1813 Paris, Caille et Ravier, 1813, in-8 de LX-409-(1) pp. ; 1 frontispice et 2 planches hors-texte gravées d'après Girardet par l'Epine, rel. d'ép. demi-veau brun, dos lisse orné de roulettes dorées et motifs à froid, bon ex.
Reference : 19400
6e édition augmentée.
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M. Bernard Esposito
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Paris, Caille et Ravier, 1813. In-8, LX-409-(1) pp., demi-maroquin rouge d'époque, dos richement orné, 2 frontispices (quelques rousseurs). Ex-libris armorié gravé, avec la devise Sapere Aude.
Sixième édition, ornée de deux gravures, et augmentée d'une Notice sur Mme Helvétius, d'une Note sur les Sympathies, et de Doutes historiques sur Sapho, pièces qui n'avaient pas encore été réunies. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris Chez Caille et Ravier, Libraires 1813 in 8 (10,5x16) un volume reliure cartonnée brique de l'époque, dos lisse orné de filets dorés, XL et 410 pages, illustré d'un frontispice (frontispiece) allégorique, et de 2 gravures (engraving) représentant l'homme et la femme, petite trace de mouillure claire sur la marge supérieure. Suivi d'un fragment sur la sensibilité et précédé de l'Eloge historique de l'Auteur par J.-L. Alibert. Sixième édition augmentée: 1°/ d'une notice sur Madame Helvétius, 2°/ d'une note sur les Sympathies, de doutes historiques sur Sapho, pièces qui n'avaient pas encore été réunies. Bon exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Bon Couverture rigide
Paris Caille et Ravier 1809 1 vol. relié in-8, veau fauve raciné, dos lisse orné d'une pièce de titre de maroquin cerise et de fleurons, frises et dentelle dorés, frise dorée en encadrement sur les plats, tranches mouchetées, LII + 407 pp. (frontispice et feuillet détaché en tête de volume pour cause de mauvais recollage à la colle brune, sinon élégante reliure de l'époque). Exemplaire de la cinquième édition augmentée d'une Notice sur Mme Helvétius, d'une note sur les Sympathies, de doutes historiques sur Sapho (pièces qui n'avaient pas encore été réunies). 2 belles figures gravées (la femme et l'homme) sur les trois. Ce texte qui connut beaucoup de rééditions a le mérite d'aborder les sujets "mâle" et "femelle" d'abord à travers la physiologie avant que d'interroger la psyché : "Si la force est essentielle à l'homme, il semble qu'une certaine faiblesse concoure à la perfection de la femme. Cela est encore plus vrai au moral qu'au physique : la résistance irrite le premier ; l'autre, en cédant, ajoute l'apparence d'une vertu à l'ascendant naturel de ses charmes, et fait par là disparaître la supériorité que la force donne à l'homme."
À Paris, chez Crappal, Caille et RavierParis, Caille & Ravier, 6° éd.?????, an XIII - 1805, in-8, [4]-XLIV-578 pp, Demi-veau cerise un peu postérieur, Nouvelle édition, peu courante. Cet ouvrage a paru pour la première fois en 1775. Roussel, médecin de l'École de Montpellier, y aborde une nouvelle conception de l'anatomie féminine ; il est le premier à s'écarter de la théorie de "l'homme manqué", prévalant depuis Aristote, selon laquelle le corps de la femme, ainsi que ses organes génitaux, dérivent de ceux de l'homme. Au siècle des Lumières encore, Buffon, Daubenton et l'Encyclopédie ne remettent pas cette théorie en question. Roussel, au contraire, est convaincu d'une profonde différence entre les deux sexes ; son travail permet de démarquer la féminité de la masculinité. Cette définition de la physiologie de la femme conduit l'auteur à déterminer ses facultés intellectuelles : ainsi, la mollesse et la mobilité de ses organes entraîneraient une plus grande irritabilité des nerfs ainsi qu'une intensité et une diversité des perceptions, la rendant incapable de faire des raisonnement généraux. Ex-libris de Nicole Hebecourt, au diable moqueur. Cachet de la bibliothèque du Dr Auvard. Lieselotte Steinbrügge, « "Qui peut définir les femmes ?". L'idée de la "nature féminine" au siècle des Lumières ». Dix-Huitième Siècle, n°26, 1994, pp. 333-348. Couverture rigide
Bon [4]-XLIV-578 pp.
À Paris, chez Crappal, Caille et Ravier, 1805, in-8, [4]-XLIV-578 pp, basane marbrée de l'époque, dos lisse et fleuronné, pièce de titre corail, Nouvelle édition, peu courante. Cet ouvrage a paru pour la première fois en 1775. Roussel, médecin de l'École de Montpellier, y aborde une nouvelle conception de l'anatomie féminine ; il est le premier à s'écarter de la théorie de "l'homme manqué", prévalant depuis Aristote, selon laquelle le corps de la femme, ainsi que ses organes génitaux, dérivent de ceux de l'homme. Au siècle des Lumières encore, Buffon, Daubenton et l'Encyclopédie ne remettent pas cette théorie en question. Roussel, au contraire, est convaincu d'une profonde différence entre les deux sexes ; son travail permet de démarquer la féminité de la masculinité. Cette définition de la physiologie de la femme conduit l'auteur à déterminer ses facultés intellectuelles : ainsi, la mollesse et la mobilité de ses organes entraîneraient une plus grande irritabilité des nerfs ainsi qu'une intensité et une diversité des perceptions, la rendant incapable de faire des raisonnement généraux. Lieselotte Steinbrügge, « "Qui peut définir les femmes ?". L'idée de la "nature féminine" au siècle des Lumières ». Dix-Huitième Siècle, n°26, 1994, pp. 333-348. Ex-libris manuscrit ancien, "Rouvier", in fine. Bon exemplaire. Couverture rigide
Bon [4]-XLIV-578 pp.