Folio. 1972. In-12. Broch. Bon tat, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intrieur frais. 210 pages.. . . . Classification Dewey : 840-Littratures des langues romanes. Littrature franaise
Reference : RO40014308
ISBN : 2070366073
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Lampsaque, , 1799. 2 vol. in-4 manuscrits de (241) et (269) ff., becquets dans le texte et sur un contreplat, demi-basane blonde à petits coins de vélin, dos lisse orné, pièces de titre en maroquin rouge et noir (reliure de l'époque).
Un manuscrit unique et énigmatique : le Dictionnaire érotique de Nicolas Blondeau et ses avatars révolutionnaires.Le manuscrit du Dictionnaire érotique latin-français attribué à Nicolas Blondeau, figure littéraire du XVIIe siècle, représente une oeuvre aussi rare que controversée. Ce texte, conservé jusqu’à nos jours sous une version augmentée par le latiniste François Noël, traverse les siècles avec une histoire marquée par les bouleversements révolutionnaires et les débats littéraires du XIXe siècle.Origine et contexte du manuscrit. Pierre-Nicolas Blondeau, avocat en Parlement et censeur des livres sous l’Ancien Régime, aurait initialement composé un lexique spécifique intitulé Dictionarium vocum obscenarum quæ apud varios authores reperiuntur ex universali meo decerptum. Ce dictionnaire visait à rassembler et expliquer les termes latins jugés licencieux ou obscènes, dans une démarche érudite teintée de pruderie, où il tentait d'« expliquer la signification des mots de la manière la moins déshonnête qu’il serait possible ».Bien que l’oeuvre originale de Blondeau n’ait jamais été publiée et semble aujourd’hui perdue, elle fut mentionnée en 1788 lors de la vente de la bibliothèque du médecin et bibliophile Hyacinthe Théodore Baron. Acquise par les libraires Née de La Rochelle et Maradan, cette copie manuscrite (désignée dans le catalogue comme une « mise au net » autographe) fut destinée à François Noël, érudit et latiniste, qui entreprit d'enrichir et d’annoter l’ouvrage. Noël, connu pour sa production littéraire prolifique, travaillait à la même époque sur une nouvelle édition du Dictionnaire français-latin de Blondeau, publié ultérieurement en 1807.Le rôle de François Noël dans la transformation du texte. Sous la plume de François Noël, le Dictionnaire érotique fut significativement remanié et augmenté. Caché derrière l’anonymat, Noël ajouta une préface au texte dans laquelle il situait l’oeuvre dans son contexte historique, tout en précisant son propre rôle d’éditeur et d’annotateur :« Un homme de lettres de la fin du dernier siècle, Me Pierre Nicolas Blondeau [...] en composant un petit dictionnaire qui a eu la plus grande vogue, avait mis à part les mots licencieux [...] Son intention était d’en faire un petit dictionnaire séparé. [...] L'on a rien changé au style de l’auteur, mais on a ajouté à sa nomenclature beaucoup de mots employés dans un sens obscène par les auteurs latins ».Malgré l’intérêt de son travail, Noël ne parvint pas à publier cet ouvrage de son vivant. À sa mort en 1841, sa bibliothèque fut vendue, à l’exception de certains manuscrits qu’il légua à son fils Charles Noël. Parmi eux figurait le Dictionnaire érotique, resté inédit, comme l’atteste une note autographe sur la garde du manuscrit : « Légué à mon fils Charles Noël. Le 1er juin 1832. Fr. Noël ».La publication par Isidore Liseux et Alcide Bonneau. Ce n’est qu’en 1885 que le Dictionnaire érotique vit enfin le jour sous une forme imprimée, grâce à l’éditeur parisien Isidore Liseux, spécialiste des textes rares, souvent érotiques ou anticléricaux. Liseux, en collaboration avec Alcide Bonneau, publia le texte sous le titre Dictionnaire érotique latin-français, par Nicolas Blondeau. Cette édition, précédée d’un essai sur la langue érotique signé par Bonneau, distinguait le texte original de Blondeau des annotations de Noël, imprimées en bas de page. Cependant, une grande partie des commentaires manuscrits de Noël ne fut pas retenue dans l’édition.Liseux identifia Noël comme l’auteur des annotations grâce à une analyse comparative de son écriture avec celle de nombreux manuscrits laissés par l’érudit, confirmant ainsi son rôle crucial dans l’enrichissement du texte. Il souligna également que Noël, professeur de Belles-Lettres et inspecteur général de l’Université, était l’auteur du Recueil de Priapées publié anonymement à Paris en 1798 sous le titre d’Erotopargnion.Une oeuvre entre érudition et controverse. Le Dictionnaire érotique, à travers ses multiples avatars et transformations, incarne à la fois l’ambition philologique d’explorer les aspects marginaux de la langue latine et les débats moraux entourant la publication de tels textes. L’intervention de François Noël, bien qu’anonyme, enrichit considérablement l’ouvrage, tandis que l’édition de Liseux et Bonneau permit de préserver une oeuvre qui, sans leur intervention, aurait probablement sombré dans l’oubli.Ce manuscrit, témoin d’une tradition érudite fascinante, illustre également les tensions entre l’héritage littéraire du passé et les sensibilités culturelles de chaque époque. À mi-chemin entre l’érudition académique et la subversion littéraire, il reste une source précieuse pour l’étude des pratiques lexicographiques et des discours sur la morale dans l’histoire littéraire européenne.Seule copie manuscrite d'une écriture parfaitement lisible et sans rature établie par François Noël du dictionnaire érotique latin-français de Nicolas Blondeau.Dans le catalogue de l'Exposition internationale du surréalisme (1959-1960), André Breton rédigea une notice consacrée à ce dictionnaire, « un ouvrage publié sous le couvert de l'érudition à la fin du dix-neuvième siècle, et qui n'en prend que plus de charme » (Site Atelier André Breton, 2005).Pia, Enfer, 207 ; Gay, I, 908 ; Paule Adamy, Isidore Liseux 1835-1894 : Un grand « petit éditeur », Plein Chant (Bassac) 2009 ; Catalogue de la bibliothèque de feu M. Baron (1788), n°4495.
Orléans, Éloy Gibier, 1580. Petit in-8 de (8)-311-(1) pp. (*4, A-Qq4), portrait hors texte, vélin dur, titre manuscrit en long (reliure de l'époque).
Édition originale du dictionnaire étymologique de Léon Trippault conseiller du roi au présidial d'Orléans, helléniste averti et historien de l'Orléanais.Le privilège daté du 4 mai 1580 est accordé pour six ans à Éloy Gibier, principal imprimeur d'Orléans au XVIe siècle avec sa marque typographique au verso du dernier feuillet qui porte la devise : « In sudore vultus tui vesceris pane tuo». Feuillets liminaires : titre, au verso duquel se trouve l'«Extraict du Privilège» ; l'achevé d'imprimer est du 15 juillet 1580 ; épître « A mon-seigneur, M. Germain Vaillant de Guellis, abbé de Pimpont, etc. » ; vers latins et français signés de J. Christophe, Raimond de Massac, docteur en médecine, et Jacques Binet; portrait de l'auteur, à l'âge de 43 ans. Léon Trippault (1538?-15..) après avoir publié en 1577 un Dictionnaire François-Grec (Orléans, Éloy Gibier), poursuivit et développa considérablement ses travaux étymologiques avec le Celt-Hellénisme paru trois ans plus tard afin de démontrer les origines grecques de la langue française. « Que ce soit la recherche des origines celtes de la France, la démonstration que le grec (ou l’hébreu) — et non le latin — a engendré le français, ou la découverte de la provenance troyenne des premiers rois de France, on voit bien que cette mythographie érudite a constitué une véritable manie au XVIe siècle. Le grand helléniste et imprimeur Henri Estienne est le penseur le plus connu à proclamer la filiation des langues grecques et françaises (…) Bien que l’hypothèse hellénique d’Estienne puisse paraître étrange, il serait cependant erroné de l’expliquer comme étant le fruit de son ignorance linguistique : non seulement parlait-on latin fréquemment dans la maison et l’atelier d’imprimerie cosmopolites de son père pendant l’enfance d’Henri, mais Robert a tenu à enseigner le grec à son jeune fils avant même le latin (Henri Estienne, Traicte De La Conformité du language François avec le Grec, 1565). Nous ne pouvons pas non plus écarter Estienne comme un excentrique isolé. Bien au contraire, de nombreuses publications au XVIe siècle ont affirmé des thèses semblables. Le juriste Léon Trippault, par exemple, étudie l’étymologie des mots français, dans son Celt-Hellenisme, Ou, Etymologie Des Mots François Tirez Du Graec. Plus. Preuves en general de la descente de nostre langue (1580) afin de démontrer que nous avons tiré partie de nostre langage, de celuy des Grecs. » (Paul Cohen, L'imaginaire d’une langue nationale : l'État, les langues et l'invention du mythe de l'ordonnance de Villers-Cotterêts à l'époque moderne en France. In: Histoire Épistémologie Langage, tome 25, fascicule 1, 2003. Politiques linguistiques (2/2) pp. 19-69).Très bon exemplaire conservé dans sa première reliure. Petit trou marginal sur les trois premiers feuillets (titre inclus), feuillets légèrement roussis, quelques pâles mouillures.Brunet, V, 950 ; Rothschild I, 319 (édition 1581) ; Deschamps, 134.
A Politicopolis [Paris], Chez les Marchands de nouveautés, 1790. In-8 de 8-195-(4) pp., cartonnage papier rose (relié vers 1830).
Édition originale. Dictionnaire des locutions politiques nées depuis le début de la révolution, suivi de la Notice Alphabétique et raisonnée des journaux politiques, qui fut réimprimée textuellement par Hatin (Histoire de la Presse, t. IV).« Le cadre de cet ouvrage, dit La Chronique de Paris du 17 Avril 1790, n'est pas neuf, mais l'exécution n'est pas sans mérite… L'auteur donne une idée de tous les journaux privilégiés ou non privilégiés. Il traite assez mal les anciens et n'est pas toujours juste sur les nouveaux. » La commune de Ris avait formé sa municipalité d'après les décrets de l'Assemblée. « Nous croyons, dit le Journal des décrets (16-22 Janvier 1790), qu'elle pourra se glorifier d'avoir été la première » C'est pour cela, sans doute, que Chantreau lui avait adressé l'ironique Épître Dédicatoire de son pamphlet, de même aussi qu'il se proclame élève de Beauzée, parce que celui-ci avait donné, entre autres travaux, une nouvelle édition des Synonymes de l'abbé Girard. Pierre-Nicolas Chantreau (1741-1808) séjourna vingt ans en Espagne où il fut membre de l'Académie Royale suite à ses travaux grammaticaux ; en 1792, le gouvernement français lui demanda de s'assurer des dispositions des Catalans sur la Révolution Française, avant d'être nommé professeur en 1803 à l'école militaire de Fontainebleau. Rousseurs.Tourneux 10100 ; le Catalogue Lacombe (2525) cite la deuxième édition.
édition originale 1989 1989. ouvrage broché 246 pages aux éditions Robert Laffont en bon état d'occasion complet et solide sans déchirures ni annotations ; quasiment pas de pliures sur la couverture; une bande un peu salie en bas de la couverture 'salissures' qu'on retouve en bas de outes premières pages; ça reste un bel ouvrage En cette époque paradoxale où le verbe était roi mais où le mot roi était tabou les Sans-Culottes ont-ils vraiment mis un bonnet rouge au veux dictionnaire ? Henriette Walter linguiste a eu envie d'aller y voir de plus près. Elle a choisi de parcourir les pages qui racontent l'histoire des événements de la Révolution pour y rechercher uniquement les paroles qui les accompagnaient. Voici une sorte de lexique où se bousculent les mots à la mode (citoyen égalité. ) et des mots nouveaux (thermidore vélocifère. ) des mots obligatoires (mètre nitrate d'argent. ) et des mots interdits (Sire Monsieur. ). On y trouvera aussi quelques mots dangereux à prononcer (rouet cire. ) les mots qu'on chantait volontiers (ça ira ) et ceux dont l'orthographe allait changer (enfans monnoie. ). On y retrouvera enfin des phrases historiques et on y apprendra toujours avec émotion et quelque fois avec un sourire les dernières paroles des condamnés. Pour ceux dont les connaissances historiques sur cette période restent un peu floues ce petit livre sera un guide d'un millier de termes où revivent les mots caducs (inlisable ou républicole) et les mots persistants (vandalisme ou centraliser). C'est un autre regard sur la Révolution que l'auteur nous propose dans un tourbillon lexical tour à tour exaltant dramatique ou amusant
Bon état
Paris, Édouard-Joseph, 1920. In-12, 31 pp. 7 pl., demi-percaline rouge, dos orné d'un fleuron et de filets dorés, pièce de titre noire, couverture conservée (quelques petites taches).
Édition originale posthume illustrée 7 bois de Deslignères dans le texte. Un des 400 exemplaires tirés sur papier de Hollande Van Gelder. Cet exemplaire comprend une suite en bistre des bois d'André Deslignères, tirée sur Japon. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.