Librairie de L. Hachette et Cie. 1866. In-16. Relié. Etat d'usage, Couv. convenable, Coiffe en tête abîmée, Quelques rousseurs. 147 pages. Texte en latin et notes en français. Tranche marbrée. Etiquette de code sur le dos. Tampons et annotation de bibliothèque en page de titre.. . . . Classification Dewey : 470-Langues italiques. Latin
Reference : RO40168612
Nouvelle édition publiée avec une Notice, un Argument analytique et des notes en français par C. Aubert. Classification Dewey : 470-Langues italiques. Latin
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Paris, Desenne, 1791 - L'an deux de la Rédemption. 290 g In-8, cartonnage de papier vert, à la bradel, [2] ff., 177 pp., [1] f. d'errata. Ewald Friedrich von Hertzberg, ministre du roi Frédéric II de Prusse, s'est attaqué à Anacharsis Cloots dans un mémoire contre le fameux discours du 19 juin 1790 de Cloots. Mal lui en a pris, l'Orateur du genre-humain lui répond ! Edition originale rare, qui comprend en outre un ''Fragment d'une missive d'Anacharsis Cloots a? un abbe? sicilien'' (pp. 157 à 163) et ''Re?ponse de M. Cloots a? M. Fauchet'' (pp. 163 à 177). Quérard, II, 230. On trouvera une analyse de ce texte par un contemporain dans le journal de Gorsas, ''Le Courrier des LXXXIII départemens'', n° XI, du 11 mai 1791, pp. 167-168. Il existe quelques exemplaires dans lesquels on trouve un portrait de Cloots au physionotrace, ce portrait n'est pas présent ici ni dans plusieurs exemplaires conservés en bibliothèque. Il est probable que cette gravure était diffusée séparément par Quenedey et qu'elle a parfois été ajoutée à certains volumes. D'ailleurs Avenel mentionne un exemplaire d'''Anacharsis à Paris ou Lettre de Jean-Baptiste Cloots'' avec le même portrait et Tourneux pense que ce portrait a été ajouté car l'exemplaire de la BN n'en contient pas (Bibliographie de l'histoire de Paris pendant la Révolution française, 5247). Quelques feuillets non coupés. . (Catégories : Histoire, Révolution française, )
De l’institution ou de l’orateur traduit par M. l’abbé GEDOYN de l’Académie Française. Edition faite d’après un exemplaire corrigé par l’auteur. Tome IV in 12 plein cuir fauve raciné à nerfs pièce titre et tomaison cuir rouge et marron, roulette, filet, caisson doré, roulette dorée sur coupe, faux titre, titre, table 418 pages Paris de l’imprimerie J. BARBOU 1770, très bon état
. Une petite tache circulaire, apparaît sur certaines photos à fond clair; elle est due à un problème d'objectif de mon appareil
Paris, Chez l'auteur et Jombert, 1817. 370 g In-8, demi vélin, 224 pp.. Illustré de 10 planches hors-texte dépliantes lithographiées. Troisième édition dont les planches sont sorties des presses de C. de Lasteyrie car deux planches (5e et 10e) en portent l'adresse. En 1817 Lasteyrie débutait son activité parisienne de lithographe, cette édition peut donc être qualifiée d'incunable lithographique. Havette, Bibliographie de la ste?nographie franc?aise, p. 29. Louis-Félix Conen de Prépean, noble d'origine bretonne dont les ancêtres possédaient le manoir de Pré Péan à Pordic, est devenu un spécialiste de la sténographie. On apprend dans la préface de son ouvrage qu'il a produit les traductions sténographiques imprimées d'Atala et de Paul et Virginie, deux éditions qui semblent devenues très rares. Quelques rousseurs, petites traces d'humidité marginale. . (Catégories : Sténographie, Lithographie, )
1791 "In-8 de (2) ff.,177 pp., (1) f. d'errata ; 531-578 ; IV, 44 pp., 1 fb. ; (1) f., 66 pp., demi-chagrin rouge, dos à nerfs plats orné de filets dorés, titre doré, tranches mouchetées (reliure du XIXe siècle)."
"Réunion de trois ouvrages révolutionnaires, ainsi qu'un article publié dans le journal de Camille Desmoulins, en éditions originales. Disposant d'une solide fortune, le baron Jean-Baptiste, dit Anacharsis, Cloots (1755-1794), né près de Clèves, voyagea d'abord à travers l'Europe. Épris de nobles idéaux, cet utopiste rêvant de réformation du monde se fixe en France au moment de la Révolution. Philanthrope illuminé, il se proclame dès lors ""Orateur du genre humain"" ; un des ses faits de gloire consiste à venir rendre hommage à l'Assemblée nationale, en tant ""qu'ambassadeur de l'univers"". En 1792, il reçoit la citoyenneté française. Développant des idées matérialistes et poussant à la guerre contre les souverains européens dans des adresses grandiloquentes, il est poursuivi par la vindicte de Robespierre, qui voit en lui, en raison de ses origines sociales et nationales, un contre-révolutionnaire. Exclu du club des Jacobins, qu'il avait présidé, puis de la Convention, ""l'ennemi personnel de Jésus Christ"" comme il s'intitulait lui-même est finalement guillotiné avec les Hébertistes. Dans sa philippique adressé au comte Hertzberg, ministre des affaires étrangères du roi de Prusse Frédéric-Guillaume III, Cloots dénonce les ennemis extérieurs de la révolution française. Dans l'article des Révolutions de France Et des Royaumes […] - nouveau nom des Révolutions de France et de Brabant -, Cloots répond à Claude Fauchet, évêque constitutionnel du Calvados. Dans les Bases constitutionnelles de la République du genre humain, l'auteur développe son projet : ""Je propose donc à la Convention des Français, ainsi qu'aux Conventions du monde, de décréter ou déclarer préliminairement le principe fécond et attractif de la souveraineté indivisible, […] il n'y a qu'un genre humain entre les deux pôles"". Parmi les diverses adresses réunies dans la dernière brochure reliée dans cet exemplaire, on note le Discours prononcé à l'Assemblée nationale, le 9 septembre 1792, afin de demander ""les apothéoses du Panthéon"" pour Gutenberg, ""premier révolutionnaire, [et] premier bienfaiteur des humains"". Portait au physionotrace de l'auteur, gravé à l'aquatinte, en frontispice. Bel exemplaire."
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Perrin, 1889 2 vol. in-8°, x-689 et 648 pp, brochés, bon état
"Le rôle historique de Napoléon a fait l'objet de bien des études. Il a donné lieu aux commentaires les plus divers. Dans ce grand procès qui est encore pendant devant l'histoire, un seul témoin, le plus important et le plus intéressé dans la question, n'a pas été entendu. C'est Napoléon lui-même. Les documents ne manquent pas cependant : les 28 volumes de la correspondance de l'Empereur, les dictées et les conversations de Sainte-Hélène, les nombreuses pièces qui, depuis 1870, sont sorties des dépôts publics ou des archives de famille, tout cela forme un vaste ensemble, un monument gigantesque qu'il faut parcourir si l'on veut connaître la figure de l'Empereur telle qu'il l'a présentée lui-même à la postérité, dans l'improvisation d'une correspondance quotidienne, ou dans les évocations éloquentes d'un drame dont il avait été le principal acteur avant de s'en faire l'historien. A côté du général et de l'homme politique, il y a chez Napoléon un philosophe, un orateur et un écrivain ; est-il suffisamment connu sous ces divers aspects ? Sans doute on a lu les proclamations et les bulletins de la Grande Armée ; mais, sait-on la pensée de l'Empereur sur les graves problèmes de la vie et de la mort, et sur les aspirations religieuses de l'homme ! Sait-on quelles furent ses idées sur les grandes questions qui préoccupent aujourd'hui la société moderne : éducation gratuite et obligatoire ; suffrage universel ; politique coloniale ; question d'Orient ; électricité ; et, dans un ordre moins élevé : crémation, enterrements civils, réglementation de l'Opéra et des théâtres, censure littéraire et dramatique, police municipale, etc. ? Sait-on que, littérateur, Napoléon faisait une étude détaillée de l'Énéide ; qu'il écrivait, de main de maître, une critique du Mahomet de Voltaire ; qu'il justifiait ses préférences littéraires et qu'il disait en quoi Corneille, d'après lui, l'emportait sur Racine, et la Tragédie sur la Comédie ? Sait-on que, polémiste, il écrivait au Moniteur, pendant le Consulat, des articles quotidiens; qu'il y continuait sous une autre forme, et non sans esprit, la guerre qu'il faisait à l'Angleterre sur le continent; que, depuis l'élévation à l'Empire, il dirigeait ce grand recueil, comme s'il en avait été le rédacteur en chef, et que, jusque pendant la campagne de 1812, il corrigeait, sous sa tente, les épreuves du journal qui devait paraître, quelques jours après, dans sa capitale ? Ces documents littéraires, ces théories philosophiques ou politiques, épars dans l'œuvre immense de Napoléon, sont réunis ici et présentés en un véritable corps de doctrines. L'auteur, M. Antoine Guillois, s'est efforcé de faire entendre la voix de l'Empereur devant le tribunal de l'histoire; il a mis en regard les principes et l'application qui en avait été faite par Napoléon ; il a cherché à faire revivre le portrait que l'Empereur avait tracé de sa propre main, en laissant subsister les ombres que le peintre lui même n'avait pas toujours adoucies. En dehors de la Correspondance officielle, l'auteur a utilisé les documents découverts dans ces dernières années et toutes les publications qui ont mis au jour la pensée de l'Empereur, depuis les réunions les plus récentes de l'Institut d'Égypte, – seul vestige là-bas de notre conquête de 1798 – jusqu'aux cours professés à l'École militaire supérieure du Japon." (La Cultura, rivista di scienze, lettere ed arti, 1889) — "Napoléon, l'homme, le politique, l'orateur, d'après sa correspondance et ses œuvres, tel est le titre des deux compacts volumes que vient de publier M. Antoine Guillois et qu'il aurait tout aussi bien pu intituler : Napoléon peint par lui-même. Ce qu'il a voulu, en effet, c'est nous donner de l'empereur « son portrait moral et politique tracé de sa main. » Son livre témoigne d'un patient et méritoire labeur. Si l'on veut bien faire la part du point de vue incomplet et trop favorable auquel se place l'auteur, il reste un livre consciencieux..." (Louis Farges, Revue Historique, 1889)