1738 veau brun (dos passé). in-12, titre vignette de Sepp, (12ff.), 556pp., Cologne Schouten 1738,
Reference : 7092
Une des nombreuses éditions publiées sous cette adresse. Intéressante vignette representant un jésuite (?) , portant un masque, foudroyé par un ciel chargé d'éclairs, laissant tomber des livres (mauvais ?).
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Attention couverture differente de la photo.Broche bon etat sous papier cristal . Interieur propre.1944 277 pages. Les provinciales ou Les lettres écrites par Louis de Montalte à un provincial de ses amis et aux RR. PP. Jésuites, Tome 2 . Editions de Cluny.
à Cologne, Chez Nicolas Schoute 1685 In-16. Reliure plein veau glacé, 20-433-114 pp. Reliure frottée, coiffes usées, premier mors fendillé.
Avertissement sur les dix-huit lettres, où sont expliqués les sujets qui sont traités dans chacune - rondeau aux RR. PP. Jésuites sur leur Morale accomodante - Lettres écrites à un provincial par un de ses amis - Bon état d’occasion
Cologne, Nicolas Schoute, 1685. In-12 (90 x 153 mm), 10 ff. n. ch., 369 pp. ch. 259, 96 pp. ch. 114. Veau brun moucheté de l'époque, dos à nerfs orné, roulette sur les coupes et les coiffes, tranches mouchetées, p.13 : petite déchirure en marge droite avec légère atteinte au texte sans manque, usures sur deux coins (reliure de l'époque).
Un chef d'œuvre de l'éloquence. "Conçues comme une défense d'Arnauld et de l'attitude de Port-Royal dans la controverse des "cinq propositions", les Provinciales se présentent comme un réquisitoire contre les jésuites français, leur politique et leur indulgence en matière de mœurs. Mais elles brisent aussi ce cadre accidentel et polémique en traitant du péché et de la grâce, questions cruciales du christianisme et objet d'un débat perpétuel au sein même de l'Église catholique." (T. Prieur). Les dix-huit Provinciales parurent d'abord séparément et anonymement de janvier 1656 à mars 1657. À la fin de 1657, une édition en recueil fut publiée et signée du pseudonyme Louis de Montalte. L'anonymat ne fut levé qu'en 1659. L'ouvrage remporta un grand succès et fut tout de suite mis à l'index. "Unanimement admirées par les grands maîtres de l'éloquence et de la controverse du XVIIe et du XVIIIe siècle, elles finirent par s'imposer comme le modèle de toute polémique." (T. Prieur). La plupart des éditions anciennes, comme celle-ci publiée à Cologne, contiennent une dix-neuvième lettre, connue aussi sous le titre Lettre d'un avocat au Parlement à un de ses amis, et d'autres textes liés à la querelle opposant jansénistes et jésuites comme Avis de messieurs les curés de Paris à messieurs les curés des autres diocèses de France. Bel exemplaire en veau moucheté de l'époque. Dictionnaire des écrivains de langue française, Larousse, 2001, II, p. 1361, notice de Thierry Prieur.
A Cologne chez Nicolas Schoute, 1685.Un volume relié In-12 (9 x 15,3 cm) de 10 ff. n. ch., 369 pp. ch. 259, 96 pp. ch. 114. (erreur de pagination sans manque). Reliure plein veau brun de l'époque, dos à nerfs orné, titre doré. Reliure usée, coiffes usées, coins émoussés et mors légèrement fendu sur cinq centimètres. Intérieur en bon état."Conçues comme une défense d'Arnauld et de l'attitude de Port-Royal dans la controverse des "cinq propositions", les Provinciales se présentent comme un réquisitoire contre les jésuites français, leur politique et leur indulgence en matière de moeurs. Mais elles brisent aussi ce cadre accidentel et polémique en traitant du péché et de la grâce, questions cruciales du christianisme et objet d'un débat perpétuel au sein même de l'Église catholique." (T. Prieur). Les dix-huit Provinciales parurent d'abord séparément et anonymement de janvier 1656 à mars 1657. À la fin de 1657, une édition en recueil fut publiée et signée du pseudonyme Louis de Montalte. L'anonymat ne fut levé qu'en 1659. L'ouvrage remporta un grand succès et fut tout de suite mis à l'index. "Unanimement admirées par les grands maîtres de l'éloquence et de la controverse du XVIIe et du XVIIIe siècle, elles finirent par s'imposer comme le modèle de toute polémique." (T. Prieur). La plupart des éditions anciennes, comme celle-ci publiée à Cologne, contiennent une dix-neuvième lettre, connue aussi sous le titre Lettre d'un avocat au Parlement à un de ses amis, et d'autres textes liés à la querelle opposant jansénistes et jésuites comme Avis de messieurs les curés de Paris à messieurs les curés des autres diocèses de France.
Cologne, Pierre de la Vallée, 1657. - Suivi de nombreuses pièces de controverses philosophiques, théologiques et religieuses s'échelonnant de 1655 À 1658, et d'une pièce de 1748. Table des pièces calligraphiée à l'époque sur les ff. préliminaires et portrait du Père Antoine Escabar, Théologien de la Compagnie de Jésus, ajouté. Ensemble 1volume in-4, vélin. Reliure de l'époque. 237 x 175 mm.
Edition originale des 19 lettres provinciales, imprimées séparément de 1655 à 1657 et réunies sous un titre général, suivi de 3 feuillets «d’advertissement » qui n'ont pas été insérés dans tous les exemplaires. L'Avertissement est ici en premier tirage avec l'orthographe « avertissement » et la mention de «XVII lettres ». La 17ème lettre présente bien aussi les caractéristiques du 1er tirage plus recherché, en 8 pages. Tchemerzine. Éditions originales, V, 62 à 67. La collation est conforme à celle donnée par Tchemerzine : « Première lettre (23 janvier 1656), 8 pp. ; 2ème lettre (29 janvier), 8 pp. ; 3ème lettre (9 février), 8pp. ; 4ème lettre (25 février), 8 pp. ; 5ème lettre (20 mars), 8 pp. ; 6ème lettre (10 avril), 8 pp. ; 7ème lettre (25 avril), 8 pp. ; 8ème lettre (28 mai), 8 pp. ; 9ème lettre (3 juillet), 8 pp. ; 10ème lettre (2 août), 8 pp. ; 11ème lettre (18 août), 8 pp. ; 12ème lettre (9 septembre), 8 pp. ; 13ème lettre (30 septembre), 8 pp. ; 14èmelettre (23 octobre), 8 pp. ; 15ème lettre (25 novembre), 8 pp. ; 16ème lettre (4 décembre), 12 pp. ; 17ème lettre (23 janvier 1657), 12 pp. ; 18ème lettre (24 mars 1657), 12 pp. » Le recueil contient en outre à la suite de la 12ème lettre, la réponse en 8 pp. et la Réfutation de la Réponse en 8 pages, qui constitue ainsi la 19ème lettre Provinciale de Pascal. Il contient enfin la réponse à la 13ème lettre en 8 pp., à la 14ème lettre en 8 pp. et à la 15ème lettre en 8 pp. Précieux exemplaire en condition rare, enrichi d'un nombre impressionnant de pièces de controverses en édition originale, revêtu de sa très plaisante reliure strictement d'époque en vélin, constituant ainsi un épais volume de 935 pages. Les pièces des controverses ajoutées à l'époque, en édition originale, soit 739 pages, sont notamment les suivantes : — Lettre d'un docteur en théologie à un homme de grande condition de ses amys, touchant les questions du temps. 24 pp. — Lettre de Mr Arnaud à Mr Messier curé de S. Landry, 24 novembre 1655. 2 pp. — Lettre de Mr Arnaud aux docteurs de la Faculté de Théologie de Paris. 16 janvier 1656, 3 pp. — Traduction de 2 lettres de Mr Arnaud au Pape et à la Faculté. 26 août et 10 novembre 1655, 4 pp. — G. Le Roy abbé de Hautefontaine. Lettre sur la constance. 1661, 32 pp. Barbier, II, 1207. — Octave ou dialogues familiers sur les disputes du temps. 1663, 78 pp. — Arnauld. Nicole. Mémoire touchant les moyens d'appaiser les disputes présentes. 1661. Barbier, III, 180, 8 pp. — Arnauld. Considérations sur la lettre composée par M. L'evesque de Vabres. Barbier, I, 38 pp. — Anne de Levis de Ventadour. Lettres pastorales de Monseigneur, archevêque de Bourges. 1659, 16pp., 32 pp., 12 pp. — Anne de Levis de Ventadour. Censure d'un livre intitulé apologie pour les casuistes. 1659, 40 pp. — Requête des curés d'Évreux. 1659, 12 pp. — Lettre pastorale de monseigneur l'évêque de Chaalons. 1658, 8 pp. — Lettre pastorale de monseigneur l'évêque de Chaalons. 1659, 12 pp. — Godeau Antoine. Ordonnance de monseigneur l'évêque de Vence. 1659, 12 pp. — Forbin de Janson. Lettre pastorale monseigneur évêque de Digne. 1639, 16 pp. — Harley de Champallon. Censure d'un livre intitulé Apologie pour les casuistes, contre les calomnies des jansénites. 1639, 8 pp. — Récit du différend entre Messieurs les curés et les PP Jésuites de la ville de Nevers. 1658, 12 pp. — Contes J. B. et Hodencq. A. de. Censure d'un livre intitulé apologie pour les casuistes. 1658, 22 pp. — Solminihac. Censure d'un livre intitulé Apologie pour les casuistes. 1639, 12 pp. — Arnauld. Censure d'un livre...1658, 6 pp. — Lettre pastorale de Mgr l'évêque de Beauvais. 1658, 14 pp. — Lettre de Mrs les curés de Paris avec la réponse. 1658, 4 pp. — Gondrin H. de. archevêque de Sens. Censure d'un livre intitulé Apologie... 1658, 24 pp. — Lettre pastorale. Monseigneur évêque de Tulle. 1658, 4 pp. — Factum pour les curés de Rouen. 1658, 12 pp. — Dufour Charles. Lettre d'un curé de Rouen. 1656, 12 pp. — Requeste des curés de Rouen. 1656, 4 pp. — Requeste des curés d'Amiens. 1658, 20 pp. — Décret de N.S.P. Le Pape Alexandre VII 1659, 4 pp. — Censure de plusieurs mauvaises propositions des nouveaux casuistes. Louvain. 1657. 20 pp. — Condamnation d'un prêtre à Caen. 1661, 12 pp. — Dufour Charles, Nicolle Pierre, Mémoire sur la compagnie de l'Hermitage à Caen. 1660, 40 pp. Barbier, III, 142. — Lettre de Mrs les curés de Sens à Mrs les curés de Paris. 1659, 8 pp. — Lettre de Monsieur l'abbé Doyhenard, trésorier de l'église de Nantes, écrite a monseigneur l'évêque D*** au sujet des affaires du tems. Nantes, 1747. 24 pp. Georges Langlois, seigneur de Colmoulins [?] (ex-libris armorié aux armes écartelées Langlois, Florette et Le Fèvre de Caumartin). La mère de Georges Langlois, Marie de Florette, était la fille d'Elisabeth Lefèvre de Caumartin et de Jean Florette. En 1642, Georges Langlois est premier président de la chambre des comptes de Normandie. Il devient seigneur de Motteville en 1658. «Chanlatte», lié à Port-Royal. Plusieurs membres de la famille furent élèves aux Petites Écoles de Port Royal (Frédéric Delforge, Les Petites Écoles de Port-Royal : 1637-1660, Éditions du Cerf, 1958, p. 227 ; Antony Me Kenna, Les Petites écoles de Port-Royal, p. 23). Parmi eux, dom Noël Chanlatte, vicaire de Beaune, et Cécile Chanlatte (Jérôme Besoigne, Histoire de l'abbaye de Port-Royal, Cologne, 1752, tome I, p. 413). Un Noël Chanlatte succéda, en octobre 1648, à Etienne Pascal, père de Blaise, comme locataire de la maison de la rue Brisemiche dans le quartier de Saint-Merri (Archives nationales, MC/RS//436). Notons enfin que Nicolas Chanlatte, échevin de Paris et directeur du commerce des Indes, était oncle de Louis Gorin de Saint-Amour (1619-1687), docteur en Sorbonne qui fut mêlé de près à la polémique janséniste. Défenseur des cinq propositions de Jansénius, il fut exclu de la Sorbonne en 1656 pour avoir soutenu Antoine Arnauld. On connaît un exemplaire des Provinciales annoté par lui (Sotheby’s, 22 juin 2022, lot 51) et aujourd'hui conservé à la bibliothèque du patrimoine de Clermont Auvergne Métropole (Em 0231). Précieux exemplaire vendu 25000 € le 13 décembre 2003, il y a 22 ans.