Parus, Société du Mercure de France, 1897, in-8, 208 pp, Broché, couverture jaune imprimée en noir, Seconde édition des célèbres poèmes en argot parisien de Jehan Rictus (1867-1933), en partie originale. La page de titre comporte la mention de "quatrième édition" : l'édition suit en fait la publication de deux plaquettes, l'une en 1895, contenant L'Hiver et Impressions de promenade, l'autre en 1896, avec l'ajout du poème Le Revenant. L'ensemble des Soliloques est publié pour la première fois en 1897, à compte d'auteur, avec deux lithographies de Steinlen. L'ouvrage étant rapidement épuisé, Le Mercure de France en fait la présente édition, dont le tirage est justifié par un tampon au motif de coeur rouge : le texte est augmenté de 4 quatrains. Exemplaire enrichi d'un envoi de l'auteur signé de l'auteur, daté d'avril 1898, avec un blanc laissé à la place du nom du destinataire : "Pour [...] avec les remerciements et les cordialités de Jehan Rictus". Dos usagé, réparations. Pages jaunies. Dernier cahier détaché. Couverture rigide
Reference : 100973
Bon 208 pp.
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Les soliloques du pauvre. Edition revue, corrigée et augmentée de poèmes inédits. In 12 broché, 140x190mm. Couverture illustrée en couleurs, faux-titre, frontispice ajouté (un portrait de l’auteur) titre, 236 pages, nombreux dessins de STEINLEN dans le texte, hors texte, en tête, culs de lampe. Documents ajoutés : les soliloques du pauvre par Jeanne LEANDRE, un portait en pied par LEANDRE, Un texte de Léon BLOY (mercure de France 1903) En dernière page : coupures de journaux « un poète est mort » personne, pas un parent, pas un ami pour veiller le pauvre Jehan RICTUS journal le Jour 9 novembre 1933. Eugène REY éditeur 1919. Couverture modeste, bon état intérieur
Illustrations par A. Steinlen. Edition revue, corrigée et augmentée de poèmes inédits. Les Soliloques du Pauvre est un recueil de poèmes de Jehan Rictus. Publié en 1897, il a été considérablement revu en 1903. Ce recueil présente plusieurs originalités dans la poésie française, dont cette déformation de la langue poétique: la retranscription du langage du peuple du Paris de son époque. Dans un mot que Stéphane Mallarmé adresse à Jehan Rictus, publié dans Les Cahiers, il déclare : « Merci, mon cher Poète, du beau livre : oh! Quel étrange, poignant et sourd instrument vous vous êtes fait, je trouve génial votre déformation de la langue. Tout ce que je ne connaissais pas du Soliloques du Pauvre m’émeut d’art, autant que j’en admire la source humaine; cela part d’une telle profondeur pour jaillir si haut. Je vous exprime affectueusement ma gratitude, cher Jehan Rictus, d’avoir pensé que je saurais vous lire et regrette mon départ de Paris quand vous avez bien voulu me visiter. Votre, très pris - S.M. » Fascination ou alors acte de politesse de la part d’un Mallarmé adepte de la pratique sociale des billets; ce dernier reconnaît tout de même la spécificité de ce contemporain qui comme lui fait jaillir, mais d'une toute autre manière, quelque chose de neuf dans la poésie française. Couverture illustrée par Steinlen, conservée, portrait de l'auteur par Antoine-Pierre GALLIEN en frontispice, nombreuses illustrations dans et hors texte.. Complet, volume relié, demi cuir bandes, 20x15, bel état intérieur, tache marron sur la tranche atteignant les bordures de pages sans gravité, 256pp. Paris, Eugène Rey, Libraire, 1921 ref/237
1897 RICTUS Jehan : Les soliloques du pauvre. Chez l’auteur Paris 1897. E.O. L’un des ex. sur Vélin, 2ème papier. Couverture illustrée par STEINLEN. Reliure in-8 plein chagrin marron foncé, dos à 10 nerfs centraux éclairci, titre en long sur le premier plat, doublé plein chagrin havane, couvertures conservées, étu
1921 Paris Eugene Rey libraire éditeur 1921 In8 relié demi chagrin dos à 5 nerfs titre frappé 256 pages frontispice et illustrations de Steinlen
bon état