1) VICHARD (Paul, Eugène). L. A. S. adressée à Paul Vichard, commandant du fort de Bicêtre. 1 p. in-4 de 15 lignes datée du 16 mai 1871. Entête de la Garde Nationale du département de la Seine, cachet du 176e bataillon, 9e secteur (13e arrdt.) et signée par le commandant de la redoute des Hautes Bruyères (Bourjault ?) Au sujet d’une informatrice (femme Chimbeault) qui lui rapporte de nombreux détails sur la progression des Versaillais à Montrouge, Bagneux et Sceaux mais que le commandant soupçonne d’affabulations. Le commandant de la redoute envoie donc cette femme au fort de Bicêtre afin que le colonel Vichard juge par lui-même de la véracité de ses dires. Il termine sa lettre par “elle en dit trop long pour que ce soit vrai”.Paul Vichard, dit Grand-Jean est né à St. Dié en 1835. En 1865 il est directeur de la Compagnie générale des Assurances Agricoles de St. Dié. Il quitte cet emploi pour s’engager dans les Corps Francs. Il prend part à la Commune comme commandant du fort de Bicêtre avec le grade de colonel. Condamné à la déportation par contumace, il vécut à Londres et en Belgique. Il fut délégué au congrès de l’Internationale à La Haye en septembre 1872.2) VICHARD (Paul) au général WROBLEWSKI (Walery). L. A. S., 1 p. in-4 à entête du Fort de Bicêtre datée du 8 mai 1871. Rapport au général commandant des fortifications entre Ivry et Arcueil au sujet d’attaques de Versaillais contre la demi-lune en avant de la redoute du Moulin Saquet (Villejuif). La redoute du Moulin de Saquet avait été prise par traitrise par les hommes de Thiers dans la nuit du 3 au 4 mai. Le général Wroblewski (Zoludek, Pologne, 1836 - Ouarville, Eure-et-Loir 1908) s’exile à Paris après l’insurrection polonaise de 1863. Il y exerce le métier d’imprimeur et d’allumeur de révèrbère et milite à l'Union des démocrates polonais. Pendant la Commune il défend le Sud de Paris et dirige la résistance à la Butte aux Cailles et au quartier de la Bastille pendant la semaine sanglante. Exilé à Londres après la défaite il entre au Conseil Général de l’A.I.T. Il rentre en France après l’amnistie de 1880.
Reference : 46404198
Librairie du Manoir de Pron
M. Gérard Oberlé
Manoir de Pron
58340 Montigny sur Canne
France
03 86 50 05 22
Expédition à encaissement du règlement. Carte bancaire, chèque ou virement :<br />CIC, 33 rue Mogador 75009 Paris. 30066 10741 10741 00021907701 90<br />BIC : CMCIFRPP - IBAN : FR76 3006 6107 4100 0219 0770 190<br />
9 pages in-8 (dont un feuillet sur papier deuil), à l'en-tête gaufré ou imprimé de sa propriété de Bellême (Orne) et une lettre à l'adresse imprimée de la Cité du Grand Palais de Nice, octobre 1925 - octobre 1945. Roger Martin du Gard souhaite mettre à jour ses polices d'assurances contractées à l'Urbaine, après avoir récupéré les meubles de ses parents puis après son changement d'adresse parisienne (du 8 rue du Cherche-midi au 10 rue du Dragon). Après guerre, suite à l'occupation de sa propriété du Tertre par les Allemands, l'écrivain, réfugié à Nice, cherche dès le 6 février à se faire indemniser et doit fournir des renseignements qu'il réclame à son assureur.
1 p. in-16 obl. sur carte bleutée, Paris 17 septembre 1898 et 1 demi-page in-12, Paris, 8 octobre 1905. Dans le premier courrier, il demande à recevoir un exemplaire d'un livre paru en 1875 et ajoute, "j'aurais sûrement l'occasion de citer cet ouvrage". Dans le second courrier, il réclame un exemplaire de Jean-Marie Kerdren et ses soeurs d'Auguste Le Bras, "en souvenir des nombreux articles que j'ai faits jadis sur vos publications".
4 pages in-12 obl. sur trois feuillets à l'en-tête imprimé de "La Nouvelle Revue", Paris et Saint-Esteve, s.d. et 1889. Dans le premier courrier, elle remercie de l'envoi d'un ouvrage : "J'ai lu comme un roman, avec un très grand plaisir votre très beau livre". Elle souhaite en faire parler et demande à faire envoyer un exemplaire "plus ordinaire" au château d'Andilly, à Emmanuel Rodocanachi,(1859-1934), contributeur de La Nouvelle Revue. Dans le second courrier, elle décline un rendez-vous et, évoquant une récente parution de son correspondant, demande : "n'y a-t-il point un grave défaut à la lèvre de l'Impératrice ?". Enfin le dernier courrier évoque le comte Vasili, pseudonyme d'un collectif formé par Juliette Adam, Élie de Cyon, Henri Durand-Morimbau et Catherine Radziwill. Juliette Adam assure que M. de Mondois [?] "n'a jamais collaboré à aucun des livres du comte Vasili" et lui a juste fourni des renseignements.
1 page in-12, s.l., 1er mars 1913 et 1 page in-12 s.l.n.d. Il s'engage à faire une lecture de La Marche Nuptiale qui sera reprise en juillet 1913 à la Comédie Française. Il demande une loge pour assister à la pièce de Wolff qu'il a "grand hâte d'applaudir".
1 demi-page in-12 ("Château de Castelman", 4 octobre 1904), 2 pages in-12 (s.l., 1er mai 1909 et s.d. "samedi"). En remerciement de sa réponse (1904) ; à propos de sa pièce Sire, créée en novembre 1909 à la Comédie Française, dont il transmettra bientôt le manuscrit recopié (1909) ; urgente demande de rendez-vous (s.d.).