Victor Lecou | Paris 1853 | 13.6 x 21.5 cm | Relié
Reference : 89305
Edition originale, un des 20 exemplaires de tête sur Hollande, seul grand papier, réimposé au format in-8 (l'édition commune se présentant au format in-12). Cf. Vicaire III, 305-306. Carteret I, 222. Reliure en plein vélin ivoire rigide, dos lisse, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Bel exemplaire. Les bibliographes donnent 25 exemplaires, ce qui ne s'explique guère, la justification étant précisée au verso du faux-titre. Le procédé était habituel pour l'auteur (Les Six aventures, de 1857, connaîtront le même type de deux tirages). Précieux envoi autographe signé de Maxime Du Camp au célèbre critique Jules Janin (1804-1874), qui a fait ensuite apposer sa vignette ex-libris sur les premières gardes. * Le premier roman de Maxime Du Camp, et son troisième livre. Pour ce récit, l'auteur a abondamment puisé dans les souvenirs de son voyage en Orient effectué en compagnie de Gustave Flaubert : cette fiction est en quelque sorte un écho et un prolongement romanesque des Souvenirs et paysages d'Orient, premier livre de Du Camp publié en 1848, suivi en 1852 de son célèbre album photographique Égypte, Nubie, Palestine et Syrie. "Ouvrage fortement empreint d'autobiographie, le Livre posthume est la confession romancée de la première jeunesse de Maxime Du Camp, celle de 1848. Par une belle nuit étoilée, notre écrivain se lie avec un jeune voyageur prématurément usé par les passions et qui promène dans le désert d'Égypte un incurable ennui et une hantise désespérée de la mort. Quelque temps plus tard, Jean-Marc (c'est son nom) se suicide non sans avoir écrit ces mémoires que Maxime Du Camp est censé publier. On ne peut manquer d'évoquer le Livre posthume sans rappeler l'importance du lien qui unissait Maxime Du Camp et Gustave Flaubert dans leur jeunesse. On sait qu'ils se rencontrèrent et devinrent de grands amis en 1843, qu'ils voyagèrent ensemble en Bretagne, à l'été 1847, puis en Orient, de novembre 1849 à mai 1851, et enfin, qu'ils commencèrent à s'éloigner l'un de l'autre à leur retour de voyage. Intimement lié au souvenir de cette longue aventure, à l'Orient qui domine alors la pensée de Du Camp et fascine son imagination, le Livre posthume n'est pas l'oeuvre qu'il dédia à son compagnon de voyage mais celle où le souvenir, l'influence et même l'imitation de Flaubert furent les plus manifestes. Tel est le point de vue d'Edmond Maynial qui, en 1927, à partir des Souvenirs littéraires, des Notes de voyage et de la correspondance de Flaubert, démontra que toute la partie orientale du récit de Du Camp était conforme à la réalité () Plus révélatrice, la comparaison avec Novembre de Flaubert, alors inédit, mais que Du Camp connaissait () Au milieu des déceptions que ne leur ménage point la réalité, le héros de Novembre comme celui du Livre posthume éprouvent de périodiques aspirations vers les terres de lumière, vers le mirage des antiques et pittoresques civilisations : Égypte, Inde, Chine" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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