"Paris. 11 cm x 19 cm. 1972. Broché. 12 pages. Paris A l'Oiseau Privé 1972 édition originale tirée à 397 exemplaires 1/375 (n°141) sur Japon. Broché avec un cordon 11 cm x 19 cm 12 pages (non paginé) 1 illustration hors-texte. Poèmes de Armand Guibert dessin de Manuel Cargaleiro très bel envoi à Jean Tuffier. Très bon état" "Bon état"
Reference : 100074877
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Knapen fils | Paris 1782 | 12.2 x 19.5 cm | Relié
Édition originale contenant la relation de la découverte des Iles Kerguelen ; un mémoire sur l'Ile de Madagascar occupant les pages 154 à 169 ; les pages 121 à 133 traitant des "Observations sur la guerre de l'Amérique" (cf Sabin 3718.) Ouvrage orné d'une carte dépliante hors texte ("Terres Australes ou partie septentrionale de l'Isle de Kerguelen"), encadrée par 8 petites cartes ou vues de côtes. Reliure en pleine basane fauve marbrée, dos lisse orné de dent-de-rat et de fleurons dorés, pièce de titre de basane rouge comportant un petit manque en pied, frottements sur les mors, encadrement de filets à froid sur les plats, filets dorés sur les coupes partiellement estompés, tranches rouges, reliure de l'époque. Dos refait, quelques petites rousseurs sans gravité, une mouillure claire en têtes des pages à la fin du volume,un manque angulaire en têtes des feuillets 241-42, sans atteinte au texte. Cet ouvrage, a été saisi par arrêt du 28 mai 1783 à cause de la dédicace "à la Patrie" et de nombreux exemplaires en ont été détruits. Né à Trémarec le 13 février 1734, Kerguelen mourut à Paris le 4 mars 1797. "En mai 1771, il partait pour l'Océan Indien sur le Berryer et arriva en août à l'île de France. Avec la Fortune et le Gros Ventre, il vérifia la nouvelle route des Indes découverte par Grenier puis descendit vers le sud, découvrit en février 1772 les îles de la Fortune, prit possession des terres qui portent depuis son nom et rentra à Brest en juillet 1772. Promu capitaine de vaisseau, il repartit en mars 1773 avec le Roland et l'Oiseau. Arrivé en vue des terres australes en décembre, gêné par le mauvais temps, il dut remonter vers le nord, fit escale à Antongil (Madagascar) et rentra à Brest en septembre 1774 pour être accusé de commerce frauduleux et d'embarquement clandestin d'une jeune fille à son bord. Condamné en mai 1775 à être rayé du corps et emprisonné à Saumur, il fut libéré en août 1778 et arma aussitôt la Comtesse de Brionne à Rochefort avec laquelle il fit la course en mer du Nord" [Taillemite]. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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LA DOCUMENTATION FRANCAISE. 1957. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 31 pages. Nombreux dessins et photos en noir et blanc dans le texte et hors texte.. . . . Classification Dewey : 550-Sciences de la Terre et des autres mondes
Revue trimestrielle. Sommaire : Terres Australes et Antarticques françaises, par X. Richert administrateur supérieur des T.A.A.F. ; Organisation scientifique des Terres Australes et Antarctiques françaises par R. Bost chef des Expéditions scientifiques aux Terres Australes ; Extrait du Journal officiel de la République Française ; Activité dsu Conseil Consultatif des T. A. A. F. ; Revue de presses étrangère. Classification Dewey : 550-Sciences de la Terre et des autres mondes
Paris, Durand, 1756. 1756 2 vol. in-4° (255 x 195 mm) de : [1] ff. (titre) ; xiv, 463 pp. ; [1] ff. ; 513-[1] pp. ; 7 cartes repliées (Ex relié sans errata (comme lex Kroepelien). Plein veau marbré d'époque, dos à nerfs ornés, titres et tomaisons de maroquin rouge et vert, tranches rouges. (Défauts d'usage, petits manques de cuir aux coins et à une coiffe, corps d'ouvrage très frais).
Édition originale cet important travail du à Charles de Brosses (1709-1779), considéré comme l'un des ouvrages majeur traitant des premiers voyages dans le Pacifique, destiné stimuler lexploration française et la colonisation des mers du Sud. Cette publication est luvre majeure de Brosses, magistrat de formation, historien, linguiste et écrivain. La dénomination des "terres australes" ne désigne pas, au XVIIIe siècle, uniquement les glacials continents de l'Arctique et de l'Antarctique, elle renvoie à une région plus vaste et plus indéterminée de l'hémisphère sud allant du Cap de Bonne-Espérance jusqu'au Détroit de Magellan en passant par l'Océan Indien et le Pacifique Sud, trois régions distinctes que l'auteur nomme respectivement : l'Australasie, la Polynésie et la Magellanie (cette dernière appellation reposant sur la croyance en l'existence d'un continent situé au delà de la pointe de l'Amérique du Sud). Louvrage contient le récit de tous les voyages vers le sud, en commençant par la deuxième expédition Vespucci de 1502 et jusqu'à 1747, dont les voyages de Magellan, Drake, Schouten, Tasman... Le texte fut plus tard utilisé comme base pour la très influente « Terra Australis Cognita » de Callander de 1766-1766 (sous cette forme, elle avait beaucoup à voir avec les plans britanniques pour l'expansion coloniale par le transport). Brosses suggère que la France devrait coloniser l'Australie (prédisant ainsi pratiquement son destin final !), en soutenant que la colonisation devrait être faite par les «enfants trouvés, mendiants et criminels» de la France. Le texte est illustré de 7 cartes dues à Robert de Vaugondy qui témoignent de la représentation géographique du monde du milieu du XVIIIe siècle. La première donne l'ensemble de l'hémisphère sud avec au centre sur l'Australie. On y trouve aussi des cartes particulières de la "Polynésie Australe", du détroit de Magellan et des îles Malouines, de l'Australie, de "La Terre des Papous" (Nouvelle-Guinée), et les Iles Carolines. Exemplaire trés frais. 2 vol. in-4° (255 x 195 mm) of: [1] ff. (title) ; xiv, 463 pp. ; [1] ff. ; 513-[1] pp. ; 7 folded mapss (Ex bound without errata (like the ex Kroepelien). Full period marbled calfskin, spine with decorated raised bands, titles and volume numbers in red and green morocco, red edges. (Defaults from use, text very fresh). First Edition of this important work by Charles de Brosses (1709-1779), considered as one of the major works dealing with the first voyages in the Pacific, intended to stimulate French exploration and colonization of the South Seas. This publication is the major work of Brosses, French magistrate, historian, linguist and writer. In the eighteenth century, "Terres Australes" does not refer only to the glacial continents of the Arctic and Antarctic, but refers to a larger and more indefinite region of the southern hemisphere from the Cape of Good- Hope to the Strait of Magellan via the Indian Ocean and the South Pacific, three distinct regions that the author names respectively: Australasia, Polynesia and Magellania (this last name based on the belief in existence from a continent beyond the tip of South America). The book contains the story of all journeys to the south, starting with the second Vespucci expedition from 1502 to 1747, including trips to Magellan, Drake, Schouten, Tasman ... The text was later used as base for Callander's highly influential "Terra Australis Cognita" of 1766-1766 (in this form it had much to do with British plans for colonial expansion through transportation). Brosses suggests that France should colonize Australia (thus virtually predicting its ultimate destiny!), Arguing that colonization should be done by France's "found, beggars and criminals". The text is illustrated with 7 maps by Robert de Vaugondy, which gives the geographical representation of the mid-eighteenth century world. The first represent the whole of the southern hemisphere with Australia in center. There are also detailed maps of "Southern Polynesia", the Strait of Magellan and the Malvinas Islands, Australia, "Papuan Land" (New Guinea), and the Caroline Islands. Fine fresh copy.
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1958 N° 4 et 5 - Juillet-Octobre 1958 - Revue trimestrielle - Edité par La Documentation Française, rue Lord-Byron, Paris - In-8, broché, couverture illustrée - 55 p. - Reproductions photographiques in texte en N&B
Bon état
Provenant de la Bibliothèque du Duc d’Aiguillon. A Paris, chez Knapen & Fils, Lib.-Imp. de la Cour des Aides, 1782. In-8 de viii pp., 244 pp., 1 carte dépliante hors-texte in-fine (Terres Australes ou Partie Septentrionale de l’Isle de Kerguelen), (2) ff. Plein veau glacé moucheté, filet à froid d’encadrement sur les plats, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin vert, tranches rouges. Reliure de l’époque. 199 x 126 mm.
Édition originale très rare, illustrée d’1 carte hors texte. Brossard, Kerguelen le découvreur et ses îles, t. I, p. 582; Dunmore, t. I, p. 210 ; Du Rietz, Bibliotheca Polynesiana by Kroepelien, 641 ; Howgego, I, K12, p. 566 ; Ryckebusch, t. II, 4434, p. 111 ; Sabin, 37618 ; Sydney & Spence, Antarctic Miscellany, 650, p. 79. Manque à Chadenat, à Hill. L’ouvrage fut rapidement mis au pilon puisqu’il avait été interdit avant sa parution à cause de la dédicace «à la Patrie», et ne fut que très peu connu en dehors du cercle étroit des officiers de marine (Lapérouse avait emporté le livre de Kerguelen à son bord). « Ce volume est devenu très rare, le gouvernement en ayant fait saisir le plus grand nombre d’exemplaires» (Hoefer, t. XXVII, 611). Yves-Joseph Marie de Kerguelen (1734-1797), navigateur breton, officier de la marine du Roi, s'intéresse à ce qui est une des grandes préoccupations des milieux scientifiques et littéraires de son temps: l'existence d'un continent austral qu'on situait dans le Pacifique sud et dont Bouvet de Lozier avait cru apercevoir l'extrémité en 1739. Il partit en 1771 à la découverte de la Terre de Gonneville (en 1503, le capitaine de Gonneville naviguant vers le sud aurait trouvé une contrée paradisiaque au climat délicieux où des indigènes hospitaliers vivaient nus dans une abondance naturelle). Premier voyagede découverte : Le 1er mai 1771, du port breton de Lorient, Kerguelen mit à la voile pour l’Île de France. Le navire qui lui avait été attribué était le «Berryer» (nom d’un ancien ministre de la Marine et des Colonies), une corvette de 900 tonneaux de la Compagnie française des Indes, chargée de munitions pour la garnison de la colonie et de vivres, suffisantes pour alimenter 300 hommes d’équipage pendant une période de quatorze mois, temps estimé du voyage. À son bord se trouvait le savant astronome, l’abbé Alexis-Marie de Rochon, qui bientôt entra en conflit avec le capitaine trop autocratique à son goût. Quand le «Berryer» atteignit Port-Louis, le 20 août 1771, Rochon l’abandonna et chercha à joindre l’expédition rivale de Marion Dufresne et Crozet pour le Pacifique sud. Pierre Poivre, alors intendant de l’île, fit bon accueil à Kerguelen. Il offrit, à la demande de ce dernier, en remplacement du «Berryer», considéré comme «mauvais marcheur», une flûte et une gabare, plus légères et moins dispendieuses, la «Fortune» et le «Gros-Ventre», gabare de 16 canons, commandé par François Louis Alesno de Saint-Alloüarn (Saint Alloüarn était en mauvaise santé et pendant tout le voyage le «Gros-Ventre» fut commandé par Boisguehenneuc). Il était trop tôt pour naviguer au Sud, et Kerguelen fut requis d’étudier une nouvelle route vers l’Est qui avait était suggérée par un officier du nom de Jacques Raymond de Geron de Grenier, décédé avant d’avoir pu vérifier sa théorie. De retour à Port-Louis, après trois mois de navigation, la «Fortune» et le «Gros-Ventre», quittèrent l’Île de France le 16 janvier 1772 et firent cap plein Sud. Le 12 février, une terre est en vue. À l’aube du 13 février, les Français virent s’étendre les premières terres de la côte Ouest d’une couronne d’îles qu’ils nommèrent «la France Australe», auxquelles l’explorateur anglais James Cook donnera le nom «terre de Désolation » ou d’Îles Kerguelen lors de son troisième voyage. Était-ce là la terre paradisiaque de sieur Gonneville ou était-ce le continent austral si prometteur de richesses? Kerguelen décida d’envoyer une chaloupe, la «Mouche», afin de trouver un mouillage sûr pour le «Gros-Ventre». Ce fut un désastre. Malgré les courants violents, les Français (équipage du «Gros-Ventre») réussirent malgré tout à aborder sur le rivage et prirent possession de l’île (Kerguelen ne mit jamais pied à terre). Séparés par de très mauvaises conditions météorologiques, la «Fortune» rejetée au large par la tempête, Kerguelen décida le 16 février de retourner à l’Île de France, afin de rapporter sa découverte. Le 16 mars, il jetait l’encre à Port-Louis. La «Fortune» n’ayant point reparu, Saint Allouarn suivit ses instructions à la lettre et fit voile vers la Nouvelle-Hollande (Australie). Le «Gros-Ventre» atteignit le cap Leeuwin le 18 mars 1772. Saint Allouarn envoya Maingaud pour prendre possession de la bande côtière. Le 3 mai 1772, le «Gros-Ventre» arriva à Timor, le 18 juillet il mouillait à Batavia et le 5 septembre, il jetait l’encre à Port-Louis. Saint Allouarn, cet homme probe et modeste, scrupuleux et malade, perdit la vie peu de temps après son arrivée. Kerguelen, de retour en France, annonça pompeusement à Versailles qu’il avait découvert le continent austral. Louis XV le nomma capitaine de vaisseau et le fit chevalier de l’Ordre de Saint-Louis. Second voyagede colonisation - échec: Kerguelen repartit en mars 1773 avec l'«Oiseau» et le «Dauphin» pour une nouvelle mission d’exploration de la Terre australe, dont il releva environ 80 lieux de longueur de côtes, sans parvenir à déterminer si il s’agissait d’un archipel isolé ou de quelques îles prolongeant un continent allant jusqu’au pôle. Force de mauvais temps, il dut remonter vers le nord, fit une escale à Madagascar et rentra en septembre 1774 à Brest, où l’avenir s’annonçait sombre pour lui. Provenance prestigieuse: précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque et provenant de la Bibliothèque du Duc d’Aiguillon, secrétaire d’état des affaires étrangères (1771-1774) et secrétaire d’état de la guerre (1774), avec ex libris.