Famot 1977 314 pages in8. 1977. Relié. 314 pages.
Reference : 155979
Etat de Neuf
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
PALISSOT DE MONTENOY (Charles) - Pierre Augustin Caron de Beaumarchais
Reference : 13086
(1773)
1773 A Londres, s. n.,: , 1773 tome 1 en un volume in-8, 212 pp., plein veau blond glacé d'époque, Outre les dix chants du poëme qui n' occupent que 196 pp., le premier tome contient : des notes sur chaque chant , des variantes choisies,relié avec: DESFORGES;La femme jalouse,comedie PRAULT 1785,xv 155p.+ CARON-BEAUMARCHAIS:l'autre tartuffe ou la mere coupable,drame en 5 actes en prose,RONDONNEAU 1797,imprimé EDITION ORIGINALE,preface 13p EDITION ORIGINALE -128p., manques importants au dos et coin émoussé, mais bel exemplaire.
Première édition avouée et préfacée par Beaumarchais. Malgré la mention "édition originale" inscrite sur le titre, cette édition de la Mère coupable fut précédée selon Cordier de trois tirages autour de l'an III (1795) imprimés par les amis de Beaumarchais pour prévenir l'abus de la contrefaçon. Cordier, 272.Elle représente la troisième partie de la trilogie de Figaro, après Le Barbier de Séville et Le Mariage de Figaro. Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
Picart, Bernard (1673-1733); Laporte, Antoine-Louis-Guillaume-Catherine (1746-1817) - Poncelin de La Roche-Tilhac, Jean-Charles (1746-1828), Editeur scientifique
Reference : 27865
(1789)
1789 Amsterdam et se trouve à Paris, chez Laporte, libraire, rue des Noyers, près l'Eglise de Saint-Yves. M. DCC. LXXXIX - 1789 nouvelle édition,IN FOLIO pleine basane époque un peu frottée,dos titré,texte frais,trous de ver en marge de nombreux feuillets,certains renforcés: 224-40-44 pages pp., semble complet des gravures d'aprés l'exemplaire numérisé.Part 4: 3 Blank pages / 1 Blank pages / 1 Blank pages / 16 Roman numbered pages / 224 Pages / 40 Pages / 44 Pages / 1 NNP / 6 Blank pages / 34 Engraved Plates / 12 Double Page - Complet des planches : Description de l'assemblée des sorciers qu'on appelle Sabbat DIMENSIONS cuvette: 211 x 329 mm- feuille: 235 x 354 mm: et de la double planche : association des francs-maçons.- Occultism. Witchcraft
Le t. 4 porte le titre : Superstitions de tous les peuples du monde, ou Tableau philosophique des erreurs & des foiblesses dans lesquelles les superstitions, tant anciennes que modernes, ont précipité les hommes de la plupart des nations de la terre ; ouvrage suivi d'un Précis sur la Mere-folle, sur les Bacchanales & les orgies, sur le spectacle satyrique des Grecs et des Romains, & sur l'origine de l'association des francs-maçons. Nouvelle édition, enrichie de toutes les figures comprises dans l'ancienne édition en sept volumes, & dans les quatre publiés par forme de Supplément. Par une société de gens de lettres. Suite des Cérémonies religieuses. "Histoire du Purgatoire de saint Patrice" occupe les p. 1-16, les "Bacchanales et saturnales des Anciens" les p. 27-35 et l'"Essai sur l'origine des francs-maçons" les p. 36-40 de l'avant-dernière séquence paginée en chiffres arabes. Aux 44 dernières p., "Mémoires pour servir l'histoire de la fête des foux", dont une partie est en vers. - La dernière séquence non paginée correspond à l'"Avis au relieur". ===== this edition is enlarged and appears to be the last published in the 18th century and in folio size. The plates, many double-page, illustrate in great detail scenes of religious ceremonies, views of temples and churches, and religious costumes. This edition is not in Sabin. Réf. Cohen 134 sq. (autres éd.). - Sabin 4931 sq (id.). - Brunet I:1742 sq. (id.). - Caillet 8644 sq. (id.). - Barbier I:553 (id.). Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
16/02/1869 TRÈS BEAU SONNET EMPREINT DE TENDRESSE FILIALE EN HOMMAGE À SA MÈRE ÉLISABETH-ZÉLIE DE BANVILLE :...Ma mère, pour fêter sous les cieux rajeunis, Le jour où tu naissais, je veux avec tendresse Faire parler encore la lyre enchanteresse Dans le triste silence où nos cœurs sont unis. Voici venir le temps des lilas et des nids : Déjà, comme une haleine errante et charmeresse, La brise du printemps suave nous caresse, Ma mère, et ce nest pas moi seul qui te bénis ! Car, du séjour lointain caché sous tant de voiles, Sitôt quavec la nuit seffacent les étoiles, Ceux qui sont dans les cieux nous regardent pleurer...Théodore de Banville qui vouait à sa mère une véritable adoration, lui rendit souvent hommage dans ses poésies. Le tout premier recueil de Banville, Les Cariatides, salué par Charles Baudelaire, souvre sur un poème dédié à sa mère : « Oh ma mère, ce sont nos mères dont les sourires triomphants, bercent nos premières chimères, dans nos premiers berceaux denfants... ». Dans son avant-propos à Roses de Noël (recueil entièrement consacré à sa mère et publié en 1878), Banville déclarait : « Les quelques poëmes qui suivent ne sont pas des œuvres d'art. Ces pages intimes, tant que ma si faible santé et les agitations de ma vie me l'ont permis, je les écrivais régulièrement pour mon adorée mère, lorsque revenaient le 16 février, jour anniversaire de sa naissance, et le 19 novembre, jour de sa fête, sainte Elisabeth. Parmi ces vers, destinés à elle seule, j'avais choisi déjà quelques odes qui ont trouvé place dans mes recueils. Les autres ne me paraissaient pas devoir être publiés, et je sais bien ce qui leur manque. Presque jamais on ne se montre bon ouvrier, lorsqu'on écrit sous l'impression d'un sentiment vrai, au moment même où on l'éprouve. Mais, en les donnant aujourd'hui au public, j'obéis à la volonté formellement exprimée de Celle qui ne sera jamais absente de moi et dont les yeux me voient. D'ailleurs, en y réfléchissant, j'ai pensé qu'elle a raison, comme toujours ; car le poëte qui veut souffrir, vivre avec la foule et partager avec elle les suprêmes espérances, n'a rien de caché pour elle, et doit toujours être prêt à montrer toute son âme. Paris, le 19 novembre 1878. Roses de Noël, A ma mère...). CE PRÉSENT POÈME SEMBLE INÉDIT.
Autrement - Directeur-rédacteur en chef : Henry Dougier - dirigé par Nicole Czechowski et Jean-Marc Terrasse
Reference : 3074
N° 90 de Mai 1987 - broché - 219 pages
bon état
Tendre billet autographe du petit Anatole France à sa mère [Paris], 27 juillet 1851. Encre sépia sur 1 f. (c. 155 x 205 mm). Tendre mot autographe du petit Anatole France alors âgé de 7 ans à sa mère : « petite maman je t'aime tu m'as… ton Anatole », qui a accompagné sa signature d'un petit dessin le représentant avec un chapeau ; en haut du feuillet, l'auteur a également entouré d'un grand cercle son patronyme. On joint : l'étude de Georges Girard. La Jeunesse d'Anatole France (Paris, Gallimard, 1925) où ce billet est reproduit.
Quelques rares pages manuscrites d'enfant, pieusement conservées, montrent l'affection d'Anatole France pour ses parents, et son lien tout particulier de tendresse avec sa mère. Ce manuscrit, brouillon - en apparence - appartient à ces mots spontanés et urgents que le coeur d'un enfant, tout à coup, ne peut retenir - et que ses parents, qui ne s'y trompent pas, gardent comme un trésor. Madame France fit sans doute ainsi, elle qui nota sur le billet la date du « 27 juillet 1851 » comme pour mieux se souvenir plus tard de cet élan d'amour, fugace et fragile par nature. Elle fit de même du reste sur une autre de ces productions enfantines qui nous sont parvenues, alors que son petit garçon lui écrivait, un « dimanche 5 septembre 1852 », un billet plus long - il a un an de plus - mais qui toujours disait son amour et sa joie d'avoir cette maman-là : « tu seras toujours la plus heureuse mère et moi le plus heureux enfant ». Rien ne changera à ce sujet dans la longue vie de France, qui, jusque dans son agonie paraît-il, prononça le nom de sa mère. Dans La Jeunesse d'Anatole France où ce billet est reproduit (p. 35-36), l'attachement du jeune Anatole pour ses parents semble par ailleurs harmonieusement réparti, et France avait une égale affection pour son père. Cependant, une complicité particulière devait sans doute l'unir à la destinataire de ce billet en laquelle il avait si confiance et qu'il ne redoutait pas : il est notable que lorsqu'il entra au collège Stanislas dont on connaît par le carnet de son maître M. Allain le premier semestre de l'année scolaire 1856-1857 (France a alors douze ans), il ne fit jamais signer ses mauvaises notes ou ses pensums par son père mais toujours par sa mère. Avisé, le jeune adolescent estimait sans doute aussi que son père serait imperméable au ton d'humour que les qualificatifs d' « insouciance », de « légèreté », de « négligence » et les remarques du type « devoir généralement fait avec un sans-gêne merveilleux » pouvaient receler. Ce même M. Allain ne se priva pas des années plus tard d'envoyer une lettre de félicitations à son ancien élève qui venait d'entrer à l'Académie française... Née en 1911 à Chartres de père inconnu, Amable-Antoinette Gallas, future Antoinette France, fut élevée par un personnage « pittoresque », un certain Dufour dont France gardera un souvenir très vif qui servira plusieurs de ses romans : il sera le capitaine Victor du Crime de Sylvestre Bonnard, le Mathias de Pierre Nozière, l'oncle Hyacinthe du Petit Pierre. Antoinette France eut une enfance « sans joies » et précaire qu'attestent le manque d'argent du foyer et les déménagements successifs. L'histoire dit qu'elle ne trouva le bonheur qu'au jour de son mariage avec Noël-François Thibault connu sous le nom de France, qui exerçait le métier de libraire quand il l'épousa en 1840. Installé au n° 16 de la rue de Seine, le ménage déménagea bientôt au n° 19 du Quai Malaquais où naquit, le 16 avril 1844, Anatole France, au premier étage de la librairie de son père. Il faut imaginer l'enfant choyé, au logis ou à la librairie, disposant facilement de papier et d'encre, dont le parrain n'est autre que le prince des autographes, Jacques Charavay, quand il griffonna ce message à sa mère. D'elle, il dira plus tard qu'elle avait « un esprit charmant, l'âme belle et généreuse et le caractère difficile ». Il se souviendra de quelle complicité ils usaient tous les deux lorsqu'il 'volait' le libraire France, son père, à l'ouverture des ballots de livres dont il avait souvent la charge : « si son père n'y veillait, il mettrait la boutique au pillage, écrémant avec la complicité de sa mère les nouvelles acquisitions, faisant disparaître les plus belles pièces d'un lot, quitte à les restituer à regret. » (in G. Girard, La Jeunesse d'Anatole France, p. 104). C'est pour sa maman encore, l'année où il écrit ce billet, qu'il commence la rédaction d'un cahier de réflexions à son usage : le petit garçon qu'il est alors a déjà quelque réflexe d'homme du livre et de la 'chose imprimée', notant dans cet Avertissement adorable : « Anatole a fait un livre qui est intitulé Pensées Chrétiennes. Il est trop jeune pour le faire imprimer, il est âgé de sept ans, il attend qu'il ait vingt ans. »