1 page in8 - bon état -
Reference : GF17889
"M. Giraud qui édite 'Diane de Lys' ne peut en ce moment, par suite de mon traité avec lui, faire tirer que trois mille exemplaires". Il précise cela pour éviter toute erreur ou malentendu -
Galerie Fert
Mme Nathalie Fert-Charmoy
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Bâle 18 mai[1846] | 13.6 x 21.8 cm | 2 pages sur un feuillet
Lettre autographe d'Honoré de Balzac signée à Gustave Silbermann, datée du 18 mai [1846], avec cachet à sec de l'hôtel des Trois Rois à Bâle. Fragile document, traces de pliures ayant occasionné en tête des déchirures avec manque, trois manques angulaires affectant quelques lettres. dont les deux dernières lettres de la signature de l'auteur. Beau témoignage épistolaire du goût immodéré de Balzac pour la collection d'art, dans cette lettre probablement inédite adressée à son ami le libraire-imprimeur strasbourgeois Gustave Silbermann. Balzac prévoit un séjour à Strasbourg, pendant lequel il confiera plus tard s'être fiancé avec Madame Hanska. * Surmené par l'écriture frénétique de la Comédie Humaine, Balzac avait entrepris de quitter Paris et faire un grand tour d'Europe. "Le 25 mars 1846, Balzac retrouvait Mme Hanska à Rome, où il nétait encore jamais allé, et qui léblouit. À Rome, puis à Civita-Vecchia, à Gênes et tout au long du chemin qui les ramena à Bâle, via le lac Majeur, le Simplon, Genève, on acheta des tableaux, des objets dart, des meubles", Balzac poursuivant 'avec acharnement luvre de son mobilier'" (M. Maximovitch,Honoré de Balzac et Mme Hanska, Ambassade de France en Ukraine). Un an plus tard il publieraLe Cousin Pons - sans doute la plus belle expression littéraire de sa passion, où la collection d'art est omniprésente et le héros est atteint de la « bricabracomanie » (le mot est de lui) balzacienne. Ecrivant depuis Bâle, Balzac comptait encore faire des acquisitions à Strasbourg où il mentionne ici une "collection de tableaux annoncée dans les journaux et qui est rue du vieux marché". C'est pour Madame Hanska que Balzac intensifie à cette période nettement ses achats d'art, "manifestant une véritable frénésie d'acquisition et de collection. C'est le moment où il aménage pour sa future épouse la maison qu'il a achetée rue Fortunée (actuelle rue Balzac). Avant même de l'habiter, à partir du 15 avril 1847, il brocante partout, passe commande, s'enthousiasme pour de vraies ou de fausses bonnes affaires." (Nicole Mozet, Balzac collectionneur). Ce séjour à Strasbourg aura une importance capitale dans leur histoire, puisque Balzac confiera à sa soeur y avoir officialisé ses fiancailles avec Mme Hanska : "nous étions fiancés dès 1846 à Strasbourg" (lettre du 15 mars 1850). Il prie également Silbermann dans cette lettre de lui arranger son transport - ce dernier fut même un fidèle soutien de Balzac dans sa relation avec sa future femme : "La comtesse Hanska passe-t-elle à Strasbourg au cours d'un voyage, c'est ce fidèle ami qui est chargé de lui remettre une lettre de son amant, de veiller aux commodités de son séjour, d'entourer sa personne de tous les égards convenables, voire même de s'occuper de ses provisions de route" (Yves Cambefort). Un moment inédit dans la vie du "tableaumane" Balzac, allant à Strasbourg où il scellera son union avec son grand amour. "Je compte sur votre complaisance pour me retenir une place dans la malle-poste de Strasbourg à compter du 25 de ce mois, pas plus tôt ; plus tard n'a pas d'inconvénient pourvu que je sois parti avant le 31, payé la place si c'est nécessaire et je vous rembourserai en passant [...] Répondez-moi un mot à Heidelberg à l'hôtel de la Cour de Bade pour que je sache le jour où la place sera prise [...]Si la collection de tableaux annoncée dans les journaux et qui est rue du vieux marché est toujours à vendre [...]". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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1765 2 pages in-8, Motiers, 28 avril 1765, adresse et cachet de cire au dos du second feuillet.Intéressante missive de Rousseau à son libraire après la parution des Lettres écrites de la Montagne.Panckoucke contacte Rousseau dès 1761 pour lui faire part de son enthousiasme à la lecture de La Nouvelle Héloïse. C'est le début d'une relation épistolaire cordiale d'une vingtaine de lettres, entretenue par le jeune libraire désireux d'obtenir l'édition des oeuvres complètes. Mais ce rapport de soutien mutuel se gâte à la parution des Lettres de la Montagne qui rencontrent un accueil hostile. Rousseau s'étonne du peu d'engagement de Panckouke, d'autant que celui-ci lui rapporte maladroitement les calomnies qui circulent à Paris tout en reconnaissant n'avoir pas encore lu l'ouvrage... La réponse de Rousseau est cinglante :... "Vous êtes jeune et françois, Monsieur, je sais ce qu'un homme de mon âge doit passer au vôtre ; mais quand on a l'étourderie de votre nation, l'on doit en avoir aussi la politesse. Quand on veut juger un livre sans le lire et condamner l'auteur sans l'entendre, il faudroit du moins en s'adressant à lui-même employer des termes plus mesurés."Puis, le philosophe en revient à un échange plus formel : l'achat d'estampes de l'Histoire Naturelle de Buffon dont Panckouke est l'éditeur. Après de "très humbles salutations" il ajoute un post-scriptum d'explications affectives : "J'ai le plus vrai regret de cette brouillerie car je vous aime véritablement, et je vois que vous êtes dans cette affaire la dupe de quelques fourbes qui feignent de m'aimer pour me nuire plus à coup sûr."...Typique de la sensibilité du philosophe, cette lettre a été publiée dès 1789 par fragments dans le Mercure de France. Superbe et très rare document.
1961 3 p. et demie in-8, s.l. [Paris], 16 décembre 1961, avec enveloppe conservée. Intéressante lettre de Jouhandeau concernant la vente des tirages de luxe de ses propres livres. Il fait état des exemplaires sur grand papier des Journaliers qu'il est prêt à céder : un vélin pur fil, un hollande et trois vélin Lafuma non numérotés. "S'il vous intéressent, dites-moi ce que vous en donnerez. Je les signerai et les enrichirai d'une réflexion manuscrite [...]. Je ne dispose plus d'exemplaire de couleur. Roland Saucier [directeur de la librairie Gallimard] qui a coutume de me les prendre m'en a offert un prix raisonnable. Je n'ai pas cru devoir rompre avec la tradition. C'est un ami de 40 ans."
Frantz FUNCK-BRENTANO - [Munsbach 1862 - Montfermeil 1947] - Bibliothécaire et Historien français
Reference : 32947
2 pages 1/2 in12 - bon état -
Il le remercie de répandre ses livres parmi sa "brillante clientèle", en particulier "Les Brigands" - Il tient à préciser que ce livre peut être mis entre toutes les mains, même de "la jeune fille aux principes les plus sévères"- Il pense utile de le préciser car les noms de Cartouche, Mandrin, Barbe-Bleue pourraient effaroucher - Il aimerait qu'il lui fasse connaitre l'accueil de ce livre -
31 juillet 1840, 1 p. in 8°, adresse.
titre-frontispice, 3 gravures hors texte. «Madame d’Aubenas chef d’une institution justement renommée pense qu’un mot de ma part lui serait utile… en ce qui touche le prix des ouvrages dont elle compte faire emplette chez vous…»