— Paris : Victor Magen (Imp. Dondey-Dupré), 1848. In-8, 206 x 125 : (2 ff.), 383 pp. — Maroquin rouge postérieur, trois filets dorés en encadrement sur les plats avec décor de fers dorés aux coins, dos à nerfs richement orné, tranches dorées, dentelle intérieure, étui (Cuzin).
Reference : 1242
Édition originale de ce recueil de 4 nouvelles, paru le 20 janvier 1848 : Pierre et Camille, Le Secret de Javotte, Fleuranges, Deux mois de séparation. Les deux premières nouvelles sont d’Alfred (1810-1857), les deux autres de Paul (1804-1880). Si Pierre et Camille s’articule autour du douloureux sujet de la naissance d’un enfant sourd-muet, Le Secret de Javotte nous plonge dans l’univers des grisettes. Superbe exemplaire dans une reliure parfaitement établie par Cuzin.Erreur de pagination, passant de 192 à 209, sans manque de texte.Bibliographie : Carteret II, 196. - Vicaire V, 1245. – Clouard, Bibliographie des œuvres d’Alfred de Musset, 1883, page 6. Affiche librairie, Steinlen, Publicité
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Orné de 40 gravures sur bois, imprimées en 1532. Lyon, Olivier Arnoullet, 12 juillet 1532. In-4 gothique de (136) ff. Maroquin bleu nuit, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs joliment orné avec chiffre doré répété dans les caissons, double filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Trautz-Bauzonnet, 1847. 191 x 132 mm.
Premier recueil de nouvelles de la littérature française. Le plus bel exemplaire cité et décrit par Brunet de cette rarissime édition de 1532 des «Cent nouvelles nouvelles». L'œuvre a été composée entre 1464 et 1467 à la cour de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Il en est le dédicataire et figure lui-même parmi les trente-cinq conteurs. Longtemps attribué à Antoine de La Sale, auteur de la cinquantième nouvelle, on admet aujourd'hui que les Cent Nouvelles nouvelles sont de la main d'un rédacteur unique et anonyme, qui serait ainsi le trente-sixième conteur, parmi les seigneurs bourguignons devisant. « Ce recueil, faussement attribué parfois à Antoine de la Sale, fut composé à la demande du duc de Bourgogne Philippe le Bon, vers 1462, par un écrivain de cour, peut-être Philippe Pot. Plusieurs seigneurs bourguignons pour se divertir racontent à tour de rôle de gaillardes histoires, avec abondance de ripailles, joutes amoureuses, feintes et jeux de mots, qui forment une suite au Décameron de Boccace et annoncent les contes du XVIe. Pourtant, derrière la gaîté d'apparence, on sent les inquiétudes d'un siècle qui finit mal : la loyauté chevaleresque a disparu, l'amour filial, le mariage, l'amitié même sont touchés par la dégradation des mœurs et l'avènement du mensonge. Le texte original fut plusieurs fois adapté, compilé, remis en forme au XVIe siècle.» (Bechtel). « Chef-d’œuvre de style et le premier ouvrage en prose, sans contredit, où la langue française montre cette clarté et cette facile élégance qui l'ont rendue la langue de l'Europe civilisée" (Viollet-le- Duc, Bibliographie des chansons, fabliaux, contes en vers et en prose, 1859, p. 144). « Un bel exemplaire en mar. v. a été vendu 465 fr. chez le pr. d'Essling; 14 liv. sterl. Utterson.» (Brunet, I, 1735). Précieuse et belle édition illustrée de 40 figures gravées sur bois dans le texte; quelques-unes sont répétées. Titre imprimé en rouge et noir, orné d’une grande figure: « Trois personnages, dont un tient un manuscrit, autour d’une table où se trouve un vase». Au dernier f. : Roi de France entouré de 6 personnages. Et 38 bois plus petits (dont des répétés) dans le texte. Nombreuses initiales ornées. Ces récits d'après boire où l'indécence est de mise s'inspirent de la tradition orale et d'un fonds commun aux fabliaux, aux Facéties du Pogge et au Décaméron. Les effets scabreux sont plus appuyés: maris benêts perpétuellement cocus, épouses rouées, truculences érotiques, feintes et jeux de mots sont rendus avec un art très vif du dialogue et de la mise en scène. Très bel exemplaire cité par Brunet et Bechtel relié en maroquin par Trautz au chiffre du Baron de Ruble provenant des bibliothèques de François-Victor Masséna, Prince d’Essling (cat. 1845, n°349: exemplaire alors relié par Duru); baron Alphonse de Ruble qui le fit relier de nouveau par Trautz-Bauzonnet (Paris, 1889, n°463); Emile Rossignol avec ex-libris; Bernard Clavreuil; Pierre Bergé. Bechtel ne mentionne qu’un seul exemplaire passé sur le marché au cours des quarante dernières années: l’exemplaire Edouard Vernon Utterson, relié au XIXe siècle par Niedrée avec 3 feuillets restaurés et le dernier feuillet refait, vendu 7 500 € en juin 1985, il y a 39 ans.
Précieuse et rare quatrième édition des Nouvelles exemplaires, dédiée au Comte de Lemos, gouverneur du royaume de Naples. La première avait paru à Madrid l’année précédente. Première édition parue hors d’Espagne. Bruxelles, Roger Velpio et Huberto Antonio, 1614. In-8 de (8) ff., 616 pp., pte. mouillure ds. la marge inf. d’une dizaine de ff. Vélin souple ivoire, dos lisse muet, traces d’attaches, petit manque au bas du second plat. Reliure parlante de l’époque. 172 x 105 mm.
Précieuse et rare quatrième édition des Nouvelles exemplaires, dédiée au Comte de Lemos, gouverneur du royaume de Naples. La première avait paru à Madrid l’année précédente. Première édition parue hors d’Espagne. Composées entre la première et la seconde partie de Don Quichotte, les Nouvelles exemplaires représentent le monument le plus achevé de l'œuvre narrative de Cervantès. Le recueil se compose de 12 nouvelles : « La petite gitane », «L’amant généreux », «Rinconète et Cortadillo », « L’espagnole anglaise », « Le licencié Vidriera », « La force du sang », «L’illustre servante », « Les deux jeunes filles », « Cornelia », « Le mariage trompeur », «Lecolloque des chiens », « La fausse tante ». Toutes ces Nouvelles ou Contes moraux brossent un tableau achevé de la société espagnole à la manière d’un manuel de savoir-vivre, brodé des perles rares des « entremeses », sorte de sketches alertement troussés qui évoquent avec une étrange résonance psychologique et une amère gaieté une société en dissolution. « Le cadre conventionnel de la nouvelle italienne se brise ici - pour atteindre un équilibre esthétique intérieur qui ne dépend plus de règles apparentes et fixes. Cervantès part de la tradition pour cueillir, au-delà de toute convention, les aspects de cette humanité qui s’agitait sur les places et dans les rues de l’Espagne de son temps. Il arrive à ce résultat par l’emploi de procédés esthétiques entièrement nouveaux, dont il est l’initiateur ; grâce à un dialogue serré et vif, le récit progresse, sans une faille, traduisant fidèlement l’évolution psychologique des personnages ; point de notations qui ne soient déduites, et toujours avec bonheur, de la situation elle-même ; la peinture est sobre, juste ; le style, brillant et précis ; la vie s’y reflète dans ses aspects multiples ; tour à tour tragique et comique ; dans certains récits où s’affrontent les instincts élémentaires de la vie - et qui comptent parmi les meilleurs, - on assiste à la naissance d'une poésie brutale et cependant jamais vulgaire ; car si rien n’échappe au regard pénétrant de l’auteur, rien non plus qui ne soit évoqué avec amertume : mais constamment ce sourire ironique, légèrement résigné, et, somme toute, bienveillant, où s’exprime un amour malheureux mais attentif des hommes. » La rareté des toutes premières éditions des Nouvelles de Cervantès est légendaire et soulignée à juste titre par les bibliographes. Brunet mentionne ainsi qu’en 1828, Salva ne connaissait qu’un seul exemplaire en Espagne de la première édition de 1613. Le bibliographe cite seulement 2 autres exemplaires. La seconde édition est considérée « comme presque aussi rare et aussi recherchée que la première». La troisième imprimée à Pampelune en 1614 présente la même rareté. Brunet répertorie ensuite cette présente édition imprimée à Bruxelles en 1614 et ne cite que 2exemplaires: les exemplaires des bibliothèques Hibbert et Heber. Précieux et bel exemplaire de cette édition précoce des nouvelles de Cervantès, de toute rareté en séduisante et rarissime reliure parlante de l’époque portant les lettres majuscules «V» en bas du premier plat et «L. D. B.» en queue du second plat.
, , 1736-1737. In-4 de 635-(2) pp. Lettre de M… M. Delan, docteur de la Maison & Société de Sorbonne, auteur des Réflexions judicieuses. Sans lieu ni date. In-4 de 4 pp. Daté in fine : Je suis… Juin 1738. Réponse raisonnée aux Réflexions judicieuses, du 15 juillet, sur les Nouvelles ecclésiastiques de l'année courante 1736. Sans lieu ni date. In-4 de 28 pp. Lettre de M… à M… 1735. Sans lieu ni date. In-4 de 4 pp. C'est un Convulsioniste, qui met tout en oeuvre pour décrier les écrivains opposé à son fanatisme. En un mot, c'est un enragé qui déchire à belles dents depuis le simple Clerc jusqu'au Souverain Pontife. Lettre de M. à M. Au sujet de la feuille des Nouvelles ecclésiastiques, du 14 avril 1736. Sans lieu, 1736. In-4 de 10 pp. Lettres de Monsieur*** à l'auteur des Nouvelles ecclésiastiques. Sans lieu ni date. In-4 de 8 pp. Première lettre daté Le 4 février 1736. Deuxième lettre de Monsieur*** à l'auteur Nouvelles ecclésiastiques. Sans lieu ni date. In-4 de 11 pp. Le 4 août 1736. Justes Reproches à l'auteur des Nouvelles ecclésiastiques sur la feuille du 20 octobre 1736 , au sujet de M. Fouillou. Sans lieu ni date. In-4 de 11 pp. Le 6 novembre 1736.Ensemble 1 vol. in-4, veau brun janséniste (reliure de l'époque).
Collection complète de cette publication de l'abbé Delan (1672-1754), du 1 mai 1736 au 15 novembre 1737. Notre exemplaire est bien complet de tous les suppléments. 21 livraisons ont été publiées en 1736 et 22 en 1737. Les 43 livraisons publiées et La Théologie des écrits réfutés dans les XX lettres. Le 15 décembre 1737, ont été rassemblées avec une page de titre et une pagination continue. « Les Réflexions forment une suite ininterrompue de critique des Nouvelles ecclésiastiques, article par article. Cette critique est méticuleuse, opiniâtre, agressive ; elle s'en tient constamment à l'argumentation théologique, à grand renfort de citation et de référence. Elle refuse toute interprétation figurative et symbolique et se cantonne souvent à une critique rationaliste et historique. La plus grande partie des livraisons de 1736 porte sur les convulsions dont le caractère surnaturel est nié point par point ; à partir de 1737, le débat tend à se porter sur le pouvoir du Démon et sur la critique du Traité de la venue d'Elie, de J. B. Desessarts ».A la suite sont reliées six ouvrages anonymes violemment critiques contre les Réflexions. Sgard, II, 1071. Très bon exemplaire. Menus défauts aux mors.
George Langelaan prête-nom de Frédéric Dard - Jacques Bergier.
Reference : 5502
(1946)
Editions Robert Laffont 1962. Fort in-8 broché de 424 pages au format 13,5 x 20 cm. Couvertures rempliées, illustrées, avec titre imprimé. Dos resté carré avec infimes frottis au bord droit, en haut et en bas. Plats et intérieur assez frais, malgré d'infimes frottis aux coins. Pas de grand papiers annoncés. Recueil contenant 13 nouvelles, préfacées par Jacques Bergier, avec notamment " La Mouche " qui fut adapté au cinéma par David Cronenberg. Il faut préciser que George Langelaan a bien existé, mais est considéré comme un prête-nom de Frédéric Dard pour cet ouvrage. George Langelaan ancien espion pendant la seconde guerre mondiale, publia en 1950 ses mémoires d’agent secret, puis ensuite des nouvelles fantastiques. Il devint en 1964, pour le compte des éditions Robert Laffont, directeur d’une collection de romans d’espionnage, dont il est sans doute probable que certains romans aient été écrits par Frédéric Dard sous des pseudonymes encore à identifier. D’après le site " Tout Dard " et Alexandre Clément qui a publié une étude bien fournie sur cet ouvragre dans son livre " Frédéric Dard, San-Antonio et la littérature d’Epouvante ", publié aux Polarophiles Tranquilles, il ne fait aucun doute que ce recueil de 13 nouvelles ait été écrit en collaboration entre George Langelaan et Frédéric Dard. Selon lui, la moitié des idées des nouvelles aurait été amenée par Frédéric Dard. Toujours selon lui, La mouche , est presque certainement une idée originale de Frédéric Dard, mais aidé par Georges Langelaan afin de lui donner cette connotation pseudo-scientifique. Curieusement Frédéric Dard avait déjà publié, dans le numéro de décembre 1940 de la revue " L’An 40 " qu’il dirigeait, une nouvelle intitulée " La Mouche ", dont l’histoire n’a rien à voir avec celle de ce recueil et il avait aussi publié dans la revue " 7 jours " en 1942 une nouvelle intitulée " Sortie de Secours ". Deux titres de nouvelles déjà publiées par Frédéric Dard qui se retrouvent dans ce recueil...Etonnant non ?...Rare édition originale en très état général.
Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 8,50 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
George Langelaan prête-nom de Frédéric Dard - Jacques Bergier.
Reference : 28529
(1946)
Editions Robert Laffont 1962. Fort in-8 broché de 424 pages au format 13,5 x 20 cm. Couvertures rempliées, illustrées, avec titre imprimé. Dos légèrement creusé avec infimes frottis en haut et en bas. Plats et intérieur. Exemplaire du service de presse, sans grand papiers annoncés, avec carte hommage de l'éditeur. Recueil contenant 13 nouvelles, préfacées par Jacques Bergier, avec notamment " La Mouche " qui fut adapté au cinéma par David Cronenberg. Il faut préciser que George Langelaan a bien existé, mais est considéré comme un prête-nom de Frédéric Dard pour cet ouvrage. George Langelaan ancien espion pendant la seconde guerre mondiale, publia en 1950 ses mémoires d’agent secret, puis ensuite des nouvelles fantastiques. Il devint en 1964, pour le compte des éditions Robert Laffont, directeur d’une collection de romans d’espionnage, dont il est sans doute probable que certains romans aient été écrits par Frédéric Dard sous des pseudonymes encore à identifier. D’après le site " Tout Dard " et Alexandre Clément qui a publié une étude bien fournie sur cet ouvragre dans son livre " Frédéric Dard, San-Antonio et la littérature d’Epouvante ", publié aux Polarophiles Tranquilles, il ne fait aucun doute que ce recueil de 13 nouvelles ait été écrit en collaboration entre George Langelaan et Frédéric Dard. Selon lui, la moitié des idées des nouvelles aurait été amenée par Frédéric Dard. Toujours selon lui, La mouche , est presque certainement une idée originale de Frédéric Dard, mais aidé par Georges Langelaan afin de lui donner cette connotation pseudo-scientifique. Curieusement Frédéric Dard avait déjà publié, dans le numéro de décembre 1940 de la revue " L’An 40 " qu’il dirigeait, une nouvelle intitulée " La Mouche ", dont l’histoire n’a rien à voir avec celle de ce recueil et il avait aussi publié dans la revue " 7 jours " en 1942 une nouvelle intitulée " Sortie de Secours ". Deux titres de nouvelles déjà publiées par Frédéric Dard qui se retrouvent dans ce recueil...Etonnant non ?...Rare édition originale en très état général.
Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 8,50 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues