ECPAD. 2006. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 55 pages. Nombreuses photos en couleurs dans le texte.. . . . Classification Dewey : 908.447-Régionalisme : Aquitaine
Reference : RO30026264
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Rennes, Imprimerie de Chausseblanche, s.d. (1814) in-4, 4 pp., texte sur deux colonnes, en feuille.
Occasionnel publié à Rennes et donnant les éléments publics essentiels de la promulgation de la Charte de 1814 le 4 juin : outre le texte même de la Charte, il présente le discours du Roi devant les Chambres ("C'est les yeux fixés sur cet immortel ouvrage [le Testament de Louis XVI] ; c'est, pénétré des sentimens qui le dictèrent ; c'est, guidé par l'expérience et secondé par les conseils de plusieurs d'entre vous, que j'ai rédigé la Charte constitutionnelle, dont vous allez entendre la lecture, et qui assoit sur des bases solides la prospérité de l'Etat"), ainsi que celui, beaucoup plus sentimental, de Dambray, mais qui contient quand même quelques précisions sur les intentions du monarque : "Il faut à la France un pouvoir royal protecteur sans pouvoir devenir oppressif ; il faut au Roi des sujets aimans et fidèles, toujours libres et égaux devant la loi. L'autorité doit avoir assez de force pour déjouer tous les partis, comprimer toutes les factions, en imposer à tous les ennemis qui menaceraient son repos et son bonheur." - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
C'est l'ouvrage qui valut à Chateaubriand la perte de son poste de ministre, reliée avec ses célèbres Mémoires du Duc de Berry. Paris, Le Normant, 1816. In-8 de vi pp., 304 pp. Pte déchirure p. 19 sans manque, mouillure pâle en haut de qq. ff. [Suivi de:] Mémoires, lettres et pièces authentiques touchant la vie et la mort de S.A.R. Monseigneur Charles-Ferdinand-D’Artois, fils de France, Duc de Berry. Paris, Le Normant, 1820. (2) ff., ii pp., 1 portrait à pleine page, 299 pp. 3 ff. brunis. Maroquin vert, plats ornés d’un riche encadrement de double filet et roulettes dorés, dos lisse orné, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, gardes de tabis rose, tranches dorées. Reliure de l’époque. 205 x 125 mm.
I/ Édition originale de la plus grande rareté de ce pamphlet politique de Chateaubriand qui provoqua la colère de Louis XVIII et valut à son auteur d’être destitué de son poste ministériel. Le pamphlet fut interdit le 18 septembre 1816, les exemplaires saisis et détruits. Elle est si rare qu’elle a échappé à Vicaire et à Carteret. Avec le feuillet de titre imprimé contenant la mention «Ministre d’Etat» qui sera supprimée par la suite. « Toutes les éditions, tous les tirages de ce pamphlet exécutés chez Le Normant portent uniformément le titre ci-dessus. Elles sont toutes considérées comme éditions originales; elles furent saisies par ordre de Décazes.» (Talvart, III, 10) «Œuvre politique de François-René de Chateaubriand (1768-1848), parue en 1816 et immédiatement interdite par la police des Bourbons. L’auteur qui avait montré, notamment dans son écrit ‘De Buonaparte et des Bourbons’, son attachement à la cause des souverains ‘légitimes’ de la France, ne pouvait pas, - après les déceptions apportées par la Restauration et spécialement par la politique réactionnaire des ultra-royalistes – ne pas montrer son esprit de rébellion, en se faisant le défenseur de nouvelles idées sociales; certes, il le fit d’une manière toute personnelle, se laissant emporter par l’impétuosité de sa vision fortement égocentriste des choses. Dans ce libelle, il défend la Charte constitutionnelle, grâce à laquelle les libéraux de France avaient accueilli le retour de Louis XVIII et le début de son gouvernement. Un retour à l’ancien régime n’était plus possible. Comme ministre, l’auteur veut, dans cette publication, dire ‘la vérité au roi’; car le Conseil dont il fait partie ne se réunit malheureusement point dans le but de permettre à ses membres de faire valoir leur opinion personnelle sur les questions les plus importantes de la nation. C’est précisément parce qu’il entend défendre la légitimité, qu’il se sent le devoir d’affirmer une fois de plus la nécessité où est la monarchie d’être constitutionnelle (retour des partis, liberté de presse et autres prérogatives parlementaires). Les maux du despotisme seraient en fait pires que ceux d’un libéralisme qui, guidé sainement – à la façon anglaise, - apporterait une nouvelle gloire au roi et au pays. L’ouvrage, publié quelques jours après la dissolution de la fameuse ‘Chambre introuvable’, souleva l’indignation de Louis XVIII qui, sous l’influence de ses partisans ultra, destitua tout simplement l’auteur de son poste ministériel». (Dictionnaire des Œuvres, IV, 603). Trois mois après la publication de De Buonaparte et des Bourbons, en juillet 1814, ses relations dans la haute aristocratie et l’amitié de Madame de Duras lui avaient valu d’être nommé ambassadeur en Suède, poste qu’il ne rejoignit jamais mais dont il perçut le traitement. En avril 1815, le Roi lui permit de le suivre à Gand et l’admit au conseil « pour parler de l’intérieur». Au retour de Gand, après les Cent Jours, il devint ministre d’État, fonction honorifique mais bien rémunérée qui avait été reprise de la pratique de l’Ancien régime, et il fit partie de la première fournée de la Chambre des pairs. Mais Chateaubriand, qui sous la première Restauration avait été proche du centre et avait défendu la Charte avec éloquence et habileté dans ses Réflexions politiques d’octobre 1814, ce qui lui avait attiré la bienveillance de Louis XVIII, se rapprocha alors de la droite ultra qui venait de gagner les élections à la Chambre des députés. Il devint l’un des principaux porte-parole de ce parti à la Chambre des pairs. Il avait été révolté par l’entrée de Fouché dans le ministère et considérait que les Cent Jours avaient montré qu’il était devenu nécessaire de refonder la société française sur des bases traditionnelles. Le Roi ayant décidé de maintenir un gouvernement du centre pour des raisons tant de politique étrangère que de politique intérieure, Chateaubriand se trouva assez vite rejeté dans l’opposition au ministère et, de façon sourde, au souverain. La rupture intervint en septembre 1816, lorsqu’il publia La monarchie selon la Charte où, malgré le conseil que lui avait fait passer Louis XVIII, il critiquait le ministère Richelieu-Decazes, trop complaisant selon lui pour les « intérêts révolutionnaires», et la décision de dissoudre la Chambre introuvable. En représailles, il fut destitué de son titre de ministre d’État, ce qui l’obligea à vendre sa chère Vallée-aux-Loups. L’ouvrage est une machine de guerre dressée contre Decazes et sa politique. L’auteur dénonce la censure de la presse tout en s’attaquant au Ministère de la police générale. L’ouvrage critique sévèrement les trois Ministères de la Restauration. L’ouvrage connaitra un succès foudroyant et provoquera la colère de Louis XVIII et de Decazes qui l’interdira et fera détruire les exemplaires saisis. Chateaubriand sera rayé de la liste des ministres d’Etat et perdra ses honoraires. Les Mémoires d’Outre-tombe comportent la lettre adressée au comte Decazes par Chateaubriand le 18 septembre 1816 lorsque ce dernier apprend que son ouvrage De la Monarchie selon la Charte a été saisisur son ordre. En voici un extrait : «Monsieur le comte, J’ai été chez vous pour vous témoigner ma surprise. J’ai trouvé à midi chez M. Le Normant, mon libraire, des hommes qui m’ont dit être envoyés par vous pour saisir mon ouvrage intitulé: De la Monarchie selon la Charte. Ne voyant pas d’ordre écrit, j’ai déclaré que je ne souffrirais pas l’enlèvement de ma propriété, à moins que des gens d’armes ne la saisissent de force. Des gens d’armes sont arrivés, et j’ai ordonné à mon libraire de laisser enlever l’ouvrage. Cet acte de déférence à l’autorité, Monsieur le comte, n’a pas pu me laisser oublier ce que je devais à ma dignité de pair. Si j’avais pu n’apercevoir que mon intérêt personnel, je n’aurais fait aucune démarche; mais les droits de la pensée étant compromis, j’ai dû protester, et j’ai l’honneur de vous adresser copie de ma protestation. Je réclame, à titre de justice, mon ouvrage; et ma franchise doit ajouter que, si je ne l’obtiens pas, j’emploierai tous les moyens que les lois politiques et civiles mettent en mon pouvoir. J’ai l’honneur d’être, etc. Vte de Chateaubriand.» II/ Édition originale de ces célèbres et vibrants mémoires commandés par la famille royale à Chateaubriand en hommage au duc de Berry. Talvart, III, 19; manque à Carteret et à Vicaire. Cette biographie du duc de Berry, fils de Charles X, parut l'année de son assassinat par Louvel à la sortie de l’Opéra, rue de Richelieu, le 13 février 1820. Père de deux petites filles anglaises par un premier mariage, il les présenta à son épouse, la duchesse de Berry, sur son lit de mort. Composés « sur les documents originaux les plus précieux » (Avertissement), ces Mémoires renferment des lettres de Louis XVIII, de Charles X, du duc d’Angoulême, du duc de Berry, du prince de Condé, et un fragment de journal inédit. L’ouvrage reçut une récompense inestimable. La duchesse de Berry voulut en effet que les Mémoires fussent ensevelis avec le cœur de la victime de Louvel. Précieux exemplaire conservé dans une élégante reliure en maroquin vert finement orné de l’époque.
Paris, Jean, 1814. Placard imprimée in-folio (40 x 25 cm), texte encadré sur deux colonnes.
Bel exemplaire de la Charte constitutionnelle du 4 juin 1814.« A la suite de l'effondrement de l'Empire, le Sénat conservateur prononce la déchéance de l'Empereur et appelle Louis XVIII sur le trône, le 6 avril 1814. Le projet de Constitution avancé par le Sénat est rejeté par le nouveau roi. Cependant, celui-ci ne peut faire abstraction de la rupture qui s'est opérée en 1789. S'il veut « renouer la chaîne des temps » et effacer des mémoires les « funestes écarts » qui se sont produits, il n'en concède pas moins « volontairement, et par le libre exercice de [son] autorité royale », une Charte constitutionnelle, le 4 juin 1814. Le texte tient compte des acquis fondamentaux de la Révolution en proclamant l'égalité entre les citoyens, l'abolition des privilèges (égalité devant l'impôt et l'accès aux charges publiques), la liberté individuelle, la sûreté des personnes. La liberté de culte est également conservée, même si la religion catholique demeure la religion de l'État. La Charte dessine l'ébauche d'une monarchie constitutionnelle, fondée sur le suffrage censitaire. Si le roi, dont la personne est inviolable et sacrée, incarne seul la souveraineté nationale, il s'appuie cependant sur deux chambres : une Chambre des pairs qu'il nomme et une Chambre des députés élue pour cinq ans par cinquième ».
[Charles Gosselin, Ad. Le Clère et Cie, Chez G. A. Dentu, Chez J. G. Dentu, Chez Rusand] - COTTU, M. ; DE BONALD, Louis ; DE SAINT-CHAMANS, Vicomte ; NATALIS, R.
Reference : 44726
(1828)
1 vol. fort in-8 reliure de l'époque demi-basane marron, Des moyens de mettre la Charte en harmonie avec la Royauté par M. Cottu, Charles Gosselin, Paris, 1828, 348 pp. [ Suivi de : ] De l'Esprit de Corps et de l'Esprit de Parti, suivi de Quelques réflexions sur l'écrit de M. Cottu : Des moyens de mettre la Charte en harmonie avec la Royauté, par M. le Vicomte de Bonald, Ad. Le Clère et Cie, Paris, 1828, 64 pp. [ Suivi de : ] Des résultats nécessaires de la sitation actuelle de la Couronne et de la Chambre des Députés, par M. Cottu, Chez G. A. Dentu, Paris, 1829, 95 pp. [ Suivi de : ] Du seul Moyen de sortir de la Crise actuelle, par M. Cottu, Chez J. G. Dentu, Paris, 1829, 2 ff., 154 pp. et 1 f. [ Suivi de : ] De l'Etat des Partis dans les Chambres et des Alliances possibles entre eux. Par M. le Vte de Saint-Chamans, Imprimerie-Librairie de J. G. Dentu, Paris, 1828, 2 ff., 241 pp. et 1 f. [ Suivi de : ] Lettres au Peuple français, sur la véritable Conspiration du Moment, par M. R. Natalis, ancien avocat, Chez Rusand, Lyon, Paris, 1827, 99 pp.
Avec 5 feuillets manuscrits de l'époque insérés (copie d'article du Globe, tables, notes et commentaires divers). Etat moyen (reliure très abîmée en partie détachée, une mouill. angulaire en marge intérieure, bon état par ailleurs) pour ce recueil de titre souvent peu communs.
In-8 (220 x 140 mm), broché, couverture papier chiffon imprimé, 23 p. Au Mans, chez l'auteur, rue Sainte-Ursule N°8, 1816.
Edition originale. Sous forme d'un dialogue entre Pierre, un paysan, et Ariste, un propriétaire, défense de la Charte "expliquée" comme un héritage révolutionnaire." 'Un Peuple n'est la propriété de personne' (...). Si le mot Charte a remplacé la Constitution, Bazin a soin dappuyer sa démonstration sur le parcours du roi quil associe à lhistoire de la pré-révolution : 'Louis XVIII sest expatrié pour fuir de grands dangers. Il nen avait pas moins acquiescé deux ans auparavant, au principe fondamental de la Révolution, je veux dire à légalité des droits... La Charte contient lexpression de ses sentiments : cest sa volonté écrite' (p.5-6)" (cf. P. Serna, "R. Bazin et la Restauration", A.H.R.F., 325, juil.-sept. 2001, p.-6).Révolutionnaire du Mans, proche des Enragés et des Babouvistes, Rigomer Bazin (1771-1820) anima en 1793 une société de jeunes révolutionnaires du Mans (les Bazinistes). Professeur d'histoire, il collabora à divers journaux d'extrême gauche et rencontra Saint-Simon dont il devint l'ami et le collaborateur. Compromis dans plusieurs tentatives d'insurrection, longuement incarcéré, il continua cependant à militer par son action et ses brochures. Il fut tué en duel en 1818, dans ce que Maitron ('Dictionnaire du mouvement ouvrier') qualifie "d'assassinat avec préméditation" pour réduire au silence cet opposant irréductible.Quelques petits accrocs de papier et qqs rousseurs.Bon exemplaire, très frais, tel que paru sous sa couverture imprimée.
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