[Paris], 22 septembre 1968 2 p. en 1 f. (180 x 120 mm), au srylo noir, signée.
Reference : 28936
Jean-Louis Barrault avait reçu, le 2 septembre 1968, une lettre d'André Malraux, ministre des Affaires culturelles, mettant fin à ses fonctions de directeur du théâtre de France. Malraux lui avait confié la direction du théâtre de l'Odéon en 1959.Ce licenciement, motivé par " diverses déclarations ", apparaît comme une punition : Malraux avait demandé, sitôt les premières tentatives des manifestants de mai d’occuper le théâtre, l’évacuation des lieux par le personnel, y compris la direction. Refus de Jean-Louis Barrault. Dès le lendemain, le ministère désavouait alors publiquement le directeur du Théâtre de France pour n'avoir pas quitté les lieux comme il lui était demandé et d’avoir fait corps avec les manifestants et d’avoir tenu des " propos qui semblent très éloignés de la mission qui lui était impartie ", allusion à une réponse faite le 17 mai, devant une salle comble, à Daniel Cohn-Bendit qui demandait un théâtre qui soit " un instrument de combat contre la bourgeoisie ". Barrault, mis en cause personnellement, avait dit alors : " Au risque de vous décevoir, je dirai que je suis complètement d'accord avec vous. Barrault n'est plus le directeur de ce théâtre, mais un comédien comme les autres. Barrault est mort ! « Avec trois mois de retard, cette déclaration reçoit sa confirmation officielle... Malraux précisera, à l’Assemblée nationale, que " le talent de M. Jean-Louis Barrault auquel la plus grande liberté artistique a été accordée depuis la création du Théâtre de France, est hors de cause. Mais il a fait diverses déclarations qui sont manifestement incompatibles avec la qualité de directeur d'un théâtre national. « Malraux n’a pas pardonné à Barrault, son protégé, d’avoir faibli devant l’ennemi. Dans une lettre rendue publique, Jean-Louis Barrault devait par la suite préciser son attitude, et notamment pourquoi il avait refusé, comme le demandait le ministère, de quitter l'Odéon après avoir coupé électricité et téléphone. Barrault estimait que, dans les conditions où il intervenait, le désaveu ministériel lui paraissait plutôt honorable. Et il concluait sa lettre « dans le style à la mode : serviteur, oui ; valet, non » : " ... J'ai souffert d'un silence officiel qui a duré des semaines et des semaines Le silence-absence est la chose la plus cruelle qui soit. C'est le silence-torture. Je comprends tout, du moins j'essaie, mais ça, je n'y arrive pas ! Mais à quoi sert d'évoquer le passé ? Notre destin, à Madeleine Renaud et à moi, c'est de recommencer notre vie tous les dix ans ». C’est précisément ce que Barrault évoque ici dans sa lettre, avec « l’allégresse » de reprendre son « sac et la route ». Barrault veillera à la suite un nouveau spectacle, «Rabelais» dans la nouvelle salle de «L'Elysée-Montmartre», n'éprouvant « ni rancœur, ni ressentiment… chérir mes contemporains, voilà mon crédit », expliquera-t-il dans Le Figaro Littéraire de décembre 1968.
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Ernest Augustus John La Jeunesse, French writer and literary critic, companion and chronicler of Oscar Wilde's last years.
Provenance des archives de Charles de Richter qui fut un temps le secrétaire d’Ernest La Jeunesse,en préparation inventaire des manuscrits de piéces de theatre,poésies,romans de Charles de Richter (1887- 1975) ; de sa période toulonnaise 1950/1975.- Charles de Richter est un auteur français né le 14 février 1887 à Phlippeville (Algérie). Il vit quelque temps avec son père le Baron Jules de Richter, célèbre boulevardier et entre ainsi en relation avec Robert de Montesquiou, Boni de Castellane, etc. Il rencontre alors un homme qui aura une grande influence sur lui; Ernest Lajeunesse, critique dramatique au Journal, dont il devient le secrétaire. Il côtoie alors Tristan Bernard, Alfred Capus, Georges Feydeau, Gaston Leroux, Blasco Ibanez. Et commence à écrire pour Fantasio et diverses revues théâtrales. Il débute au théâtre comme co-auteur du Journal Joué qui tiendra près de deux ans au théâtre de L'Athénée. Il écrit aussi quelques revues. Mobilisé en 14, il est renvoyé dans ses foyers en raison d'une grave maladie de coeur. Sur l'insistance de Maeterlinck, de Gaston Leroux et de Ibanez, il assume la rédaction en chef de la revue parisienne Sur la Riviera, publiée l'hiver à Nice et l'été à Deauville. C'est alors qu'il séjournait à Nice qu'il tâte du roman: Gaston Leroux, très malade, lui demande de terminer une oeuvre en cours de publication. Charles de RICHTER s'étant exécuté, envisage alors de faire une carrière de romancier: Il avait déjà fait paraître un recueil de vers et un livre pour enfants. ....... Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 100 €
Jean de BONNEFON - [Aurillac 1866 - Paris 1928] - Ecrivain et journaliste français
Reference : 27376
Calvinet; Cantal;1926: provenance archives Charles de Richter - RICHTER (Charles de).Sera joint à tout achat, le scan de l'autobiographie de Charles de Richter, 3 feuillets tapuscrit.
Pringué a laissé un amusant portrait de Jean de Bonnefon (1866-1928) : « Il avait beaucoup vécu à Vienne, dans l'intimité de la Hofburg dont il connaissait les secrets les plus dramatiques et au Vatican dont il savait les intrigues et dont il narrait de sa charmante ironie voltairienne l'habile diplomatie. Le front couronné de boucles blanches frisées au fer, coiffé d'un feutre à larges bords, précédé d'un majestueux embonpoint, il promenait sa faconde mordante et cynique parmi une cohorte de jeunesse admirative, tandis que sa main d'évêque bénissait ses propres récits. » (Trente ans de dîners en ville, p. 37). Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 100 €
Ernest La Jeunesse, [ Pseudonyme de Ernest Léon LAJEUNESSE-CAËN , Ecrivain , Caricaturiste 1874-1917 ]
Reference : 27392
(1916)
1916 une feuille recto + enveloppe à l'adresse Villa HELVETIA - Ollioules, sd, vers 1916, à son retour de l'armée.
Sera joint à tout achat, le scan de l'autobiographie de Charles de Richter, 3 feuillets tapuscrit. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 100 €
Ernest La Jeunesse,[ Pseudonyme de Ernest Léon LAJEUNESSE-CAËN , Ecrivain , Caricaturiste 1874-1917 ]
Reference : 20809
une feuille recto
bon etat .Provenance des archives de Charles de Richter qui fut un temps le secrétaire d’Ernest La Jeunesse,en préparation inventaire des manuscrits de piéces de theatre,poésies,romans de Charles de Richter (1887- 1975) ; de sa période toulonnaise 1950/1975.- Charles de Richter est un auteur français né le 14 février 1887 à Phlippeville (Algérie). Il vit quelque temps avec son père le Baron Jules de Richter, célèbre boulevardier et entre ainsi en relation avec Robert de Montesquiou, Boni de Castellane, etc. Il rencontre alors un homme qui aura une grande influence sur lui; Ernest Lajeunesse, critique dramatique au Journal, dont il devient le secrétaire. Il côtoie alors Tristan Bernard, Alfred Capus, Georges Feydeau, Gaston Leroux, Blasco Ibanez. Et commence à écrire pour Fantasio et diverses revues théâtrales. Il débute au théâtre comme co-auteur du Journal Joué qui tiendra près de deux ans au théâtre de L'Athénée. Il écrit aussi quelques revues. Mobilisé en 14, il est renvoyé dans ses foyers en raison d'une grave maladie de coeur. Sur l'insistance de Maeterlinck, de Gaston Leroux et de Ibanez, il assume la rédaction en chef de la revue parisienne Sur la Riviera, publiée l'hiver à Nice et l'été à Deauville. C'est alors qu'il séjournait à Nice qu'il tâte du roman: Gaston Leroux, très malade, lui demande de terminer une oeuvre en cours de publication. Charles de RICHTER s'étant exécuté, envisage alors de faire une carrière de romancier: Il avait déjà fait paraître un recueil de vers et un livre pour enfants. ....... Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 100 €
[ 3 L.A.S. adressées à Mlle Simone Arnaud Delage ] Lettre autographe signée de Camille Doucet, de l'Académie Française, 1 page à en-tête de l'Institut de France sous enveloppe marquée "Académie Française", datée du 25 mai 1885 : "Mademoiselle et chère confrère, Rien de plus touchant et de plus dramatique que votre Roche "Mengan", j'en suis encore tout ému & je m'empresse de joindre mes très sincères compliments aux remerciements que je vous dois pour votre bon et gracieux souvenir" ; Lettre autographe signée de Georges Monval, Bibliothécaire Archiviste de la Comédie Française, datée du 12 février 1883, 1 page sous enveloppe : "Mademoiselle, J'ai l'honneur de vous informer que, dans sa séance du 8 février, le Comité d'Administration du Théâtre Français a pris connaissance du rapport fait par la Commission d'examen sur votre comédie : "Mademoiselle du Vigean". J'ai en même temps le plaisir de vous annoncer que le Comité, s'associant aux conclusions de ce rapport, a réservé votre ouvrage pour l'envoyer devant le Comité de Lecture" ; Lettre autographe signée d'Albert Delpit, 4 pages sous enveloppe : "Mademoiselle, j'irai vous voir demain. [ ... ] Il est fort possible que je ne sois pas libre à 4 h ; mais plus tard. Et j'ai besoin de vous voir car j'ai des conseils importants à vous donner sur Jane Grey. Voulez-vous que nous admettions ceci ? Si vous ne receviez rien de moi, demain avant midi, c'est que j'irai rue St Pétersbourg [ ... ]
Ensemble de 3 lettres autographes signées adressées à la future Mme Copin-Albancelli, par Camille Doucet, Georges Monval et Albert Delpit.