2004 Sans lieu ni date, probablement adressée à Danielle Lord, commissaire de l'exposition "Mimi Parent, Jean Benoit : surréalistes", présentée au Musée national des beaux-arts du Québec en 2004.
Reference : 29168
Un feuillet in-8 (26,5 x 18,2 cm), une page à l'encre rouge et à l'encre noire : "Dans le but de mieux se connaitre - et se reconnaitre / Tu m'auras gentiment présenté ta / "Flûte traversière". Voici ma "Jeune fille / et la Mort" ("Une vrai passion" pareillement / - durée : 4 ans). Une fête perpétuelle, / tous les jours nous allions au bal faire / valser le squelette. Elle avait en horreur / les jeunes de sa génération - et je me serai / employé, - à tout instant - à lui donner / raison. Nous avions les mêmes copains : / Alphonse et Alfred Allais et Jarry. / "Je te raconterai en caressant / délicatement ta belle chevelure !" / Jean. Au verso, la photocopie d'un dessin dédicacé "A Marine, en souvenir de sa soutenance de thèse de doctorat à la Sorbonne le 29 mars 1996", titré : Le Macabre / "fin de siècle". :: Traces de plis. Bon état.
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2 pages in4 - bon état -
A propos de la candidature de Jean Cau à l'Académie Française: Sa lettre le touche infiniment - Elle adoucit le coup qu'il a pris au coeur à l'annonce de sa candidature - "Tu es un grand journaliste, tu es un grand écrivain" - Ils se présentent côte à côte - A défaut d'ennemis, "nous avons des amis communs qui me parlent de toi: ainsi puis-je t'écrire pour te donner de tes nouvelles, qui sont trés bonnes" - Quand l'un des deux sera élu, il espère être invité à la fête et il le serrera dans ses bras -
1 page in-4.La traduction en français par Mary Hoeck des propos tenus par Jean Cocteau lors d'une émission de la B.B.C. a suscité de vives réactions ...Tout cela est éc?urant et ridicule, ... déclare Cocteau. ... N'y pensons même pas. Depuis 20 ans on s'est habitué à me prendre pour un imbécile qu'on roule et qu'on exploite. En admettant que Peyraud fasse des fautes, il n'en reste pas moins vrai qu'il redresse une pente fatale et qu'il s'efforce de combattre "ma ruine". ... Cocteau l'avait laissé libre d'agir, mais la veille il s'en est tout de même mêlé, exigeant qu'on ne l'embête plus avec cette traduction: ... on me fatigue. Et vous n'y êtes pour rien. Mon c?ur ne change jamais. Les personnes qui vous taquinent me font rire, et je les tiens pour grotesques. J'ai supprimé de ma vie les personnes qui "taquinent", mais si ma tendresse vous reste intacte, je n'en ai aucune pour ... les journalistes de l'Observer. ... L'Angleterre a pris le chemin de l'insulte. Eh bien, dit Cocteau, ... je n'irai pas. J'irai lorsque l'Angleterre, comme l'Allemagne, me traitera selon mon rang et mes ?uvres. Jean-Pierre Peyraud a été l'agent et le secrétaire de Jean Cocteau, de 1951 à 1963.
New York 23 octobre 1945 | 17.10 x 25.40 cm | 2 pages sur un feuillet et une enveloppe
Lettre autographe signée inédite d'André Breton adressée à Marcel Jean, deux pages rédigées à l'encre bleue sur un feuillet. Enveloppe "air mail" jointe. Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre est évoquée et très brièvement citée dans l'autobiographie de Marcel Jean,Au galop dans le vent. Importante et longue lettre envoyée depuis New York alors que Breton, en exil depuis 1943 car considéré comme "anarchiste dangereux" par le gouvernement pétainiste, a été contraint - à l'instar de nombreux intellectuels - de quitter la France pour pouvoir continuer à travailler. Il fait part à son ami de "l'accablement" dans lequel le met la ville et l'on sent encore son empressement à rejoindre sa patrie. Peintre, dessinateur et décorateur, Marcel Jean rejoignit le groupe surréaliste en 1933 et devint l'un des premiers chroniqueurs du mouvement. On sent toute son émotion à la réception de cette lettre dont il parle longuement dans son autobiographie : "Octobre 1945, j'écris à André Breton à New York. En réponse, deux pages serrées de fine calligraphie. Ma lettre, dont le ton a dû le séduire, lui a fait "vraiment plaisir". Il me retrouve "sain, sauf et nullement dénué de cette façon de voir lucide, souriante, très humaine" qu'il m'a toujours connue ("Je viens de penser, dit-il, à ta rude poignée de main..."). Je lui ai signalé l'étude sur Lautréamont dont je rapporte les éléments, il m'engage à en donner des extraits, à un numéro surréaliste en préparation de la revueVrille, "cela sans préjudice de dessin de toi queVrilledevrait reproduire", et, pour la même revue, de soumettre "un certain nombre d'ouvrages récents à un commentaire analytique et critique approfondi". Suivent des conseils et des encouragements en vue d'un travail de critique littéraire qu'il souhaiterait me voir entreprendre. Puis quelques nouvelles de l'Amérique et de nos amis : Max Ernst, Tanguy, Péret, qui s'ennuie à Mexico, Matta, qui "peint de grands panneaux dans un nouveau genre (figuratif sadique) très remarqués.". Et la signature fougueuse. Les lettres de Breton, leur contraste entre le texte, à l'écriture extrêmement régulière, et le paraphe, bousculé, et dans les deux graphismes quelque chose de surveillé m'ont toujours donné l'impression qu'en m'écrivant il me faisait la faveur d'un autographe. Son message esquissait pour moi un programme de chroniqueur en vue de son retour à Paris au printemps, mais j'avais en tête autre chose que de commenter les commentaires des critiques dont il me signalait l'intérêt - Maurice Blanchot ou Léon-Pierre Quint. Mes projets concernaient l'étude de Lautréamont et puis - ou en même temps : peindre, et dessiner." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris 22 juin 1979 | 13.50 x 21 cm | 2 pages sur une feuille
Lettre autographe signée de Jean Dutourd à Jean Rimeize, écrite à l'encre noire, enveloppe jointe. Date en haut de la lettre et signature de Jean Dutourd au bas de la lettre, adresse parisienne de Jean Dutourd sur l'enveloppe. Trace de pliure inhérente à l'envoi postal. L'académicien envoie cette lettre pour remercier son destinataire pour le papier qu'il a écrit suite à une rencontre entre les deux hommes. Jean Dutourd écrit qu'il fera relier cet article dès qu'il le pourra. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris n.d. (circa 1945) | 13.60 x 21 cm | une page sur une feuille
Lettre autographe signée de Jean Paulhan à un auteur, écrite à l'encre noire. Date en haut de la lettre, signature au bas de la lettre. Papier à en-tête de la NRF. Pliure centrale inhérente à l'envoi postal. Jean Paulhan écrit cette lettre pour remercier son correspondant pour sa suggestion. Il l'informe qu'il a transmis celle-ci au directeur des Lettres Française, Claude Morgan. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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