Goncourt 1917 en tirage de tête Paris, Albin Michel, 1917. 1 vol. (125 x 190 mm) de 224 p. Maroquin rouge, dos à nerfs, titre doré, date en pied, tête dorée sur témoins, roulette d'encadrement aux contreplats, couvertures et dos conservés (reliure de l'époque). Édition originale. Un des 10 premiers exemplaires sur hollande (n° 3), seul papier avec 10 japon.
Reference : 31116
Cinq récits de guerre, publiés pendant ou juste après le conflit, furent couronnés du Prix Goncourt : L'appel du sol d'Adrien Bertrand en 1914 (délivré en 1916), Gaspard de René Benjamin en 1915, Le Feu d'Henri Barbusse en 1916, La Flamme au poing d'Henry Malherbe en 1917, et enfin Civilisation de Georges Duhamel en 1918. Tous eurent un succès de librairie conséquent, même si la vérité des événements vécus sur le champ de bataille n'était pas toujours respectée pour certains d'entre eux. L'ouvrage de Malherbe, construit à partir de témoignages d'amis combattants et de souvenirs dont il ne gardera pas de notes (« c'est assez pour moi d'avoir voyagé dans cet abîme »), l'emporte au 4ᵉ tour de scrutin devant Lectures pour une ombre de Jean Giraudoux. Le roman connut un grand succès public, bien qu'il participe d'une littérature guerrière désormais questionnée : Genevoix, dès Sous Verdun, ou Barbusse lui-même dans Le Feu, infléchiront cette posture vers un réalisme plus cru, au risque de froisser l'héroïsme convenu. Henry Malherbe sera le premier président de l'Association des écrivains combattants. Fondée en juillet 1919, elle publiera la fameuse Anthologie des écrivains mort à la guerre, en cinq volumes, dont Malherbe rédigera la préface et plusieurs notices. Cette Anthologie retrace les états de services militaires et littéraires des 562 écrivains morts pour la France, au champ d'honneur ou sous les drapeaux pendant le premier conflit mondial. Parmi ces 562 noms, gravés en 1927 sur des plaques au Panthéon - et sans distinction aucune, pour le respect qu'on leur doit se retrouvent ceux que l'histoire littéraire retiendra : ici, parmi leurs frères d'armes,- se retrouvent ceux d'Alain-Fournier, de Charles Péguy, de Louis Pergaud, de Victor Ségalen ou encore de Guillaume Apollinaire. Le prix Henri-Malherbe, créé en 1953 à l'initiative de l'Association des écrivains combattants, est remis chaque année à l'occasion de l'assemblée générale de l'association et récompense un essai historique. Rare exemplaire du tirage de tête, partagé entre 10 exemplaires sur Japon et dix sur Hollande. Signalons qu'il existe également un tirage pour « Les XX», signé par l'auteur, sur vergé d'Arches.
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Envoi signé à Pierre Descaves Paris, Albin Michel, (31 août) 1945. 1 vol. (120 x 190 mm) de 252 p., [1] et 1 f. Broché, non coupé, sous étui. Nouvelle édition, en partie originale. Exemplaire poinçonné du service de presse. Envoi signé : «À Pierre Descaves, ce témoignage de notre jeunesse blessée, son ami dévoué, Henry Malherbe».
Presque trois décennies après son prix Goncourt de 1917, Henry Malherbe republie La Flamme au poing dans une édition profondément marquée par le double traumatisme des deux guerres mondiales. Le texte initial est accompagné d’un essai liminaire — Vues sur la guerre 1914–1945 — dans lequel l’auteur, rescapé des deux conflits, revient sur les idéaux sacrifiés de sa génération. Cette édition de 1945 donne un éclairage nouveau à l’ouvrage original, en replaçant la geste héroïque de 1914–1918 dans la continuité dramatique du XXe siècle. L’envoi à Pierre Descaves, écrivain et homme politique engagé, et fils de Lucien Descaves qui l'avait couronné du Goncourt, renforce encore la valeur mémorielle de l’exemplaire.
Prix Goncourt 1917 Paris, Albin Michel, 1917. 1 vol. (115 x 185 mm) de 224 p. Demi-maroquin vert à coins, dos à nerfs, titre doré, date et mention du Goncourt en pied, tête dorée, couvertures et dos conservés (reliure signée de H[élène] Alix). Édition originale.
La Flamme au poing est un roman de guerre qui se veut témoin ardent du sacrifice des combattants. Officier d'infanterie, Henry Malherbe livre un texte marqué par l'exaltation patriotique et l'élan lyrique, en phase avec l'esprit de résistance et de ferveur du temps. Si l'ouvrage a moins marqué la postérité que Le Feu de Barbusse ou Sous Verdun de Genevoix, il illustre bien l'orientation du jury pendant la guerre : couronner des oeuvres reflétant l'expérience combattante et l'union nationale. Ce prix contribua aussi à renforcer la jeune maison Albin Michel, fondée en 1902, qui voyait là son premier Goncourt et s'installait parmi les éditeurs de référence, qui sera à nouveau couronné du Goncourt quatre fois dans les 15 années qui suivront (René Maran, Henri Béraud, Roger Vercel, Maxence Van der Meersch).
Albin Michel, 1917, in-12, 224 pp, broché, état correct. Edition originale
Souvenirs du front de Henry Croisilles. — Récompensé par le Prix Goncourt 1917, pour son livre "La Flamme au poing" (1917), Henri Malherbe, lieutenant au 43e R.A.C. a écrit une oeuvre qui vaut surtout pour sa qualité littéraire. Cet objectif avoué l'a libéré de tout devoir d'exactitude. Le style a un peu vieilli, mais le lyrisme (Malherbe écrira plus tard des critiques musicales) reste agréable, et certains passages sont vraiment beaux. — "Livre étrange, passionnant, profond, d'un combattant glorieux et d'un grand artiste."
Broché de couleur bleu .Contenu propre . 224 pages . 1917. PHOTOS SUR DEMANDE
Albin Michel | Paris 1917 | 12 x 19 cm | broché
Edition originale sur papier courant. Petites déchirures marginales en tête du dos et sur les plats. Envoi autographe signé d'Henry Malherbe à Edouard Schneider : "... ami sensible, équitable et fin..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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