Tirage en grand papier Paris, Gallimard, (6 septembre) 1967. 1 vol. (140 x 205 mm) de 604 p. et [4] f. Broché, non coupé. Édition originale. Un des 310 exemplaires sur vélin pur fil Lafuma-Navarre (n° 274).
Reference : 17243
Ces mémoires qui n'en seraient pas constituent la première partie du Miroir des Limbes, et demeurent l'oeuvre sans doute la plus passionnante des dernières années de Malraux. Jean Schlumberger en admirait « l'architecture secrète : [...] vous êtes un homme dans les sentiments duquel la mort a fait de durs ravages ; [...] Derrière votre éloquence il y a cette note silencieuse à laquelle j'attache plus de prix qu'à l'éloquence » - cette fameuse éloquence, dont Malraux avait tant de mal à se défaire, qui lui vaudra quelques critiques. Il n'empêche, et Jean Schlumberger l'avait senti : « Toute la fin de votre livre ne m'a pas seulement intéressé : elle m'a ému. » (in Lettre à Malraux du 9 octobre 1967).
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État : Bon état - Année : 1967 - Format : in 8° - Pages : 604pp - Editeur : Gallimard NRF - Lieu d'édition : Paris - Type : Broché - Divers : Une signature et une date sur la première garde - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/andre-malraux/371-antimemoires-tome-1?lrb
Malraux a indiscutablement marqué la période dite de 'l'entre-deux-guerresˮ, ses mémoires, qui portent sur cette période et celle de la guerre, sont intéressantes pour comprendre même si, écrite au sommet de sa gloire politique, elles sont épurées. La forme est aussi intéressante car il reprend, dans un désordre voulu, des bribes de mémoires au travers des thèmes des grands livres qui ont jalonnés sa carrière littéraire.
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Paris, Gallimard, 1967. In-8 de 604 pp., (3) ff. Broché, partiellement non coupé, tel que paru. 206 x 139 mm. ÉDITION ORIGINALE. L’un des 80 exemplaires de tête sur vélin de Hollande (N°22). D’apparence récit autobiographique traditionnel, cette confession s’en éloigne pourtant en mêlant aux faits historiques de nombreux éléments de fiction, et en refusant la chronologie linéaire au profit d’une chronologie circulaire. Le fil rouge des Antimémoires est un voyage effectué par Malraux en 1965, qui le mène de l’Égypte à la Chine en passant par la péninsule arabique et l’Inde. Chaque escale évoque des voyages passés. Chaque souvenir en rappelle un autre, qui en rappelle un autre à son tour. Le livre s’interroge avant tout sur la nécessité du travail de mémoire. Il ne s’agit pas à proprement parler d’une autobiographie de l’auteur ; Antimémoires est plutôt une revue de son existence liée aux grands événements politiques et géopolitiques de son époque, où il évoque par ailleurs de nombreux auteurs qui ont marqué la vie sociale de leur empreinte. « Ni confessions, ni mémoires, mais inlassable interrogation d’une expérience toujours davantage transformée en conscience. Les Antimémoires, malgré leur pudeur, sont un autoportrait : celui d’un esprit génial et fraternel qui, en posant les vraies questions, progresse des « problèmes » aux « mystères », de Gide à Bernanos » (Nouveau dictionnaire des œuvres). L’un des tous premiers lecteurs de l’ouvrage, le général de Gaulle, télégraphia à Malraux « Livre admirable dans les trois dimensions ». BEL EXEMPLAIRE APPARTENANT AU TIRAGE DE TETE, CONSERVE BROCHE, TEL QUE PARU.
D’apparence récit autobiographique traditionnel, cette confession s’en éloigne pourtant en mêlant aux faits historiques de nombreux éléments de fiction, et en refusant la chronologie linéaire au profit d’une chronologie circulaire. Le fil rouge des Antimémoires est un voyage effectué par Malraux en 1965, qui le mène de l’Égypte à la Chine en passant par la péninsule arabique et l’Inde. Chaque escale évoque des voyages passés. Chaque souvenir en rappelle un autre, qui en rappelle un autre à son tour. Le livre s’interroge avant tout sur la nécessité du travail de mémoire. Il ne s’agit pas à proprement parler d’une autobiographie de l’auteur ; Antimémoires est plutôt une revue de son existence liée aux grands événements politiques et géopolitiques de son époque, où il évoque par ailleurs de nombreux auteurs qui ont marqué la vie sociale de leur empreinte. « Ni confessions, ni mémoires, mais inlassable interrogation d’une expérience toujours davantage transformée en conscience. Les Antimémoires, malgré leur pudeur, sont un autoportrait : celui d’un esprit génial et fraternel qui, en posant les vraies questions, progresse des « problèmes » aux « mystères », de Gide à Bernanos » (Nouveau dictionnaire des œuvres). En 1995, Jacques Lecarme, dans un article paru dans la Revue des Lettres modernes, avait attribué à Malraux la paternité de « l’autofiction » à Malraux : « De cette autofiction, Malraux nous semble l’un des inventeurs, bien que ce mérite ne lui soit pas reconnu » ; c’est en effet dix ans plus tard que ce genre sera reconnu et fixé par Doubrovsky. L’un des tous premiers lecteurs de l’ouvrage, le général de Gaulle, télégraphia à Malraux « Livre admirable dans les trois dimensions ». vol broché, usures d'usage, très bel état, 20x15, 605pages. Exemplaire de service de presse Paris, Gallimard, 1967. Edition Originale ref/271
Gallimard, 1967, in-8°, 605 pp, cartonnage toile orange de l'éditeur (reliure de Babouot d'après la maquette de Massin), bande éditeur conservée, rhodoïd (Coll. Soleil), bon état. Tirage numéroté sur bouffant alfa Calypso des Papeteries Libert, enrichi d'un envoi autographe signé. – On joint un carton d'invitation bordé de noir “Hommage solennel à la mémoire d'André Malraux, Compagnon de la Libération, en présence de M. Valéry Giscard d'Estaing ... le samedi 27 novembre 1976 dans la Cour Carrée du Louvre”
Revue d'une existence liée aux grands événements politiques et géopolitiques du siècle, qui invite à s'interroger sur la nécessité du travail de mémoire. Publiés en 1967, les "Antimémoires" annoncent ce qui se joue d’essentiel dans l’écriture autobiographique moderne. Tout en se donnant à lire comme un récit traditionnel rédigé à la première personne avec déroulement chronologique, cette confession subvertit le pacte autobiographique en intégrant à des faits réels avérés de nombreux éléments de fiction. Ainsi les "Antimémoires" peuvent se lire comme la première "autofiction", nouvelle approche dont Doubrovsky fixera le genre dix ans plus tard. (Vignes)
[Masson André, Minaux André ] - MALRAUX André Masson André, Minaux André
Reference : 27736
Paris Gallimard NRF 1967 in 8 (21x14,5) 1 volume reliure pleine peau havane de l'éditeur, dos lisse, tête dorée, portrait d'André Malraux en frontispice par André Masson, 604 pages [3]. Les noyers de l'Altenburg; Antimémoires; La tentation de l'occident; La voie royale; La condition humaine. Tirage limité, celui-ci un des exemplaires numérotés sur vélin des papeteries Libert. Bon exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture rigide Ed. numérotée