L'exemplaire d'Émile Zola. Paris, Tresse & Stock, 1895. 1 vol. (115 x 180 mm) de 1, [1] f., 458 p. et [1] f. Demi-chagrin marron à coins, dos à nerfs, titre doré, tête dorée, couvertures conservées. Édition originale. Envoi signé : « À Émile Zola, son ami, J.-K. Huysmans ».
Reference : 26815
C'est en 1895 que Huysmans publie En route, premier volet de sa trilogie mystique. Après une incursion du côté de l'occultisme, ce nouvel ensemble relève de l'autobiographie et de l'étude plus que du roman. « J'ai repris le personnage principal de Là-bas, Durtal, que j'ai fait se convertir et que j'ai envoyé dans une Trappe » (Jules Huret, « Le Prochain Livre », Le Figaro, supplément littéraire, 5 janvier 1895). Le romancier avait fait lui-même en 1892 une retraite à la petite Trappe de Notre-Dame d'Igny ; et il est entendu que cet épisode marque le début de sa conversion : « Un beau matin, malgré moi, je puis le dire, seul, sans aide spirituelle, humaine, je suis parti dans une Trappe où j'ai lavé ma vie, après des crises effroyables de désespoir, dans ce cloître ; j'ai tâché de mettre tout cela, sincèrement, sans fioriture aucune, dans mon livre En route qui paraîtra à la fin de janvier » (lettre à Pol Demande, fin 1894 ou début 1895). Fidèle des soirées de Médan, Huysmans devait s'éloigner de Zola lors de la publication d'À rebours en 1884 et encore davantage lors de la parution de Là-Bas, en 1891. Sans pour autant déclencher une rupture définitive, comme en témoigne cet envoi. A la réception du livre, le jugement de Zola fut néanmoins sans équivoque : « Il est toqué », tranchera le maître du naturalisme. On ignore si Huysmans lui enverra les deux autres volumes de sa trilogie mystique, La Cathédrale et L'Oblat - et la réponse est probablement non : aucune volume dédicacé n'est connu. Précieux exemplaire et rare connexion entre les deux grands romanciers.
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Provenant de la Bibliothèque du Duc d’Aiguillon. A Paris, chez Knapen & Fils, Lib.-Imp. de la Cour des Aides, 1782. In-8 de viii pp., 244 pp., 1 carte dépliante hors-texte in-fine (Terres Australes ou Partie Septentrionale de l’Isle de Kerguelen), (2) ff. Plein veau glacé moucheté, filet à froid d’encadrement sur les plats, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin vert, tranches rouges. Reliure de l’époque. 199 x 126 mm.
Édition originale très rare, illustrée d’1 carte hors texte. Brossard, Kerguelen le découvreur et ses îles, t. I, p. 582; Dunmore, t. I, p. 210 ; Du Rietz, Bibliotheca Polynesiana by Kroepelien, 641 ; Howgego, I, K12, p. 566 ; Ryckebusch, t. II, 4434, p. 111 ; Sabin, 37618 ; Sydney & Spence, Antarctic Miscellany, 650, p. 79. Manque à Chadenat, à Hill. L’ouvrage fut rapidement mis au pilon puisqu’il avait été interdit avant sa parution à cause de la dédicace «à la Patrie», et ne fut que très peu connu en dehors du cercle étroit des officiers de marine (Lapérouse avait emporté le livre de Kerguelen à son bord). « Ce volume est devenu très rare, le gouvernement en ayant fait saisir le plus grand nombre d’exemplaires» (Hoefer, t. XXVII, 611). Yves-Joseph Marie de Kerguelen (1734-1797), navigateur breton, officier de la marine du Roi, s'intéresse à ce qui est une des grandes préoccupations des milieux scientifiques et littéraires de son temps: l'existence d'un continent austral qu'on situait dans le Pacifique sud et dont Bouvet de Lozier avait cru apercevoir l'extrémité en 1739. Il partit en 1771 à la découverte de la Terre de Gonneville (en 1503, le capitaine de Gonneville naviguant vers le sud aurait trouvé une contrée paradisiaque au climat délicieux où des indigènes hospitaliers vivaient nus dans une abondance naturelle). Premier voyagede découverte : Le 1er mai 1771, du port breton de Lorient, Kerguelen mit à la voile pour l’Île de France. Le navire qui lui avait été attribué était le «Berryer» (nom d’un ancien ministre de la Marine et des Colonies), une corvette de 900 tonneaux de la Compagnie française des Indes, chargée de munitions pour la garnison de la colonie et de vivres, suffisantes pour alimenter 300 hommes d’équipage pendant une période de quatorze mois, temps estimé du voyage. À son bord se trouvait le savant astronome, l’abbé Alexis-Marie de Rochon, qui bientôt entra en conflit avec le capitaine trop autocratique à son goût. Quand le «Berryer» atteignit Port-Louis, le 20 août 1771, Rochon l’abandonna et chercha à joindre l’expédition rivale de Marion Dufresne et Crozet pour le Pacifique sud. Pierre Poivre, alors intendant de l’île, fit bon accueil à Kerguelen. Il offrit, à la demande de ce dernier, en remplacement du «Berryer», considéré comme «mauvais marcheur», une flûte et une gabare, plus légères et moins dispendieuses, la «Fortune» et le «Gros-Ventre», gabare de 16 canons, commandé par François Louis Alesno de Saint-Alloüarn (Saint Alloüarn était en mauvaise santé et pendant tout le voyage le «Gros-Ventre» fut commandé par Boisguehenneuc). Il était trop tôt pour naviguer au Sud, et Kerguelen fut requis d’étudier une nouvelle route vers l’Est qui avait était suggérée par un officier du nom de Jacques Raymond de Geron de Grenier, décédé avant d’avoir pu vérifier sa théorie. De retour à Port-Louis, après trois mois de navigation, la «Fortune» et le «Gros-Ventre», quittèrent l’Île de France le 16 janvier 1772 et firent cap plein Sud. Le 12 février, une terre est en vue. À l’aube du 13 février, les Français virent s’étendre les premières terres de la côte Ouest d’une couronne d’îles qu’ils nommèrent «la France Australe», auxquelles l’explorateur anglais James Cook donnera le nom «terre de Désolation » ou d’Îles Kerguelen lors de son troisième voyage. Était-ce là la terre paradisiaque de sieur Gonneville ou était-ce le continent austral si prometteur de richesses? Kerguelen décida d’envoyer une chaloupe, la «Mouche», afin de trouver un mouillage sûr pour le «Gros-Ventre». Ce fut un désastre. Malgré les courants violents, les Français (équipage du «Gros-Ventre») réussirent malgré tout à aborder sur le rivage et prirent possession de l’île (Kerguelen ne mit jamais pied à terre). Séparés par de très mauvaises conditions météorologiques, la «Fortune» rejetée au large par la tempête, Kerguelen décida le 16 février de retourner à l’Île de France, afin de rapporter sa découverte. Le 16 mars, il jetait l’encre à Port-Louis. La «Fortune» n’ayant point reparu, Saint Allouarn suivit ses instructions à la lettre et fit voile vers la Nouvelle-Hollande (Australie). Le «Gros-Ventre» atteignit le cap Leeuwin le 18 mars 1772. Saint Allouarn envoya Maingaud pour prendre possession de la bande côtière. Le 3 mai 1772, le «Gros-Ventre» arriva à Timor, le 18 juillet il mouillait à Batavia et le 5 septembre, il jetait l’encre à Port-Louis. Saint Allouarn, cet homme probe et modeste, scrupuleux et malade, perdit la vie peu de temps après son arrivée. Kerguelen, de retour en France, annonça pompeusement à Versailles qu’il avait découvert le continent austral. Louis XV le nomma capitaine de vaisseau et le fit chevalier de l’Ordre de Saint-Louis. Second voyagede colonisation - échec: Kerguelen repartit en mars 1773 avec l'«Oiseau» et le «Dauphin» pour une nouvelle mission d’exploration de la Terre australe, dont il releva environ 80 lieux de longueur de côtes, sans parvenir à déterminer si il s’agissait d’un archipel isolé ou de quelques îles prolongeant un continent allant jusqu’au pôle. Force de mauvais temps, il dut remonter vers le nord, fit une escale à Madagascar et rentra en septembre 1774 à Brest, où l’avenir s’annonçait sombre pour lui. Provenance prestigieuse: précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque et provenant de la Bibliothèque du Duc d’Aiguillon, secrétaire d’état des affaires étrangères (1771-1774) et secrétaire d’état de la guerre (1774), avec ex libris.
Claude Sidoine Michel. Mis au Jour et Dirigé par Le Sr Desnos Ingénieur Géographe
Reference : 81119
(1765)
Paris, Rue Saint-Jacques à L'Enseigne du Globe, 1765, in-4 (21x27,5cm), reliure tardive (19e s.) en demi-chagrin bleu nuit à dos long, titre et filets à l'or, plats papier marbré oeil de chat, Contient 19 cartes montées sur onglets, certaines dépliantes : une Carte Générale de France, IIe Feuille: Route de Paris à Rennes. IIIe F. Route de Paris à Bordeaux et Toulouse. IVe F. Route de la Diligence de Lion. Ve F. Le Carosse de Strasbourg. VIe F. Routes de Champagne, Lorraine, Franche-Comté, partie de la Bourgogne et de l'Alsace. VIIe F. Troisième Route de Paris à Strasbourg. VIIIe F. 3e Route de Paris à Strasbourg. IXe F. Grande Route des Prov. de Picardie, de Thiérache, d'Artois, de Hainaut, de la Flandre et des Pays-Bas. Xe F. Route des Provinces de Normandie, Boulonois, partie de la Flandres et Picardie, et Route de Paris à Londres. XIe F. Détail de la première Route d'Amsterdam à Marseille. XIIe F. suite Route Amst. à Mars. XIIIe F. Grande Route de Strasbourg à Wienne. XIVe F. Carte de Bretagne. XVe F. Routes et Chemins des Communications, compris entre les 4 grandes routes de Paris à Nantes et Rennes. XVIe F. Carte de Gacogne. XVIIe F. Qui donne les Routes et Chemins, tant Royaux que Particuliers, compris entre les deux grandes Routes de Paris à Toulouse. XVIIIe F. Qui donne les continuations des Routes Orientales et Méridionales des Grandes Routes de Paris à Marseille. Suit : un Prospectus du Guide des Voyageurs (1ff), un Catalogue Alphabétique des Routes Royales et Particulières (3ff), un Catalogue alphabétique du Supplément des 1380 Villes et Routes de France (4ff). MANQUE la Première Feuille, représentant Paris et les villages de la Banlieue.
Toutes les routes, villes, les fleuves et les côtes ont été réhaussés à la main à l'aquarelle rouge, verte et bleue. Perforation de la 6e carte à la fin de l'ouvrage, n'altérant aucunement la lecture. Légère mouillure dans le Cat. Alphab. du Supplément. Cartes en bel état de fraîcheur. Rare édition originale de cet atlas. Cet Indicateur fidèle ou Guide du voyageur, véritable succès de librairie, offre un regard attrayant sur la France du XVIIIe siècle. Ses routes sont organisées ; le pays est administré. Les grands travaux de construction d’un réseau routier moderne, lancés par Denis-Charles Trudaine (1703-1769) qui créa le corps des Ponts et Chaussées en 1747, ont ici porté leur fruit.Ce livre pouvait se vivre selon de multiples usages énoncés dans le Prospectus relié à la fin de l’ouvrage. Cinq prix différents sont énoncés. Le plus cher, “15 livres” (somme importante pour l’époque) concerne les exemplaires “Grand in-4° ; relié en veau”. On rencontre d’ailleurs très rarement ces Indicateurs reliés en maroquin. Les moins chers se trouvent en feuilles ou “broché d’une manière commode & portative, pour être mis dans la poche”. Le démembrement du livre était possible dès sa commande. Le voyageur pouvait acheter cet atlas “en feuilles” pour “aisément en enfermer une dans un Porte-feuille, & la consulter au besoin”. La librairie est fermée ! Nous répondrons aux questions et commandes endéans 3 - 4 jours. Les expéditions reprendront vers le 15 juillet. Merci et bon été.
Payot, 1946, in-8°, 302 pp, avec 90 dessins de l'auteur, broché, couv. illustrée, pt mque au dos, sinon bon état (Bibliothèque historique)
Les portes de la Méditerranée - La route du Cap - Les aires de navigation dans l'Antiquité - Les navires occidentaux et orientaux de la route des Indes - L'interpénétration des formes de bateaux et des techniques de construction navale. — "L'auteur, adepte de la voile, des constructions navales et de l'amiral Paris, a passé, comme magistrat dans l'une ou l'autre de nos colonies, beaucoup de temps à observer les bateaux exotiques. A ce travail de première main sur le terrain mouvant de la mer, il joint une solide connaissance des textes et des représentations figurées de l'Antiquité. Le résultat consiste en une précieuse contribution à cette science encore neuve qu'est l'ethnographie navale..." (Jean-Paul Faivre, Journal de la Société des Océanistes, 1947) — "La méthode de l'ouvrage que M. Poujade vient de publier sur la Route des Indes et ses navires est originale ; c'est, en effet, une étude d'« ethnographie navale » : pour saisir l'origine et l'évolution des navires, de leurs formes, de la technique de leur construction, de leurs gréements, M. Poujade ne se contente pas de l'étude des documents anciens, à laquelle se limitent les archéologues ; il complète et éclaire cette analyse par l'étude des types de navires actuels, dont certains, dans des pays de techniques stables, comme ceux de l'Extrême-Orient, représentent la survivance de modèles extrêmement anciens. Grâce à une connaissance directe des navires chinois et indochinois, l'auteur peut ainsi se livrer à des rapprochements ingénieux, et il est certain que ses hypothèses sur les navires de l'antiquité méritent une attention sérieuse. L'objet de la discipline pratiquée par M. Poujade est en premier lieu de déterminer des « aires ethnographiques », caractérisées par certains types de coques et de gréements. Il en distingue quatre principales : atlantico-nordique, pacifique, chinoise, et celle « de la route des Indes », longue bande s'étendant de Gibraltar au Japon et à Célébès ; il se propose dans son livre d'en démontrer l'unité et d'en indiquer les principaux caractères. (...) Ce travail d'un technicien, marin et ethnologue, ne manque donc pas d'intérêt pour l'historien." (François Crouzet, Revue Historique, 1947) — "Il est difficile de rendre compte, en une brève analyse, d’un livre aussi riche à tous égards, aussi bien du point de vue technique que du point de vue de l’histoire maritime et générale. En étudiant, au cours des siècles, la route des Indes et ses navires, c’est en effet toute l’histoire du bateau de haute mer que l’éminent membre de l’Académie de Marine et Attaché au Musée national d’histoire naturelle (Musée de l’homme) a réussi à résumer. L’étude minutieuse des techniques navales a, en effet, amené l’auteur à des observations ethnographiques d’une grande valeur archéologique. Il a pu préciser, par l’étude historique du commerce et des relations maritimes depuis l’Antiquité, exposée dans les premiers chapitres, comment les peuples des mers des Indes sont entrés en contact avec les marins de la Méditerranée, d’une part, et avec l’Extrême-Orient, de l’autre, ce qui lui a donné la faculté de préciser avec une exactitude relative quelle grande aire de navigation représente cette route maritime opposée aux autres aires de navigation qui sont celles de l’Atlantique Nord ou des Vikings, l’aire chinoise ou aire du Pacifique, enfin, l’aire arctique. De cette conclusion, fondée sur une série d’analyses souvent minutieuses, et passionnantes, il résulte que, sur la route des Indes, depuis la plus haute Antiquité jusqu’à l’époque précédent immédiatement l’actuelle, les navires de mer, qu’ils soient égéens, phéniciens, arabes ou japonais, ont un mât robuste, gros à la base, dépourvu de haubans, qui arbore une voile carrée. Celle-ci s’est conservée aux extrêmes limites de la route des Indes. Les marins qui parcourent cette dernière depuis la haute Antiquité, se sont heurtés à trois autres familles de marins auxquelles ils ne se sont pas mêlés : les Européens du Nord, les Chinois, les Océaniens. Les marins européens du Nord semblent procéder de la tradition des Vikings. La construction navale moderne paraît descendre en ligne directe de cette dernière. Les Chinois forment un monde maritime homogène autour duquel les marins de la route des Indes ont évolué. Les Océaniens, découverts bien tard, ont construit des radeaux et des pirogues munis de balanciers doubles. Par conséquent, l’unité de la culture matérielle navale tout au long de la route des Indes, ne saurait plus être discutée. On voit l’intérêt d’un pareil livre ; il touche à tous les grands problèmes relatifs à la technique et à la politique générale de l’Humanité..." (Edmond Delage, Revue Défense Nationale, 1946)
Marie-H l ne Corbiau, Baudouin Van den Abeele, Jean-Marie Yante, Anne-Marie Bultot-Verleysen (eds)
Reference : 65427
, Brepols, 2021 Paperback, vi + 316 pages, Size:160 x 240 mm, Illustrations:7 b/w, 23 col., 4 tables b/w., 7 maps b/w, Language: French. ISBN 9782390370048.
Summary Qu'elles soient politiques, commerciales, religieuses ou culturelles, les routes structurent et dynamisent les paysages et t moignent de l'appropriation humaine de ceux-ci. Fr quemment, l'existence d'un r seau m di val a t , sinon ni e, en tout cas largement sous-estim e. Des travaux des derni res d cennies conduisent relativiser la p rennit longtemps affirm e de l'h ritage romain. Les hommes l'ont adapt aux n cessit s et priorit s du moment, ont hiss au rang de voies majeures des diverticula et autres liaisons secondaires, et ont emprunt des tron ons de facture incontestablement ou vraisemblablement m di vale. R solument pluridisciplinaire, associant arch ologues, historiens, histo- riens de l'art, sp cialistes de la litt rature et toponymistes, le colloque organis par l'Institut d' tudes m di vales de l'Universit catholique de Louvain, Louvain-la-Neuve, livre des regards crois s et une stimulante confrontation des m thodes. Sous-titr es R alit s et repr sentations , ces journ es ont t soucieuses de scruter la perception de la route et du r seau viaire chez les contemporains, tant dans des oeuvres litt raires que dans des productions artistiques. Succ dant une approche historiographique assortie de perspectives de recherches et une orientation bibliographique, la douzaine de contributions manant de chercheurs au recrutement international s'articulent autour de trois th matiques. La premi re partie est d di e quelques enqu tes historiques relatives des aspects politiques et fonctionnels. Suit l' clairage particulier de recherches consacr es l'apport des mots et des textes concernant le sujet. Une derni re partie regroupe quelques t moignages arch ologiques et iconogra- phiques illustrant plus concr tement la mat rialit de la route. Il serait difficile et quelque peu pr somptueux de tenter pour l'heure un bilan des connaissances. Bien des secteurs demeurent investiguer, des sources rep rer, critiquer et mettre en oeuvre. Le pr sent volume a par contre l'am- bition de r v ler des approches in dites, de d gager des pistes de recherches, de susciter de nouvelles enqu tes. C'est ce prix seulement que la route m di vale retrouvera la place qui tait sienne dans le v cu et l'imaginaire des contem- porains. La publication r unit les contributions de Jean-Marie Cauchies (Bruxelles), Pierre-Henri Billy (Paris), Franck Brechon (Perpignan), Olivier Bruand (Clermont- Ferrand), Marie-H l ne Corbiau (Namur), Wolfgang Haubrichs (Saarbr cken), Perrine Mane (CRH-CNRS), Franco Morenzoni (Gen ve), Jacques Paviot (Paris), Georges Raepsaet (Bruxelles), Thomas Szab (G ttingen), Jean-Claude Vallecalle (CIHAM), Jean-Marie Yante (Louvain-la-Neuve). TABLE OF CONTENTS Avant-propos par Marie-H l ne CORBIAU et Jean-Marie YANTE La route au Moyen ge. Historiographie et perspectives de recherche par Jean-Marie YANTE La route au Moyen ge. Orientation bibliographique par Jean-Marie YANTE ENQU TES HISTORIQUES Populations, pouvoirs et r seau routier en Gaule du nord entre le VIIe et le Xe si cle par Olivier BRUAND Attelages et convois en Lorraine et dans le Luxembourg. L'apport des comptes de p ages (XVe-XVIe si cles) par Jean-Marie YANTE La route dans la l gislation des communes italiennes par Thomas SZAB Les routes en Vivarais au Moyen ge : structuration et fonctionnement d'un r seau viaire par Franck BRECHON APPORT DES MOTS ET DES TEXTES La terminologie routi re dans la toponymie et l'hodonymie germanophones entre Meuse, Moselle et Rhin par Wolfgang HAUBRICHS Les noms de chemins au Bas Moyen ge : essai de typologie par Pierre-Henri BILLY La route entre imaginaire et r alit dans la pr dication du XIIIe si cle par Franco MORENZONI La route dans les r cits de p lerinage et de voyage (XIIe-XVe s.) par Jacques PAVIOT La route dans l'imaginaire pique et romanesque (XIIe-XIVe si cles) par Jean-Claude VALLECALLE DE L'ARCH OLOGIE L'ICONOGRAPHIE Routes et v hicules dans l'arch ologie m di vale : quelques d couvertes r centes et anciennes par Marie-H l ne CORBIAU La technologie du charroi de l'Antiquit au Moyen ge. Quelques br ves r flexions par Georges RAEPSAET Routes et chemins dans les enluminures m di vales par Perrine MANE CONCLUSIONS Chemins pour des hommes, hommes sur les chemins par Jean-Marie CAUCHIES Index des noms de lieux
17 vues format 17,6 x 8,8 cm, tirage albuminés, Aug. Couttet, Chamonix (Haute-Savoie) s.d. (circa 1885) Numéros 25 : le sommet du Mont Blanc - 26 : Le sommet du Mont Blanc - 27 : Mont Blanc vu du Belvédère - 28 : Arrêt d'une caravane, route du Mont Blanc - 29 : Passage d'une échelle (route du Mont Blanc) - 30 : Passage d'une crevasse, route du Mont Blanc - 31 : Sérac au Grand Plateau ; 32 : Vallée de Chamonix vue à la jonction - 33 : Entrée du glacier, route du Mont Blanc - 34 : Glaciers des Bossons et Séracs - 35 : Traversée et grotte au Glacier des Bossons - 36 : Entrée de la Grotte aux Bossons - 37 : Traversée au glacier des Bossons - 38 : En route pour les Bossons - 41 : Traversée de la mer de glace - 42 : Aiguille du Chardonnet et d'Argentières vues de la Flégère - 43 : Mont Blanc vu de la Flégère
Bon état pour ces belles photographies stéréo du Mont Blanc (et de la mer de Glace) et du glacier des Bossons ; les indications de localisation sont manuscrites (et naturellement d'époque.) Prix du lot, non séparable.