"1982. Paris éditions Jean-Claude Lattès 1982 - Broché 13 5 cm x 21 5 cm 284 pages - Texte de Alain Scoff bibliographie bel envoi de l'auteur à Nicolas Hulot - Bon état - Lucien Bersot fantassin sur le front de l'Aisne en février 1915 est affublé en plein hiver d'un pantalon de toile blanche. Martyrisé par le froid il réclame en toute logique un pantalon de laine comme en portent ses compagnons. Un jour devant son insistance le sergent fourrier lui en tend un en loques maculé de sang celui d'un mort. Il lui intime l'ordre de le revêtir tout de suite. Il s'y refuse. Bersot est fusillé pour avoir refusé de porter le pantalon d'un mort"
Reference : 8212
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Seuil, 2010, in-8 br., 392 p., 1ère édition, coll. "L'Univers historique", illustrations in-t., 8 planches ill. coul., état de neuf.
Dans cet essai original, Christine Bard retrace le destin du pantalon sur la scène sociale et politique depuis 1789, bien au-delà des seuls effets de mode. Consultant les textes littéraires et les archives judiciaires, décrivant cartes postales et caricatures, convoquant des actrices célèbres – Sarah Bernhardt ou Brigitte Bardot, l’auteure révèle la "puissance du verbe vestimentaire". Successeur de la culotte, le pantalon symbolise la masculinité et, partant, le pouvoir, comme en témoigne le dicton "porter la culotte". Au cours de la Révolution, il se charge d’une signification plus précise en exprimant les valeurs républicaines et devient un élément clé du nouvel ordre politique. Mais l’Ancien Régime continue pour les femmes, qui, sur le plan tant vestimentaire que social, n’accèdent ni à la liberté ni à l’égalité. Privées de droits, assignées à résidence dans leur genre, elles sont interdites de pantalon. Rien de tel qu’un interdit pour susciter le désir… Surchargé de fantasmes, le pantalon accompagne toutes les transgressions qui jalonnent la route de l’émancipation des femmes. Artistes, féministes, révolutionnaires, voyageuses, actrices, lesbiennes, sportives, innombrables sont les femmes connues et inconnues qui s’approprient l’habit masculin. Il faut attendre les années 1960-1970 pour que le pantalon soit féminisé et devienne un vêtement mixte. Fin de l’histoire ? Pas tout à fait. Pourquoi l’ordonnance de 1800 interdisant aux femmes de s’habiller en homme n’est-elle toujours pas abrogée ? Pourquoi les collégiennes ne portent-elles plus que des pantalons ? Pourquoi une « journée de la jupe » ? L’actualité des questions de sexe et de genre gagne à être située dans l’histoire longue de la peur de la confusion des rôles et de la contestation du pouvoir masculin. Voir le sommaire sur photos jointes.
Seuil, 2010. In-8 broché, couverture photographique. Etiquette de prix au second plat, pour le reste en belle condition. Illustrations in et hors-texte, en noir et en couleurs.
"Successeur de la culotte, le pantalon symbolise la masculinité et, partant, le pouvoir, comme en témoigne l'expression " porter la culotte ". Au cours de la Révolution, il se charge d'une signification plus précise en exprimant les valeurs républicaines et devient un élément-clé du nouvel ordre politique. Mais l'Ancien Régime continue pour les femmes, qui n'accèdent pas, sur le plan vestimentaire (non plus que social), à la liberté et à l'égalité. Enfermées dans une altérité dite " féminine ", les femmes, privées de droits, assignées à résidence dans leur genre, sont interdites de pantalon. Rien de tel qu'un interdit pour susciter le désir... Surchargé de fantasmes, le pantalon accompagne toutes les transgressions qui jalonnent la route de l'émancipation des femmes. Artistes, féministes, révolutionnaires, voyageuses, actrices, lesbiennes, sportives, innombrables sont celles, connues et inconnues, qui s'approprient l'habit masculin. Il faut attendre les années 1960-1970 - séquence politico-vestimentaire décisive - pour que le pantalon soit féminisé, pour qu'il devienne un vêtement mixte. Fin de l'histoire ? Pas vraiment. Pourquoi l'ordonnance de 1800 interdisant aux femmes de s'habiller en homme n'est-elle toujours pas abrogée ? Pourquoi les collégiennes ne portent-elles plus que des pantalons ? Pourquoi une " journée de la jupe " ? L'actualité des questions de sexe et de genre gagne à être située dans l'histoire longue de la peur de la confusion des rôles et de la contestation du pouvoir masculin."
Seuil, 2010, gr. in-8°, 396 pp, 36 illustrations dans le texte, index, 22 illustrations en couleurs sur 8 pl. hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. L'Univers historique)
Successeur de la culotte, le pantalon symbolise la masculinité et, partant, le pouvoir, comme en témoigne l'expression "porter la culotte". Au cours de la Révolution, il se charge d'une signification plus précise en exprimant les valeurs républicaines et devient un élément-clé du nouvel ordre politique. Mais l'Ancien Régime continue pour les femmes, qui n'accèdent pas, sur le plan vestimentaire (non plus que social), à la liberté et à l'égalité. Enfermées dans une altérité dite "féminine", les femmes, privées de droits, assignées à résidence dans leur genre, sont interdites de pantalon. Rien de tel qu'un interdit pour susciter le désir... Surchargé de fantasmes, le pantalon accompagne toutes les transgressions qui jalonnent la route de l'émancipation des femmes. Artistes, féministes, révolutionnaires, voyageuses, actrices, lesbiennes, sportives, innombrables sont celles, connues et inconnues, qui s'approprient l'habit masculin. Il faut attendre les années 1960-1970 - séquence politico-vestimentaire décisive - pour que le pantalon soit féminisé, pour qu'il devienne un vêtement mixte. Fin de l'histoire ? Pas vraiment. Pourquoi l'ordonnance de 1800 interdisant aux femmes de s'habiller en homme n'est-elle toujours pas abrogée ? Pourquoi les collégiennes ne portent-elles plus que des pantalons ? Pourquoi une "journée de la jupe" ? L'actualité des questions de sexe et de genre gagne à être située dans l'histoire longue de la peur de la confusion des rôles et de la contestation du pouvoir masculin.
Prima. 1987. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 234 pages. Nombreuses photos en couleurs dans et hors texte. En supplément, un patron de couture.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Dossier, maigrir pour l'été / Patrons : caraco et jupe, pantalon corsaire, ensemble graphique, veste et pantalon, robe à pois / Le barzoï / Meublez votre maison de poupée / 16 recettes en photo /... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
JC Lattès, 1982, in-8°, 284 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Lucien Bersot, fantassin sur le front de l'Aisne en février 1915, fut affublé, en plein hiver, d'un pantalon de toile blanche. Martyrisé par le froid, il réclama, en toute logique, un pantalon de laine comme en portaient ses compagnons. Un jour, devant son insistance, le sergent fourrier lui en tendit un en loques, maculé de sang, celui d'un mort. Il lui intima l'ordre de le revêtir tout de suite. Il s'y refusa... Le soldat Lucien Bersot sera fusillé pour avoir refusé de porter le pantalon d'un mort, après une parodie de procès. Selon Antoine Prost, le soldat Bersot avait un passif de refus d'obéissance et d'opposition qui n'ont pas incité à l'indulgence.