Paris, Tisne ("Amis des Arts"), 1963. in-4° 40 pp, 16 planches couleurs, cartonnage de l'editeur, jaquette illustree.
Reference : 16660
Tres bel exemplaire. [PLG-5/6]
Librairie Pique-Puces
Alix Geysels
07 80 01 72 79
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Auguste Blaizot & Fils Paris 1939 In-4 ( 322 X 245 mm ) de frontispice-( 1 f. )-161 pp.-( 1 f. )-6 planches, maroquin rouge, listel horizontal de maroquin bleu foncé bordé d un filet doré en haut et en bas de chacun des plats, titre en lettres blanches dans un cadre de rubans de maroquin bleu foncé et dorés au centre du premier plat, large cadre de maroquin rouge à l intérieur, orné de longs filets dorés et bordé d'un listel de maroquin blanc, doublures et gardes de soie moirée bleu foncé, doubles gardes, tête dorée, couverture et dos conservés, étui ( Reliure signée de MAROT-RODDE ). Edition tirée à 350 exemplaires numérotés sur papier vélin de Rives, illustrée par Edgar DEGAS de 34 beaux monotypes gravés à l'eau-forte par le peintre et graveur Maurice POTIN ( Portrait de l'auteur, 2 vignettes in-texte, 25 hors-texte en noir et 6 hors-texte en couleurs ). Un des 325 exemplaires numérotés en chiffres arabes ( N°232 ). Superbe exemplaire, non rogné, magistralement relié par MAROT-RODDE pour le collectionneur William Vincens BOUQUEREAU, petit-fils du peintre William BOUQUEREAU. Exemplaire parfaitement conservé, de la bibliothèque William Vincens BOUQUEREAU, avec ex-libris doré dans le cadre de la première doublure.
Paris, Grasset, 1931 ; in-12, 250 pp., broché (la couverture est désolidarisée de l'ouvrage, mérite une reliure). Collection «les Cahiers Verts». Lettres recueillies et annotées par Marcel Guerin et précédées d'une préface de Daniel Halevy. État moyen.
Paris, Grasset, 1931 ; in-12, 250 pp., broché avec double couverture. Collection «les Cahiers Verts». Exemplaire numéroté sur papier vélin pur fil. Les lettres sont recueillies et annotées par Marcel Guerin et précédées d'une préface de Daniel Halevy. Très bon état.
Bernard Grasset - "Les Cahiers Vert" Paris 1931 In-12 ( 185 X 120 mm ) de 250 pages, broché sous double couverture imprimée. EDITION ORIGINALE, 1 des 62 exemplaires du tirage de tête numérotés sur Madagascar ( N°36 ). Très bel exemplaire.
Paris s. d. [années 1870] | 10.80 x 17.10 cm | trois pages sur un feuillet double
Lettre autographe datée et signée d'Edgar Degas adressée au marchand Charles Deschamps, directeur de la succursale du galeriste Durand-Ruel à Londres. Trois pages à l'encre sur un feuillet double. Petites déchirures marginales sans atteinte au texte, traces de pli inhérentes à la mise sous pli. Rentré de la Nouvelle Orléans, Degas s'adresse à son marchand attitré à Londres et l'informe de l'arrivée prochaine d'une exquise composition de danseuses,Le Foyer de la danse à l'Opéra de la rue Le Peletier, désormais conservé au Musée d'Orsay : «En attendantvous allez recevoir le petit tableau que vous aviez vu en train et que vous aviez pris l'idée de vendre à M. Huth - Puissiez-vous le faire! [...] Quant au prix, il me semble que 150 à 200 livres est bien»Deschamps exaucera les souhaits du peintre et vendra le tableau à Louis Huth, financier et mécène de Whistler, pour la somme de 140 livres. La toile fera ensuite partie de la prestigieuse collection d'Isaac de Camondo. Degas se tourne vers Londres à une période où le marché de l'art anglais permet de pallier la débâcle qui a suivi la guerre franco-prussienne de 1870. Le peintre attend beaucoup de ce nouveau marché britannique en pleine expansion, financé par de lucratives expositions-événement attirant des millions de visiteurs; le public anglais découvrit ainsi les toiles de Degas au cours de huit expositions de la Société des Artistes Français. Bien qu'il mentionne souvent dans sa correspondance des difficultés d'argent «J'ai vers la fin du mois pas mal à payer. Il me rentrerait quelque argent, que j'en serais enchanté[...] - Occupez-vous de moi, mon cher Deschamps, je vous en serai bien obligé - Dites-moi aussi si la saison n'est pas bien avancée. Je le crains » sa carrière outre-manche était assez florissante et ses ventes profitables. Le peintre ne manque pas de saluer la «colonie française» des peintres exilés, Giuseppe de Nittis et son ami intime James Tissot dont le succès financier constituait pour Degas un exemple de commercialisation efficace des peintures d'un artiste français dans ce pays. Mais à la différence de Tissot, le peintre refusera de s'adapter aux goûts du marché et concentrera ses efforts à défendre la cause impressionniste en France et à l'étranger. Degas consacre également un passage à un avide collectionneur de ses uvres, le baryton Jean-Baptiste Faure, commanditaire de sa célèbre série de toiles sur l'Opéra de Paris et propriétaire du Déjeuner sur l'herbe de Manet : «Je devais être à Londres depuis quelque temps, d'après mon dire. Je n'y suis pas parce que le tableau de[Jean-Baptiste]Faure n'est pas fini, que je ne voudrais aller le rencontrer là-bas sans lui donner de meilleures nouvelles, et que je n'ai plus guères le temps de flâner si je veux n'avoir pas encore au 1erseptembre rien à lui livrer». Ironiquement, Faure reprochera aux toiles de Degas de ne pas être correctement finies (!) et lui intentera un procès quelques années plus tard. Une rare et exceptionnelle missive qui retrace le cheminement d'une célèbre uvre de Degas et sa relation avec les marchands et collectionneurs, à l'aube de la première exposition des peintres impressionnistes qui se tiendra un an plus tard. «Mon cher Deschamps, Je devais être à Londres depuis quelque temps, d'après mon dire. Je n'y suis pas parce que le tableau de[Jean-Baptiste]Faure n'est pas fini, que je ne voudrais aller le rencontrer là-bas sans lui donner de meilleures nouvelles, et que je n'ai plus guères le temps de flâner si je veux n'avoir pas encore au 1erseptembre rien à lui livrer - Il part de Londres le 18 ou 19 je le sais - Peut-être à la fin du mois, un peu avant toutefois, j'irai vous voir ainsi que la colonie française. Mais rien n'est moins sûr. En attendantvous allez recevoir le petit tableau que vous aviez vu en train et que vous aviez pris l'idée de vendre à M. Huth - Puissiez-vous le faire! J'ai vers la fin du mois pas mal à payer. Il me rentrerait quelque argent, que
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