In Les oeuvres libres n° 201, (mars) 1938 1 vol. (120 x 185 mm) de 343 et XV pp. Broché, sous étui-chemise. Edition pré-originale. Le texte d'Anouilh occupe les pages 1 à 94.
Reference : 20355
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[Sylvain Sauvage] - Henri de REGNIER | Sylvain SAUVAGE illustrateur
Reference : AMO-4527
(1929)
Paris, Editions de la Roseraie, 1929 1 volume in-4 (29,3 x 23,5 cm) de 234 pages, avec 20 eaux-fortes en couleurs et 20 bois gravés par Sylvain Sauvage. Reliure de l'époque plein maroquin vermillon, dos à nerfs orné de filets dorés losangés autour d'un petit fer doré dans chaque caisson, titre et millésime dorés, les deux plats décorés d'une composition quadrangulaire de fers dorés losangés dans les angles reliés par des jeux de filets dorés, double-filet doré sur les coupés, encadrement intérieur de maroquin souligné de cinq filets dorés concentriques, doublures et gardes de papier marbré couleur feu, tête dorée, non rogné pour les autres tranches, couvertures conservées (reliure signée DUBOIS D'ENGHIEN-DOOMS). Parfait exemplaire. Superbe édition illustrée par Sylvain Sauvage imprimée à seulement 226 exemplaires. Celui-ci, un des 40 exemplaires sur Jépon impérial avec double suite des eaux-fortes, l'état définitif en couleurs et l'état en noir avec remarques (la plupart des remarques sont érotiques).
Le prospectus a été relié in fine (il contient 1 feuillet de présentation, 1 feuillet avec une eau-forte en couleurs, et 1 feuillet de texte avec le tirage d'un bois gravé). Les exemplaires sur Japon impérial étaient au prix de souscription de 3.000 francs en 1928. Le prospectus indiquait 21 eaux-fortes, il n'y en aura finalement que 20 (chiffre donné sur la page de titre définitive). Ce très beau livre illustré a été réalisé par les éditions de la Roseraie, sous la direction artistique d'Edouard Chimot. Curieusement il y a deux feuillets qui indiquent une justification du tirage sensiblement différente : en tête du volume il est indiqué que cet exemplaire fait partie des 40 exemplaires sur Japon avec deux suites des eaux-fortes. A la fin du volume, un justificatif complet indique que ces 40 exemplaires sur Japon doivent contenir par ailleurs une planche libre en deux états (qui ne se trouve pas ici - ce qui était déjà le cas d'un exemplaire sur Japon que nous avions eu en mains en 2012). Notre exemplaire porte le n°23. Le volume a été achevé d'imprimer à Argenteuil, chez R. Coulouma, le 29 mai 1929. Un des plus beaux livres illustrés Art Déco par cet artiste délicat. Une très jolie illustration galante et gentiment coquine sur un texte publié pour la première fois en 1902. "C'est le deuxième roman de M. de Régnier. Il porte en épigraphe ces mots de Mme de Maintenon : « Un peu de crapule se pardonne en ce temps-ci. » Il est en effet très licencieux, comme du reste presque tous les romans de M. de Régnier. Il y a une différence entre la licence et la grivoiserie. (...) Le sujet du Bon Plaisir serait encore plus difficile à raconter que celui de La Double Maîtresse. Quand on l'a lu, il reste dans la mémoire de nouvelles choses charmantes, de nouvelles choses parfaites (...)" (Paul Léautaud). Tirage rare sur papier du Japon avec suite avec remarques érotiques. "Un livre de Sylvain Sauvage", écrit Marcel Valotaire, "plaît au premier coup d’œil; il séduit et il attache quand on y revient; on y découvre chaque fois que ses dessins racontent une histoire. Et c’est, je crois, le privilège du véritable imagier de donner un plaisir d’imagination." Sylvain Sauvage (1888-1948) excelle dans ce livre et donne toute la mesure de son talent. Superbe et puissante illustration imprégnée des codes de l'Art Déco. Sauvage illustra Pierre Lou s, le Marquis de Sade, Henri de Régnier, Voltaire, La Fontaine, Anatole France et bien d'autres encore. Les décors sont raffinés, les visages et les positions très expressifs. Le coloris à l'aquatinte est toujours fort et joyeux. Dubois d'Enghien (1841-1923) était un excellent relieur de Belgique. Son successeur Dooms poursuit son travail d'excellence. C'est lui qui donne cette splendide reliure parfaitement maîtrisée et joliment décorée d'un faux Du Seuil. Splendide exemplaire parfaitement établi par l'excellent relieur belge Dubois d'Enghien-Dooms.
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Henri Babou | Paris 1929 | 20.50 x 26.50 cm | en feuilles
Edition originale, un des 650 exemplaires numérotés sur vélin blanc, seuls grands papiers après 50 Japon et 50 hors commerce. Préface d'Emile Henriot. Ouvrage illustré de 11 planches hors-texte ainsi que de nombreux dessins en noir in-texte et, en frontispice, d'un portrait de Sylvain Sauvage par Emilien Dufour. Agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. l. [Paris] s. d. [1er semestre 1900] | 12.30 x 16.70 cm | 2 pages sur un double feuillet
Lettre autographe de Renée Vivien signée « Paule » et rédigée au crayon de papier sur un double feuillet présentant en tête du premier plat un coeur argenté au chiffre de la poétesse.Pliure transversale inhérente à l'envoi. Belle lettre d'excuses après une dispute avec l'Amazone: «suis en proie à un de mes accès de mélancolie noire et sauvage, - je ne peux plus voir personne. Je m'en vais demain à Fontainebleau pour y rester jusqu'à ce que je sois guérie, - je dis : guérie avec intention car c'est une espèce de maladie morale dont je souffre en ce moment. C'est pour cela que j'étais si mauvaise hier, - j'aurais dû m'enfermer, comme je le fais toujours en pareil cas. Une autre fois je m'en irai à temps pour ne pas te faire du mal, - si toutefois tu me permets de dire : une autre fois, et si tu ne me renvoies pas à jamais de ta présence. Je n'ai qu'une excuse, c'est que je souffre. Je n'ai pas été digne de l'amour que tu m'as si généreusement et si largement donné, - je n'ose plus te demander pardon, - je t'ai tant de fois offensée !» C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney «cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables» (Colette,Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographiqueUne Femme m'apparut: «J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort.» «Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone.» (J.-P. Goujon,Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureuxmea culpa. «Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes.» (Jean Chalon,Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. «Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon,Ibid.) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Le canard sauvage | Paris 4-10 Avril 1903 | 24.50 x 31.50 cm | agrafé
Edition originale. Couverture illustrée d'un dessin en couleurs d'Hermann-Paul "Les rameaux", second plat illustré d'un dessin en couleurs d'Abel Faivre "Interpellation". Contributions littéraires de Charles-Louis Philippe "Le dimanche des rameaux", Jules Renard "Au théâtre", Franc-Nohain "Choses à dire", Alfred Jarry "André Médaillé"... Numéro illustré de dessins de Lucien Pissarro, Théophile Alexandre Steinlen, Louis Morin, Félix Vallotton... - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Le canard sauvage | Paris 9-15 Mai 1903 | 24.50 x 31.50 cm | agrafé
Edition originale. Couverture illustrée d'un dessin en couleurs de Steinlen "Vive la liberté ! ", second plat illustré d'un dessin en couleurs de Félix Vallotton". Contributions littéraires de Charles-Louis Philippe "Leur vérité", Franc-Nohain "Le vieux libéral", Alfred Jarry "Le tribunal de Dieu"... Numéro illustré de dessins de Kupka "La sortie de la synagogue", Théophile Alexandre Steinlen, Sancha, Hermann-Paul, Paul Iribe... - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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