In-8 de [4]-205-[5] pp. ; maroquin noir, dos à nerfs orné de fers dorés dans l’esprit Belle Époque et en accord avec le cadre temporel du récit : des cercles évidés flanqués de palmettes évoquant un œil (ou orifice), doublure de maroquin rouge, gardes de suédine noire, plat supérieur de la couverture illustrée conservé, non rogné, tête dorée (Régine Deforges).
Reference : YQV-59
Édition originale. Le premier et le plus important des écrits posthumes de Bataille, Ma mère, est aussi son dernier roman, demeuré inachevé : un long ressassement érotique et incestueux, à la fois anachronique, répétitif, troublant, élusif, impossible – et surtout magnifiquement écrit. Un des 50 exemplaires sur vélin blanc de Lana (no 46), seul grand papier. C’est l’exemplaire personnel de Régine Deforges (1935-2014), «papesse» de l’édition érotique française, revêtu par elle d’une voluptueuse reliure en maroquin noir doublée de maroquin rouge. « Écrit en 1954 et 1955, Ma mère est le dernier roman de Georges Bataille ; publié pour la première fois en 1966, il est aussi la plus importante de ses œuvres posthumes. On lui attribue, à ce titre, une sorte de valeur testamentaire qu’il assume de fait pleinement, puisqu’il brasse la totalité des grands thèmes batailliens, dramatise nombre des réflexions théoriques de l’auteur et, par-dessus tout, explore son matériel fantasmatique le plus intime, depuis le roman familial le plus lointain jusqu’au rapport le plus immédiat à l’érotisme et à la passion amoureuse. [...] Il constitue le deuxième, et – par sa longueur – le plus important volet de cette autobiographie de Pierre Angélique qu’inaugurait, en 1941, un récit bien plus bref, Madame Edwarda. » Roman de la répétition érotique, et en cela d’une obédience toute sadienne, «Ma mère est aussi paradoxalement un romand’éducation (ou plutôt le roman d’une déséducation, si l’on se réfère à la célèbre lecture qu’en avança Mishima), et donc le récit d’une métamorphose. C’est bien sûr celle que Bataille lui-même a connue lorsque de jeune homme pieux il est devenu explorateur de la volupté souveraine, et le récit transpose nombre de traits autobiographiques : Bataille s’est longtemps senti coupable de la déchéance d’un père incompris, mort dans une ville lointaine (l’auteur avait alors l’âge de Pierre); il a nourri pour sa mère les fantasmes les plus crus, et pour Colette Peignot une passion à la fois pure et voluptueuse, comme celle qui lie Pierre à Hansi. » Cf. Gilles Philippe, op. cit. Provenance : Régine Deforges, 1935-2014 (reliure). Références : Georges Bataille, Romans et récits, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2004, notice de Gilles Philippe, pp. 1295-1311. – Michel Surya, Georges Bataille, la mort à l’œuvre, Paris, Gallimard, 1992 (rééd. 2012). Un des 50 exemplaires sur vélin blanc de Lana (no 46), seul grand papier. C’est l’exemplaire personnel de Régine Deforges (1935-2014), «papesse» de l’édition érotique française, revêtu par elle d’une voluptueuse reliure en maroquin noir doublée de maroquin rouge. «Écrit en 1954 et 1955, Ma mère est le dernier roman de Georges Bataille ; publié pour la première fois en 1966, il est aussi la plus importante de ses œuvres posthumes. On lui attribue, à ce titre, une sorte de valeur testamentaire qu’il assume de fait pleinement, puisqu’il brasse la totalité des grands thèmes batailliens, dramatise nombre des réflexions théoriques de l’auteur et, par-dessus tout, explore son matériel fantasmatique le plus intime, depuis le roman familial le plus lointain jusqu’au rapport le plus immédiat à l’érotisme et à la passion amoureuse. [...] Il constitue le deuxième, et – par sa longueur – le plus important volet de cette autobiographie de PierreAngélique qu’inaugurait, en 1941, un récit bien plus bref, Madame Edwarda. » Roman de la répétition érotique, et en cela d’une obédience toute sadienne, «Ma mère est aussi paradoxalement un roman d’éducation (ou plutôt le roman d’une déséducation, si l’on se réfère à la célèbre lecture qu’en avança Mishima), et donc le récit d’une métamorphose. C’est bien sûr celle que Bataille lui-même a connue lorsque de jeune homme pieux il est devenu explorateur de la volupté souveraine, et le récit transpose nombre de traits autobiographiques : Bataille s’est longtemps senti coupable de la déchéance d’un père incompris, mort dans une ville lointaine (l’auteur avait alors l’âge de Pierre); il a nourri pour sa mère les fantasmes les plus crus, et pour Colette Peignot une passion à la fois pure et voluptueuse, comme celle qui lie Pierre à Hansi. » Cf. Gilles Philippe, op. cit. Provenance : Régine Deforges, 1935-2014 (reliure). Références : Georges Bataille, Romans et récits, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2004, notice de Gilles Philippe, pp. 1295-1311. – Michel Surya, Georges Bataille, la mort à l’œuvre, Paris, Gallimard, 1992 (rééd. 2012).
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, Bruxelles, La Societe des Beaux-Arts, 1842.**, Relie, plein maroquin, plats orne de fleurisse a froid, dos orne de fil. dore et de piece de titre dore, page de garde marbre, 18x27cm, 384pp, illustre n/b.
Completee par les traductions d' orient, les ecrits des saints peres et les moeurs des hebreux. 4ieme edition.
Antwerp, Phoebus Focus V, 2019 Paperback, 96 pages, 21,1 x 14,1 x 1,1 cm. Illustrated. Text in ENG. ISBN 9789463883368.
Phoebus Focus 5 - The Mere-Monster of Lake Tagua Tagua Monster Mania and Court Intrigues in the Eighteenth Century
, Paris, Les Editions de France, s.d., Relie, demi-maroquin (dos, coins), plats marbre, dos orne de titre dore, dos a nerfs (4), couverture d' editeur illustre n/b., 19x25,5cm, 224pp, couverture d' editeur.
Femme de Pepin Le Bref, mere de Charlemagne. N? 36 de 100 exemplaires numerote sur papier Alfa. Edition originale.
René Van den Berg & Louis Enlart, éditeurs. 1926. Grand in-8° broché. Couverture rempliée. XXXIX + 209 pages. Portraits photographiques hors texte de Laurent Tailhade et de sa mère. Une lettre en fac-simile. E.O. 1/900 sur alfa.
Très propre.
Robert Morel Le Jas . Forcalquier. 1966 MOREL ( Robert ).marie-mère.Robert Morel éditeur. Je Jas Forcalquier. 1966.Cartonnage éditeur grand in-12 ( 20 / 13,5 cm ) pleine toile marron. Titre en noir sur dos et 1er plat.324 pages.Exemplaire de l'édition originale. Parfait état.Envoi autographe signé de Robert Morel en page de faux titre.