonnets, et divers écrits. Au Théâtre du grand Corneille, sont jointes les œuvres dramatiques de son frère cadet Thomas (1625-1709). On y retrouve notamment sa tragédie Timocrate, le plus grand triomphe de tout le XVIIe siècle : interprétée pendant près de six mois devant une salle comble, elle connut quatre-vingts représentations consécutives, c’est-à-dire mieux que son frère, Racine ou Molière ! ""Tragédies romanesques, tragédies cornéliennes, tragédies sentimentales à la Quinault, ou même à la Racine ; comédies espagnoles et comédies françaises ; opéras et pièces à machines, Thomas Corneille en fournit tous les genres au théâtre du Marais et au théâtre de l'Hôtel de Bourgogne"" (Dictionnaire des Lettres françaises, XVIIe siècle). A la mort de son frère, en 1684, Thomas Corneille fut élu à l'unanimité à son fauteuil à l'Académie. Il y fut reçu par Racine qui, à cette occasion, prononça le fameux éloge de son illustre rival, présenté ici à la fin du dernier tome. Chacun des deux œuvres complets des frères Corneille s'ouvre sur un portrait gravé en frontispice : Pierre d'après Le Brun et Thomas d'après Jouvenet. Bel exemplaire en reliure de l'époque, aux armes de René-Mans de Froulay, comte de Tessé. (Olivier, Hermal et Roton, Reliures armoriées françaises, 974). De la bibliothèque de Lumigny avec ex-libris. E. Picot, Bibliographie cornélienne, 638."
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