Tirage en grand papier. Paris, Grasset, (juillet) 2019. 1 vol. (145 x 215 mm) de 261 p., 1 f., [6] p. Broché, non coupé. Édition originale. Un des 12 premiers exemplaires sur vélin, signés par l'auteur (n° 10).
Reference : 25135
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LUCAS (Charles) - Recueil provenant de la bibliothèque personnelle de Charles Lucas
Reference : 37107
Ensemble de 62 pièces reliées en 4 volumes in-8°, 3 de demi-chagrin vert, dos à nerfs et un de demi-maroquin vert, dos lisse orné d'un décor romantique doré (reliures de lépoque).
Précieux recueil de 62 pièces (dont 15 en double), composé en partie de ses propres uvres, constitué par Charles Lucas pour sa bibliothèque personnelle. Chaque volume est précédé d'un index de sa main.Charles Lucas (1803-1899) est l'homme "qui, sans conteste, pendant le XIXe siècle, a le mieux incarné les ambitions et les ambiguïtés de la réforme pénitentiaire (...) et a fondé la Science des prisons" (J.G. Petit).Il personnifia le libéralisme pénal de la Restauration, jetant les bases d'un système pénitentiaire qui récusait l'emprisonnement perpétuel. Guizot le nomma inspecteur des prisons dès le changement de régime, en 1830. Il demeura trente-cinq ans à ce poste.À partir de 1830, l'engouement pour l'amélioration du système pénitentiaire suscita des centaines d'ouvrages. Charles Lucas se constitua une très riche bibliothèque spécialisée, augmentée des nombreuses brochures que l'inspecteur général des prisons recevait. On trouve ici une importante réunion de 21 plaquettes traitant de la colonie agricole du Val d'Yèvre qu'il avait fondée, en 1841, pour recevoir des jeunes délinquants. Après avoir acheté 140 ha de marais au Val dYèvre près de Bourges, Charles Lucas soumit son projet au ministère de lIntérieur qui ne le retint pas. En 1846, il décida de se lancer personnellement dans "laventure". La construction coûta 450.000 francs et lEtat alloua 80 centimes par jour et par colon qui furent transférés de la prison de Fontevraud dès 1847 : 100 en 1850 puis 400 en 1860. En 1865, Charles Lucas devenu aveugle fut remplacé par son fils docteur en droit. En 1872, la colonie fut louée, puis acquise par lEtat et "nationalisée". La loi de 1912 sur les tribunaux pour enfants entraîna une réduction progressive des effectifs jusquen 1924 pour le Val dYèvre ferma définitivement.
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VAVIN/ MONTALIVET Comte/ REVERCHON/ DEGOUVE –DENUNCQUES/ BERRYER / LENOEL Emile/ Robert de MASSY/ PAILLET et BERRYER/ LE BERQUIER/
Reference : 12396
VAVIN/ MONTALIVET Comte/ REVERCHON/ DEGOUVE –DENUNCQUES/ BERRYER / LENOEL Emile/ Robert de MASSY/ PAILLET et BERRYER/ LE BERQUIER/ Biens de la Famille d’Orléans. Bel ensemble de documents d’époque, concernant les biens de la famille d’Orléans. VAVIN Hippolyte Henri Compte de la liquidation de la liste civile et du domaine privé du Roi Louis-Philippe. Rendu par M. VAVIN liquidateur général le 30 décembre 1851. In 4 broché, couverture imprimée, faux-titre, 1 feuille manuscrit au crayon de papier, titre, VII, faux-titre, titre, VII, 265p, imprimé par Henri et Charles NOBLET 1852.2 pages manuscrites. Bon exemplaire, rare. MONTALIVET Comte Confiscation des biens de la famille d’Orléans-souvenirs historiques. In 8 broché, faux-titre, titre, 48 pages, Paris Michel LEVY Frères éditeurs 1871.DEGOUVE-DENUNCQUES Biens de la Maison d’Orléans. Décrets du 22 janvier 1852. Défense du droit de propriété. Pétition au Sénat par l’auteur. Paris A. SANTON Libraire éditeur 1869. Faux-titre, titre, 112 pages, très bon état. REVERCHON Les décrets du 22 janvier 1852 titré à part du Correspondant du 25 novembre 1871. In 8 broché, faux-titre, titre, 91 pages, Paris Charles BOUNIOL & compagnie 1871. BERRYER Citoyen Assemblée Nationale Rapport fait au nom du Comité des finances, sur la proposition du Citoyen Jules FAVRE, tendant à déclarer acquis au domaine de l’état les biens composant le domaine privé de l’Ex-Roi Louis-Philippe. In 8 broché, 19 pages, très bon état. LENOEL Emile Assemblée Nationale Amendement rectifié au projet de loi ayant pour objet de rapporter les décrets du 22 janvier 1852 relatif aux biens de la famille d’Orléans. présenté par Emile LENOEL membre de l’assemblée nationale. Le 20 avril 1871. In 8 broché, 3 pages, et 12 pages manuscrites à la plume. Très bon état. DUPRAT Pascal Amendement rectifié au projet de loi ayant pour objet de rapporter les décrets du 22 janvier 1852 relatif aux biens de la famille d’Orléans. présenté par Emile LENOEL membre de l’assemblée nationale. Le 21 Novembre 1872. In 8 broché, 1 page et une page manuscrite à la plume. Les biens de la famille d’Orléans revendiqués par la Nation. In 8 broché, couverture imprimée, 16 pages, Paris Courniol libraire éditeur. Petit manque de papier, en marge, sur la première et la dernière page. Des indications manuscrites au crayon de papier en marges extérieures, 1page manuscrite à la plume (indemnité d’émigré). PAILLET et BERRYER Décrets du 22 janvier Biens de la Maison d’Orléans-tribunal civil de la Seine-question de compétence. Plaidoiries de MM. PAILLET et BERRYER Petit in 8 broché, couverture jaune imprimée (fragile- petites déchirures réparées) titre, 95 pages. Audience du 23 avril 1852. LE BERQUIER décret du 22 janvier Biens de la Maison d’Orléans seule question Le 7 août 1830, une loi en vigueur ordonnait-elle la réunion à l’état des Biens donnés ; In 8 broché couverture imprimée 10 avril 1852 imprimé par Henri et Charles NOBLET 1852. MONTALIVET Comte Confiscation des biens de la famille d’Orléans-souvenirs historiques. In 8 broché, faux-titre, titre, 48 pages Extrait de la Revue des Deux Mondes 1er décembre 1871. Paris Imprimerie L.Claye 1871. Avec dédicace imprimée De la part de l’auteur MASSY Robert de membre de l’Assemblée. Rapport n°966 Assemblée Nationale Année 1872 annexe au procès verbal de la séance du 9 mars 1872. Rapport fait au nom de la commission chargée d’examiner le projet de loi ayant pour objet de rapporte le décret du 22 janvier 1852 relatif aux biens de la famille d’Orléans in 8 carré broché. 21 pages. MALLEVERGNE député de Haute Vienne extrait d’un rapport fait au mois de juillet 1871 sur deux pétitions relatives aux décrets du 22 janvier 1852. Confiscation des biens de la famille d’Orléans. In 8 carré broché, 16 pages ( petit manque angle supérieur droit, et petites déchirures en marges extérieures, sans gravité.
1645 Orléans, Maria Paris, 1645, "3 parties en un fort vol. in-4,reliure plein veau fauve, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre havane, s (reliure de l'époque). 1 ff bl+titre imprimé en rouge et noir, portrait du duc d'Orléans, 6 ff avertissement, , portrait de Marguerite de Lorraine, 4 ff +De l'origine et fondation de la ville d'Orléans 566 pp (une inversion feuillet 347, une note en marge p 408 manuscrite) + 8 ff table + De l'université d'Orléans 'erreur de pagination 48/45, 168 pp + antiquitez et choses mémorables de l'église et diocèse d'Orléans 1645 p de titre + 3 ff +144 pp + histoire et vie des evesques d'Orléans 108 pp + 6 ff antiquitez et choses mémorables de l'église et diocese d'Orléans 1645 p de titre + 3 ff + 144 pp +
Édition originale de cet ouvrage très peu commun, et à la composition compliquée qui réunit en fait deux titres de Le Maire parus séparément, mais généralement réunis en un seul recueil portant les dates de 1645 ou encore 1646 : son Histoire et antiquitez de la ville et duché d'Orléans (1645), dédiée à Gaston d'Orléans ; et l'Histoire et vie des évesques d'Orléans, primitivement dédiée à Alphonse d'Elbène, évêque de la ville (laquelle a connu deux sorties différentes, une sans date, une en 1645).Saffroy II, 30988. SHF, André, 4701. Cioranescu, XVII, 42085-88 (signale chaque partie comme un titre différent). bon état, (une petite trace de galerie de ver sur premier plat , coins très legerements émoussésune petite auréole tres claire sur 2 pages
Orleans Piringer 1815 Une belle gravure encadrée d'Orléans de l'ille Arrault. Peinte par Salmon en 1807, elle a été gravée par Piringer en 1815. En très bon état original non coloré. Elle est encadrée sous verre dans un cadre récent doré et vert chiné. La gravure est en bon état, avec un léger assombrissement de la plaque. Il s'agit d'un assombrissement inhabituel, qui semble être un lavis intentionnel ? Il semble qu'il y ait une petite déchirure (peut-être) réparée sur le bord inférieur de l'image. Comme elle se trouve sur une ligne avec la gravure, elle est à peine perceptible (mais voir les photos). Dans l'ensemble, il s'agit d'une très belle et rare vue d'Orléans. 55cm x 72cm. Jacques Pierre François Salmon (1781-1855) était un peintre d'histoire et un paysagiste, il fut l'élève de Jean Bardin et de Jean-Baptiste Regnault et fut professeur de dessin au lycée d'Orléans. Le musée d'Orléans conserve certaines de ses uvres.
A lovely framed engraving of Orleans from the l'ille Arrault. Painted by Salmon in 1807, this was engraved by Piringer in 1815. In very good original uncoloured state. It is framed, under glass in a recent gilt and green mottled frame. The engraving is in good condition, with a little darkening to the plate. This is an unusual darkening, and looks as if it may be an intentional colour wash ? There appears to be a small (possibly) repaired tear to the bottom edge of the image. As it is on a line with the engraving it is barely noticeable (but see photos). Overall a very attractive and scarce view of Orleans. 55cm x 72cm. Jacques Pierre François Salmon (1781-1855) was a history painter and a landscaper, he was the student of Jean Bardin and Jean-Baptiste Regnault and was a drawing teacher at the Orléans high school. The Orléans Museum preserves some of his works. .
Égypte 7-16 novembre 1887 (210 x 135 mm) 19 pp., [1] f. bl.
Manuscrit autographe inédit, journal de voyage en Égypte rédigé par la princesse Marguerite d'Orléans (1869-1940). Partie avec son père, le Duc de Chartres Robert d'Orléans (1840-1910), la Princesse retrouve à Alexandrie son frère Henri d'Orléans (1867-1901). Le journal, adressé à sa mère demeurée en France, couvre une période allant du 7 au 16 novembre 1887. Arrivés par mer à Alexandrie le 7 novembre, les voyageurs rejoignent aussitôt le Caire aux environs duquel ils demeurent jusqu'au 16 novembre ; une excursion à Suez est prévue, mais le Duc de Chartres souffrant de fièvre (M. de Mussy, médecin de la famille d'Orléans, diagnostique la dengue) le voyage semble avoir été écourté. Henri d'Orléans, qui s'illustrera comme explorateur, photographe et naturaliste, est à cette période engagé dans un premier voyage qui le mène de Grèce en Égypte puis en Inde où il se consacre à la chasse au tigre avant de revenir par le Japon et l'Amérique. Il rapporte de ce périple un ouvrage, Six mois aux Indes, dans lequel il choisit explicitement de ne pas évoquer son séjour en Égypte : « Ce ne sont pas là les moins bons souvenirs de mon voyage, mais la Grèce et l'Égypte ont été parcourues et décrites par un trop grand nombre d'hommes éminents [...] pour que je m'aventure à revenir sur leurs traces. Les impressions individuelles n'ont d'intérêt pour autrui que lorsqu'elles correspondent à des faits qui sortent un peu de l'ordinaire. Or, à Athènes comme au Caire, je n'ai vu et fait que ce que tant d'autres ont fait et vu avant moi. » (p. 6) Le récit de la Princesse Marguerite complète ainsi notre connaissance du premier tour du monde de celui qui deviendra l'un des grands explorateurs de la fin du XIXe siècle, tout en nous informant sur un aspect plus « touristique » de la pratique du voyage absent des ouvrages de son frère. Centré sur les visites des sites historiques et hauts lieux culturels Memphis, Héliopolis, l'université al-Azhar, le musée Boulaq (« Sésostris vivant et Sésostris en momie, c'est absolument un raisin frais et un raisin sec ») le journal comporte également quelques portraits des dignitaires venus accueillir le père de l'auteur : « pour en revenir au khédive, il a l'air d'un bon bourgeois, ce n'est pas un aigle [...] On le dit dominé par sa femme (il n'en a qu'une, à laquelle il est très uni) et par les anglais. Ces derniers sont détestés ici, mais où ne le sont-ils pas ? avec cette arrogance et ce sans gêne qui les caractérisent. » La Princesse évoque également quelques scènes de chasse, activité qui motivera nombre des voyages d'Henri d'Orléans : « en approchant du terme de notre excursion, nous apercevons une énorme troupe de pélicans, non loin de la route. Henri qui a sa carabine ne peut résister à la tentation et se précipite à la poursuite des ces oiseaux gigantesques ; il en abat cinq, des nègres se jettent à la nage pour les lui rapporter. Les pyramides me font très peu d'impression, qu'ont-elles de si admirable ? »