Paris, Gallimard, 1955 In-12 de 154pp., (2)ff., broché.
Reference : CLL-14
"Édition originale. Tirage entièrement numéroté à 7121 exemplaires (dont 36 sur Hollande et 85 sur pur fil); celui-ci sur alfama Marais. Le style de Céline expliqué par lui-même. ""Céline a choisi d'exposer quelques principes de sa poétique stylistique et narrative sous forme d'une interview. Comme il craint d'être piégé ou trahi par un interviewer véritable, il a imaginé une interview fictive, avec un interviewer qu'il ridiculise, un certain professeur Y, et des péripéties qui rapprochent l'exposé d'une narration… Il se refuse à un exposé théorique, pour ne pas ressembler à ses confrères écrivains qui lui semblent pontifier"" (Henri Godard, Céline, p. 494). Il déclare, non sans fausse-modestie, avoir introduit dans la littérature française ""une toute petite invention, comme le bouton de col à bascule, le pignon double pour vélo"". Très bel exemplaire broché, tel que paru. Jean-Pierre Dauphin et Pascal Fouché, Bibliographie des écrits de Louis-Ferdinand Céline, 55A1."
Librairie Laurent Coulet
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s. l. [Meudon] s. d. [1954] | 10 x 21 cm | 34 feuillets
Manuscrit autographe de Louis-Ferdinand Céline, constitué de 34 feuillets de formats divers, rédigés au stylo bille bleu et parfois au stylo bille rose. Certains feuillets comportent en haut à gauche, de la main de Céline, un numéro. Le feuillet numéroté 159, correspondant à la fin du texte, présente en bas de page la signature de l'écrivain. Deux feuillets contiennent des passages inédits, le premier de quelques lignes évoque le Professeur, le second, numéroté 136 présente au verso un autre texte à pleine page, que nous n'avons pas trouvé dans le Professeur Y ni dans le reste du corpus célinien. Céline y évoque l'article 75 du Code pénal qui condamne à la peine capitale tout citoyen français reconnu coupable d'intelligence avec l'ennemi, ainsi qu'un certain « Me Johann Niels Borggensen », sans doute un pseudonyme pour son avocat Thorvald Mikkelsen : « soi-disant pour me protéger des curiosités policières ! la vache ! il se régalait... quand vous avez le mandat au cul (barré : l'article 75) n'importe qui fait de vous ce qu'il veut ! la bonne blague ! on fait de vous ce qu'on veut...c'aurait pas été Borggensen un autre aurait peut-être été pire... donnez-moi l'article 75, je vous fais rentrer toute la France dans un trou de Souris ! et l'Allemagne avec ! et l'Angloisterre si bêcheuse et l'Europe avec ! pas de bombe qui tienne ! H ! Y ! Z ! Je vous ferais rentrer l'atome dans un... » La première partie de Féerie pour une autre fois n'ayant pas remporté le succès escompté, Céline souhaita encadrer la sortie de la seconde - Normance - d'un maximum de publicité et redorer son blason après ses années d'exil en Allemagne et au Danemark. Souhaitant se détacher de la forme solennelle du prière d'insérer, il propose à Gaston Gallimard cet éloge rédigé à la manière d'une interview imaginaire entre lui-même et le Professeur Y alias Colonel Réséda, vieillard prostatique. Le texte de cette loufoque « interviouwe » sera publié en plusieurs parties dans la Nouvelle Revue française en 1954 avant de paraître en volume en 1955. L'écrivain y parle avec ferveur de son style, de sa conception de la littérature et critique avec véhémence le monde des lettres et les goûts du public. La genèse de l'écriture de ce texte, contrairement aux autres oeuvres de Céline, est très peu documentée et les manuscrits des Entretiens, texte capital pour la compréhension de l'oeuvre célinienne, sont rares. L'édition des romans de Céline à la Pléiade ne donne en effet que quelques pages d'une version antérieure à la nôtre, cette dernière étant très proche de la version définitive du texte. Notre ensemble, couvrant de nombreux passages du texte, est à la fois constitué de feuillets très raturés et de papillons de « mise au propre », témoigne des différentes étapes de travail de l'écrivain : rédaction d'un feuillet initial, ratures et réécritures sur cette même page, puis retranscription de courts passages sur des papillons à part. Le feuillet correspondant à la fin du texte est ainsi abondamment raturé et réécrit et laisse paraître une version légèrement différente de la publication. Les feuillets contiennent en outre la fameuse métaphore du métro, emblème du style émotif célinien que l'écrivain oppose au « langage sec » de ses pairs : « Vous avez vu ? Vous avez remarqué ? Tout embarqué dans mon métro !... qu'est-ce que je lui laisse à la surface ? la plus pire drouille du cinéma !... les langues étrangères donc !... les traductions !... retraductions de nos pires navets qu'ils emploient pour leurs « parlants », superbes les langues étrangères !... en plus de la psychologie ! le pataquès psychologique !... toute la chierie. [...] Moi c'est autre chose ! moi, je suis autrement plus brutal ! moi je capture toute l'émotion !... tout l'émotion de la surface ! d'un seul coup ! je décide ! je la fourre dans le métro ! mon métro ! tous les autres écrivains sont morts ! et ils s'en doutent pas ! » Important ensemble de manuscrits de travail, témo
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La nouvelle Nouvelle Revue Française - (Revue mensuelle de littérature)
Reference : 17299
Gallimard | Paris 1955 | 12 x 19 cm | broché
Edition originale, un des 85 exemplaires numérotés sur pur fil, tirage de tête après 36 Hollande. Bel exemplaire. La première partie de Féerie pour une autre fois n'ayant pas remporté le succès escompté, Céline souhaita encadrer la sortie de la seconde - Normance - d'un maximum de publicité et redorer son blason après ses années d'exil en Allemagne et au Danemark. Souhaitant se détacher de la forme solennelle du prière d'insérer, il propose à Gaston Gallimard cet éloge rédigé à la manière d'une interview imaginaire entre lui-même et le Professeur Y alias Colonel Réséda, vieillard prostatique. Le texte de cette loufoque «interviouwe» sera publié en plusieurs parties dans la Nouvelle Revue française en 1954 avant de paraître en volume en 1955. L'écrivain y parle avec ferveur de son style, de sa conception de la littérature et critique avec véhémence le monde des lettres et les goûts du public. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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1974 N° de la revue l’avant-scène Paris 1974. Texte de la pièce et entretiens avec l’acteur Jean ROUGERIE. Plaquette in-8, bel état
NRF Gallimard 1955
in12, broche, 155p, etat correct d'usage, dos jauni avec petites taches et dechirure sans manque en bas, quatrieme de couverture un peu salie aux bords jaunis, toute petite marque de feutre haut premiere de couverture, tranches un peu piquees, interieur propre, quelques rousseurs sur premieres et dernieres pages, choc avec tout petit manque bord lateral des pages 109 a 140, exemplaire numerote sur alfama Marais, NRF Gallimard, 1955