Famot 1977 314 pages in8. 1977. Relié. 314 pages.
Reference : 155979
Etat de Neuf
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
MONTE-CARLO. EDITIONS PASTORELLY. 1960. IN-8 EN FEUILLES DE 279 PAGES, SOUS COUVERTURE CREME REMPLIEE, TITRE IMPRIME EN ROUGE ET EN DORE, SOUS CHEMISE ET ETUI CARTONNES DE L'EDITEUR (19 X 25,5 X 4,5 CENTIMETRES ENVIRON). ILLUSTRE DE 22 COMPOSITIONS HORS TEXTE EN COULEURS DE DUBOUT. PREMIER TIRAGE, LIMITE A 5000 EXEMPLAIRES TOUS NUMEROTES SUR VELIN SUPERIEUR SATINE, CELUI-CI PORTANT LE NUMERO 1900. PETITS DEFAUTS SANS GRAVITE AU NIVEAU DE L'ETUI, SINON BON EXEMPLAIRE.
MONTE-CARLO. PASTORELLY. 1960. IN-8 EN FEUILLES DE 279 PAGES, SOUS COUVERTURE CREME REMPLIEE, TITRE IMPRIME EN ROUGE ET EN DORE, SOUS CHEMISE ET ETUI CARTONNES DE L'EDITEUR (19 X 25,5 X 4,5 CENTIMETRES ENVIRON). ILLUSTRE DE 22 COMPOSITIONS HORS TEXTE EN COULEURS DE DUBOUT. PREMIER TIRAGE, LIMITE A 5000 EXEMPLAIRES TOUS NUMEROTES SUR VELIN SUPERIEUR SATINE, CELUI-CI PORTANT LE NUMERO 572. DEFAUTS A L'ETUI CARTONNE, SINON BON ETAT INTERIEUR.
MONTE-CARLO. PASTORELLY. 1960. IN-8 EN FEUILLES DE 279 PAGES, SOUS COUVERTURE CREME REMPLIEE, CHEMISE ET ETUI DE L'EDITEUR (19 X 25,5 X 4,5 CENTIMETRES ENVIRON). ILLUSTRE DE 22 COMPOSITIONS HORS TEXTE EN COULEURS DE DUBOUT. PREMIER TIRAGE, LIMITE A 5000 EXEMPLAIRES TOUS NUMEROTES SUR VELIN SUPERIEUR SATINE, CELUI-CI PORTANT LE NUMERO 623. DEFAUTS EXTERIEURS SUR LA CHEMISE ET L’ETUI CARTONNES, SINON BON ETAT INTERIEUR. PRIX ETABLI EN FONCTION DES DEFAUTS SIGNALES
A PARIS. DE L'IMPRIMERIE DE JEAN-BAPT. COIGNARD, & D'ANTOINE BOUDET. ET SE VEND CHEZ CHAUBERT, LA VEUVE PISSOT, JEAN DE NULLY.. 1734. IN-12 (10,5 X 17 X 3,5 CENTIMETRES ENVIRON) DE (8) + XXII + (2) + 467 ET (3) PAGES, RELIURE D'EPOQUE PLEIN VEAU BLOND, DOS A CINQ NERFS ORNE DE CAISSONS A FLEURONS DORES, TITRE DORE SUR ETIQUETTE MAROQUIN ROUGE, ROULETTE DOREE SUR COUPES, TRANCHES MOUCHETEES ROUGES. EDITION ORIGINALE PEU COURANTE. BEL EX-LIBRIS GRAVE AUX ARMES DE MICHEL JOSEPH HYACINTE LALLEMANT DE BETZ (1693-1773), FERMIER GENERAL ET COLLECTIONNEUR, DONT LA COLLECTION D'ESTAMPES ENTRE EN 1753 AU CABINET DES ESTAMPES DE LA BIBLIOTHEQUE ROYALE. EX-LIBRIS MANUSCRIT SUR LE FEUILLET DE TITRE : "CHARDON DE LA ROCHETTE" (SIMON. 1753-1814, INSPECTEUR DES BIBLIOTHEQUES ET REDACTEUR AU MAGASIN ENCYCLOPEDIQUE). PETITS DEFAUTS EXTERIEURS SANS GRAVITE, SINON BEL EXEMPLAIRE D'UNE TRES BELLE PROVENANCE.
16/02/1869 TRÈS BEAU SONNET EMPREINT DE TENDRESSE FILIALE EN HOMMAGE À SA MÈRE ÉLISABETH-ZÉLIE DE BANVILLE :...Ma mère, pour fêter sous les cieux rajeunis, Le jour où tu naissais, je veux avec tendresse Faire parler encore la lyre enchanteresse Dans le triste silence où nos cœurs sont unis. Voici venir le temps des lilas et des nids : Déjà, comme une haleine errante et charmeresse, La brise du printemps suave nous caresse, Ma mère, et ce nest pas moi seul qui te bénis ! Car, du séjour lointain caché sous tant de voiles, Sitôt quavec la nuit seffacent les étoiles, Ceux qui sont dans les cieux nous regardent pleurer...Théodore de Banville qui vouait à sa mère une véritable adoration, lui rendit souvent hommage dans ses poésies. Le tout premier recueil de Banville, Les Cariatides, salué par Charles Baudelaire, souvre sur un poème dédié à sa mère : « Oh ma mère, ce sont nos mères dont les sourires triomphants, bercent nos premières chimères, dans nos premiers berceaux denfants... ». Dans son avant-propos à Roses de Noël (recueil entièrement consacré à sa mère et publié en 1878), Banville déclarait : « Les quelques poëmes qui suivent ne sont pas des œuvres d'art. Ces pages intimes, tant que ma si faible santé et les agitations de ma vie me l'ont permis, je les écrivais régulièrement pour mon adorée mère, lorsque revenaient le 16 février, jour anniversaire de sa naissance, et le 19 novembre, jour de sa fête, sainte Elisabeth. Parmi ces vers, destinés à elle seule, j'avais choisi déjà quelques odes qui ont trouvé place dans mes recueils. Les autres ne me paraissaient pas devoir être publiés, et je sais bien ce qui leur manque. Presque jamais on ne se montre bon ouvrier, lorsqu'on écrit sous l'impression d'un sentiment vrai, au moment même où on l'éprouve. Mais, en les donnant aujourd'hui au public, j'obéis à la volonté formellement exprimée de Celle qui ne sera jamais absente de moi et dont les yeux me voient. D'ailleurs, en y réfléchissant, j'ai pensé qu'elle a raison, comme toujours ; car le poëte qui veut souffrir, vivre avec la foule et partager avec elle les suprêmes espérances, n'a rien de caché pour elle, et doit toujours être prêt à montrer toute son âme. Paris, le 19 novembre 1878. Roses de Noël, A ma mère...). CE PRÉSENT POÈME SEMBLE INÉDIT.