‎LEE MASTERS Edgar.‎
‎Des Voix sous les pierres‎

‎<meta charset="utf-8"><p><meta charset="utf-8"><meta charset="utf-8"><em data-mce-fragment="1">Tu as levé les yeux et vu Jupiter<br data-mce-fragment="1">Trônant à la cime du pin géant.<br data-mce-fragment="1">Et puis tu as baissé les yeux et vu<br data-mce-fragment="1">Mon fauteuil vide se balancer au vent sous le porche solitaire.<br data-mce-fragment="1">Courage, mon amour.</em><br data-mce-fragment="1"><strong data-mce-fragment="1">Edgar Lee Masters</strong><span data-mce-fragment="1"></span><br data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Edgar Lee Masters (1868-1950), élevé dans l’Ouest à l’époque des dernières guerres indiennes, mais grand lecteur d’Ovide et d’Anacréon, nous a laissé ce recueil de poèmes (1915), constamment réédité outre-Atlantique, qui fait entendre la chanson grinçante, désenchantée, des rêves inaboutis.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Un cimetière au bord d’une rivière de l’immense Prairie. 244 tombes. 244 épitaphes qui racontent l’histoire d’un bourg, de ses habitants — et de leurs ambitions déçues. Chacun y va de son couplet rageur, mélancolique ou futile : forgerons, arracheurs de dents, pécheurs et pasteurs, punaises de sacristies et franches traînées, rescapés du grand rush vers l’Ouest, soûlards et abstinents, fermiers et trimardeurs, spoliateurs et spoliés, tous bernés par leurs semblables, et plus encore par l’histoire.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Où la poésie rivalise avec le roman pour célébrer ce qui reste d’humanité après les désastres.</span><br></p> Paris, 2021 Les Belles Lettres 290 p., 12 Illustration(s) N&B, broche. 12,6 x 19,2‎

Reference : 25111
ISBN : 9782251452159

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