Paris, Plon-Nourrit, 1941, in-8 broché, X + 98 pp. Grandes marges. Tirage numéroté sur vélin d'arches, celui-ci un des 50 réservés aux amis de Raymond Picquot (270 GP au total). Rousseurs éparses, sinon bon état général.
Reference : 45566
LE SERPENT QUI PENSE
M. ERIC BIBAULT
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, , 1649. 2 parties en 1 vol. in-folio de (14)-230-(2)-168-183-(1)-332-(2)-70-(2) pp., veau havane, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin brun (reliure de l'époque).
Édition originale. Historien ecclésiastique connu en religion sous le nom de Père Charles de Saint-Paul, feuillant et évêque d'Aranches, Charles Vialart ne vit pas la premère édition de son Histoire du ministère du Cardinal de Richelieu publiée cinq ans après sa mort survenue en 1644. « Charles Vialart ne s'astreint pas à composer une oeuvre purement historique dont les développements se suivront selon l'ordre chronologique : il coupe le récit par des réflexions politiques ou morales formant des paragraphes spéciaux. Il s'occupe de toutes les affaires et fréquemment des affaires extérieures (Italie). Hostile aux protestants, il renseigne avec abondance sur le siège de La Rochelle en 1628 : hostile encore à Marie de Médicis, il raconte avec des détails la maladie de Louis XIII à Lyon et la Journée des Dupes. Son ouvrage va de 1624 à 1633 : le style est celui d'un pédant sans doute mais il ne faut pas oublier que Vialart avait eu communication des mémoires et des papiers de Richelieu. Il dut en user avec une trop grande liberté d'esprit puisqu'à la requête de la duchesse d'Aiguillon, nièce et héritière de Richelieu, le Parlement de Paris condamna, par arrêt du 11 Mai 1650, ce livre parce qu'il contenait « des discours faux, calomnieux, scandaleux, injurieux et impertinents ». A la fin se trouvent les pièces relatives aux affaires d'Italie en 1629 (Affaires d'Italie de l'Année 1639 passées entre Madame la Duchesse & Princes de la Maison de Savoye. Contenant Plusieurs Lettres & Negotiations pour les Affaires de Piedmont & Montserrat) : ce sont des lettres de Richelieu au cardinal de La Valette, et de la duchesse de Savoie ; du cardinal de La Valette, de Particelli d'Hemery à Richelieu, des mémoires, des instructions etc. C'est évidemment la partie la plus utile de cet ouvrage ». (Bourgeois et André, I, 622).Portrait de Richelieu gravé en frontispice. Reliure défraîchie, manque de cuir sur le second plat. Trace de mouillure marginale sur les 10 premiers feuillets et plus étendues sur les 30 derniers feuillets.
Paris, Gervais Alliot, Antoine de Sommaville, Toussaint Quinet, Jean Guignard, 1650 4 parties en un fort vol. in-folio, [7] ff. n. ch. (titre, table des chapitres), 230-[2] pp. ; 168 pp. ; 183 pp. ; 332 -70-[2] pp. (Affaires d'Italie de l'année M.DC.XXXIX passées entre Madame la duchesse et Princes de la maison de Savoye), avec un portrait-frontispice, demi-basane à coins, dos à nerfs cloisonné et fleuronné (rel. du XVIIIe s.). Plats et gardes entièrement refaits, les deux charnières entièrement fendues, nerfs maladroitement renforcés.
Edition parue un an après l'originale de 1649.Historien ecclésiastique connu en religion sous le nom de Père Charles de Saint-Paul, feuillant et évêque d'Avranches, Charles Vialart ne vit pas la première édition de son Histoire du ministère du Cardinal de Richelieu publiée cinq ans après sa mort survenue en 1644."Charles Vialart ne s'astreint pas à composer une œuvre purement historique dont les développements se suivront selon l'ordre chronologique : il coupe le récit par des réflexions politiques ou morales formant des paragraphes spéciaux. Il s'occupe de toutes les affaires et fréquemment des affaires extérieures (Italie). Hostile aux protestants, il renseigne avec abondance sur le siège de La Rochelle en 1628 : hostile encore à Marie de Médicis, il raconte avec des détails la maladie de Louis XIII à Lyon et la Journée des Dupes. Son ouvrage va de 1624 à 1633 : le style est celui d'un pédant sans doute mais il ne faut pas oublier que Vialart avait eu communication des mémoires et des papiers de Richelieu. Il dut en user avec une trop grande liberté d'esprit puisqu'à la requête de la duchesse d'Aiguillon, nièce et héritière de Richelieu, le Parlement de Paris condamna, par arrêt du 11 Mai 1650, ce livre parce qu'il contenait « des discours faux, calomnieux, scandaleux, injurieux et impertinents ».A la fin se trouvent les pièces relatives aux affaires d'Italie en 1629 : ce sont des lettres de Richelieu au cardinal de La Valette, et de la duchesse de Savoie ; du cardinal de La Valette, de Particelli d'Hemery à Richelieu, des mémoires, des instructions etc. C'est évidemment la partie la plus utile de cet ouvrage" (Bourgeois et André). SHF, Bourgeois et André I, 622.Exemplaire du comte Karl von Trauttsmandorff, avec ex-libris manuscrit au titre. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 33 01 43 26 71 17
VAUVENARGUES (Luc de CLAPIERS, Marquis de) - SUARD (M., notes de).
Reference : 28221
(1821)
A Paris, chez J. L. J. Brière, 1821. 3 vol. au format in-8 (211 x 136 mm) de 3 ff. n.fol., lxiv - 259 pp. ; 2 ff. n.fol., ii - 399 pp. ; 2 ff. n.fol., xxxiv - 330 pp. et 1 f. n.fol. Reliures uniformes de l'époque de demi-maroquin à grain long émeraude à petits coins, dos lisses ornés de doubles filets gras dorés, larges fleurons romantiques dorés, titre doré, tomaison dorée, tranches jaunes.
Ensemble - revêtu d'agréables reliures du temps - complet des trois volumes le constituant. « Pour exécuter de grandes choses, il faut vivre comme si on ne devait jamais mourir ».'' L'homme qui eut toutes les expériences des misères de l'humanité'' tel que Vauvenargues se définissait lui-même, et dont les vues philosophiques sont davantage enclines au stoïcisme qu'aux théories épicuriennes - nourrissait pourtant une noble conception de l'Homme. Au cours de sa carrière littéraire, il demeura dans l’ombre principalement eu égard à ses morales sévères ; lesquelles apparurent alors en dissonance avec les ''philosophes de la frivolité''. Aussi, quoiqu'il ai laissé peu d'écrits, leur intérêt demeure cependant considérable. A ce titre, et se différenciant nettement de la farouche résignation d'un Vigny, Vauvenargues est considéré comme l'un des plus brillants moralistes français, dont ''le style apparaît d'une merveilleuse netteté''. Respecté pour sa noblesse de cœur et son courage, et même si, à l'en croire, «L'art de plaire est l'art de tromper", il n'en demeure pas moins que Vauvenargues s'attira la sympathie de ses contemporains ; cela, au regard de la justesse de ses analyses - quoique que cinglantes - sur les comportements et motivations des hommes. A cet égard, Il n'eut de cesse d'être encouragé par Voltaire ou Marmontel. Ses critiques sur les littérateurs et contemporains de son temps (tels que La Fontaine, Boileau, J.-B. Rousseau, Pascal, La Bruyère, Corneille ou encore Racine) lui valurent une amitié solide et admirative de la part de Voltaire. (Ainsi qu'en atteste la correspondance de ce dernier, retranscrite à la fin des présentes Oeuvres complètes). Ce moraliste optimiste est une figure qui marqua son siècle eu égard au fait qu'il sut réhabiliter le sentiment à l’époque des Lumières. « Les grandes pensées viennent du coeur». Mélancolique et vigoureux, ses portraits - en fin psychologue et à l'encontre de La Rochefoucauld - revalorisaient la figure de l'homme. Sans toutefois recourir - à l'instar de Pascal - à la grâce. En somme, Vauvenargues - qualifié de stoïque moderne - constitue le meilleur étendard qu'il soit du classicisme déclinant tout en préfigurant le romantisme. Cioranescu III, Bibliographie de la littérature française du XVIIIème siècle, 62957 - Quérard X, La France littéraire, p. 84. Claires rousseurs dans les corps d'ouvrages ; rarement prononcées. Quelques cahiers oxydés. Nonobstant, ensemble en belle condition.
Guichard aîné Avignon 1810 "10 volumes in-12, illustré de 2 portraits au tome 1. :: Réimpression de l'édition de 1801, Paris, Bossange, Masson et Besson. :: Au tome 1, l'abbé de Vauxcelles a inséré l'Éloge de Mme de Sevigné par Mme la Pdte Brisson, prix à l'Académie de Marseille en 1777. Quérard, IX-103. Sommaire : Tomes 1-7 : Lettres à Madame de Grignan, sa fille; T. 8 : Lettres à Madame de Grignan, sa fille; et Lettres au comte de Bussy-Rabutin; T. 9 : Choix de lettres diverses; T. 10 : Nouvelles lettres de Madame la marquise de Sévigné; et Lettres de Madame la marquise de Simiane. :: Reliure anglaise de l'époque, demi-maroquin bleu à petits coins, dos lisse (titré ""Letters of...""). Reliure frottées, coiffes frottés. Ex-libris armorié de Francis Henry Wilkinson. Bon exemplaire. "
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meilleurs modèles.- Paris. Bossange, Masson et Besson An IX (1801). 10 volumes in-2 (105 x 172mm) plein veau raciné, dos lisses entièrement orné or, pièces de titre maroquin rouge, de tomaisons marroquin vert, filet, pointillés et guirlandes encadrant les plats, roulette sur les coupes, gardes jaspées, tranches dorées, portrait de la Marquise de Sévigné en frontispice du tome I, celui de la Comtesse de Grigan en frontispice du tome II. Pages LVII à LX du tome 1 réparées au scotch, papier bruni par endroits, rares rousseurs éparses, minimes défauts aux reliures mais bel ensemble. (Tchemerzine V, 827).