‎SOPHOCLE‎
‎Sophokleous ai epta tragôdiai. Sophoclis Tragoediae septem. Una cum omnibus scholiis, & cum latinis Joach. Camerarij Annotationes Henrici Stephani in Sophoclem & Euripidem, seorsum excusae, simul prodeunt.‎

‎[Genève], Henri Estienne, 1568. 1 vol. in-4°, veau fauve marbré, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre en maroquin brique, encadrement d'un triple filet à froid sur les plats, double filet doré sur les coupes, tranches rouges. Reliure du XVIIIe s., coiffes et coins restaurés. Bon exemplaire. Ex-dono à Apollon d'Albret et ex-libris du même sur le titre. Impression en car. grecs et en car. romains pour les commentaires de Camerarius, (4) ff., 461 pp., 241 pp., (1) f. blanc. Les pages 433-434 sont blanches. Signatures : *4 [a-z]4 [aa-zz]4 [aaa-kkk]4 lll2 [A-Z]4 [Aa-Gg]4 Hh2. Raccommodages en marge de queue en début de volume, qq. galeries de vers marginales, mouillures colorées en queue en fin de volume.‎

Reference : 26940

‎Première édition des oeuvres de Sophocle en grec donnée par Estienne. Soigneusement établie, elle "est d'une toute autre importance littéraire que celle de Turnèbe (1552, in-4°) à laquelle Brunck fait de graves reproches" (Renouard). Elle est particulièrement recherchée pour ses scholies qui entourent le texte des tragédies qui comprennent celles de Triclinius corrigées par Henri Estienne et celles publiées à Rome en 1518 par Lascaris. La seconde partie du volume comprend les annotations latines de l'humaniste allemand Camerarius et sa traduction de deux tragédies (Ajax et Electre). Exemplaire d'Apollon d'Albret, de la branche des barons de Miossens, protonotaire apostolique au début du XVIIe s. A la veille de sa mort (13 mai 1610), Henri IV qui s'intéressait au sort de son jeune cousin, l'avait envoyé au collège de La Flèche pour parachever ses études. Brunet I, 356; Schoell II, 42; Renouard (Estienne), 131, n°3; Schreiber, 171; Adams, S.-1448; Chaix, 69.‎