Grand dessin original signé par Bilal et Linda Hardy. Mine de plomb sur canson (420 x 295 mm) sous encadrement. Dessin original signé par Bilal qui l’a titré, « L’Amitié ». Linda Hardy y a ajouté ces lignes : « Que les dieux vous protègent toujours… que la vie vous transporte loin… À jamais », en écriture en miroir – un écho aux pouvoirs dont dispose son personnage, mutante.
Reference : 30446
La Foire aux immortels et La Femme piège, les deux premiers volumes de la trilogie Nikopol, sont considérés comme l’une des bandes dessinées de science-fiction « les plus originales qui ont révolutionné les conventions du genre » (Moliterni & Mellot, Les Aventures de la BD, coll. « Découvertes Gallimard », 1996). « Dès le premier tome, la rupture est consommée avec les narrations linéaires dont Pierre Christin était maître. À travers une rébellion métaphorique incarnée par le dieu dissident Horus et le contestataire Alcide Nikopol, les intrigues multiples se superposent. À chacun d’y trouver un sens. Bilal ne dessine plus pour l’histoire, mais pour une problématique matérialisée par l’image, dans des albums qui mettent en perspective un questionnement sur le monde contemporain (le totalitarisme, le fanatisme, le rôle des médias, le réchauffement climatique). » (Vincent Bernière, La Bédéthèque idéale) Enki Bilal décide en 2004 d’adapter les deux volumes au cinéma : Immortel (ad vitam). Il transpose son histoire (initialement à Paris) dans un New York futuriste et sinistré, peuplé d’humains normaux, d’humains génétiquement modifiés et de mutants. La ville subit le joug d’une dictature et, telle Metropolis, est divisée en trois zones stratifiées. L’action se situe en 2095, au moment où apparaît, au-dessus d’un Central Park déclaré « zone interdite », une pyramide mystérieuse qui flotte dans les airs. Le rôle de Jill Bioskop [bioskop signifie cinéma en serbo-croate, la langue de naissance de Bilal], la mutante aux cheveux – et aux larmes – bleus, est incarnée par Linda Hardy, pour son premier rôle au cinéma – un véritable sosie du personnage créé en 1989. C’est la troisième réalisation d’un film pour Bilal, après Bunker Palace Hôtel (1989) et Tykho Moon (1996). On joint l’album La Femme piège en édition originale : c’est l’album emblématique où le personnage de Jill Bioskop occupe la place centrale.
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Paris : Centre de créativité, juin1970. Un volume 21x27cm agrafé de 14 feuillets dactylographiés et illustrés au recto seul, suivies d'une liste de 3 pages des publications du Centre de créativité - bon état -
Lille : GayKitschCamp, 2006. Un volume broché (14,5x21 cm), 262 pages. Réedition complète de la revue Inversions (5 numéros) qui deviendra L'Amitié (1 numéro). Bon état.
L’exemplaire personnel d’une autre grande femme de lettres du siècle des Lumières, Mademoiselle de Lespinasse, dont le salon fut le «laboratoire de l’Encyclopédie». Londres [Paris], 1764.In-8 de viii pp. y compris 1 frontispice gravé, 221 pp., (1) p. d’errata, 1 figure hors texte et 1 f. n. ch. d’explication de l’estampe à la page 117. Relié en plein veau marbré, filet à froid encadrant les plats, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, filet or sur les coupes, tranches rouges. Reliure de l’époque. 200 x 128 mm.
Édition originale de cet «ouvrage de morale d’une personne de beaucoup d’esprit qui sait penser et bien exprimer ce qu’elle pense.» (F. X. Feller, Dictionnaire historique, p. 17.) Barbier, III, 803; Cohen, p.86; Cioranescu, III, 61728; Barbier, Examen critique et complément des dictionnaires historiques, I, p. 39-40. «Dans son ‘Traité des Passions’, Madame Thiroux d’Arconville décrit les plaisirs des bourgeois. Le bourgeois est le seul élément fixe dans un monde en perpétuel changement. Dans sa vie sentimentale, le bourgeois ignore la passion et toute conduite irrationnelle. Il est préservé des déchirements des passions.Madame d’Arconville ne peut concevoir que le peuple ait des sentiments.» (Mauzi, L’idée du bonheur dans la littérature et la pensée françaises au XVIIIe siècle.) «Madame Thiroux d'Arconville (1720-1805) avait développé une grande érudition, aussi bien scientifique (chimie, médecine, botanique…) qu'historique et littéraire ; elle connut Voltaire, réunissait dans ses salons Turgot, Malesherbes, Lavoisier, Jussieu… et publia anonymement un grand nombre d'ouvrages.» (Michaud) « Une des femmes les plus instruites et les plus modestes du XVIIIe siècle. Un tact fin et délicat, de l’esprit sans affectation, de l’instruction sans pédanterie, une foule de mots heureux, d’expressions qui faisaient image, un à propos rare dans les citations la faisaient rechercher beaucoup plus qu’elle ne le désirait. Ses productions obtinrent, de son vivant, beaucoup de lecteurs, par leur seul mérite. ‘Des passions’ est un ouvrage de morale d’une personne de beaucoup d’esprit qui sait penser et bien exprimer ce qu’elle pense.» (Barbier). L’illustration se compose d’un fleuron et d’un cul-de-lampe par Tarsis gravés par Tardieu et de deux gravures à pleine page non signées. Bel exemplaire conservé dans sa reliure en veau marbré de l’époque. L’exemplaire personnel de Mademoiselle de Lespinasse, avec son ex libris manuscrit sur le titre. Jeanne-Julie-Eléonore de Lespinasse (1732-1776), fille illégitime du comte Gaspard de Vichy et de la comtesse d’Albon, est engagée comme lectrice dans le salon parisien de sa tante, Marie du Deffand. Dès 1747, ce célèbre salon est fréquenté par D’Alembert, Fontenelle, Montesquieu, Marmontel, Marivaux… La vivacité d’esprit et la finesse de Julie ne tardent pas à séduire les hôtes de sa tante. La célébrité de Julie de Lespinasse tient à ce qu’elle ouvrit son propre salon en 1764, qui sera fréquenté par Condillac, Marmontel, Condorcet et Turgot... À dire vrai, elle n'eut son propre salon qu'après avoir rompu avec la marquise du Deffand et entraîné avec elle la plupart des hôtes de son ancienne patronne. La brouille entre les deux femmes fut retentissante. On a dit de son salon qu’il fut le « laboratoire de l’Encyclopédie », dont elle fut l’égérie. Nombreux furent ceux qui subirent le charme de cette jeune femme au caractère ardent et passionné, mais c’est avec d’Alembert qu’elle se lia d’une profonde amitié. Précieux exemplaire particulièrement émouvant, associant deux des femmes de lettres françaises ayant marqué le siècle des Lumières, l’auteur, Madame Thiroux d’Arconville, et le premier possesseur du volume, l’épistolière et confidente des Encyclopédistes, Mademoiselle de Lespinasse.
L'amitié Charles Péguy n° 139-140, juillet-décembre 2012, 207-394 pp., broché, couverture très légèrement empoussiérée, bon état.
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L'amitié Charles Péguy n° 117-118, jjanvier-juin 2007, 142 pp., broché, couverture très légèrement défraîchie, bon état.
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