Paris, Fleuve Noir ("Spécial-Police", n°2048), 1987. In-16, broché, couverture illustrée, 154 pages.
Reference : 83968
Très bon état. [GE-1]
Librairie Pique-Puces
Alix Geysels
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Victor Lecou | Paris 1853 | 13.6 x 21.5 cm | Relié
Edition originale, un des 20 exemplaires de tête sur Hollande, seul grand papier, réimposé au format in-8 (l'édition commune se présentant au format in-12). Cf. Vicaire III, 305-306. Carteret I, 222. Reliure en plein vélin ivoire rigide, dos lisse, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Bel exemplaire. Les bibliographes donnent 25 exemplaires, ce qui ne s'explique guère, la justification étant précisée au verso du faux-titre. Le procédé était habituel pour l'auteur (Les Six aventures, de 1857, connaîtront le même type de deux tirages). Précieux envoi autographe signé de Maxime Du Camp au célèbre critique Jules Janin (1804-1874), qui a fait ensuite apposer sa vignette ex-libris sur les premières gardes. * Le premier roman de Maxime Du Camp, et son troisième livre. Pour ce récit, l'auteur a abondamment puisé dans les souvenirs de son voyage en Orient effectué en compagnie de Gustave Flaubert : cette fiction est en quelque sorte un écho et un prolongement romanesque des Souvenirs et paysages d'Orient, premier livre de Du Camp publié en 1848, suivi en 1852 de son célèbre album photographique Égypte, Nubie, Palestine et Syrie. "Ouvrage fortement empreint d'autobiographie, le Livre posthume est la confession romancée de la première jeunesse de Maxime Du Camp, celle de 1848. Par une belle nuit étoilée, notre écrivain se lie avec un jeune voyageur prématurément usé par les passions et qui promène dans le désert d'Égypte un incurable ennui et une hantise désespérée de la mort. Quelque temps plus tard, Jean-Marc (c'est son nom) se suicide non sans avoir écrit ces mémoires que Maxime Du Camp est censé publier. On ne peut manquer d'évoquer le Livre posthume sans rappeler l'importance du lien qui unissait Maxime Du Camp et Gustave Flaubert dans leur jeunesse. On sait qu'ils se rencontrèrent et devinrent de grands amis en 1843, qu'ils voyagèrent ensemble en Bretagne, à l'été 1847, puis en Orient, de novembre 1849 à mai 1851, et enfin, qu'ils commencèrent à s'éloigner l'un de l'autre à leur retour de voyage. Intimement lié au souvenir de cette longue aventure, à l'Orient qui domine alors la pensée de Du Camp et fascine son imagination, le Livre posthume n'est pas l'oeuvre qu'il dédia à son compagnon de voyage mais celle où le souvenir, l'influence et même l'imitation de Flaubert furent les plus manifestes. Tel est le point de vue d'Edmond Maynial qui, en 1927, à partir des Souvenirs littéraires, des Notes de voyage et de la correspondance de Flaubert, démontra que toute la partie orientale du récit de Du Camp était conforme à la réalité () Plus révélatrice, la comparaison avec Novembre de Flaubert, alors inédit, mais que Du Camp connaissait () Au milieu des déceptions que ne leur ménage point la réalité, le héros de Novembre comme celui du Livre posthume éprouvent de périodiques aspirations vers les terres de lumière, vers le mirage des antiques et pittoresques civilisations : Égypte, Inde, Chine" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Tours, Mame, 1896, 2 forts volumes grand in 8° broché, VIII-663 et X-403pp. ; rousseurs.(G80/KA200)
TOME I : Le siège de Paris. Oeuvre posthume écrite de 1878 à 1890 - TOME II : La société, l'état, l'armée. Oeuvre posthume écrite de 1874 à 1890, suivie d'un appendice : L'Histoire anecdotique. ...................... Photos sur demande ..........................
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Marius George, Philosophie rationnelle - La Vie posthume, revue mensuelle. Marseille, [bureaux de la revue], 1885-1886. In-8, [4]-24-24-[49-288]-[3]p. Rarissime réunion des douze premiers numéros de cette revue ésotérique qui durera 4 ans, et donc 48 numéros, le dernier (4e année, n°12, juin 1889) commençant par un « au revoir » qui se veut une profession de foi, insistant sur ses différences avec le Kardécisme. Marius George espérait reprendre la publication en juillet 1890 mais la revue est bien morte avec ce dernier numéro. Il s'agit bien de la réunion des douze premiers numéros, à laquelle sont ajoutés un faux-titre, un titre et une table des matières. On remarquera que la pagination des deux premiers numéros commence à 1 mais que le troisième numéro prend une pagination continue, comme si le n°2 avait été paginé 25 à 48. Il semble que Marius George est né en 1837. Il meurt en septembre 1897, comme annoncé dans « L'Humanité Intégrale, organe immortaliste », journal qu'il avait fondé en janvier 1896. Le n°8 d'octobre 1897 le qualifie de « hardi penseur, logicien impeccable qui, depuis tant d'années, soutenait le bon combat des idées survitalistes ». Il avait été disciple de Kardec avant de prendre ses distances. Dans le même numéro, Adèle Maurel dit : « Ce fut en juillet 1885 que parut le premier numéro de la Vie posthume, avec le concours d'un brillant Esprit de l'autre monde : Alpha. Entre temps, s'élaboraient, dans un groupe d'amis, les communications de l'Esprit Jean et, en mars 1886, la Vie posthume publia les premiers chapitres de la théorie qui fit une révolution si grande dans le monde des spirites. Parmi les vues nouvelles exposées par l'Esprit Jean est celle du retour naturel dans la vie charnelle, non par la loi d'arbitraire ou choix de l'être lui-même, mais par les mêmes raisons de décrépitude qui nous poussent, nous, vers la tombe ». Albert Perrin précise lui : « Marius George, comme [Charles] Miquel, était communiste ; comme lui, il rêvait et espérait une société sans misères matérielles et sans douleurs morales. [.] George, imbu d'une philosophie vaste, dégagée, entièrement émancipée, dépassait l'humanité terrestre, en éloignait les bornes à l'infini de la matière, la prolongeait plus loin, par delà la mort dans une éternité de progrès et de bonheur ». Demi-basane d'époque, dos lisse, filets dorés, épidermures aux coiffes, petites déchirures sur le faux-titre, déchirure réparée (avant la reliure) sur un feuillet de table. Très rare document.
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Edition originale posthume des Méditations sur l’Evangile de Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de Meaux (1627-1704), composée et adressée aux religieuses de la Visitation de Meaux en 1695. Paris, Pierre-Jean Mariette, 1730-1731. 4 volumes in-12 de: I/ (1) f.bl., 63 pp., (17), 519 pp., (1) f.bl. ; II/ (1) f.bl., (1) f., 464 pp., (6) ff., (1) f.bl.; III/ (1) f.bl., (2) ff., 454 pp., (8), (1) f.bl.; IV/ (1) f.bl., (2) ff., 506 pp., (18), (1) f.bl. Reliés en plein maroquin rouge de l’époque, double filet doré d’encadrement sur les plats, armes frappées or au centre, dos à nerfs richement ornés, coupes décorées, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque. 163 x 90 mm.
Edition originale posthume des Méditations sur l’Evangile de Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de Meaux (1627-1704), composée et adressée aux religieuses de la Visitation de Meaux en 1695. Tchemerzine, I, 904 ; Picot, Catalogue Rothschild, 68; Bibliothèque Rahir, n°982; Catalogue du Baron Pichon, n°70 ; Brunet, I, 1139. « Bossuet les appelait alors ‘Réflexions sur l’Evangile’ ; c’est son neveu, l’abbé Bossuet, qui en donna la première édition, à titre posthume, sous le titre de ‘Méditations’, en 1730-1731. Les Méditations font partie du groupe d’ouvrages de piété, qui comprend également l’Elévation à Dieu sur tous les mystères de la religion chrétienne, 1695, et le Traité de la concupiscence, 1694. Ces ouvrages marquent l’époque de la vie de Bossuet où il se retire du monde et se consacre à sa tâche pastorale. Sa pensée aussi se retire en elle-même ; il s’aperçoit qu’il a trop temporisé avec le siècle et il éprouve le besoin de retrouver, dans toute leur pureté, les textes mêmes de la foi. Les Méditations sont un commentaire suivi des paroles prononcées par le Christ, considérées comme formant un unique Discours, qui va des débuts de sa vie publique jusqu’à sa mort ; de là, les sous-titres de l’œuvre : ‘Sermon ou Discours de Notre-Seigneur depuis le dimanche des Rameaux jusqu’à la Cène’. Ces divisions chronologiques sont elles-mêmes subdivisées en journées, qui constituent, chacune, une méditation séparée. Beaucoup moins abstraites et métaphysiques que l’Elévation, les Méditations sont d’une simplicité admirable ; la vigueur de la pensée se mêle à l’onction et à la douceur persuasive du ton. Le style n’y est plus noble et soutenu, mais sans artifices et comme sans apprêts, ce qui ne veut pas dire qu’il soit négligé. Sans doute, c’est ici qu’on trouve le vrai visage de Bossuet, le Bossuet docteur de l’Eglise et mystique, et qu’on découvre le fondement solide sur lequel repose l’édifice de ses prédications et de ses œuvres destinées au public. » Précieux exemplaire relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de Charles-Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc (1655-1746), nommé évêque de Marseille en 1684, puis archevêque d’Aix en 1708 et enfin archevêque de Paris en 1729. « La collection de ce bibliophile émérite jouissait, de son temps, d’une grande réputation par la beauté des volumes et l’élégance des reliures » (Guigard, Armorial du Bibliophile, I, 379). Provenance : Charles-Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc (armes frappées sur les plats) ; ex dono manuscrit presque effacé au titre du tome 3 : « Ce livre a été donné à la communauté des Ursulines de Joinville par Madame de St Genis La compaire y étant pensionnaire au mois de mai 1733 » ; ex libris gravé de Claude Gabriel Doüet de Vichy Conseiller au Parlement sur le contreplat de chacun des volumes ; cachet d’appartenance de la Bibliothèque du Grand Séminaire de Versailles apposé sur la p. 121 de chacun des volumes.
A Amsterdam, 1774, Deux volumes in-12 vol.1 : XII 430 pp. vol. 2 : 2 ff, 312 pp.
Deux volumes in-12 vol.1 : XII 430 pp. vol. 2 : 2 ff, 312 pp. Reliure plein maroquin rouge, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge et maroquin vert, ornées de petits fers et fleurons, triple filet doré en encadrement des plats, tranches dorées, importantes mouillures affectant les 100 premiers feuillets du tome 2. Pièces de titre frottées.Exceptionnel exemplaire relié en plein maroquin du temps de cet ouvrage condamné au feu. Une condition rare pour ce type d’ouvrages ici malheureusement affecté de mouillures sur une partie du second volume.Édition clandestine de ce philosophe athée matérialiste. Comme pour tous ces types d'ouvrages, les exemplaires en maroquin sont très rares.