‎ROYÈRE (Jean)‎
‎[Tapuscrit corrigé]Mallarmé‎

‎ S.l.n.d. [circa 1927] 1 vol. (235 x 280 mm) de 108 p. Demi-maroquin rouge à coins, dos à nerfs, titre doré (reliure signée de Canape). Tapuscrit abondamment corrigé. L'ouvrage sera publié chez Simon Kra en 1927.‎

Reference : 16989

‎ Jean Royère poète français né et mort dans la région d'Aix-en-Provence a fondé la revue La Phalange en 1906 qui accueillera dans ses pages Gide, Carco, Jules Romains, Jammes, Vielé-Griffin, Max Jacob, Apollinaire et le jeune André Breton... « Ma poésie est obscure comme un lys », aimait-il à dire défendant l'Art pour l'Art (La Revue Critique). « S'il est un poète facile à situer c'est bien M. Jean Royère à cause de la pure unité de son oeuvre (...) Fidèle à la discipline mallarméenne, il veut un vers tendre, roide, hiératique qui ait sa beauté propre indépendamment de l'ensemble du poème. Sa poésie repose sur une idée métaphysique qu'il enroule et déroule avec un lyrisme pictural qui constitue l'un de ses principaux attraits. L'hyperbole est sa suivante ; il a porté cette figure à son plus haut période ??? - ce recueil devait d'ailleurs s'intituler au préalable Hyperboles. Le titre choisi définitivement par M Royère n'est pas moins caractéristique de son art. Les poèmes sont en effet, peints par la lumière. » (Gonzague-Frick, in Sic, n° 44, 30 avril 1919). ‎